A quelques heures de l’insurrection organisée contre le Cameroun et l’Institution qui en est le garant, le président du mrc a appelé Robert Amsterdam afin d'assurer sa défense ainsi que celle de ses militants qui pourraient tomber sous le coup de la Loi tel que prévue par la Constitution Camerounaise.
L’avocat canadien, membre de la firme Amsterdam and Partners LLp, investit dont on ne sait quel pouvoir, a estimé qu’il lui revenait le droit de rédiger une lettre et l’adresser au Président de la République du Cameroun, afin de « l’avertir que dans le cadre de la défense de leur client, Kamto Maurice, des violations des droits de l’homme aura des conséquences, y compris potentiellement des sanctions individuelles… ».
Se croyant certainement revenu à l’époque coloniale, c’est avec un ton impérieux qu’il a poursuivi cette missive, en affirmant qu’il usera de toutes les méthodes de Droit lorsque le moment sera venu d’assurer la défense de ses clients, à l’issue des évènements de ce 22 Septembre
« Nous nous attendons à ce que ces rassemblements pacifiques, dans l’exercice des droits nationaux et internationaux garantis de liberté d’expression et de réunion, soient autorisés et protégés…
Nous vous informons également de notre intention de demander des comptes aux autorités de la République du Cameroun pour toute violation éventuelle des droits de l’homme, des droits civils et de la sécurité physique du Professeur Kamto, des membres du mrc, et de tous les participants aux manifestations pacifiques et aux activités de l’opposition le 22 Septembre et ultérieurement… ».
Menaces envers les autorités Camerounaises
Si nous avons connaissance de violations des droits de l’homme commises par des autorités ou en leur nom, nous avons l’intention, de concert avec les autres conseils, de porter plainte auprès des instances juridictionnelles appropriées au niveau national, régional ou international…
En outre, nous sommes prêts à plaider en faveur de l’imposition de sanctions économiques et autres, contre les responsables qui violeront droits fondamentaux de M. Kamto… ».
Il est important de rappeler certains points
Kamto Maurice n’est pas le Président de la République du Cameroun ; Il n’est pas le vainqueur des élections présidentielles d’Octobre 2018.
Kamto et sa bande ne peuvent passer outre la volonté de tout un Peuple et appeler des partenaires dont on n’a pas entendu le moindre son de cloche, alors que son porte parole a annoncé dans les médias que l’objectif de la marche du 22 Septembre visait « le chassement du Président de la République Paul Biya du pouvoir ».
C’est lamentable qu’un individu, prêt à tout pour s’imposer au pouvoir fasse appel aux avocats internationaux, d’abord Eric Dupond – Moretti et aujourd’hui Robert Amsterdam pour le représenter, alors que le Cameroun a des Avocats et autres Hommes de Loi de haut vol, qui entendent défendre le Vert – Rouge – Jaune nationale contre toute ingérence qui ira à l’encontre des intérêts du Cameroun.
En se mettant en marge du système électoral, Kamto Maurice a pris une décision dont il doit assumer les conséquences. Le Peuple Camerounais ne veut en aucune manière vivre ce qui s’est passé en Lybie, en Côte d’Ivoire et dans bien d’autres pays où la soif du pouvoir d’un individu a drainé le sang.
Mal ou bien élu, S. E Paul Biya est le seul Président de la République du Cameroun et, la position de ses concitoyens est claire, elle s’est faite entendre après l’annonce de cette insurrection : Nous n’en voulons pas. La seule voie pour accéder au Pouvoir reste les urnes. Le sieur Kamto doit se le tenir pour dit.
Dieudonné Esommba « KAMTO EST UN FOU »
Nicole Ricci Minyem