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Les précisions ont été données par Cyrille Tollo Batoum, Chef du projet Stade Olembe dans cet entretien à bâton rompu qu’il a accordé à ACP.

 

-         Il y a une grande polémique depuis que le Chef de l’Etat a signé des décrets dans lesquels il donne l’autorisation à l’Etat du Cameroun d’emprunter 55 milliards de FCFA pour les finitions. De quelle finitions s’agit-il exactement ?  Celles du stade ou du complexe ?

Ce sont les finitions du complexe. A Olembe, le gouvernement construit un complexe sportif. Permettez-moi de faire un bref historique, afin que les uns et les autres comprennent ce qui se passe.

Il s’avère qu’en 2014, le Cameroun a hérité de l’organisation de la Coupe d’Afrique 2019, à l’époque où le Professeur Joseph Owona était le président du Comité de normalisation ;  

Et, pour que notre dossier soit accepté, il avait vendu la construction de nouvelles infrastructures sportives ; Parmi ces infrastructures, il y avait deux complexes sportifs dont un à Japoma et le deuxième à Olembe ; La réhabilitation d’un certain nombre d’infrastructures déjà existants et enfin, la construction de nouvelles infrastructures.

En ce qui concerne le complexe sportif d’Olembe, il y a un contrat commercial qui a été signé avec le ministère des Sports en 2016 et, les travaux ont effectivement commencé en Mars 2017.

Mais en réalité, lorsque ce contrat est signé, commencent les premières railleries, commence la première cabale, où certains estiment que le Cameroun est entrain de construire le stade le plus cher au monde, alors qu’il s’agit de la construction d’un complexe sportif avec plusieurs modules.

-         Quels sont ces modules ?

Olembe comprend un stade de football couvert de 60 mille places – Un Centre commercial – Un hôtel cinq étoiles de 70 chambres – Un gymnase couvert de deux mille places – Une piscine olympique de deux mille places – Deux stades d’entrainement de football – Deux stades de handball – Deux stade de tennis également ;

Ce n’est pas tout. A l’intérieur de ce complexe, vous avez un musée, vous avez des salles de cinéma ; Et d’ailleurs, moi j’aime utiliser le terme de Complexe commercialo – sportif.  

-         Si nous revenions sur le vif du sujet. Cet emprunt autorisé par les décrets  signés par le Président de la République

Ce qui se passe c’est que lorsque l’entreprise Piccini lance les travaux en Mars 2017, elle arrête en Novembre 2018, lorsque la Caf (Et je la considère toujours comme une décision injuste) décide de faire glisser la Can 2019 en Egypte et nous donne la Can 2021.

-         Quelles sont les raisons évoquées par cette entreprise pour arrêter les travaux ?

L’entreprise Piccini arrête parce qu’elle présente à l’Etat du Cameroun, une facture de 28 milliards, arguant qu’il s’agit des travaux supplémentaires qui ont été effectués et que cette somme doit être payée immédiatement.

Pourtant, sur la base d’un contrat que nous avions préalablement pris la peine de signer, les travaux qui devaient être faits et que j’ai cité plus haut coûtaient en tout 163 milliards, financés par la banque publique italienne ;

Et en Novembre 2018, Piccini a consommé 113 milliards sur les 163 milliards du coût global des travaux à livrer. Il reste donc 50 milliards non consommés, non utilisés, non décaissés.   

-         Après l’arrêt des travaux, qu’est ce que l’Etat Camerounais a décidé de faire ?

L’Etat a dit à Piccini, nous ne refusons pas, puisqu’il y’a encore 50 milliards de disponible, utilisez d’abord cette somme, finissez les travaux et puis, on s’assied à la fin, on audite les travaux supplémentaires dont vous faites allusion et, s’ils sont tout à fait légitimes, on paye.

Piccini qui n’a pas eu l’air d’apprécier cette position, abandonne les travaux pendant une année ; donc entre Novembre 2018 et Novembre 2019, rien ne se passe à Olembe.

Le ministre des Sports va donner des sommations à Piccini, lui enjoignant l’ordre de reprendre les travaux ; l’Etat va même cautionner cette entreprise à hauteur de 4 milliards parce qu’entre temps, le Pca du groupe Piccinni est venu au Cameroun et a fait savoir qu’il est disposé à reprendre les travaux.

Qu’est ce qu’il a fait des 4 milliards dont vous parlez ? Il les utilise pour autre chose et se permet de demander en plus sept milliards supplémentaires. C’est là que le Chef de l’Etat a demandé que le contrat de piccinni soit rompu.

-         Quelle est la part de charge qui revenait à l’Etat Camerounais, pour la construction de ce complexe ?

 

L’Etat Camerounais avait bien évidement une côte part qui a été versé. Ce qu’il faut savoir c’est que pour les prêts concessionnels, il y a toujours des fonds de contre partie. Cette dernière représente 15% du montant total du projet. Ces frais sont utilisés localement. Lorsqu’on parle de 163 milliards, notre argent y est inclu.   

-         A quel moment l’entreprise « Magil » fait-il son entrée ?  

Cette entreprise avait comme marché avec nous, la réhabilitation du stade de la Réunification. Cette entreprise qui avait son entrée en scène avec le soutien du Gouvernement Canadien a fait savoir à l’Etat Camerounais qu’elle est disposée à l’accompagner pour achever les travaux du Complexe sportif d’Olembe.

Sauf que l’Etat n’a pas les 50 milliards qui manquent étant donné que la convention entre l’Etat du Cameroun et la banque italienne était adossée au contrat commercial de Piccinni.

A partir du moment où le contrat de Piccinni es dénoncé par le Gouvernement, ce dernier ne peut plus disposer des 50 milliards. Magil dit à l’Etat, moi je vais chercher un partenaire financier qui viendra avec la somme manquante et comme cela, nous allons achever les travaux.

L’entreprise canadienne ajoute qu’en attendant que je trouve le partenaire financier, je vais relancer les travaux sur fonds propres ; et, le 3 Janvier 2020, un contrat entre l’Etat du Cameroun et Magil, pour la somme de 54 milliards.

-         Et qu’en est-il de la recherche des partenaires financiers ?

Magil a identifié deux partenaires financiers ; la Standard Chartered Bank basé à Londres et l’Etat suédois. Les négociations ont été engagées avec ces deux partenaires, jusqu’à ce que Piccinni sabote ce travail, aussi bien en Angleterre qu’au Canada ;

-         Piccini est capable d’agir ainsi ?

Bien évidemment, Piccinni est une entreprise européenne. Donc à partir de ce moment, la banque londonienne, que l’assureur suédois ont demandé d’arrêter, le temps qu’ils voient clair et se rassurer que la procédure d’attribution à Magil n’était pas entachée par des faits de corruption, comme Piccinni l’avait allégué.

-         Ce sont ces faits qui ont amené le Président de la République à signé les documents qui aujourd’hui causent tant de polémiques ?

Avant de répondre à cette question, permettez-moi de dire autre chose.

Nous avons mis une année dans l’attente. La Standard Chartered Bank a continué avec le Gouvernement Camerounais, mais l’assureur s’est retiré, de peur d’avoir des poursuites judiciaires de la part de Piccinni.  

Magil et le Gouvernement Camerounais ont dû trouver un autre assureur et, c’est l’Etat français qui vient assurer ce crédit à travers la Banque publique d’investissement française.

Nous sommes certes là entrain de parler d’un crédit commercial mais, pas classique. Pour cette dernière catégorie, le taux d’intérêt est extrêmement élevé ; Ici, il s’agit d’un crédit qui est assuré par un Etat, ce qui fait que les taux d’intérêt sont extrêmement bas, parce que vous savez que nous avons signé un contrat avec le Fonds Monétaire International et que, nous ne pouvons même pas financer ce projet s’il n’était pas sur la liste validée par le Fmi.

Pour répondre à votre question, toutes les équivoques ont été levées, les négociations ont abouti, ce qui a amené le Chef de l’Etat à signer ces deux Décrets d’habilitation pour que le ministre de l’Economie signe le prêt pour les finitions pas du stade, j’insiste sur ce point, mais du complexe sportif d’Olembe et de la pénétrante Est.

-         Le complexe va finalement coûter combien ?

Il coûtera en tout à l’Etat du Cameroun, 168 milliards. Le contrat initial était à 163 milliards, 113 milliards ont été utilisé par Piccinni ; il fallait trouver 50 milliards, somme que nous avons trouvé. Sauf que dans le management des projets, il faut toujours une provision pour les imprévus et c’est 10%, c’est la raison pour laquelle nous sommes à 55 milliards.   

 

Nicole Ricci Minyem   

 

L’annonce de son décès a été faite ce dimanche. Les sources affirment que l’homme aux multiples casquettes est passé de vie à trépas au CHU d’Amien en France

 

Une information que confirme Parfait Mbvoum – cadre du Social Democratic Front à travers un message écrit sur sa page Facebook et, qui ne laisse plus planer le moindre doute : « Adieu – combattant Bernard Njonga ».

Qui était Bernard Njonga ?  

Natif du Cameroun, cet homme qui a laissé sa marque dans l’histoire politique de son pays  est un  ingénieur agricole. Cependant, il était  également président de l'Association citoyenne de défense des intérêts collectifs depuis 2003.

Il était en outre  connu pour ses positions en faveur des populations rurales expropriées par les exploitations agricoles multinationales.

En 1986, il quitte l'Institut de recherche agronomique du Cameroun pour s'engager dans la défense des droits des agriculteurs et fonde le périodique La voix du paysan

Bernard Njonga est par ailleurs Secrétaire général du réseau Dynamiques africaines et porte-parole de la Coalition pour la souveraineté alimentaire du Cameroun (COSAC). 

L’on se souvient qu’en 2004, il avait fait campagne contre l'importation de l'excédent de cuisses de poulets surgelées en provenance d'Europe ; mais aussi de sa candidature à la présidentielle lors des élections il y a quelques années, sous les couleurs de son parti politique : Croire au Cameroun (Crac).

Pendant la campagne électorale, et alors qu’il était interrogé par la presse, l’homme qui s’en va à l’âge de 66 ans avait affirmé que :

« Pour le développement rural, il est simplement question de réduire la pauvreté de moitié. Si vous parvenez à le faire, vous gagnez 4 points de croissance. Ce qui, dans le contexte qui est le nôtre, vous élève à un taux de croissance de 8%, soit la moyenne pour être un pays émergent…

Pour atteindre cet objectif, cinq éléments sont nécessaires mais, nous allons citer les deux principales : Faciliter l’accès aux facteurs de production, qu’il s’agisse des semences, des engrais, de la terre ou des capitaux -  Améliorer les techniques culturales et les équipements agricoles, de même que les techniques de conservation et de transformation des produits… Grâce à elles,  il est possible de révolutionner l’agriculture familiale ».    

Autre information

Après ses études universitaires, il devient un fonctionnaire camerounais et occupe le poste d'assistant de recherche à l’Institut de Recherche Agronomique pour le Développement (IRAD). Après trois ans de service, il démissionne en 1987 de la fonction publique.

Depuis l’annonce de son décès, des messages de condoléances inondent la toile, venant aussi bien de ses camarades de parti que des adversaires politiques, de même que des acteurs de la société civile.

Décès de Bernard Njonga : Cabral Libii « Le Cameroun perd un acteur de poids » 

 

Nicole Ricci Minyem

 

Cette nuit encore, sur l'axe Foumbot-Bangangte nombreux sont des Camerounais qui ont perdu la vie, d’autres ont été conduits dans des centres de santé environnant. Le chauffeur du bus s'en est sorti saint et sauf. 

 

Des images atroces de ces hommes qui tentent tant bien que mal de faire sortir les accidentés de la carrosserie entièrement froissée, les cris de détresse des survivants, couverts de sang et qui ne parviennent visiblement pas à comprendre ce qu’il leur arrive, des corps sans vie sortis et déposés sur l’asphalte, bref une vision d’horreur.

Jusqu’à cette heure, l’on ne connaît pas les circonstances exactes ayant conduit à cet autre drame, quelques mois après la tragédie qui a coûté la vie à des personnes qui, sans savoir ce qui les attendaient, ont choisi d’emprunter l’un des véhicules de cette agence qui dessert la route de l’Ouest.

A peine la suspension levée, l’on compte de nouveaux morts

C’est le 29 décembre 2020 que l’agence de voyage inter urbain « Ets Avenir Voyage Sarl » avait écopé d’un mois de suspension, après le grave accident survenu dans la nuit du 26 au 27 décembre de la même année.

La décision avait été prise par Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe – ministre des Transports à titre conservatoire, pour une période de trente jours (un mois).

L’on a envie aujourd’hui, de se poser la question de savoir ce qu’il est advenu des responsables de cet accident, qui avait eu lieu au niveau du « Pont Nomale », dans la localité de Ndikiniméki, simplement parce que les premiers éléments de l’enquête faisaient mention d’un excès de vitesse du conducteur du bus.

Bien plus encore, le patron des Transports du Cameroun avait inscrit dans son communiqué que la « suspension provisoire est sans incidence sur les sanctions administratives et judiciaires susceptibles d’être infligées aux «  Ets Avenir Voyage Sarl » à l’issue des enquêtes en cours, conformément à la réglementation en vigueur ».

Qui sont les principaux responsables de ces accidents qui endeuillent de nombreuses familles ?

Quelques heures après la survenue de l’accident mortel de cette nuit, les débats ont fortement repris sur les réseaux sociaux. Si certains pointent un doigt accusateur sur le ministre des Transports qui a autorisé la réouverture de cette agence de voyages, d’autres imputent le tort aux responsables de cette dernière entreprise, en avançant comme arguments : l’état des voiture, le nombre de visite technique faite, la moralité des chauffeurs…

Une autre question taraude les esprits, qu’est ce qui peut expliquer le fait que les chauffeurs, responsables de ces hécatombes s’en sortent toujours indemnes alors qu’à cause de leur inconséquence, nombreuses sont les familles qui perdent un ou plusieurs êtres chers.

Pire encore, ce sont les mêmes qu’on retrouve assis derrière les volants, après quelques jours de suspension.

Sincères condoléances aux familles éprouvées et prompt rétablissement aux blessés.

Deux morts dans un accident de la circulation sur le nouveau pont du Wouri

 

Nicole Ricci Minyem  

 

Un pick-up de la gendarmerie nationale, roulant à vive allure en sens contraire de la route, a violemment heurté une moto transportant trois personnes dont le conducteur. Bilan de la collision, deux morts sur le carreau et un blessé grave.

 

La scène se déroule ce dimanche après midi au niveau de l’échangeur sur le pont du Wouri. D’après des témoignages recueillis sur place, c’est la camionnette de la gendarmerie qui serait la cause de cet accident. Selon ce citoyen qui a vécu la scène, le conducteur de la moto a été surpris par le véhicule de la gendarmerie.

« Les gens de la gendarmerie ont pris le sens interdit en haut de l’échangeur. Il y avait un moto taximan qui montait. Voyant cette allure le benskineur a voulu esquiver en se rapprochant des fers (garde-fou, ndlr), mais les gendarmes sont venus le coincer là-bas. Quand le choc s’est produit, le petit qui était derrière la moto est tombé de l’échangeur et s’est retrouvé sur la route en bas. » Sur le lieu de l’accident, hier dimanche, on pouvait encore voir cette marre de sang et les traces du corps de ce jeune homme sur la route en contre bas de cet échangeur.

Sur le coup, le conducteur de moto et un de ses passagers sont décédés. Le dernier passager a été transporté en urgence vers un hôpital de la place dans des conditions critiques. Le nez qui saignait, et de nombreuses blessures sur le corps. Sur place, les gendarmes quant à eux se contentaient de confisquer et casser les appareils de téléphone de tous ceux qui essayaient de prendre des vues de cet accident. Un évènement qui remet au goût du jour la question de l’imprudence des certaines forces de l’ordre sur la route.

L’imprudence des hommes en tenue sur la route

Il est bon de le souligner. Ils sont nombreux les conducteurs des engins de l’armée et de la police qui ne se comportent pas convenablement sur nos axes routiers. Que ce soit en agglomération ou alors sur les axes-lourds. Sans prendre la peine de mettre en marche un gyrophare pour signifier l’urgence de leur action et prévenir à bonne distance de leur arrivée, ils font le choix de zigzaguer au milieu de la circulation. Mettant ainsi en danger les autres usagers de la route.

Accident mortel : A peine réouverte l’agence de voyage « Avenir Voyages » fait d’autres morts

 

Stéphane NZESSEU

Alex Nguépi le cadre du Mouvement pour la renaissance du Cameroun affirme que le clientélisme et le favoritisme tirent vers le bas, le parti de Maurice Kamto. 

 

Alors qu’il a été suspendu par le secrétariat national à la communication du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), Alex Nguépi cadre du parti de Maurice Kamto a quand même décidé de parler de son fonctionnement. Il trouve que dans ce parti de l’opposition qui est le sien, il y en a qui parlent plus et agissent peu. De ce fait, il porte le plaidoyer de mettre les hommes qu’il faut à leur place.  

« Donnons au MRC des hommes qu’il faut à la place qu’il faut. Dans le MRC, certains bavardent plus qu’ils n’agissent. Une élite ne passe pas son temps juste à critiquer. Elle prend des risques, elle prend des positions, même lorsque celles-ci sont impopulaires », déclare Alex Nguépi.

Allant un peu plus loin dans ses critiques du fonctionnement du MRC, Alex Nguépi cite deux maux qui minent le parti. Il parle du favoritisme et du clientélisme.  

« Ses actions sont vues et sues de tous. Une élite a pour véritables ennemis les personnes affiliées à sa formation politique qui ne sont en réalité que des pourvoiristes. La position sociale et le confort intellectuel n’entraînent pas automatiquement efficacité et compétence. Dans un parti, tout le monde a sa place. Il suffit tout simplement de donner la chance à tout un chacun de libérer ses énergies. Et tous ceux qui, de par leur position, voguent dans le clientélisme et le favoritisme tirent le parti vers le bas et ne sont pas différents des cancres », affirme-t-il.

A titre de rappel, Alex Nguépi a été suspendu le 8 février 2021, pour des propos injurieux tenus contre Marcel Niat Njifenji dans l'un des foras WhatsApp du MRC dénommé COMMUNICANTS MÉDIAS.

MRC: Martin Ambang ancien conseiller de Maurice Kamto quitte le parti pour mauvaise gestion  

 

Liliane N.

 

Cabral Libii député du Parti camerounais pour la réconciliation nationale affirme avoir en partage avec Bernard Njonga, des convictions agricoles.

 

Tout comme de nombreux camerounais et hommes politiques, l’honorable Cabral Libii pleure Bernard Njonga, dont l’annonce de la mort laisse sans voix, ses proches, amis et connaissances. Rendant hommage au célèbre ingénieur agronome et syndicaliste agricole, le député du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN) sur son compte twitter a affirmé partager avec le défunt, des convictions agricoles.

« Le Cameroun perd un acteur de poids: Bernard Njonga. J'ai appris avec profonde contrition le décès survenu  Dimanche 22 Février 2021, de Bernard NJONGA. J'ai personnellement connu et fréquenté l'illustre disparu. Nous avions en partage des convictions agricoles », a tweeté le député Cabral Libii.

A titre de rappel, Bernard Njonga est décédé hier 21 février 2021 des suites de maladie, dans une formation hospitalière française. Il était alors âgé de 66 ans. Au pays, il a été très connu pour sa défense du secteur agricole. Il était le président du parti Croire au Cameroun. Il a été fonctionnaire, notamment assistant de recherche à l’Institut de Recherche Agronomique pour le Développement.

Il a démissionné en 1987 après trois années de service. Vers les années 1980, il a lancé l’organisation non gouvernementale Service d’appui aux initiatives locales de développement (SAILD) qui publie le journal La Voix du Paysan.

Nécrologie : Bernard Njonga n’est plus 

 

Liliane N.

Etienne Eto’o est l’auteur d’un doublé qui a porté à 4, le nombre de buts marqués par les Lions indomptables lors du 3ème match des poules qui les a opposés à la sélection mozambicaine.

Etienne Eto’o Pineda a livré une performance de haute facture le samedi 20 février 2021. Cette performance unanimement saluée lors de la rencontre Cameroun-Mozambique lui a valu le titre d’homme du match. Il faut rappeler qu’il fait partie des U20 du Cameroun qui prennent part à la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de leur génération. Et avec son doublé, le Cameroun a infligé un lourd score de 4 buts contre 1 au Mozambique.

C’était en fait la première sortie d’Etienne Eto’o, le fils de Samuel Eto’o Fils. Il n’avait pas joué aux deux premiers matchs de la phase des poules. Une seule sélection sur le terrain a réussi à confirmer son talent. Le premier de ses deux buts a été marqué par coup-franc et le second lors d’un penalty.

Au terme de la rencontre, Etienne Eto’o face à la presse, a laissé voir sa satisfaction.

«Je suis ravi, surtout qu’on a fini la phase de poules avec 9 points, on a pris juste un but en trois matches et on en a mis six. Je ne peux qu’être ravi de l’équipe, du travail de chacun de nous. On est 27 joueurs et on est tous ici pour donner tout pour la nation et c’est un rêve de pouvoir marquer dans un match avec l’équipe nationale et surtout d’aider l’équipe, c’est très important.Pour dire la vérité, sur le premier but, au moment où je frappais, je ne savais pas que ça allait rentrer. C’était tellement tôt et c’était presque mon premier ballon que j’avais touché. Oui, j’étais très ému. Ma famille, ma mère, ma grand-mère, mon grand papi, mon père, tout le monde, je pensais à eux et le peuple camerounais aussi. J’étais aux larmes parce que c’est vraiment émouvant.»  a déclaré le fils de Samuel Eto’o Fils.

En définitif, le Cameroun finit premier de sa poule avec 9 points ayant gagné tous les matches de la phase des poules.

Liliane N.

 

 

Les cas de malades du Covid-19 sont en pleine résurgence au Cameroun. Mais dans les rues, les citoyens semblent ne pas être convaincus par l’effectivité de la présence de cette maladie dans notre pays. Les marchés et les centres commerciaux grouillent de monde.

 

Rond-Point Deido ce lundi matin, c’est une heure de grande circulation. Les habitants de la ville de Douala se pressent pour aller chacun à son lieu de service. Dans les taxis, c’est la surcharge. Deux passagers se partagent le siège avant et sur la banquette arrière, on en voit qui sont quatre. Manifestement, pas de distance de sécurité, et personne dans la plupart de ces taxis ne porte un masque de protection.

Plus loin, ce sont des moto taximen qui appellent des clients pour différentes directions dans la ville. L’un d’eux vient de trouver un deuxième client pour Ndokoti. Ils sont trois sur la moto : le conducteur et les deux passagers. Aucun ne porte un masque de protection. Personne n’a pris soin de se nettoyer les mains avec du gel hydro alcoolique ou quoi que ce soit. A regarder les citoyens de la ville de Douala aller et venir, il est manifeste que ces derniers sont très loin de se soucier de l’existence de ce virus.

Le gouvernement pourrait y être pour quelque chose. A l’occasion de la semaine de la fête de la jeunesse, le gouvernement camerounais a décidé de suspendre les cérémonies de défilé sur l’ensemble du territoire. Or au même moment, ce même gouvernement parrainait plusieurs concerts de musique offerts par l’artiste congolais Fally Ipupa et le Championnat d'Afrique des Nations (Chan) 2020 venait d'être clôturé. En plus, le ministère de la Jeunesse qui a interdit les défilés des jeunes camerounais pour cause de prévention du Covid-19, va quand même offrir des centaines de billets à certains jeunes pour qu’ils aillent festoyer dans les salles de spectacles de Yaoundé et Douala. Une dichotomie dans les discours qui étonne et donne aux citoyens de se dire que soit les gouvernants eux-mêmes n’y croient pas, soit les dirigeants ne se soucient plus de ce que les camerounais soient contaminés. Peut-être que l’Etat aurait des données comme quoi la population serait déjà couverte par une immunité collective.

Malgré tout, ils sont plus de 70 camerounais qui sont décédés de suite de Covid-19 depuis le mois de janvier 2021. C’est dire que la maladie continue de faire des victimes. Il est urgent de réveiller la population car prévenir vaut toujours que guérir.

 

Stéphane NZESSEU

Une vidéo en circulation sur les réseaux sociaux montre très bien des hommes qui siphonnent des bouteilles de gaz. Il s'agit en l'occurrence de la marque « MRS ». Une pratique qu’ils mènent à ciel ouvert, en toute impunité.

 

On croyait le phénomène éteint. Voici plusieurs années on n’a plus véritablement entendu parler de cette pratique dangereuse pour ceux qui osent le faire, et préjudiciable pour les foyers camerounais qui utilisent régulièrement ces bouteilles.

Dans le film de ce que nous montre la vidéo parvenue à notre rédaction, on est au quartier Yassa à Douala. Non loin de la station BOCOM de Yassa. Ils sont trois hommes, le torse nu, des tuyaux à gaz pleins les mains, ils mettent ensemble deux bouteilles de gaz. La première manifestement vide et la seconde qui est pleine. Par cette technique qu’ils savent très dangereuse, ils font communiquer les deux bouteilles. De sortes que le liquide coule de la bouteille pleine vers la bouteille vide. Ils font coucher les bouteilles. Ainsi, l’une se vide de moitié pour remplir l’autre par le principe des vases communicants. A la fin, ces bandits d’un autre genre vont aller livrer dans les agences « MRS » des bouteilles qui ne pèsent plus 12.5 kg et qui sera vendu à 6.500 fcfa, soit le même prix qu'une bouteille pleine.

De temps à autre, ils viennent vérifier si les différentes bouteilles sont bien remplies à moitié. Une fois que la manœuvre est terminée, les bouteilles vont être reclassées dans les deux camions. Le camion qui au départ contenait des bouteilles vides est désormais pleins de bouteilles de gaz prêtes à la livraison. Le plus souvent, ce sont des bouteilles qui vont être écoulées dans un marché parallèle. De sorte que dans les stations, on a des bouteilles à moitié pleines, et dans les points de vente dans les quartiers, des bouteilles vides.

Une pratique réprimée par la loi. Il y a quelques années encore, les forces de maintien de l’ordre menaient une guerre acharnée contre contrebandiers. Mais depuis quelques années maintenant, ils semblent avoir baisser la garde. Les contrebandiers continuent de siphonner et nuire aux ménages.

C’est l’occasion d’appeler une fois de plus à la vigilance. A défaut d’un dispositif de pesage à l’achat d’une bouteille de gaz, il est conseillé de procéder au minimum à une jauge manuelle en secouant légèrement la bouteille qu’on choisit d’acheter pour savoir si celle-ci est pleine ou pas.

 

Stéphane NZESSEU

La compagnie nationale aérienne Camair-co propose une réduction de 10% sur les prix habituellement pratiqués, en ce qui concerne les vols en direction des régions septentrionales du pays.

Camair-co a réduit de 10% les prix de ses vols domestiques. Aujourd’hui, il faut avoir 25 940 FCFA pour un aller-retour de Ngaoundéré à Garoua. Au départ des deux capitales du Cameroun Yaoundé et de Douala pour la partie septentrionale du pays (Garoua, Ngaoundéré et Maroua), les tarifs sont réduits de 10%.

Cette réduction n’est pas le fruit du hasard. La seule compagnie aérienne nationale du Cameroun est dans une opération de charme. Surtout qu’elle a véritablement relancé ses activités le 18 octobre 2020. Et il se trouve que les régions septentrionales que sont l’Adamaoua, le Nord et l’Extrême-Nord constituent les points de grand trafic de la compagnie. En 2018 par exemple, Camair-co a déclaré avoir transporté environ 343 000 passagers, dont 104 000 sur les lignes Garoua, Ngaoundéré Maroua. Soit 30.% du trafic annuel.

Liliane N.

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Sunday, 05 June 2022 11:01