Si les contrées telles que Nfontsam et Bebong ne sont plus accessibles à cause des fortes pluies qui s’abattent de ce côté depuis quelques jours avec leur corollaire de destruction de champs et des habitations, fort heureusement sans perte en vies humaines, ailleurs c’est différent.
D’énormes coulées de boue ont couvert toute la route Ngwatta - Nfontsam-Bebong et à Njongo, de l’autre côté de la frontière, les populations ont été entièrement ensevelies.
48 heures après, les recherches vont bon train malgré la présence permanente des averses. La vétusté des moyens dont disposent les habitants ne leur permet pas d’y aller franchement et l’on craint que le retard ainsi accusé ne soit préjudiciable pour les victimes.
Selon les autorités, les mesures sont entrain d’être prises afin que les routes redeviennent praticables ; ce qui va faciliter l’arrivée des secouristes professionnels et ces derniers vont prendre le relai ; c’est du moins ce qu’espèrent toutes les personnes qui travaillent jours et nuits depuis la survenue de la catastrophe.
Phénomène généralisé
Les pluies qui s’abattent dans les villes Camerounaises depuis quelques jours n’ont eu de cesse de causer pleurs et désolation, au sein de la population. L’on a vu les inondations dans les villes de Douala et d’Edéa, les routes avec des chaussées partiellement détruites à l’Ouest Cameroun…
Si pour certains, ce sont les effets de l’incivisme personnel qui sont la cause de leur malheur, avec :
Le dépôt des détritus à des lieux peu indiqués ;
L’utilisation des matériaux de mauvaise qualité lors de la construction des routes par des prévaricateurs ;
Le passage discontinu des véhicules de gros calibres sur ce qui tient lieu de routes
Les constructions anarchiques sur des sites qui ne conviennent pas…
D’autres sont de simples victimes des effets de la nature qui reprend ses droits. Et, selon les prévisions météorologiques, les prochaines semaines pourraient apporter d’autres catastrophes, du fait de la grande pluviométrie.
Une prise de conscience de tous s’impose
Car, selon les experts, il a été prouvé que des mesures peuvent être envisagées afin de restreindre les conséquences qu’entraînent les pluies abondantes. Celles – ci doivent intervenir avant la survenance des catastrophes, avec la mise en place à temps des mécanismes adéquats.
La communication permanente auprès des populations ne doit pas être en reste car, avant les mesures répressives, les populations doivent être conscientes des risques qu’elles courent en s’installant par exemples dans les zones à risques.
Nicole Ricci Minyem