Des sources militaires font état d’une menace certaine d’infiltration des marches organisées par les membres du MRC. Des groupes séparatistes s’organisent pour profiter de l’occasion et commettre des attentats.
Depuis quelques heures, il circule au sein des services spécialisés, des informations avérées faisant état d’une menace certaine d’infiltration des rangs des marcheurs du 22 septembre pars des miliciens ambazoniens venus du Nord-Ouest. Il s’agirait de quelques individus isolés qui ont pu s’installer dans les villes de Bafoussam, Douala et Yaoundé. Ils ne sont pas armés, mais peuvent avoir les aptitudes pour la fabrication de bombes artisanales avec de fortes déflagrations.
Il est recommandé ux populations qui n’ont aucune activité en externe ce jour, de bien vouloir rester à la maison. Mais pour ceux qui doivent vaquer à leurs occupations, il est fortement recommandé d’avoir sa carte nationale d’identité en cours de validité, et se munir de sa carte professionnelle ou d’un justificatif de profession qui prouve la raison de vote déplacement. Par ailleurs, pour ne pas s’attirer d’ennui, il faudra bien se trouver sur le trajet de sa maison et de son lieu de service, ou alors justifier de la bifurcation. Il s’agit tout simplement de mesures de sécurité pour essayer autant que possible de séparer le bon grain de l’ivraie.
En l’état actuel des informations à notre disposition, difficile de savoir le nombre de ces miliciens disséminés, encore moins le mode opératoire. Mais ce qui semble certain, c’est qu’ils souhaitent exploiter l’affluence de la marche pour se dissimuler et poser des actes regrettables pour la sécurité de tous et de chacun.
Il faut dire qu’un de ces miliciens a été arrêté dans la journée de dimanche à Douala. Dans le domicile de l’une de ses sœurs dans un quartier de la capitale économique. Ce dernier, un lieutenant de l’armée de Field Marshall est sorti du Lebialem par la ville de Dschang et a pu rejoindre la ville de Douala où il suivait des soins. Suite à une dénonciation, l’armée a pu mettre la main sur lui. Il n’est donc pas exclu que d’autres comme lui aient pu sortir en catimini des zones de conflits pour gagner les villes. Il ne faut pas également exclure l’hypothèse des cellules dormantes de ces milices qui sont déjà disséminés dans plusieurs villes. Les services d’intelligences des différents corps (militaires, gendarmerie, police) travaillent en synergie pour traquer ces hors la loi et protéger la vie des citoyens. Il ne sert à rien de se mettre en danger gratuitement.
Stéphane NZESSEU