25/10
Christian Wangue, l’éphémère empire d’un journaliste africain « en congé »
14/10
Pratiques mafieuses au Cameroun : Mediapart remporte le procès contre Bolloré
23/09
Préparatifs Mondial 2022 : Toko Ekambi forfait pour le match Cameroun-Ouzbékistan.
21/09
La bataille d’équipementier conduit à un bashing entre Samuel Eto’o et Yannick Noah
25/07
L’Union Africaine se félicite de la reprise des exportations de céréales d’Ukraine et de Russie
21/07
Football: la FIFA condamne le Cameroun à payer plus d’un milliard de FCFA au portugais…
20/07
Affaire de mœurs: la sex tapeuse Cynthia Fiangan a passé sa première nuit en prison
19/07
Le Cameroun veut importer 400 000 tonnes de riz en 2022
19/07
Droits de l’homme: Le REDHAC vole au secours du Directeur de publication du journal Le…
19/07
L’ancien Lion indomptable Stéphane Mbia risque la prison en Espagne
19/07
Découvrez le programme du séjour du président français Emmanuel Macron au Cameroun
18/07
Les Lionnes indomptables qualifiées pour les barrages de la Coupe du monde 2023
18/07
Mea Culpa: les camerounais accepteront-ils les excuses de Gaëlle Enganamouit
18/07
Lettre ouverte/Calixthe Beyala au président Macron: «venez-vous pour adouber un homme pour la transition au…
18/07
Emmanuel Macron au Cameroun, c’est confirmé
15/07
Le président de la République nomme de nouveaux responsables au sein de l'armée
15/07
Administration territoriale: le président de la République nomme 14 nouveaux préfets et 57 sous-préfets
15/07
CAN féminine 2022: les Lionnes indomptables éliminées en quart de finale
14/07
Diplomatie: le président Emmanuel Macron annoncé au Cameroun
14/07
Match Cameroun-Nigéria: 5 raisons pour croire à la qualification des Lionnes indomptables
  • Vous êtes ici :  
  • Accueil
  • Société
  • Société
  • Les origines des enfants bandits, « les microbes » : D’Abidjan à Douala

Les origines des enfants bandits, « les microbes » : D’Abidjan à Douala

lundi, 12 octobre 2020 11:45 Stéphane Nzesseu

Les microbes sont nés en Côte d’ivoire vers les années 2010. Et depuis quelques mois, le phénomène est importé à Douala où ils opèrent suivant les mêmes modes et les mêmes frayeurs.

 

C’est au cours la crise post-électorale de 2010 que les rues d’Abidjan ont vu se transformer les enfants de la rue et les autres enfants abandonnés, en brigands et bandits d’une dangerosité particulière. Ils s’illustrent par une violence hors du commun. Ils multiplient les agressions d’une rare violence dans la ville d’Abidjan. Le fait le plus marquant, celui qui va inscrire « les microbes » dans le registre des gangsters les plus virulents, c’est l’assassinat en septembre 2010 d’un policier, égorgé par un groupe de « microbes » dans la commune de Yopougon. Une agression qui a suscité une forte émotion. Au cours de cette dernière décennies, armés de machettes et d’autres armes blanches, ces jeunes vont terroriser, voler et piller des boutiques et des domiciles privés sur leurs passages.

Il faut dire que pour nombre d’ivoiriens, la survenue des microbes est une conséquence de la mauvaise administration de l’équipe d’Alassane Ouattara.

 

Les microbes disent ne pas être des assassins…

 

Selon leur mode opératoire, à la base, les microbes n’ont pas l’ambition d’ôter la vie aux personnes. Ils opèrent essentiellement dans le but de pourvoir à leurs besoins. Quand ils se retrouvent dans leurs cachettes appelées "fumoir", ils consomment de la drogue et décident du quartier ou du marché dans lequel ils vont mener les agressions. Ils peuvent faire les sorties en journée, mais le plus souvent c'est début de soirée et durant toute la nuit. Armés de machettes et d’autres armes blanches, l’objectif principalement est d’intimider. D’ailleurs, les commerçants d’Abobo ou des autres quartiers de la ville ne se sentent presque plus perturbés par leurs passages, ils n’opposent tout simplement aucune résistance quand ces derniers se servent. Bien qu’il faut souligner que depuis le début du phénomène, des gangs classiques qui préexistent dans ces environnements sociaux ont tendances à se confondre aux « microbes ». Parfois ce sont « les microbes » qui adhèrent aux milices qui écument la ville, ou alors, les milices qui contrôlent certains territoires du quartier vont soumettre « les microbes » qui vivent sur leurs territoires.

Conséquence, à la fin, il devient difficile de définir les limites entre les opérations des milices ou alors des « microbes ». Seulement, une chose reste sûr, les microbes restent le plus souvent des jeunes enfants, ou des jeunes adolescents qui ont « faim » et qui veulent simplement se nourrir ou avoir de l’argent pour acheter la drogue. Et c’est ce phénomène qui aujourd’hui est en train de s’installer dans la ville de Douala.

 

Stéphane NZESSEU

Leave a comment

On le pressentait depuis quelques mois déjà. L’homme de lois qui a milité durant un quart de siècle au sein du parti…

Agenda

«April 2024»
MonTueWedThuFriSatSun
1234567
891011121314
15161718192021
22232425262728
2930     






Sunday, 05 June 2022 11:01