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A en croire les informations rendues disponibles par des services des douanes, les produits concernés sont ceux à rendement fiscal élevé tels que les carburants, le ciment, les véhicules de tourisme et de transport de personnes, les motocycles notamment. Il s’agit de l’accélération à compter de ce 04 août 2020 du démantèlement tarifaire des produits exigibles aux préférences commerciales dans le cadre de la mise en œuvre de l’Accord d’étape vers l’Accord de partenariat économique (APE) entre l’Union européenne (UE) et le Cameroun.

 

Les carburants, ciments, véhicules de tourisme et de transports de personnes, motocycles importés de l’Europe connaissent une décote de 10% par an sur leur droit de douane applicable à leur catégorie. Le calendrier actuellement en application prévoit un démantèlement progressif jusqu'en 2019, apprend-on. L’APE consacre l’ouverture du marché camerounais aux importations de l’UE en trois étapes correspondant aux trois groupes de produits à libéraliser selon leur nature.

S’agissant d’abord du premier groupe, il rassemble les produits dont l’objectif est la réduction de la pauvreté et amélioration du bien-être des populations. Ce sont entre autres,  les produits pharmaceutiques, les engrais, les pesticides autres que les insecticides, les tourteaux, les papiers et cartons, les bitumes de pôle et autres résidus de pétrole, la soude, le gypse, la craie, la chaux, le gaz, les produits chimiques inorganiques et organiques, les ordinateurs, les véhicules automobiles à usages spéciaux, les tracteurs, les parties et accessoires de motocycle, bicyclette et fauteuils roulants, les appareils pour laboratoires et médecine, la liste est loin d’être exhaustive. Pour ce groupe, le démantèlement a commencé le 04 août 2016, à un rythme de décote de 25% par an sur le droit de douane applicable.

Dans le deuxième groupe, sont logés les produits suivants : les plâtres, chaux, marbres, clinker, intrants pour les industries alimentaires ou des boissons, levures, fil de machine, groupes électrogènes et convertisseurs rotatifs électriques, machines et appareils, véhicules automobiles pour le transport de marchandises (camion etc.), remorques et semi-remorques, brouettes, certaines parties et accessoires de véhicules (pare-chocs, ceintures, freins, roues et embrayages). Les services des douanes informent que pour ce groupe, le démantèlement a commencé le 04 août 2017, au rythme de décote de 15% par an sur le droit de douane applicable. Il est question ici, d’encourager la production des produits locaux. Pour ce groupe, le démantèlement est effectif à 45% depuis le 04 août 2019 et devra connaître une accélération de l’ordre de 60% au 04 août 2020. Le processus pendra fin en 2023.  

La douane camerounaise informe que depuis le début du démantèlement, l’impact budgétaire de la mise en œuvre de l’APE au 31 mars 2020 est de 16 milliards de FCFA de moins-values budgétaires.  

Innocent D H

 

C’est l’une des résolutions de la réunion de concertation qui s’est tenue le 4 août 2020 entre le Dr Malachie Manaouda Ministre de la Santé et le Collectif des médecins indignés.

Même s’il n’a pas pu obtenir du Dr Malachie Manaouda le Ministre de la Santé, le maintien de la prime de «technicité agent technique», le Collectif des médecins indignés s’en est sorti avec une prime «Covid-19». C’est ce que révèle le Dr Daniel Gams Massi le porte-parole de ce Collectif qui indique que la réunion de concertation qui a eu lieu hier, avec le Ministre Manaouda, a été fructueuse et apaisée. «Le Ministre a apaisé le Collectif avec la prime de risque Covid», a-t-il déclaré. Selon celui-ci, il y aura aussi une motivation basée sur le Fonds de solidarité de la Covid-19.

Pas de prime de «technicité agent technique»

Pour ce qui est de la suppression de la somme de 2400FCFA du salaire des médecins, qui représente en fait la prime de «technicité agent technique», le Ministre de la Santé a maintenu sa décision, la raison étant que cela participe de la politique actuelle du gouvernement d’assainissement du fichier solde de l’Etat. Les médecins fonctionnaires percevaient en effet cette prime injustement, n’étant pas assujettis à ladite prime. Ce qui a fait perdre à l’Etat plus de 2 milliards Fcfa pendant 18 ans.

«Dans ses explications, le Directeur des Ressources humaines au Ministère de la Santé Publique, Emile Ella Ngbwa a fait savoir aux médecins que seuls 4990 personnels fonctionnaires des corps de la Santé Publique en service au Ministère de la Santé publique percevaient encore la prime de technicité agent technique code 242, d’un montant 2400 Fcfa. Pourtant le décret du 04 février 2002 a supprimé la prime de technicité aujourd’hui revendiquée par les médecins dits «indignés» pour créer trois autres primes (technicité corps-santé, santé publique, astreinte), dont la somme totale des trois dépasse 43 000 FCFA pour les médecins A2, deuxième classe», rapporte l’hebdomadaire spécialisé Echos Santé, du mercredi 5 août au lundi 10 août 2020.

Revalorisation du salaire

L’occasion étant idoine, l’Ordre National des Médecins du Cameroun par la voix de son président le Dr Guy Sandjon a réitéré au Ministre de la Santé la requête de revalorisation des salaires des médecins. Cette demande figurait également parmi les revendications du Collectif des médecins indignés.

Liliane N.

 

Le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés indique que 22 attaques ont eu lieu dans le seul district Nord de Mozogo, dans la région de l’Extrême-Nord.

Le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (Hcr) vient de rendre public les données relatives aux attaques de la secte Boko Haram dans la région de l’Extrême-Nord. Il en est que pour la seule période allant du 1er janvier 2020 au 2 août 2020, Boko Haram a commis 87 attaques. Et le district de Mozogo enregistre 22.

La récente attaque de Boko Haram a été perpétrée dans la localité de Ngwetchewe. Il s’est agi d’un attentat kamikaze qui s’est produit aux premières heures de la journée du 2 août 2020. Le bilan de cet attentat fait état de 19 personnes décédées parmi lesquelles 2 kamikazes et une quinzaine de blessés. Le Hcr rapporte que l’attentat de Ngwetchewe a poussé certains réfugiés à déserter la localité pour aller trouver refuge ailleurs. «Quelque 1500 personnes, dont des habitants terrifiés du site d’accueil, ont fui vers la ville voisine de Mozogo en quête de sécurité», fait savoir le Hcr dans un communiqué publié le mardi 4 août 2020.

Protéger les coins d’eau et installations sanitaires

Inquiet de la situation générale des populations de l’Extrême-Nord victime des attaques de Boko Haram, le Hcr préconise qu’une attention particulière soit de mise pour entre autres les installations sanitaires. «Les communautés locales de cette région défavorisée sont souvent les premières à répondre aux besoins des personnes qui fuient l’insécurité et la violence croissantes dans la région qui couvre le lac Tchad et le nord-est du Nigéria. Elles sont parfois apparentées et partagent avec elles le peu de ressources dont elles disposent. Dans un contexte d’insécurité croissante, le Hcr prévoit qu’une protection communautaire renforcée, des abris, de l’eau et des installations sanitaires seront nécessaires alors que le pays lutte contre la pandémie de Covid-19», a écrit l’agence dans son communiqué.

Respect du caractère civil

Notant que l’attentat de Ngwetchewe a été commis par deux kamikazes à l’aide “d’un engin explosif, peut-être une grenade”, au moment où des déplacés internes“dormaient” dans des installations de fortune, le HCR rappelle qu’il est primordial de respecter le caractère civil et humanitaire des camps de réfugiés. De ce fait, il «appelle tous les acteurs à respecter le caractère civil et humanitaire des camps de déplacés internes, et à répondre rapidement aux besoins urgents des personnes qui ont fui la violence et subi de multiples déplacements».

Liliane N.  

Le Conseil Nationale de la Communication a rendu la décision ce mardi, sanctionnant Jean Pierre Amougou Belinga et deux de ses journalistes pour un mois. Les deux journalistes que sont Parfait AYISSI et Jean Jacques ZE se sont rendus coupables de propos désobligeants à l’endroit de la communauté des ressortissants de l’Ouest Cameroun au cours de plusieurs de leurs émissions diffusées sur la chaîne Vision 4.

 

Ce mardi soir, bien que la sanction ait déjà été prononcée, le présentateur du journal de 20 heures était à l’antenne. Jean Jacques ZE a présenté son journal avec la maîtrise et le calme qu’on lui sait. Dans la journée de mercredi, il le présentateur de la revue de presse était une fois de plus au rendez-vous. Jean Jacques ZE visiblement ne se sent pas concerné par les décisions du Conseil National de la Communication. Ce matin il a comme d’habitude restituer les informations affichées à la une de certains journaux parus sur le territoire camerounais. Il paraît clairement que pour Jean Jacques ZE, durant le mois de sanction, il continuera de faire son travail comme si de rien n’était.

 

Tout à l’heure vers 10 heures 30, Parfait AYISSI ETOA, le sac de modérateur, sera aux mannette du célèbre rendez-vous de la fin de matinée sur la télévision panafricaine, Tour d’Horizon. « Perfecto » lui aussi compte poursuivre son travail comme si de rien n’est. Le Directeur Général de Vision 4 n’a pris aucune mesure pour préparer l’éventuelle mise au repos de lui et de son collaborateur Jean Jacques ZE. Tout au moins, rien n’est annoncé jusqu’ici. La troisième personnalité concernée par cette sanction c’est le PDG du Groupe l’Anecdocte, Jean Pierre Amougou Belinga. Seulement, comment savoir qu’il est dans la suspension quand on sait qu’il n’a pas d’intervention opérationnelle dans la production des contenus sur les antennes de Vision 4. De toute façon, il sera difficile pour lui de se mettre en suspension même s’il en avait la volonté.

 

Mais que reproche le CNC à Vision 4 concrètement ? Dans la communication annonçant la suspension, on peut lire que le CNC punit « la diffusion de propos offensants et stigmatisant de nature à porter atteinte à l’honorabilité de personnes et à la dignité d’une communauté au cours des programmes intitulés: Tour d’Horizon du 25 juin 2020, Club d’Elites du 5 juillet 2020 et du journal télévisé de 12h du 2 juillet 2020 sur les antennes de la chaîne de télévision dénommée Vision 4 ».


Stéphane NZESSEU

Le Conseil supérieur de la magistrature se réunira plutôt le 10 août prochain.

Le communiqué signé par Ferdinand Ngoh Ngoh le Ministre d’Etat, Secrétaire général à la Présidence de la République ne donne pas les raisons du report de la réunion du Conseil supérieur de la magistrature, prévue initialement pour le 6 août 2020. Le document informe juste que ladite réunion aura plutôt lieu le 10 août prochain.

Il convient de noter que cette réunion du Conseil supérieur de la magistrature reste très attendue. Elle est importante dans ce sens qu’elle devrait permettre un nouveau déploiement au sein de la magistrature avec des magistrats sanctionnés et d'autres promus. En parlant des magistrats sanctionnés par exemple, on se rappelle que le 27 juillet 2020, Paul Biya le Président de la République a décidé de révoquer le dénommé Chi Valentine Bumah du corps de la magistrature au motif, d’abandon de poste. Le Conseil supérieur de la magistrature aura donc à actualiser certainement ses données.

Ce sera aussi sans nul doute l’occasion pour les nouveaux promus de se familiariser avec l’institution. A titre de rappel, le 15 juin dernier, Paul Biya a nommé comme membre de ce Conseil, l’Honorable Ngo Issi Rolande Adèle Député du Parti camerounais pour la réconciliation nationale. Le magistrat Abel Minko Minko a été porté par le Chef de l’Etat à occuper le poste de Secrétaire permanent, en remplacement de Foumane Akame décédé en janvier 2019.

Liliane N.

 

 

 

Une  décision prise à l’issue de la réunion de crise convoquée par Michel Aoun – Président du Liban quelques heures après les fortes explosions survenues Mardi Le bilan provisoire fait état d’au moins 100 morts et près de 4.000 blessés selon les responsables de la Croix Rouge  

 

Rencontre au cours de laquelle ont pris part les membres du Conseil supérieur de la Défense ainsi que Hassan Diab – Premier ministre qui a annoncé que cette journée de deuil national est consacré aux victimes  de l’explosion du port de Beyrouth ».

En rappel, deux immenses déflagrations ont secoué mardi la capitale libanaise Beyrouth  au-dessus de laquelle s’élève un épais nuage de fumée. Les fortes déflagrations, qui ont eu lieu dans la zone du port, ont été entendues dans plusieurs secteurs de la ville.

« C’est une catastrophe dans tous les sens du terme », a déploré le ministre de la Santé, Hamad Hassan, interrogé par plusieurs télévisions alors qu’il visitait un hôpital de la capitale.

 

Il a ajouté que « Les hôpitaux de la capitale sont tous pleins de blessés et a invité les services d’urgence ainsi que les autres intervenants du corps médical à transporter les autres blessés vers des établissements de la banlieue. On est submergé par les appels téléphoniques. Les victimes affluent de toute part cependant, nous nous attelons à ce qu’elles soient toutes prises en charge», témoigne Georges Kettaneh, le président de la Croix-Rouge libanaise. Au-delà des victimes des milliers de victimes, les dégâts matériels ne sont pas moins importants avec notamment les vitres de nombreux immeubles et magasins qui ont volé en éclats. D’épais nuages de fumée orange s’élèvent au-dessus de la capitale dont on craint les méfaits sur l’environnement…»

 

S’agit –il d’un incident survenu au port ?

Le nitrate d’ammonium est désigné comme étant la cause des explosions. Selon le Premier ministre libanais, environ 2.750 tonnes de ce comburant étaient stockées dans l’entrepôt du port. Le directeur général de la Sûreté générale, Abbas Ibrahim, a également déclaré que les explosions étaient peut-être dues à des « matières explosives confisquées depuis des années ». Toutefois, l’incertitude demeure sur l’origine exacte de la catastrophe surtout que les nitrates d’ammonium sont en difficiles ne peuvent exploser toute seuls. Ils permettent seulement la combustion d’une autre substance déjà en feu. En réaction à ce malheur  Le président américain Donald Trump a pour sa part estimé que cela « ressemblait à un terrible attentat » et que des experts militaires lui avaient parlé d’une « bombe ». Mais rien n’est pour le moment confirmé.

 

 

N.R.M

Comme une mise en garde, une manière de donner l’alerte, l’ancien  chef service Sports à la chaîne publique nationale s’adresse « A ceux que le diable écarte du droit chemin …

 

Un certain monsieur Barlev Bidjocka s'est fendu d'un brûlot ici-même, pour pourfendre le ministre René-Emmanuel Sadi, de la Communication. A en croire celui qui se dit journaliste, M. Sadi aurait commis des sbires pour le molester, parce qu'il l'aurait, grâce à ses sources, dénoncé parmi les prévaricateurs du Fonds spécial Covid-19 : une belle bagatelle de 7 milliards de nos francs aurait fini sa course dans ses poches !

En clair, le journaliste  a partagé l'information avec ses auditeurs que René-Emmanuel Sadi, pour qui il avait tant d'admiration, il n'y a pas longtemps n'est qu'un vulgaire voleur, comme le sont tous les autres membres du gouvernement qu'il ne respectait pas déjà. M. Bidjocka, poursuit que, convoqué chez le ministre Sadi et pressé de rétablir l'accusé dans son droit et son honneur, il a jugé bon de s'en remettre préalablement à son "informateur" dont il préserve l'anonymat et l'honneur. Et on comprend bien que c'est lui le commanditaire de ses diatribes.

Le décor ainsi planté, qu'il me plaise de rappeler à l'auteur du pamphlet accusateur que le journalisme n'est pas un pis-aller et ne saurait être la poubelle de tous les désœuvrés qui cherchent de la pitance par des dénonciations calomnieuses, la délation, l'avilissement des personnalités et toutes sortes d'attaques à gage. Le journaliste n'est pas un pistolet qui, le doigt permanemment sur la gâchette,  se tient prompt à flinguer quiconque lui est désigné,  contre quelques dollars...

Le journalisme est un métier noble et ce n'est nullement une vue de l'esprit qu'on le qualifie de "plus beau métier du monde" ! Parce qu'il a des règles et une déontologie que l'on acquiert dans les écoles de formation. Parce qu'il a des interdits pour le professionnel, qui doit en faire un bréviaire. Un journaliste, ça n'écrit pas ni ne parle pas sans apporter la preuve de sa soutenance, ça ne ment pas, ça ne diffame pas, ça respecte la liberté et les droits de ceux contre qui il écrit et de ceux qu'il informe. Et quand il arrive qu'il se trompe sur les faits, la loi lui a aménagé une porte de sortie honorable. Comment dès lors comprendre que bien que le premier ministre ait publié la répartition du Fonds spécial Covid-19, où on peut lire en gras que le Mincom recevra 420 millions de francs CFA, M. Bidjocka ait passé des heures sur sa radio à claironner que M. Sadi a perçu 7 milliards ? Si ce n'est pas une faute lourde en journalisme, avec des répercussions inimaginables,  qu'est ce que c'est ? 

Un principe simple guide le bon journaliste : la vérification des informations, le fameux cross-checking...

Il y a une grande filouterie des consciences à toujours recourir au peuple et le prendre à  témoin une fois que votre forfaiture est  démasquée. Nul n'est dupe. Les faux journalistes qui écument les médias camerounais aujourd'hui doivent cesser de se comporter comme des gangsters. Ils sont un mal pour notre jeune démocratie dont ils gangrènent tous les sarments. Aussi devient il difficile, pour quiconque s'est dévoué à apprendre les canons de ce métier de s'afficher sous cette bannière. Dire en public, au Cameroun, que l'on est journaliste, c'est courir le risque de perdre en respectabilité et en honorabilité, tant la profession est malade, dévoyée, pourrie ».

 

 

N.R.M

Dans une mise au point faite ce Mardi, le ministre de la Communication donne les précisions sur « les faits, tels qu’ils se sont déroulés » et qui sont en totale contradiction avec les affirmations du Journaliste sur les antennes d’une radio privée  

 

La mise au point

 

« Le Ministre de la Communication porte à  la connaissance  de l'opinion nationale et internationale, que son Département ministériel n'a jamais  reçu huit milliards de FCFA allégués par un journaliste, ni quelque autre  financement que ce soit, en dehors de la dotation obtenue le 27 mars 2020, à la suite de  la validation  du Plan Gouvernemental de Communication sur la Prévention et la  Riposte contre le Corona Virus, approuvé par le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, après les arbitrages effectués par Monsieur le Premier Ministre, et l'instruction conséquemment donnée au Ministre des Finances, de mettre à la disposition du Ministre de la Communication, une dotation de cent (100) millions de FCFA, soit le tiers de la demande initialement exprimée.

S'agissant des allégations mensongères faisant état de séquestration  lors  de l'audience avec ledit journaliste, le Ministre de la Communication tient à souligner que ni ce personnage, ni ses enfants, nul n'a fait l'objet de quelque maltraitance que ce soit, encore moins de séquestration dans son Cabinet ministériel ». /.

 

Partie de Ping Pong ?

 

Les précisions données par le Porte Parole du Gouvernement ont suscité le courroux de Sismondi Barlev Bidjocka qui, en réponse à cette sortie, est revenu à la charge ce Mercredi matin.

« Il y a des mots que mon éducation m'interdit d'utiliser pour parler des personnes âgées ; mais face à un certains nombre d'attitudes, je suis obligé. 

Dans sa mise au point publiée hier, le ministre de la communication écrit « Contrairement aux allégations mensongères diffusées par un journaliste, le Mincom n'a jamais reçu quelque milliards que ce soit; ...ni ce journaliste, ni ses enfants, nul n’a fait l'objet de maltraitance, encore moins de séquestration dans le cabinet  du Ministre de la communication… »

 

Je suis désolé de le dire, mais Monsieur Sadi Emmanuel  est un menteur! C’est un gros menteur, et je le dis avec des preuves. Tous les cabinets et bureaux des ministres ont des cameras de sécurité. Alors, je demande à Sadi de faire regarder ses vidéos de sécurité ce soir  là entre 17h et 20h30. Je dis bien de son bureau !! 

 

Avec une telle attitude, je vous laisse imaginer, si j'avais été tué ce soir là avec mes enfants, on aurait dit que je ne suis même pas passé là bas ! Vous voyez comment des assassins peuvent  faire disparaître les gens?  

 Si ce monsieur a peur de Dieu, un petit peu, qu'il nous montre les vidéos de son bureau ce jour là… ».

 

 

Nicole Ricci Minyem

Et dans la logique de l’implémentation réelle de cette dynamique Jean Claude Shanda Tonme – président de cette formation politique a défini quelques points qui selon lui, semblent important

 

Des points présentés aux Hommes et Femmes des médias, réunis dans sa résidence de Yaoundé ce Mardi

 

-         Les relations entre l’Etat et les chefferies traditionnelles

 

Dans son propos liminaire, Jean Claude Shanda Tonme revenant sur la polémique qui a cours entre le fô des Bamendjou et le Préfet des Hauts Plateaux  a précisé qu’il « importe de rappeler qu’au-delà de toute polémique, interprétation orientée et compréhension partisane sectaire, il faudrait se rendre à l’évidence des dispositions institutionnelles, réglementaires et légales qui régissent les chefferies traditionnelles…

 

Il n’y a pas, il n’existe pas, il ne saurait exister de concurrence entre l’Etat, superstructure d’encadrement nantie de la plénitude des compétences sur l’ensemble du territoire national, protecteur de la souveraineté nationale et seule à représenter le pays et la chefferie traditionnelle, auxiliaire de l’administration et structure coutumière locale sectarisée, par ailleurs limitée et circonscrite d’autre part ».

 

-         Relations entre l’Afrique et la CPI

 

De l’avis du président du MPDR, « De plus en plus, les élites africaines, individuellement ou en groupe, de façon organisée ou en désordre, auraient tendance à se servir de la Cour Pénale Internationale comme d’un instrument manipulable à dessein, pour régler des comptes ou pour entretenir quelques confusions sur la scène politique de leur pays…

 

Il est très regrettable que les mêmes qui couvrent cette institution judiciaire d’opprobre, soient encore ceux qui tentent d’en abuser de façon infantile et maladroite. La saisine de la CPI est conditionnée par de nombreux préalables dont la maîtrise ne rentre pas dans les blagues de petits copains de cour de récréation. Un rappel à l’ordre s’impose ».

 

Pendant pratiquement une heure et trente minutes, en plus de la phase questions – réponses, le chef de fil du Mouvement Populaire pour la Dialogue et la Réconciliation est entre autres revenu sur :

 

Les Perspectives d’une réforme du Franc CFA de l’Afrique Centrale

Le décès de Stephen Tataw - ancien capitaine de l’équipe nationale de football fanion – La gestion du Covid – 19 – La conduite de l’initiative de Dialogue et de la Réconciliation au sein de cette formation politique – La sécurité dans l’Extrême Nord – Les rencontres fraternelles avec d’autres formations politiques – Les rapports MPDR et les Institutions…

 

 

Nicole Ricci Minyem  

Pour l’honorable Cabral Libii – président du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale, « le sentiment d'appartenance étatique passe par la propriété »!

 

Sur sa page officielle, l’homme politique estime que : « La solution du problème au cœur du projet de concessions foncières de la vallée du Ntem, aux tensions autour de la socapalm (entre Eseka et Messondo), au Mbam..., se trouve dans le projet de société d'un Cameroun qui protège et qui libère les énergies. Nous avons clairement dit qu'une fois au pouvoir, nous allons immédiatement permettre aux communautés rurales et semi-rurales d'obtenir des titres fonciers gratuitement. Le titre de propriété sur les terres léguées par nos ancêtres doit être gratuit. C'est notre héritage identitaire, culturel, civilisationnel, cultuel...Notre terre c'est nous! C'est le « fatherland » qui figure dans la devise nationale. Sinon, pourquoi parle-t-on d'abandon de droits coutumiers? Simplement parce que ces droits existent!

Alors, une fois détentrices de ce précieux document, ces communautés pourront faire des transactions en toute liberté et même obligatoirement (sous impulsion étatique) à des investisseurs qui veulent s'installer chez elles. L'investisseur mettra le prix « qu'il faut » pour avoir la terre à la hauteur de son projet économique et les populations pourront tirer les premières retombées de cet héritage foncier, don du ciel et de leurs aïeux.

La facilitation de l'obtention du titre foncier permettra de :

 

1. Donner une valeur juridique et des droits de propriété aux terrains ruraux ;

 

2. Donner une valeur monétaire aux terrains ruraux, utile pour une la levée d'un financement (terrain hypothéquable en banque) ou pour une transaction immobilière (avec l'investisseur en question);

 

3. Faire entrer le libéralisme communautaire dans le monde rural (Les communautés rurales vendraient leur terres à un investisseur parce qu'elles sont dans le besoin et non parce qu'elles ont été forcées). Cela aurait le bénéfice de diminuer le sentiment d'expropriation.

 

Tout ceci n’est pas fait maintenant parce que les communautés villageoises n'ont pas les moyens d'immatriculer leurs terres et d'en acquérir les droits de propriété qui restent confisqués par l'Etat et ses fonctionnaires parfois véreux au nom du domaine national. Les procédures sont très fastidieuses et les coûts des démarches administratives prohibitifs.

 

Les citoyens subissent l'Etat jusque dans leurs derniers retranchements. Et c'est cela qui augmente la méfiance et l'indifférence vis-à-vis de tout ce qui administratif. Celui qui incarne l'autorité étatique est vu comme bourreau ou agresseur.

 

2025 c'est demain... ».

 

 

N.R.M

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Sunday, 05 June 2022 11:01