Après des dénonciations musclées d’il y a quelques jours autour des malversations financières et des trafics autour de la gestion des dons, des fonds et même de la maladie en elle-même, l’honorable Jean Michel NINTCHEU remet une couche en indexant cette fois ci l’hôpital de YASSA dans la ville de Douala.
S’exprimant sur les antennes de Canal 2 International, le représentant du peuple à l’Assemblée Nationale fait rappeler que les chiffres annoncés de cas de malades touchés par la COVID 19 sont faux. Il prend l’exemple de l’hôpital de YASSA (un centre agréé COVID) où, selon ses sources, sur plus de 150 cas annoncés de personnes détectées, dans la réalité il n’y a pas eu plus de 10 personnes malades de Covid dans ce centre de santé agréé. Des cas de falsifications des données comme celui-là, il y en a dans tous les centres de santé.
Il nous a été rapporté plusieurs situations conflictuelles e la même nature dans plusieurs centres de santé sur le territoire camerounais. Des patients qui arrivaient à l’hôpital déjà mal en point du fait de certaines pathologies qui existaient bien avant la survenue de la Covid, à l’heure de leur décès dans les hôpitaux, les patrons desdits centre hospitalier ont voulu les comptabiliser parmi les décédés de suite de Covid 19. Dans certains cas, c’était grâce à la vigilance des parents et proches de ces patients que les services d’inhumation expresse n’ont pas emmener les dépouilles. On a assisté en mondio vision dans plusieurs centres de santé dans la ville de Douala à des cas où des familles s’enfuyaient avec la dépouille de l’un des leurs qui l’hôpital soupçonnait d’être décédé de suite de la Covid 19. Or il n’en était rien.
Manifestement, le combat de l’honorable Jean Michel NINTCHEU porte du fruit. Car, au terme de ses sorties, le ministre de la santé s’est vu dans l’obligation d’éclairer comme il le pouvait l’opinion publique. Au rang de ces malversations, l’épisode du riz de ORCA vient simplement témoigner de la profondeur du système de fraude mis en place par les autorités cleptomanes de la République. Ce n’est qu’un symptôme du malaise de gouvernance qui touche aujourd’hui même le monde de la santé. Dans un tel climat de fraude et de malversation, c’est l’image des acteurs de la santé qui se trouve ainsi écornée et partant, l’image de l’hôpital au Cameroun.
Stéphane NZESSEU