Invité dans le cadre de l’émission « Scène de Presse » ce Dimanche, le ministre de l’Administration Territoriale a ajouté que le Président de la République n’a même pas encore jugé de l’opportunité d’une intervention du commandement opérationnel
« La menace dans les deux Régions ne peut conduire le Chef de l’Etat à prendre une telle décision ; Puisque nous avons combattu boko haram qui avait des chars, des blindés, des armes de guerre avec une milice structurée sans recourir à l’Etat d’Urgence… » ;
Le membre du Gouvernement, peut être pour se montrer plus convaincant, a ajouté qu’ « Il faut savoir que l’appréciation de la menace, par les populations est différente de celle du Chef des Armées, qui reçoit tous les jours, des rapports venant des services spécialisés, y compris des autorités administratives…
C’est sur la base de l’évaluation des rapports de sécurité que le Président de la République donne des orientations lorsque nous sommes confrontés à des défis sécuritaires ».
Sur la question du Cessez le feu, le ministre de l’Administration Territorial s’est voulu plus ferme en revenant encore sur le professionnalisme de l’Armée Camerounaise qui a pu faire face à la nébuleuse boko haram.
Pour Paul Atanga Nji,
« Le cessez le feu s’applique dans un cadre où un Etat n’arrive plus à s’auto gérer, dans un cadre où un Etat n’a plus les moyens de sa propre défense ; Lorsque ce sont les autres qui doivent venir aider l’Etat à gérer son système de défense…
Le Cameroun compte 360 Arrondissements – 58 Départements – 10 Régions ; tout le personnel est en place. Même boko haram qui était mieux structuré et qui avait plus de moyens que les terroristes du Nord et du Sud Ouest n’a pu occuper un mètre carré de notre territoire ».
De plus, il faut agir avec douceur, puisque ceux qui ont pris les armes contre leur pays sont des Camerounais, d’où l’importance du Grand Dialogue National.
Toutefois, le ministre de l’Administration Territoriale fait savoir qu’ « aucune discussion ne sera plus engagée avec ceux qui se positionnement comme des donneurs de leçons parce que tous ceux qui avaient à dire, l’ont fait lors du Grand Dialogue National… » ;
Alors,
« Qui est ce qu’on doit écouter ? Les Camerounais à part entière qui ont accepté de contribuer aux assises ? Ou les Camerounais, politiciens véreux qui de surcroit, n’ont reçu aucun mandat, pour parler au nom du Peuple et qui pensent qu’ils devraient être traités comme des Camerounais entièrement à part ?
Il est dès lors important que tout soit clair pour tous
Le Président Paul Biya, de part la Constitution, détient tout seul le mandat du Peuple et, c’est lui seul qui définit la politique de la Nation et cette politique est mise en œuvre par le Premier ministre, Chef du Gouvernement.
Un Droit qui ne lui est pas contesté par les Camerounais ; cependant, c’est parce qu’ils li ont confié ce mandat qu’ils lui attendent que toutes les dispositions soient désormais prises, afin que plus Jamais pareille chose ne se passe. Les Droits des Enfants, à la Vie, à la Santé, à l’Education devraient être au dessus de tous les autres Droits.
Nicole Ricci Minyem