A la suite de la décision de retirer et de diffuser l’entrée en vigueur de la loi sur la taxe sur les téléphones, le président de la ligue camerounaise des consommateurs salut l’action de Paul BIYA.
Le Chef de l’Etat vient de décider de sursoir l’application de la loi prescrivant le prélèvement de la taxe de douane sur l’importation des téléphones sur les consommateurs camerounais. Sa joie est grande. Ce d’autant plus que selon lui, le Président de la République par son acte vient au secours des pauvres consommateurs.
« Je suis très satisfait. Car la Loi cadre portant protection du consommateur au Cameroun du 06 mai 2011, bafouée par le gouvernement a été respectée par le Président de la république Paul BIYA, qui démontre ainsi qu'il tient bel et bien le gouvernail du pays. Il a répondu favorablement à la requête de la Ligue Camerounaise des Consommateurs, (LCC), demandant de surseoir l'entrée en vigueur de la taxe sur les téléphones et smartphones et de changer le mode de prélèvement. »
Effectivement, on peut le dire avec Delor KAMGAING que « Paul BIYA aime les consommateurs plus que ses ministres et le DG de la Douane ». Puisqu’on le constate aujourd’hui, le Chef de l’Etat à poser un acte qui apparaît comme un arbitre qui siffle une faute ou un juge qui frappe son marteau pour remettre de l’ordre et faire justice. Une décision qui a reçu un bon accueil à l’unanimité des populations, indépendamment de leurs opinions politiques et de leurs clivages sociologiques.
EXCLUSIF : PAUL BIYA annule la taxe sur les téléphones
Delor Magellan KAMGAING KAMSEU saisit cette belle perche tendue par le Chef de l’Etat pour souligner l’importance de son action auprès des consommateurs.
« La LCC reste et demeure un partenaire légitime du gouvernement camerounais et l'invite à respecter la Loi cadre No 2011/012 du 06 mai 2011, portant protection du consommateur au Cameroun, en associant les Représentants des consommateurs au processus de prise de décision. »
Mais ce qui est plus intéressant à observer, c’est la mobilisation orchestrée par cette organisation et les autres associations de la société civile du même type autour de cette question. Une mobilisation qui si elle se poursuivait pour tous les autres abus que subissent les camerounais dans leur rapport à la consommation, nous mènerions une meilleure vie.
Stéphane NZESSEU