Dans une lettre ouverte, l’homme qui n’a pas voulu que son identité soit révélée a appelé David Eboutou au secours, afin que ce dernier publie sa complainte dans l’espoir d’attirer l’attention des principaux responsables de cette entreprise para publique.
« Bonjour grand frère! Je souhaiterais attirer l’attention du DG et du PCA de l'ART sur ma situation.
En effet, David je suis inspecteur des Postes et Télécommunications depuis 2013 et spécialisé en management des télécommunications (régulation, communication etc.. sont nos bases).
La première entreprise à m'accueillir comme stagiaire, fut l'ART en 2014. J’y ai été stagiaire de 2014 à 2017 respectivement à la DSP sous la supervision de Christelle Ananga Messina, à la DT pendant près de deux ans découpés en deux périodes de 6 mois (sous la supervision de Mr Ntoko Joseph et Mr Yebga Joseph à la sous direction des Normes et Agréments) puis à la DGF (Direction de la Gestion des Fréquences) pendant 3 mois en 2017 lorsque l'ancien DG est débarqué. Ce qui fait 4 ans de stages je vous assure et les documents en ma possession l'attestent.
Je suis jusqu'à présent victime, comme beaucoup d'autres stagiaires d'oubli et de marginalisation au profit d'une poignée de fils de nantis. De 2014 à 2017, j'ai vu recruter trois bonnes vagues sous mes yeux et bon nombre d'entre eux ne savait pas de quoi parle l'Agence de Régulation des Télécommunications, puisque dans les couloirs, je passais le temps à leur donner des éclaircis.
Depuis la nomination du nouveau DG, j'ai essayé à travers des correspondances de lui expliquer cet état de choses mais visiblement, il n'est pas très différent. J’ai fait pareil pour l'actuelle PCA mais apparemment c'est devenu son business à ciel ouvert.
Comment expliquer qu'un jeune, formé dans le domaine et nanti d'une expérience de quatre ans dans une boîte, se fasse autant marginaliser? On préfère recruter des historiens, thérapeutes au détriment des méritants sous le fallacieux prétexte que papa est au comité central.
Vous êtes la voix des sans voix, j'ai des références qui attestent de mon ancienneté dans cette maison et actuellement, tout semble encore difficile quand on est pauvre! Même lorsque mes périodes de stages arrivaient à terme, les chefs me retenaient car peu étaient des stagiaires en qui on faisait confiance.
En quatre ans, j'ai participé à toutes leurs activités sportives et culturelles tel un vrai employé. J'ai même approché le DG qui m'a repoussé à Djoungolo, tel un malpropre. L’actuelle PCA a une de mes correspondances dans ses tiroirs et dont j'ai la décharge.
Grand frère merci de publier cette plainte. J’ai toutes les références sur mon séjour de ce côté-là ».
N.R.M