L’équipe, conduite par Samuel Billong - président de cette formation politique a pris part à une causerie éducative organisée Samedi dernier, par la fédération départementale du Wouri
De nombreux point ont été abordés, au cours de l’allocution qu’il prononcé devant ses camarades, à l’instar
Des objectifs poursuivis
« Barack Obama, le premier président noir des Etats unis d’Amérique a dit que l'Afrique n'a pas besoin d'hommes forts, mais de fortes institutions. C’était en juillet 2009 au Ghana. Deux ans avant cet illustre fils de l’Afrique, nous l’avions pensé en faisant de la réforme des institutions notre principal défi avec la création du Mouvement Réformateur.
Le Mouvement Réformateur reprend sa marche en avant après un moment d’arrêt. Regardez comment le pays fonctionne jusqu’aujourd’hui. Regardez aussi notre programme politique, lisez nos cent et une idées réformatrices, vous trouverez sans aucun doute que nos idées sont autant de réponses aux problèmes de notre pays…
C’est la meilleure chose qui puisse arriver à notre pays en ce moment car nous sommes le parti qui œuvre pour l’unité du pays, pour la liberté et le bien-être de nos compatriotes. C’est cela notre devise ».
De la prestation des parlementaires Camerounais
« Beaucoup s’étonnent que le parlement ne produise pas les lois sans voir que dans l’organisation actuelle du parlement, celui-ci n’a qu’environ six semaines de travail effectif par an, même si les députés touchent douze mois de salaires et les autres avantages que nous connaissons tous.
Donc en six semaines, les parlementaires ont à peine le temps pour examiner les textes soumis à leur validation par le Gouvernement.
J’ai bien dit validation, pas examen parce qu’en six semaines, vous ne pouvez pas avoir le temps d’examiner les textes. Ainsi, lorsqu’un ministre décide de faire passer un texte parfois sans pertinence comme nous l’avons vu avec les artistes, celui-ci passent comme une lettre à la poste... ».
Des pourparlers entre le Gouvernement Camerounais et les sécessionnistes
« Nous apportons notre soutien sans aucune réserve à ces négociations qui évidemment doivent s’étendre à tous les enfants des régions en crise. Le grand Dialogue a été un échec et ceux qui parlent aujourd’hui encore de l’application des résolutions du Grand Dialogue ne veulent pas la paix…
S’agissant particulièrement de l’unité du pays gravement menacée par la guerre dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest, je voudrais exhorter les camerounaise et les camerounais à se parler en mettant tout dans la balance pour que le pays retrouve l’unité et la paix ».
De la nécessité de s’inscrire sur les listes électorales
« Le Cameroun est aujourd’hui au bord du déchirement parce que des camerounais d’un côté comme de l’autre, ont pensé qu’ils pouvaient s’affranchir du strict respect de la constitution et des institutions républicaines… Nous sommes là pour l’unité, la liberté et le progrès. Pas pour que quelqu’un deviennent président et le reste éternellement… ».
Ce discours a visiblement convaincu les personnes invitées à cette causerie éducative car à la fin, nombreux sont ceux qui ont adhéré et se sont acquittés de leurs frais d’inscription.
Nicole Ricci Minyem