Dans une note publiée ce Mercredi et signée par le Coordonateur Départemental du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale, il est entre autres précisé que :
« Vu l’absence de l’intéressé, caractéristique d’une insubordination et du mépris envers les institutions du parti, notamment le Bureau de Coordination Départementale et, au regard des Articles 21 et 31 des Statuts, décide :
De se désolidariser au nom du Pcrn des propos tenus par Joseph Espoir Biyong à l’encontre de l’idéologie du Parti ;
De l’interdiction de passages médiatiques au nom du Pcrn jusqu’à nouvel ordre (Ses propos n’engagent désormais que sa personne) ;
De la suspension temporaire des activités du Parti dans le Wouri jusqu’à nouvel ordre… ».
Une décision que certains militants et sympathisants du Parti trouvent trop légères, au regard des bourdes commises depuis le 06 Décembre dernier par l’adjoint au Maire de Douala V et, ils ne manquent pas de le mettre en commentaires
André Paolo : « Nous souhaitons que Biyong soit définitivement suspendu de nos rangs que le président applique sans état d’âme cette sanction. La base militante de Douala 5ème du PCRN trouve cette sanction trop légère » ;
Boniface T : « Je pense que ce militant mérite plus que cela. Même si je pense que son interpellation est justifiée, son absence en dit autre chose. Nul n'est au dessus de l'institution » ;
Donald Mbale : « Il aurait pu au moins se présenter au conseil de discipline. Ça prouve vraiment qu'il n'a aucun respect pour les statuts du parti qui a fait de lui adjoint au maire ; du coup à mon avis, la sanction est trop légère » ;
Certains n’hésitent pas à lui proposer de rejoindre leur parti
Emmanuel Désiré Biend Biend : « Jeune frère les portes de l'UPC te sont grandement ouvertes. En ce moment le SG de l'UPC vient de lancer un appel à tous les enfants du pays de regagner le principal parti politique de notre pays. Une place honorable est réservée à tous les jeunes ».
D’autres encore parlent du manque de culture politique
Moga Ndjan : « C'est ça qui arrive quand, on n’a pas la culture politique. Au Cameroun, beaucoup ont embarqué dans la politique du jour au lendemain sans savoir ce que c'est en réalité. Les partis politiques auraient du créer d'abord des écoles pour leurs militants. Afin de leur expliquer ce que c'est être militant d'un parti…
Mais beaucoup des gens ont pensé qu’entrer dans un parti politique est comme faire de la mototaxi. Et ont trouvé un moyen de régler leur problème personnel avec le système. Constat ça roule à tort et à travers comme un mototaxi. Aucune règle, aucun respect du code, pourvu qu’on arrive à destination. Sauf qu’ici, c'est autre chose ».
Nicole Ricci Minyem