Le malgache Ahmad Ahmad affirme avoir écouté ses électeurs de 2017, qui ont indiqué que son bilan à la tête de la Confédération africaine de football est positif.
Ahmad Ahmad vient de mettre fin au suspense. Le malgache veut briguer un second mandat à la tête de la Confédération africaine de football (CAF). Il dit avoir été encouragé par le bilan à lui présenté, par ceux qui l’ont élu en 2017. Ledit bilan selon ceux-ci est positif. Toutefois, dans un entretien accordé à Cameroon info net, le président de la CAF précise qu’il est candidat, sous réserve d’avoir les parrainages nécessaires.
Avec quatre années passées à la tête de la CAF, on note que le malgache Ahmad Ahmad a procédé à quelques changements. Parmi lesquels, on peut parler du format de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) qui se joue maintenant avec 24 équipes.
« Nous nous sommes employés à réformer la CAF pour qu’elle réponde aux standards internationaux. C’était important de le faire, notamment pour nos partenaires présents et futurs. Nous avons amélioré les choses au niveau administratif et de la gestion financière.
Concrètement, les zones régionales sont désormais des structures de la CAF. Le secrétaire général de la CAF travaille avec ces zones afin de faire appliquer le programme de développement. Nous avons aussi mis en place un certain nombre de commissions, ainsi qu’une procédure d’audit interne, avec des gens reconnus pour leurs compétences. Nous avons procédé à des réorganisations des compétitions.
Il y a eu la réforme de la CAN, mais nous avons aussi beaucoup fait pour les compétitions de jeunes : nous avons réorganisé le système des qualifications et réformé le format des phases finales. Nous continuerons aussi de lutter contre la fraude liée à l’âge, qui est un frein au développement du football africain », déclare le malgache Ahmad Ahmad.
Pour ce qui est des actions qu’il l’aura à mener s’il brigue un nouveau mandat à la tête de la CAF, Ahmad Ahmad parle des discussions à mener avec les Fédérations pour une réorganisation de leurs championnats. Aussi, il y a la mise en place d’une ligue professionnelle.
« L’accent doit aussi être mis sur la formation : le nombre de joueurs correctement formés doit augmenter en Afrique », ajoute-t-il.
Liliane N.