Le célèbre journal français spécialisé dans le football vient de commettre une faute à la limite de l’injure à l’endroit du monument du football que représente Samuel Eto’o Fils. Pour souligner cet impair, Martin Camus MIMB écrit à ses confrères de France Football.
« La lune de fiel entamée depuis des lustres avec Samuel Eto'o, n'est visiblement pas loin de s'achever. Je vais rester modeste en disant que j'ai été l'une des personnes qui a œuvré en coulisses pour la réconciliation des cœurs. Mais voilà, une énième bourde qui ne va pas arranger les choses.
Même à un apprenant du football, posez la question suivante : "Samuel Eto'o a-t-il évolué au même poste que Beckam, Leo Messi, Luis Figo et autres" ? La réponse sera non. Parce que en dehors de quelques fulgurances tactiques des entraîneurs qui l'ont encadré ici et là, vous ne trouverez que très peu, la trace de ses exploits à ce poste-là. J’espère d'ailleurs que pour rester logique, vous allez le nommer pour les arrières droits de légende, en mémoire du match Inter Milan-Barcelone qu'il avait livré avec maestria à ce poste en UEFA Champions League.
Cela ne fait pas sérieux…
Non ! pour rester sérieux, cela ne fait pas sérieux. Et ça donne l'impression de piper les dés par avance, comme un enseignant qui sait que tel élève n'est pas de telle classe, mais d'une autre, et lui affecte cette classe le jour des examens. Cela veut dire, qu'à ce poste et à cette position, vous savez pertinemment, qu'il ne sera pas parmi les siens. Et c'est extrêmement vicieux ! Parce que même le fan de Eto'o le plus fou, ne dira jamais qu'à ce poste, il est meilleur que Messi, Figo... »
Samuel Eto’o Fils … 25 ans de carrière comme avant-centre.
« Par contre Messieurs, au poste d'avant-centre, celui qui a rythmé sa carrière, celui qui lui a permis d'offrir des Champions League aux clubs européens, il n'y a pas beaucoup qui ont droit à la parole dans le monde du football quand il il parle. Comme pour le Ballon d'Or qu'on lui a refusé dans sa carrière, vous venez de montrer que l'objectif est de le décaler de la gloire et de l'histoire.
Nous attendons avec impatience donc, ces numéros 9 de légende qui valent à Samuel Eto'o un décalage à droite. Il l'a écrit lui-même, c'est un manque de respect. Je le pense aussi. Et c'est inadmissible ! »
Stéphane NZESSEU