Depuis quelques jours, la polémique enfle au sujet des prises de positions de Richard Bona. D’abord, sa célèbre mélodie « Allô Fokou », musique la plus téléchargée dans le monde, mais surtout ses dernières prises de paroles critiques au sujet des artistes musiciens au Cameroun. Au milieu de tout cela, Mr Claude Moundi, un autre ténor de la musique camerounaise, choisit de voler au secours de son compatriote et rappelle ce qu’i est capable de faire pour la Nation camerounaise.
Pour Petit Pays, il faudrait qu’on nomme Richard Bona comme ministre de la Culture ne serait-ce que pour quelques mois et les changements seront visibles. « Je souhaite qu’on nomme un monsieur comme Richard Bona ministre de la culture même pour 6,8 ou 10 mois seulement, il n’aura pas besoin de salaire, ni d’un logement d’état, ni d’avantages.
Les choses vont changer on aura des salles de cinéma, des bibliothèques, des salles de spectacles. Le pays ne voit pas cela, on nous maltraite chez nous alors qu’ailleurs il serait honoré. C’est très malheureux et triste. » C’est la triste réalité dans laquelle baigne notre pays. Dans un environnement où c’est le médiocre qui est exalté, un milieu où le système politique se complait de tirer les valeurs vers le bas, il va de soi que les talents et les génies seront vite exclut de la gestion de la cité.
Selon le « tenant du titre depuis 1990 », le Cameroun ne sait pas reconnaître la valeur de ses fils. Pire, ils sont nombreux ces enfants du pays qui sont frustrés et déçus par les attitudes des dirigeants du Cameroun à leur égard. PETIT PAYS rappelle : « Je l’ai souvent dit dans mes interviews, Eboa LOTIN est mort avec beaucoup de haine et de douleur dans le cœur et l’image d’un pays qui ne reconnaît pas les valeurs. De même Francis BEBEY a accepté qu’on brûle son corps à l’étranger à cause des promesses non tenues. Espérons que les choses vont changer parce que Dieu est le seul maître des temps et chaque chose a une fin.
On souffre pour l’instant mais il y’aura un sauveur pour le Cameroun, et là les choses vont se rétablir pour les générations à venir. » Dans sa liste de personnalités qui partent avec la mort dans l’âme, on peut également ajouter le très regrettable Manu Dibango qui a tant voulu faire pour le Cameroun, mais qui n’a pas pu se mouvoir comme espéré.
Stéphane NZESSEU