Soupçonné par ses administrés de « Tremper jusqu’au cou dans la mafia de l’exploitation forestière illégale » l’autorité administrative, dans une publication partagée par Parfait Mbvoum « inviter les uns et les autres à faire preuve de circonspection dans leur prise de position… ».
Réaction qui lui est attribuée
« Bonsoir à tous.
Désolé d’être obligé de réagir dans ce forum.
Je me suis toujours abstenu de réagir dans ce forum que je crois être un cadre d’échanges assez important pour le développement de la Région de l’Est et singulièrement pour le développement du Département du Lom et Djerem.
Mais avec votre permission je vais enfreindre ce principe qui m’est assez cher pour dire quelques mots.
C’est bien dommage que des adultes et des personnes pour qui j’ai d’ailleurs beaucoup d’estime se prêtent un jeu qui ne nous honore pas. Sans rentrer dans la logique qui les anime, encore moins dans une polémique qui ne nous sert à rien, je voudrais tout simplement inviter les uns et les autres à faire preuve de circonspection dans leur prise de position.
Une des missions principales de l’Autorité Administrative que je suis est d’assurer le bien-être des populations dont nous avons la charge en même temps que nous préservons les intérêts de l’Etat. C’est ce à quoi nous nous attelons au quotidien.
Je vous invite à vous intéresser davantage à nos activités et surtout à nous rejoindre dans ce combat que nous menons au quotidien contre la spoliation des ressources naturelles dans le Département du Lom et Djerem. Quand vous auriez dit qui finance ces multiples descentes de journalistes dans cette localité à l’insu de leurs hiérarchies vous comprendrez mieux quels sont les enjeux. J’ai l’intime conviction que la vérité finira toujours par triompher.
May God Almighty bless all the members of this group ».
La journaliste a finalement été libérée Lundi en début d’après midi mais, cela fait – il taire le débat de fond ?
Celui qui met en évidence, la situation désastreuse des populations de ce Département, qui manquent des infrastructures de base, notamment les hôpitaux ou dans une moindre mesure, des Centres de Santé communautaire, des écoles, des routes, de l’eau potable, de l’énergie électrique…
Tous ceux qui sont allés à Liguim, pour ne citer que cet exemple ont pu se rendre à l’évidence, il y’a urgence et des mesures doivent être prises afin de changer la donne.
Nicole Ricci Minyem