Le Cameroun et la Guinée équatoriale ont décidé de renforcer leur coopération en matière de défense et de sécurité, sur la base entre autres des principes de souveraineté nationale et de non-ingérence dans les affaires intérieures.
C’est hier mardi 21 juillet 2020, que le Cameroun et la Guinée équatoriale ont enfin signé l’accord de coopération, relatif aux modalités de coordination et d’actions communes en matière de défense et de sécurité transfrontalière. Le document a été signé du côté du Cameroun par Joseph Beti Assomo le Ministre de la Défense et du côté de la Guinée équatoriale par son homologue plénipotentiaire, Léandre Bakale Ncogo le Ministre de la Défense nationale.
“Nous avons saisi l’occasion d’échanger sur l’état des relations entre nos deux pays, ceci fort du mandat que nous avons reçu de notre Président son Excellence Monsieur Paul Biya. Nous allons prendre les engagements pour que les armées et les Forces de défense et nos deux pays travaillent la main dans la main pour dissiper les malentendus et les incompréhensions que nous avons enregistrés ces derniers mois à notre frontière terrestre commune. Je puis donc vous assurer que ces incidents, ces malentendus relèvent du passé et qu’il va falloir tourner la page, que le ciel de nos relations redevienne stable et clair comme il avait toujours été”, a déclaré Joseph Beti Assomo.
Dans le communiqué qui sanctionne les assises de 2 jours de la Guinée équatoriale et du Cameroun, il est dit que la volonté de renforcer la collaboration entre les autorités transfrontalières a été souhaitée des deux côtés. Ceci pour que des solutions concrètes et efficaces soient apportées à tout problème de sécurité susceptible de survenir à la frontière. Pr ailleurs le rôle des Forces de défense a été mentionné dans la préservation de l’intégrité du Golfe de Guinée, en particulier dans les zones frontalières où les actions de poursuite sont rendues difficiles.
Il convient de préciser qu’avant la signature de l’accord de coopération, il a fait une relecture des experts militaires.
Liliane N.