« Il n’existe aucun rapport entre cet incident et la situation sécuritaire qui prévaut dans la ville de Bamenda » a laissé entendre le Capitaine de Frégates Atonfack Guemo Serge – Chef de Division de la Communication dans un communiqué rendu public ce Lundi.
Dans le document, le Cellcom relève que « Les premiers éléments de l’enquête ouverte font état d’un incendie d’origine accidentelle dû au brusque retour de l’énergie électrique dans la ville de Bamenda, brusque retour ayant entraîné un choc au niveau du compteur alimentant le bâtiment…
Les éléments de l’enquête actuellement disponibles laissent clairement établir que cet incendie n’avait aucun rapport avec la situation sécuritaire prévalant dans la ville de Bamenda, laquelle est au demeurant en nette amélioration depuis le lancement de l’opération « Bamenda clean… ».
Les populations doivent rester calmes
C’est par cet appel que le Capitaine de Frégates Atonfack Guemo Cyrille Serge a conclu son Communiqué : « Le ministre Délégué à la Présidence chargé de la Défense renouvèle les encouragements du Chef de l’Etat, Chef des Forces Armées, à l’ensemble des Forces de Défense et de Sécurité, et rassure la population de la poursuite quasi – normale de l’activité de la formation de Gendarmerie concernée, sa capacité opérationnelle n’ayant véritablement pas été entamée… ».
Des coupures d’énergie intempestives criminelles
Fort heureusement, il n’y a eu aucune victime humaine dans le cadre de cet incendie qui s’est brusquement déclenché dans ce poste de gendarmerie situé dans le chef lieu de la Région du Nord Ouest. Mais qu’en est – il des autres cas ?
L’on a encore des souvenirs de ces personnes qui sont décédées, violemment brûlées dans des flammes, surprises dans leur sommeil à cause d’un retour brusque de l’énergie électrique ;
Nombreux sont ceux qui vivent dans le désespoir aujourd’hui, parce qu’ils ont perdu un emploi attendu pendant des années à cause d’un travail qui n’a pas été rendu à temps, parce que les responsables en charge du dossier de l’énergie électrique ont décidé de la suspendre pendant des jours, voire des semaines ;
Ils sont encore plus nombreux, ceux qui perdent leurs appareils dans les ménages, à cause de ces coupures d’énergie électrique ;
Combien sont –ils, ces enfants, résidents les zones enclavées du Cameroun, qui ont échoué leurs examens ainsi que leur montée en classe supérieure parce que privés de l’énergie électrique ?
Combien sont – elles, ces familles qui vivent la triple peine d’avoir perdu un être cher et qui, le jour de la levée de corps, se rendent compte que le cadavre qui leur est remis est détérioré, parce que dans certains hôpitaux, il n’ya même pas de groupe électrogène, alors qu’entre temps, elles ont été arnaquées par des morguiers qui leurs ont promis de prendre soin des leurs ?
Vers qui ces victimes peuvent – elles se tourner pour obtenir justice, face à ces discours creux et sans aucune consistance qui leur sont servis de manière sporadique ?
Nicole Ricci Minyem