C’est un secret de polichinelle. Elles sont nombreuses les partenaires internationaux qui veulent à tous les prix faire main basse sur les richesses du Cameroun. Ils financent sous cape les leviers du désordre social au Cameroun.
Des loups déguisés en agneaux inoffensifs, habitués à se dissimuler sous la cape trompeuse d’humanistes. Ils viennent et aiment à se présenter comme des bons samaritains, mais travaillent à récupérer par la main gauche le double de ce qu’ils donnent par la main droite. De véritables boulangers. Il s’agit dans la plupart du temps, de certaines Organisations Non Gouvernementales (ONG) qui ont pignon sur rue au Cameroun et dans les pays de la sous-région. Comme des charognards, il est consternant de se rendre compte que leur arrivée et leur présence sur un territoire correspond très souvent à des moments de naissance de crise et de tensions sur le territoire e question. Sous le prétexte des Droits de l’Homme en Afrique, et de la protection de nous autre contre la dictature de nos dirigeants, ils prétendent nous donner les clés pour l’émancipation des citoyens. Or à bien y regarder, les pays desquels ils viennent sont champions en violation de droits de l’homme. C’est dans leurs pays que les citoyens sont molestés et violentés jusqu’au sang à chaque manifestation.
Du fait du principe de la non-ingérence qu’ils prétendent vouloir respecter, ils sous-traitent l’organisation des crises dans les pays du continent. Le cas de la Centrafrique est fort évocateur. Un pays qui avait tout pour retrouver rapidement la paix et la quiétude est chaque jour mis à mal par des forces tapis dans l’ombre qui activent les leviers du tribalisme, de la marginalisation de certaines populations, du repli identitaire pour permettre à leurs forces de continuer de puiser les ressources du sol et du sous-sol en catimini. L’objectif inavoué de ces acteurs de l’ombre, ces parrains venus d’ailleurs, c’est de semer le trouble pour distraire les populations des véritables enjeux. Et profitent des tiraillements et des conflits pour exploiter sans penser aux générations futures, les richesses du sol et du sous-sol de ces pays.
Aujourd’hui au Cameroun, il est question de ne pas se laisser instrumentaliser par ces néo nègres de maison qui font croire à leur sursaut patriotique illusoire, dont l’objectif est simplement de préparer la voie à leurs maîtres occidentaux. Marcher, protester violemment, casser, détruire les infrastructures qui sont encore insuffisant voir quasi inexistant, c’est jouer le jeu de la sous traitance de la déstabilisation de notre pays.
Stéphane NZESSEU