Ndokoti et Ange Raphaël à Douala sont les points où les populations se donnent plus de zèle. Des marcheurs se permettent d’injurier les forces de l’ordre et vont jusqu’à vouloir défier leur autorité.
Carrefour Ndokoti, plusieurs camerounais sont massés dans les encablures du marché qui jouxte le célèbre carrefour. Difficile de distinguer ceux qui y sont pour la pratique de leurs activités commerciales de ceux qui sont là pour manifester et appeler aux actes inconstitutionnels et anti républicains. Les premiers (les commerçants) ne demandent qu’à continuer à chercher la pitance quotidienne pour leurs progénitures, ce que « les marcheurs » sont en train d’entraver par leurs actions. Les forces de maintien de l’ordre, du fait de la responsabilité qui leur incombe de protéger les personnes et leurs biens, se sont vu dans l’obligation de dispersé la foule afin de permettre aux commerçants qui ont choisi de continuer de mener leurs activités de pouvoir le faire en toute quiétude, sans craindre que dans la foule et du fait des regroupements, il ne leur soit volé une partie de leurs marchandises.
C’est alors que sur ces entrefaites, certains marcheurs qui pourtant discutaient librement quelques instants plutôt avec les policiers qui leurs demandaient de libérer la voie publique pour non seulement permettre aux véhicules de circuler, mais aussi permettre aux autres commerçants venus faire leurs affaires de ne pas se mettre en danger, c’est alors que ces marcheurs belliqueux se mettent à proférer des injures et des paroles dégradantes à l’endroit de certains policiers en face d’eux. Des paroles que les policiers encaissent avec un brin de sourire en coin. Difficile de comprendre pourquoi certains de ces militants du MRC veulent à tout prix provoquer les forces de l’ordre. Peut-être cherchent-ils un prétexte, une occasion pour déclencher de nouvelles hostilités et tout mettre sur le dos des forces de l’ordre.
Manifestement, ça ne suffit pas à ces camerounais d’avoir pu marcher comme ils l’ont fait, librement dans les artères de la ville de Douala. Les FMO, contrairement à ce que disait la propagande de ce mouvement politique, a effectivement encadrer cette marche. Bien qu’elle n’ait reçu aucune autorisation légale. Les marcheurs ont évolué librement et sans heurt dans les rues de la capitale économique. La police et la gendarmerie s’est attelé à disposer dans les principaux carrefours de la ville des agents prêts à intervenir en cas de désordre.
Stéphane NZESSEU