Dans une lettre ouverte et publiée sur les réseaux sociaux, le Pdg du groupe l’Anecdote est revenu sur les propos peu courtois qu’il a tenus au mois de Juillet
« Dans un moment de profonde dépression, j’ai eu à tenir le 1er Juillet 2020, des propos peu accommodants, désagréables voire blessants à l’endroit de mes frères et sœurs Fang – Béti en général, et ceux de la Région du Centre en Particulier…
Cette sortie, intervenue dans un contexte où j’avais la conviction d’être victime de conspiration de la part de certains d’entre vous a suscité un vif émoi… ».
L’erreur est humaine
Dans sa correspondance, Jean Pierre Amougou Belinga relève le fait qu’ « Il peut arriver à tout être vivant, qui qu’il soit, d’être sous le coup d’une déception ou de ce qui lui paraît être une trahison, de se sentir blessé et de vouloir exprimer son indignation. Ce fut malheureusement mon cas…
Au fil des jours, seul, face à ma conscience, et au vu des attributs que vous m’avez donnés, j’ai fini par me rendre compte à quel point, vous les miens tout comme tous les Camerounais m’êtes importants et ne devriez à aucun moment, être victimes de mes états d’âme… ».
Regrets
« C’est pourquoi, à vous tous et à vous toutes, mes frères et sœurs, de la grande communauté Fang – Béti, à son Excellence le Président de la République, 1er Patriarche et 1er Magistrat du Cameroun, à tous les patriarches, particulièrement à mon père Martin Mbarga Nguele, Grand Patriarche des Bene, qui se seraient légitimement blessés par cet accès de colère et par cette expression d’indignation vraisemblablement injustifiée, je viens humblement présenter mes excuses les plus sincères… ».
Un happy end ?
C’est peut être vers ce but que convergent les idées de tous ceux qui ont plus ou moins contribué à envenimer la situation qui a pris naissance au moment de l’interpellation d’Ernest Obama.
Tout a semblé allé en vrille avec les écoutes téléphoniques, les menaces de certaines personnalités de la République mais pire encore, cette morgue affichée en permanence par le Pdg du groupe anecdote et certains de ses collaborateurs. Peut être la conclusion de la lettre rédigée par le promoteur de Vision 4 va t- elle trouver un écho favorable dans l’esprit de tous ceux qu’il a heurtés.
Mais surtout, qu’il va personnellement comprendre que le fait de disposer des moyens financiers ne justifie pas tout, ne donne pas le droit de se croire au dessus des autres et de leur tenir des propos aussi désobligeants les uns que les autres.
Nicole Ricci Minyem