Dans une interview accordée à nos confrères de Radio Sport Info, l’ex lion indomptable, installé en France s’est appesanti sur la tristesse, le dépit et la colère qui ont animé le capitaine des Lions Indomptables, au cours des dernières années. Des sentiments qui l’ont amené à prendre du recul et à se tenir éloigné du football Camerounais.
- Emmanuel Maboang Kessack quelques jours après le décès de Stephen Tataw, est ce que l’émotion est toujours vive ?
Oui elle reste vive ! Après le match de samedi dernier qui a réuni certaines anciennes gloires ici, venues pour rendre hommage au capitaine, nous sommes rentrés dans des réunions pour voir comment soutenir la famille éplorée. C’est vrai que le Capitaine avait plus besoin de nos actions de son vivant mais bon…On reste très peiné et choqué en tout cas.
- La question que tout le monde se pose est de savoir pourquoi Stephen Tataw, capitaine de l’une des générations les plus importantes du football camerounais, s’en est allé de la sorte ?
Je peux vous dire que j’ai gardé un lien particulier avec lui puisqu’il était le Vice-président du Rassemblement des Footballeurs Camerounais, association dont je suis le Président. Je suis donc bien placé pour vous dire que le Capitaine était très fâché et ce depuis longtemps.
Fâché contre les dirigeants de la Fecafoot et contre nous ses anciens coéquipiers ! Il me disait d’ailleurs constamment que le jour de ses obsèques, il ne souhaite pas que certaines personnes viennent. Il disait que dans notre milieu, il y avait trop d’hypocrisie et de mépris surtout à son endroit. Il a eu besoin d’aide notamment à la disparition de sa femme et il n y a généralement eu personne (…).
Le Capitaine Tataw ne vivait pas bien et c’est arrivé au point où il se déplaçait en moto taxi au vu et au su de tous. Sa voiture est restée en panne à la Fecafoot pendant des années et au lieu de l’aider à la réparer, les gens du foot ont plutôt préféré la lui acheter.
« Tataw vivait de mendicité et n’avait aucun salaire à la Fecafoot »
- Comment le Capitaine Tataw pouvait il finir aussi mal alors qu’on se souvient qu’il a maintes fois occupé des postes à la Fecafoot ? Il est même l’un des anciens joueurs à avoir été très proche de tous les exécutifs qui se sont succédé à la Fecafoot depuis un peu plus de dix ans ! Il décède d’ailleurs comme superviseur des sélections nationales. Comment comprendre ce paradoxe ?
Oui mais on peut nommer quelqu’un sans que ce ne soit suivi d’un accompagnement. Moi par exemple, j’ai fait 5ans comme sélectionneur adjoint d’une équipe nationale sans jamais toucher un salaire ! J’ai même eu des problèmes avec ma femme parce qu’elle ne comprenait pas que je travaille sans être payé.
Joel Epalle traverse la même situation actuellement après avoir servi le pays. Heureusement qu’ici en Europe nous gagnons nos vies autrement sinon nous serions morts nous aussi. Aller savoir si Tataw avait un salaire ? Quel poste occupait-il d’ailleurs ? Rien du tout.
Le Capitaine vivait de dépannage ou si vous voulez de mendicité. Il n’avait pas de salaire. Voilà ce qu’était devenu le Capitaine des Lions Indomptables quarts de finaliste de la Coupe du Monde 1990, avec un Baccalauréat en poche s’il vous plait !
- Dans son message d’hommage à Tataw Stephen, Samuel Eto’o vous a cité en évoquant une réunion organisée en juillet 2014 qui réunissait les Lions Indomptables toutes générations confondues. De quoi s’agissait-il concrètement ?
Il y a des choses que je ne peux pas vous dire pour l’instant. Sachez juste qu’en effet tout le monde était là ! Et c’était chaud bouillant. Il a fallu qu’Eto’o calme certaines ardeurs. Mais c’était violent. Tataw était insaisissable. Il en voulait à beaucoup (…).
Tout ce que j’espère, c’est que ce deuil réveille les consciences. Louis Paul Mfédé est parti presque dans les mêmes conditions, Massing aussi. Si la mort du Capitaine ne nous alerte pas, on va perdre toute cette génération parce que je vous assure que le torchon brule vraiment !
- Mais avant qu’on ne vienne en aide à la génération 90, dites-nous ce qu’il se passe véritablement ?
Il règne l’orgueil, la méchanceté, les intérêts, l’égoïsme et la jalousie dans nos rangs. Certains d’entre nous pensent qu’ils ont joué plus que les autres ! Après la réunion de Juillet 2014 avec Eto’o, il y a déjà eu plusieurs autres réunions qui n’ont rien donné. Et pendant qu’on se livre en spectacle, certains anciens internationaux qui n’ont pas de voix pleurent et croupissent dans la misère. Je ne vais pas citer des noms mais beaucoup n’arrivent pas à manger.
« Tataw n’était pas un Capitaine lâche. Il était modeste, simple, poli mais pas lâche ».
- Vous avez côtoyé l’illustre disparu sur les terrains. Quel genre de leader était-il ? Beaucoup ont dit que Tataw n’était qu’un Capitaine par défaut ou alors un Capitaine officiel ? Quel était son impact dans le groupe notamment en 1990 ?
Tataw était certes modeste, simple, poli mais il n’était pas lâche. Il avait de la personnalité mais c’est juste qu’il n’aimait pas avoir d’histoire avec les gens. Il encaissait beaucoup mais il restait quelqu’un de franc qui savait dire les choses.
En 1990, il y avait des leaders de vestiaire comme Bell ou Ekeke mais Tataw était le Capitaine incontestable. C’est vrai qu’à un moment dans nos revendications on a pensé qu’il était de mèche avec les pouvoirs publics mais on s’est vite ravisé.
- En 1994, par exemple…
Oui ! On a voulu le destituer. Simplement parce que Tataw ne parlait jamais dans les réunions. Du coup certains pensaient qu’au regard de la situation, il était trop tendre. Les gens auraient voulu le voir être plus violent envers les responsables. Mais il retransmettait toujours l’opinion du groupe aux autorités.
- Pour terminer, comment entrevoyez-vous ses obsèques ?
Sincèrement je ne sais pas. Je me demande justement à quoi ça va ressembler. Le Capitaine quitte ce monde très fâché et il a dû laisser des consignes strictes à sa famille pour interdire ses obsèques à certaines personnes.
N.R.M
Une fiche de décharge de la région de l’Ouest présente les produits réceptionnés, dans le cadre de la lutte contre la pandémie du Coronavirus.
La polémique autour des 4000 sacs de riz donné par Orca dans le cadre du Fonds de solidarité nationale pour la lutte contre le Coronavirus, n’est pas close. Les discussions continuent de se faire autour de la gestion de ce don par le Ministère de la Santé. Jouant dans la carte de la transparence, le Dr Malachie Manaouda a indiqué que ledit don a longtemps été acheminé dans les régions. Ce que confirme la fiche de décharge de la région de l’Ouest, qui circule actuellement sur la toile.
L’on apprend que 40 sacs de riz ont été distribués aux personnes guéries du Covid-19 dans le cadre de la lutte contre cette maladie dans la région de l’Ouest. L’Hôpital régional de Bafoussam et centre de prise en charge de Kouekong ont respectivement reçu 100 sacs de riz. 20 sacs de riz ont mis à la disposition de la prison centrale, tandis que les nécessiteux de la sainte famille en ont reçu 16 sacs de riz. La délégation régionale des affaires sociales et la mosquée centrale de la ville de Bafoussam ont reçu chacune 25 sacs. Toutes ces clarifications ont été apportées à la presse par le gouverneur de la région de l’Ouest afin de montrer patte blanche.
Liliane N.
Adèle Mballa la Directrice centrale en charge du suivi éditorial de la Crtv affirme, que le sujet de la succession de gré à gré qui se préparerait au sommet de l’Etat, n’est que l’œuvre des personnes éprises de manipulation.
La succession de gré à gré au sommet de l’Etat, pour Adèle Mballa, ce n’est que de la pure distraction. La Directrice centrale en charge du suivi éditorial de la Crtv dans son éditorial du 3 août 2020, indique que le but de cette idée servie à longueur de journée aux camerounais, est de semer la confusion dans leurs esprits.
«De la distraction et de la confusion. Des manipulations en passe de devenir le sport médiatique national. Des experts communicants fabriquant du prêt à penser… Ils prospèrent en cette saison. Des bonimenteurs qui enflamment l’Internet et les plateaux de télévision à longueur de journée. Ils diffusent ainsi le poison mental, créent des écrans de fumée pour aveugler l’opinion et détourner l’attention du peuple des urgences du moment vers leur lubie et leurs ambitions personnelles», a déclaré la journaliste dans son éditorial.
Coronavirus
Adèle Mballa remarque que ces personnes qui souhaitent occuper les camerounais avec cette affaire de succession de gré à gré, n’ont jusqu’ici, aucune solution concrète à proposer pour lutter efficacement contre la pandémie du Coronavirus à laquelle le pays fait face depuis le mois de mars 2020. La journaliste indexe des partis politiques de l’opposition, qu’elle qualifie de fantôme.
«Pendant que la pandémie du Covid et que les nations du monde sont arc-boutées comme le Cameroun, à rechercher des solutions de survie, pendant que l’économie nationale menace de s’effondrer, que le patronat et le gouvernement s’échinent à éviter la catastrophe annoncée, un silence assourdissant hante les QG de ces partis d’opposition fantômes. Aucune proposition constructive, aucune lumière. Mais de ce magma ténébreux, émanent des éructations qui embrassent la médiasphère et embarrassent la nation tout entière (…) Des élucubrations qui jettent un doute déstabilisateur sur les politiques publiques et l’activité gouvernementale», a-t-elle déclaré.
Gestion de la crise sanitaire
Adèle Mballa fait remarquer dans son éditorial, que les camerounais se réjouissent plutôt de la gestion de la crise sanitaire qui a aussi frappé le pays. Elle affirme que sortir une idée comme celle de la succession de gré à gré dans un pareil contexte, relève d’une envie de détournement de l’attention des camerounais sur ce qui est important.
«Le peuple salue la maestria avec laquelle le Président de la République gère cette grave pandémie internationale, relayé par le Premier Ministre, Chef du gouvernement et par les ministres concernés, dont le ministre de la Santé Publique, en pointe de l’assaut, il émane de ces ténèbres, des gargarismes pour détourner l’attention nationale vers de prétendus détournements, diffamation et calomnie, nés des esprits embrumés par la cupidité», a déclaré la journaliste, qui a par ailleurs dénoncé «des inventions toxiques et virales qui annoncent un pseudo succession de gré à gré à la tête de l’Etat. Un néologisme sorti tout droit de l’ignorance atavique de ces soi-disant hommes d’Etat. Distraction et opium créés pour endormir le peuple et nous détourner des urgences de l’heure».
Liliane N.
Ensemble pour la Démocratie et la Souveraineté (EDS) dit avoir pour référent politique Laurent Gbagbo. Ce groupement politique de l’opposition ivoirienne a saisi ce lundi, 03 août 2020 la Commission électorale indépendante (CEI) pour avoir des explications sur le retrait de M. Gbagbo de la liste électorale provisoire 2020.
Selon les explications de Georges Armand Ouégnin, le président de EDS après une rencontre avec Coulibaly Kuibiert-Ibrahime : « nous avons tous constaté à la lecture de la liste électorale provisoire qui a été mise sur le site de la CEI officiellement que le président Gbagbo n’y figure pas. Ça veut dire qu’il ne peut ni être électeur, ni être éligible. Après discussion, ce qu’on peut retenir, ils disent que ce n’est pas la CEI qui est responsable. Il semble qu’il y a deux raisons majeures pour que quelqu’un soit radié dans ce cas. Soit la personne est décédée, soit elle aurait perdu ses droits civiques ».
A en croire l’insistance de M. Ouégnin, un contentieux de la liste électorale serait en préparation. « Je lui ait dit que nous allons lui démonter par A+B que le président Gbagbo n’a pas perdu ses droits civiques. Nous allons prouver qu’il mérite d’être sur la liste électorale. Nous allons user de toutes voies démocratiques et juridiques pour prouver que le président Gbagbo mérite d’être sur la liste électorale », lance-t-il.
Sur la liste électorale remise récemment par la CEI aux partis et groupements politiques, 7 500 035 électeurs y figurent. Dans la foulée, Me Habiba Touré, avocate de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo a dans un communiqué annoncé le week-end dernier que son client a été retiré du listing électoral 2020 sur lequel figurent les électeurs des prochaines échéances électorales ivoiriennes.
L’on apprend de sources crédibles que le contentieux de cette liste électorale s’ouvre le 05 août prochain. Pour l’ancien président Laurent Gbagbo, il est en liberté sous conditions à Bruxelles (Belgique) après son acquittement par la Cour pénale internationale (CPI). Instance judiciaire internationale devant laquelle il était poursuivi pour des faits de crimes contre l’humanité commis pendant la crise post-électorale ivoirienne de 2010 à 2011 qui a fait officiellement 3 000 morts.
Innocent D H
Le Capitaine de Frégate Cyrille Serge Atonfack Guemo le Chef de la division Communication du Ministère de la Défense, affirme qu’on ne déplore aucune perte en vies humaines.
Comme nous le disions déjà dans notre première publication relative, à la sortie de piste du cargo militaire C130 de l’armée survenue le dimanche 2 août 2020 à l'aéroport de Maroua - Salak, dans la région de l'Extrême –Nord, le Ministère de la Défense (Mindef) confirme qu’aucun passager de cet engin n’a perdu la vie.
Le Capitaine de Frégate Cyrille Serge Atonfack Guemo le Chef de la division Communication du Mindef dans le communiqué qu’il a rendu public hier 3 août 2020, a précisé que les 96 personnes qui se trouvaient à bord du C130 sont saines et sauves. Parmi ces passagers, il y avait cinq membres d’équipage et 91 personnels des Forces de défense en cours de déploiement au sein de la Force multinationale mixte de la Commission du bassin du Lac Tchad. «En dehors de légers dégâts matériels sur l’aéronef, aucun blessé, ni perte en vie humaine n’a été enregistré», affirme le Capitaine de Frégate Cyrille Serge Atonfack Guemo.
Le porte-parole de l’armée le Capitaine de Frégate Cyrille Serge Atonfack Guemo a également confirmé que cet incident a été causé par une météo particulièrement difficile. Toutefois, il a aussi indiqué qu’une enquête a été immédiatement ouverte. Il précise que ladite enquête répond aux usages règlementaires prévus en pareille circonstance. Son but est donc déterminer «les causes de ce regrettable accident».
Liliane N.
Jean De Dieu Momo le Ministre délégué auprès du Ministre de la Justice pense qu’une élection présidentielle à deux tours au Cameroun, n’est l’idée que des opposants, qui après leur échec chercheront par la suite à s’en prendre au vainqueur.
La position de Jean De Dieu Momo le Ministre délégué (Mindel) auprès du Ministre de la Justice Garde des sceaux est claire au sujet d’une élection présidentielle à 2 tours au Cameroun. Le Mindel n’est pas favorable à cette idée. Il voit en elle une espèce de ruse politique d’opposants qui une fois sortis perdants au premier tour, auront comme option, s’en prendre au vainqueur. Dans sa sortie du lundi 3 août 2020, Jean De Dieu Momo affirme qu’il est question pour les opposants malheureux qui ayant refusé au premier tour de former une coalition, une fois les résultats des urnes les donnant perdant, voudront s’unir pour s’attaquer à celui dont le peuple a donné son vote.
«Clarifions notre position au sujet de la demande de modification du code électoral: La revendication subreptice au cœur de cette demande est l’exigence d’un deuxième tour à l’élection présidentielle. Pour ma part, c’est est une ruse politique consistant à l’union des perdants du premier tour contre le vainqueur ayant obtenu le suffrage du peuple. Au premier tour chacun se prenant pour le Messie refuse la candidature unique et après la défaite, trouve malin de tous s’unir contre le vainqueur. Vous pensez tromper qui? Ceci est anti démocratique et anticonstitutionnel. N’induisez plus le peuple en erreur en lui vendant des illusions. Démontrez-moi le contraire de ce que je dis là», écrit le Ministre Jean De Dieu Momo.
Réactions
Cette sortie du Mindel a reçu un accueil mitigé sur la toile de la part des internautes. S’il y en a qui trouvent que le Ministre Jean De Dieu Momo passe une énième fois à côté de la plaque, d’aucuns saluent plutôt son analyse et la trouve pertinente. C’est le cas du sociologue Bertrand Magloire Ndongmo.
«Je me prononce rarement sur les questions politiques mais là je trouve que c'est excellent comme analyse. On ne peut pas refuser l'union dans l'opposition et soutenir le second tour qui vise l'union contre le premier vainqueur! Ce n'est pas cohérent ! », a-t-il écrit.
Liliane N.
Selon un communiqué signé le 28 juillet dernier par le ministre camerounais des Finances (Minfi), Louis-Paul Motaze, les contribuables retardataires ont désormais jusqu’au 1er janvier prochain pour satisfaire à cette obligation. Initialement prévu pour le 30 juin 2020, ce délai a été d’abord renvoyé pour la première fois au 30 septembre de cette année.
Pour ce deuxième renvoi correspondant à une période de grâce supplémentaire de 04 mois pour les contribuables retardataires, le Minfi ne détaille pas les raisons. Cependant, si l’on se réfère au premier report, Louis-Paul Motaze avait précisé qu’il était dû à l’extrême sollicitation de la plateforme informatique des impôts par les contribuables qui voulaient obtenir leur « Numéro identifiant unique » (NIU). Il est donc question à travers ce report, de « faire baisser la pression sur la plateforme informatique de la direction générale des impôts », afin de permettre à cette administration de continuer à offrir sereinement ses services en ligne aux rangs desquels : l’ouverture d’un compte auprès des établissements de crédit et de microfinance ; la souscription de tout type de contrat d’assurance ; la signature des contrats de branchement ou d’abonnement aux réseaux d’eau ou d’électricité ; l’immatriculation foncière.
Objectif visé
Accroitre les recettes internes de l’Etat, tout en réduisant la proportion des contribuables qui échappent jusque-là au fisc à travers l’élargissement de l’assiette fiscale implémentée depuis quelques années. Tel est l’objectif principal recherché par cette procédure d’immatriculation des contribuables camerounais aux impôts.
A en croire de sources officielles internes Minfi, ce sont environ 30% de contribuables qui échappent au fisc. C’est ainsi qu’en plus de conditionner l’accès à certains services à la présentation d’un numéro identifiant unique, le code général des impôts dispose désormais : « la réalisation des démarches visées à l’article L1 bis (3) (ouverture de compte bancaire, immatriculation foncière, branchement au réseau électrique, etc.) avec les personnes ne disposant pas d’un numéro d’identifiant unique donne lieu à l’application d’une amende de cinq millions (5 000 000) FCFA par opération ».
Ceci implique par exemple qu’une banque ou une institution de microfinance qui ouvrira désormais un compte à une organisation ou un individu non inscrit au registre des impôts écopera d’une amende de 5 millions de FCFA.
Innocent D H
Il s’agit de cinq cartons de café, cinq cartons de sucre, cinq masques pharmaceutiques, cinq cartons de lait, quarante palettes d’eau, cent ordonnanciers personnalisés ainsi que cent stylos personnalisés
Des présents offerts par l’association « Marguerita Holistic Health Center M2HC » dont les responsables se disent « sensible à la manière dont le coordonnateur de la région du Centre et l’équipe médicale qu’il dirige se déploient sur le terrain, face à la terrible pandémie… ».
Reconnaissance à ces soldats et héros d’un autre genre
En prononçant son allocution, Marguerite Enoh – Fondatrice et présidente exécutive de M2HC a magnifié et salué les sacrifices consentis jours et nuits par les hommes et femmes en blouse blanche, attendant et s’occupant des malades :
« Vous nous apportez du réconfort lorsque nous sommes inquiets, bien plus, vous nous maintenez dans une relative quiétude afin que notre vie suive normalement son cours et que nous puissions vaquer à nos occupations, tout ceci parce que vous êtes tous au front…
Par votre abnégation et votre dévouement, vous avez tutoyé cette pandémie. Vous êtes l’espoir des individus, Hommes, Femmes, Enfants confondus, celui des familles, des groupes sociaux, des communautés, de la Nation entière… ». Prenant la parole à son tour, le Dr Ntandzi Thierry – Interniste – Rhumatologue a relevé que « La pandémie à Covid – 19 est un fléau qui menace même les systèmes de santé les plus aguerris…
Après des débuts hésitants en Mars dernier, le Cameroun a dépassé la barre de 15 milles cas et acquis une certaine expérience dans la gestion de cette crise. Les efforts de contre cette pandémie ont vu plusieurs acteurs de la société civile se joindre au personnel de santé pour venir à bout de ce fléau » ; Ce qui, selon lui a établi une relation soignant – soigné « qui n’a jamais été aussi pertinente et vraies qu’en ce moment…C’est ensemble que ces deux entités assurent le succès de la thérapie pour améliorer la santé et le bien être de tous ».
La démarche entreprise par « Marguerita Holistic Health Center » auprès du personnel de santé du stade militaire cadre avec les objectifs que cette association s’est assignée ;
Notamment
Libérer l’être humain de son mal – être grâce à une prise en charge holistique – Bâtir un centre de bien - être au sein duquel les patients retrouveront la sérénité et la paix intérieure indispensables à toute personne en quête de bien – être – Œuvrer avec les Institutions publiques, les partenaires nationaux et internationaux pour la promotion du bien – être en contribuant efficacement à la prise en charge holistique des personnes souffrant d’affections diverses…
Nicole Ricci Minyem
C’est la principale problématique que pose Samuel Billong – président national du Mouvement Réformateur dans un communiqué publié le 31 Juillet dernier
Alors que les rumeurs parlent du retour du train Intercity, Samuel Billong, à l’entame de son document s’interroge sur la mise en pratique des mesures qui auraient dû prendre corps après l’accident ferroviaire intervenu le 21 Octobre 2016 ayant fait, selon les chiffres officiels, 700 victimes dont 79 morts. Une commission avait été mise sur pied et depuis un peu plus de trois ans, « Après les hautes Instructions du Chef de l’Etat, rien de significatif n’a été fait pour rassurer les citoyens et les usagers du train sur la limitation des risques d’une survenance d’une telle catastrophe à l’avenir…
En particulier, la mesure visant la création à brève échéance de la société de gestion du patrimoine, prévue par ailleurs dans la convention de concession qui n’est toujours pas appliquée ».
Pour le président du Mouvement Réformateur, « Le procès inique qui a suivi a paradoxalement vu la condamnation du seul héros de ce jour fatidique, laissant les véritables responsables libres… ».
C’est la raison pour laquelle :
Le Mouvement Réformateur « Relève pour le déplorer, l’absence du suivi gouvernemental des mesures prescrites à juste titre par le Chef de l’Etat, laissant transparaître une banalisation de ce drame relégué au stade de faits divers sans lendemain ;
Dénonce fermement l’abandon par l’Etat de la gestion du chemin de fer au concessionnaire au mépris des intérêts du Cameroun, des populations camerounaises et des usagers du train ;
S’interroge sur la qualité du patrimoine appelé à garantir la sécurité d’un train rapide en l’absence d’une société indépendante du concessionnaire, dédiée à la bonne préservation et au développement du patrimoine ferroviaire ;
Rappelle le Gouvernement à son devoir patriotique dans la conduite des affaires publiques, l’obligeant en l’occurrence à garantir la transparence de la gestion de la concession ferroviaire, à préserver les intérêts du Cameroun et à minimiser les risques de la répétition des accidents sur le réseau ferroviaire ».
La cellule de communication de Camrail a certes apporté un démenti par rapport à la reprise des activités de l’Intercity, il n’en demeure pas moins que les points relevés dans le communiqué rédigé et signé par le président du Mouvement Réformateur a tout son sens, au moment où cette rumeur se fait persistante au sein de l’opinion. Les victimes de ce funeste jour du 21 Octobre 2016 ainsi que les proches des disparus attendent toujours que les promesses faites par l’Etat Camerounais. Il serait certainement inconvenant de reprendre le trafic, au regard de l’importance que revêt ce moyen de transport pour de nombreux Camerounais et étrangers, alors que les « Hautes Instructions du Chef de l’Etat » sont justement restées au stade d’Instructions.
Nicole Ricci Minyem
Cette félicitation est contenue dans un communiqué signé le 02 août 2020 par le président de la Commission Nationale d’Organisation des Examens nationaux et Concours (CNOENC). Selon celle-ci, malgré la survenue de la pandémie du Covid-19, l’Enseignement supérieur camerounais a dans son ensemble démontré sa riche vitalité en réorganisant son calendrier académique.
La pandémie du coronavirus a certes impacté sur le train de l’année académique 2019-2020 au Cameroun, mais l’Enseignement supérieur a fait preuve de résilience en réorganisant son calendrier. C’est sans doute pour saluer cette vitalité que la « CNOENC félicite tous les acteurs impliqués dans l’organisation des Examens nationaux et concours qui n’ont ménagé aucun effort pour une clôture harmonieuse de l’année académique 2019-2020 dans le respect des mesures barrières édictées par le gouvernement ».
Dans ce communiqué, la commission rend compte spécifiquement de l’excellence de l’organisation des épreuves écrites du Brevet de Technicien supérieur (BTS) qui selon elle, se sont déroulées dans la sérénité sur toute l’étendue du territoire national du lundi 20 au samedi 26 juillet 2020. « Le modèle est passé d’un système arithmétique à un système de crédits. Ce nouveau système organise le cycle de BTS en quatre (4) semestres, soit vingt-huit (28) unités d’enseignement pour 120 crédits au total dispensés en 1 800 heures et reparties en unités d’enseignement professionnelles, fondamentales et transversales. Ce système, universellement en cours dans les systèmes universitaires les plus réputés et sérieux, exige à chaque candidat de capitaliser les 120 crédits dont 60 au titre de la première année », précise-t-elle.
La CNOENC n’oublie pas de souligner que ce nouveau système expérimenté depuis l’année dernière a connu le taux de réussite le plus élevé jamais enregistré dans l’évaluation du BTS au Cameroun. « En effet, 68,45% des candidats ont définitivement été déclarés admis à leur examen de BTS en 2019, 82,82 au HND, 91,72% au DSEP et 98,47% au HPD ; ce qui traduit de façon significative une amélioration quantitative et qualitative des performances des étudiants », évoque la commission nationale en charge de l’Organisation des examens nationaux et concours.
Pour conclure la CNOENC appelle l’ensemble des candidats au BTS à rester sereins. C’est pourquoi, elle indique : « les modifications improvisées n’ont jamais eu cours à l’Enseignement supérieur, encore moins dans un système positif qui fait ses preuves. Elle rappelle qu’après la tenue des jurys d’harmonisation des corrigés des sujets d’examen, les corrections se poursuivront notamment et prie ainsi tous les candidats d’attendre dans une totale quiétude, la publication des résultats. Elle en appelle, par conséquent, tous et chacun, au strict respect des textes en vigueur dont l’application procède du seul souci d’excellence académique prôné par S.E Paul Biya, Président de la République, Chef de l’Etat ».
Innocent D H
Ainsi s’exprimait l’archevêque métropolitain de Douala samedi dernier 01er août 2020 lors de la célébration de la messe chrismale. Samuel Kleda a également soutenu que son protocole de traitement du coronavirus a contribué à la guérison totale des milliers de personnes testées positives au coronavirus.
A en croire les déclarations de l’ancien président de la Conférence épiscopale nationale au Cameroun, la pandémie du coronavirus relève désormais d’une triste histoire dans le pays. Lors de la messe chrismale célébrée samedi dernier, l’archevêque métropolitain de Douala a fait une forte annonce. « Nous avons vaincu le coronavirus. Les stocks des remèdes contre cette pandémie chôment depuis quelques jours dans nos hôpitaux catholiques car il n’y a presque plus de malades », a-t-il fait mention.
Cet office religieux a aussi permis à Mgr Samuel Kleda d’annoncer la reprise normale des activités dans son diocèse. L’homme d’église fait référence aux messes ouvertes au grand public, le baptême des enfants, ainsi que certaines cérémonies religieuses liées à d’autres sacrements notamment la première communion et la confirmation.
Considérant la pandémie du coronavirus comme une menace relevant désormais du passé au Cameroun, l’archevêque confirme que le protocole de traitement dont il a mis sur pied guérit bel et bien les personnes atteintes de la maladie. Il soutient d’ailleurs que ce médicament fruit des plantes naturelles a contribué à la guérison totale des milliers de personnes testées positives, y compris ceux qui étaient dans un état très critique. Indiquons que dans son combat permanent contre la Covid-19, le prélat a eu à installer plusieurs unités de prise en charge des patients au sein diocèse.
Le Gouvernement camerounais à travers le ministère de la Santé publique marque régulièrement son accord à soutenir les efforts de la médecine traditionnelle dans la croisade contre le coronavirus. C’est sans doute dans cette démarche que le ministre Manaouda Malachie déclarait le 22 juillet 2020 sur les antennes de la Cameroon Radio Television (Crtv) : « Nous entamons la quatrième phase de la maladie. Effectivement, nous comptons sur les médicaments traditionnels améliorés pour résoudre la pandémie du coronavirus. Nous avons soumis cette question au conseil scientifique qui a fait des recommandations ».
Innocent D H
Les scellées qui ont été apposées à l’agence de voyage de Douala de Finexs ont été toutes enlevées hier dimanche 2 août 2020.
L’agence de Douala de Finexs voyage a repris son fonctionnement des jours normaux. Les scellés qui y avaient été apposés ont été enlevés hier dimanche par la police. L’évènement s’est passé dans le calme loin des feux de projecteurs. Il convient de rappeler que cette agence avait été scellée le 23 juillet 2020, après la mort du gendarme Armel LIEM PIME décédé dans ses locaux.
On se souvient que pour des besoins d’enquête, ladite agence a été momentanément scellée. Le gendarme Armel Liem Pime y a été tabassé à mort pour une histoire d’une somme de 100 FCFA, qu’il devait payer pour avoir utilisé les toilettes publiques de cette compagnie de voyage de transport interurbain. Cependant par manque de petite monnaie, il n’a pas pu le faire. Et c’est alors qu’il a été roué de coups par des badauds. Le 30 juillet dernier, au cours du service œcuménique Mr Felix Etoundi a condamné les actes ayant ôté la vie au soldat qui revenait d’une mission à Buéa dans la région du Sud-Ouest. Il a aussi demandé à tous d’apporter leur soutien à sa compagnie dans ces moments de compassion.
Après ce tragique évènement qui s’est soldé par la mort du gendarme, Jean Ernest Ngalle Bibehe Massena le Ministre des Transports a sorti un communiqué dans lequel, il a rappelé la gratuité des toilettes publiques. Le membre du gouvernement a rappelé que selon les dispositions de la loi sur la gestion des toilettes publiques dans les agences de voyage de transport interurbain, et d’après l’arrêté N°039 qui fixe les mesures générales d’hygiène et de sécurité sur les lieux de travail ainsi que le cahier de charges portant sur la régulation de l’activité de transport interurbain de voyageurs, il n’est donné aucun droit aux agences de voyage interurbain de rendre payantes les toilettes publiques. Les toilettes sont gratuites pour la clientèle et le personnel de la société.
Liliane N.
Le Dr Stella Immanuel revendique 350 malades du Coronavirus soignés grâce à la l’hydroxychloroquine.
Le Dr Stella Immanuel semble avoir conquise le président américain Donald Trump. Une vidéo d’elle accompagnés de certains de ses confrères, a retenu l’attention de la Maison blanche. Dans ladite vidéo, la camerounaise explique, devant la Cour suprême des Etats-Unis, que « les gens n’ont plus à être malades » du nouveau Coronavirus. Parce que la pandémie actuelle, se soignerait avec l’hydroxychloroquine et le zinc. Cette vidéo a été partagée par le Président Donald Trump.
Cette dernière qui n’en est pas à sa première sortie, revendique plus d’une centaine de patients soignés du Coronavirus. Le quotidien Le Jour qui parle aussi du Dr Stella Immanuel dans son édition parue ce 3 août en kiosque, indique qu’«elle avait fait l’objet d’une brève exposition lors de quelques sorties controversées durant lesquelles elle avait assuré que les dirigeants américains étaient en fait mi-humais, mi-aliens. Ces élucubrations ont certainement pesé dans la décision de Facebook, YouTube et Twitter d’effacer la vidéo de ses déclarations du 27 juillet. Depuis, Stella Immanuel est devenue la tête de turc des médias internationaux… un peu à raison».
Il faut savoir que le Dr Stella Immanuel a assuré que le gel hydroalcoolique et les masques ne sont pas efficaces contre la pandémie de Covid-19. En le faisant, elle a corroboré une grande partie des déclarations controversées de Donald Trump, ces derniers mois. Le Président américain s’est d’ailleurs montré très dithyrambique sur le médecin en conférence de presse.
Née en 1965 au Cameroun, Stella Immanuel est diplômée en médecine de l’Université de Calabar, au Nigeria. Elle est arrivée aux Etats-Unis dans les années 1990. Et elle travaille actuellement au Rehoboth Medical Center, à Houston. Elle est suivie au final par 17 millions de personnes sur les réseaux sociaux.
Liliane N.
Il s’agit d’au moins un homme, sept femmes et cinq enfants lâchement exécutés dans un camp de déplacés construit dans le Mayo Moskota durant la nuit de Samedi et Dimanche dernier
Des chiffres officiels donnés par les élites de cette localité située dans le département du Mayo Tsanaga - Extrême Nord du Cameroun au cours de cette énième attaque perpétrée par les bandes armées qui pullulent de ce côté. Les mêmes sources indiquent que les blessés ont été conduits de toute urgence à l’hôpital de district de Koza grâce à la prompte réaction des gendarmes qui ont tout mis en œuvre afin de limiter les dégâts.
Pour Mahamat Chetima Abba – Maire de cette commune d’arrondissement, « Il est évident que s sont les membres de la secte terroriste Boko Haram qui sont responsables de cette attaque au cours de laquelle au moins dix huit (18) personnes ont perdu la vie et parmi les victimes, l’on compte des femmes et des enfants…Le camp de Nguetchewe sert de refuge aux populations locales depuis le début des attaques de cette secte et, certaines familles s’y sont installées de façon plus ou moins pérennes ».
Mahamat Chetima Abba, qui a également la casquette de chef traditionnel de la zone, ajoute que « Les assaillants, profitant du calme relatif des dernières semaines, ont profité de leur connaissance du terrain pour contourner les points de surveillance et les positions des forces de sécurité. Ils nous ont surpris et le résultat est là. N’eut été l’intervention de l’Armée, peut –être qu’il y’aurait eu plus de victimes ».
« J'ai compté 15 corps dont certains étaient démembrés, sur place et à la morgue de l'hôpital, où des blessés étaient évacués », a précisé un témoin de l'attaque qui a demandé à garder l'anonymat.
S’agit –il d’une vengeance ?
Certaines sources indiquent que « quelques jours avant l’attaque sanglante de ce week-end, l’armée Camerounaise a maîtrisé cinq terroristes, mettant ainsi fin à leur ambition meurtrière. Ces derniers, lorsqu’ils ne violent pas les femmes et les petites filles, ayant malheureusement croisé leur chemin, volent du bétail et des vivres.
C’est depuis des années que ces meurtriers, venus du Nord Est du Nigéria, s’en prennent aux populations Camerounaises installées aussi bien dans les villages proches de la frontière qui sépare les deux pays qu’à celles qui ont trouvé refuge dans des camps de déplacés. Les Forces de Défense et de Sécurité qui veillent au grain, constituent pour les potentielles victimes, une véritable barrière.
Nicole Ricci Minyem