Les personnes auditionnées sont pour l’essentiel, des plaignantes, des accusés, des membres du Cercle des ceintures noires et plusieurs autres témoins.
Durant une semaine d’investigation, Michel Dissake, inspecteur général des services du Ministère des Sports et de l’Education physique et les membres de son équipe, ont entendu 50 personnes dans le cadre de l’enquête prescrite par le Ministre Narcisse Mouelle Kombi pour voir clair dans les accusations de scandale sexuel dans lesquels les responsables de la Fédération camerounaise de Karaté sont indexés. Parmi les personnes qui ont donc été entendus, on retrouve les plaignantes notamment les femmes Karatéka, les accusés, les membres du Cercle des ceintures noires et des témoins.
Cameroon tribune le quotidien à capitaux publics rapporte dans son édition parue en kiosque ce mardi 28 juillet 2020, que lors des auditions, l’équipe de Michel Dissake a été confrontée à des zones d’ombre. Il y a eu des contradictions dans les témoignages. Cependant, l’exploitation des éléments physiques, numériques et sonores remis à la commission d’enquête permettra de tirer tout au clair. «Sur la base de ce rapport final et conformément aux textes de la Fekada, des sanctions peuvent être prises à l’endroit des coupables. En fonction de ce dernier, le Ministre des Sports et de l’Education Physique peut également prendre des mesures au-dessus de celles prévues par le règlement intérieur de cette association», précise Cameroon tribune.
Il faut rappeler que le scandale sexuel qui fait l’objet d’une enquête aujourd’hui, a été révélé par le rapport du cercle des Ceintures noires de Karaté du Centre. Ledit rapport a porté sur «les violences sexuelles dans le Karaté». Et il a été rendu public le 7 juillet 2020.
Liliane N.