Les activistes et les propagandistes du MRC annoncent qu’il y aurait eu un camerounais décédé à la suite des marches du 22 Septembre 2020. Une pure invention.
Au cours d’une conférence après la marche du 22 septembre dernier, le Secrétaire Général du MRC, Me Christopher Ndong fait savoir qu’un camerounais est tombé sous les attaques des forces de maintien de l’ordre. En effet, c’est une annonce qui vient de l’imaginaire des acteurs du MRC puisqu’il n’y a jamais eu de personne décédée à la suite de cette marche.
En effet, cette rumeur part d’une courte vidéo postée sur les réseaux sociaux. On peut y voir un homme couché aux abords d’un domicile qui jouxte la voie publique. Le monsieur est couché sur le dos, dans un T-Shirt rayé vert et blanc. Il arbore une culotte kaki. Seulement, le monsieur respire encore comme on peut le voir sur la vidéo. Par ailleurs, ledit militant du MRC est abandonné par ses soi-disant camarade qui le regarde sans assistance particulière. Mais ils vont se contenter de la séquence furtive pour dire qu’il y a un mort. Malheureusement pour eux, quelques minutes plus tard, le monsieur qui avait juste pris quelques effets de lacrymogène va se relever et retourner dans son domicile. Il n’y aura donc pas de dépouille à présenter à la communauté internationale sinon des racontages dont l’objectif est de ternir l’image des forces de maintien de l’ordre.
Il faut le dire, et cela est reconnu par plusieurs observateurs des évènements du mardi 22 septembre, les policiers et gendarmes qui ont intervenus sur le terrain ont fait preuve d’un professionnalisme avéré. Les instruments de maintien de l’ordre et de dispersion des foules belliqueuses étaient des aspersions d’eau et des lancées de gaz lacrymogène. Des instruments homologués dans le monde entier dans le cadre des activités de maintien de l’ordre. Et au jour d’aujourd’hui, l’opposition camerounaise est en manque d’arguments probants pour mettre à mal les institutions de la république du Cameroun.
Il n’y a pas eu de mort, encore moins de blessés graves. La police a mis la main sur 600 personnes sur les quelques villes qui ont connu quelques soubresauts du fait de cette marche. Chacun sera interrogé, puis traiter selon les actes que chacun aura commis. Les uns feront face à la justice tandis que d’autres pourront retrouver simplement leurs domiciles. Même si on peut déplorer quelques écarts à l’égard de certains journalistes, le professionnalisme de l’ensemble des FMO est à saluer.
Stéphane NZESSEU