L’homme soupçonné d’avoir assassiné sa compagne s’est rendu quelques deux jours après le drame. La vie a presque repris son cours normal dans le domicile du couple, au lieu dit « Ben le Boucher », à quelques pas de l’Avenue Germaine. Le drame qui s’y est déroulé dans la nuit du 13 au 14 Février a certes laissé de graves séquelles dans les esprits mais, il faut vivre avec.
Si les enfants de Joly sont rentrés dans leur famille maternelle, privés à jamais de l’amour maternel, ceux de Jean Daniel Abanda vont devoir affronter le fait que leur papa passe peut être le reste de sa vie en prison. C’est dans cette ambiance que nous avons rencontré un proche parent du présumé coupable, (il préfère garder son anonymat) et avec lui, nous avons essayé de comprendre ce qui s’est réellement passé au cours de cette nuit fatidique.
- Pouvez-vous nous dire ce que vous avez vécu comme scène dans la nuit du 13 au 14 février dernier ?
Les faits se sont déroulés dans la nuit du 13 au 14 février, il était pratiquement 23h. Lorsque je suis revenu de mes balades, j’ai trouvé que tout le monde était pratiquement endormi.
Si vous permettez que je revienne sur un petit détail, en début de soirée, Joly m’a fait des soins, parce que j’ai été victime d’un accident et comme elle était infirmière, c’est elle qui s’est occupée de moi.
Entre temps, Daniel qui était son petit ami, est allé chercher de l’eau avec le frère de la dame. Tout allait bien, rien ne laissait présager que quelques heures plus tard, on allait vivre cette tragédie.
Après ma perfusion, je suis sorti et, comme je l’ai dit plus haut, il n’y avait aucun problème entre eux, ni querelles, ni bagarre, ni rien du tout.
Lorsque je suis rentré vers 23 heures, c’est la fille aînée de la dame qui était encore éveillée qui m’a ouvert la porte mais, comme je n’avais pas sommeil, je me suis mis à visionner.
C’est aux alentours de 23h 30 – minuit que j’entends des cris. Cependant, ce n’était pas des appels au secours, je ne sais comment vous l’expliquer, c’était des cris sourds, le genre aïe - ouille mais, comme cela venait de la chambre d’un couple, cela n’a pas réellement retenu mon attention, au-delà d’un certain seuil. Je n’avais pas réellement pressenti comme une urgence qui nécessitait une intervention.
Mais, comme ces cris persistaient, j’ai ouvert la porte et c’est ainsi que j’ai aperçu le frère et la fille de la dame qui invitaient Daniel à ouvrir la porte.
Parce qu’ils n’obtenaient aucun résultat et que leurs appels restaient sans réponse, je leur ai dit qu’il est préférable de forcer la porte, quitte à la casser.
C’est comme cela que le frère de la dame donne un grand coup d’épaule et le battant s’est finalement ouvert. Au même moment, Daniel est sorti par la porte arrière, en refermant derrière lui.
Lorsque je pousse le rideau, je vois la dame avec les intestins en main. Le petit frère de la dame était tétanisé, de même que sa fille aînée. Aucun ne donnait l’impression de pouvoir réagir.
C’est moi qui suis allé vers la dame, j’ai pris sa main et, nous avons marché de la chambre jusqu’au salon. Elle était encore bien consciente et, elle m’a demandé de tenir son portable.
- Ce qui signifie qu’elle parlait encore, qu’elle était consciente ?
Oui oui, elle était toujours consciente. Je l’ai fait coucher sur l’un des meubles du salon, le temps d’ouvrir la porte et j’ai appelé son petit frère, demandant que nous l’amenions d’urgence à l’hôpital.
A mon petit niveau, j’ai pris un drap et serré très fort pour arrêter l’écoulement du sang ; Lorsque cela a été fait, nous avons urgemment pris un taxi pour la conduire à l’hôpital de la Caisse.
- Et pendant que vous vous atteliez à porter secours à sa compagne, Daniel Abanda était où ?
Il n’était plus dans les parages. Comme je vous l’ai dit plus haut, il a simplement fermé la porte derrière lui et est parti.
- Il n’a rien dit lorsque vous l’avez croisé ?
En partant, il disait que : « Tu veux me tuer, tu veux me tuer, Qu’est ce que tu es venue faire avec le couteau dans notre lit ? Tu veux me tuer pourquoi » ?
- Est-ce que vous avez remarqué, même en passant que Daniel Abanda était blessé lui aussi ?
Sincèrement, je n’y pas prêté attention parce que l’urgence pour moi était la dame qui tenait ses intestins en main. Toute mon attention était focalisée sur elle.
C’est lorsque je suis allé rendre visite à Daniel, alors qu’il était déjà arrêté que je me suis rendu compte qu’il avait lui aussi des blessures au niveau de l’abdomen, mais du côté droit.
- Revenons à Joly, si vous le voulez bien. Lorsque vous êtes arrivés à l’hôpital, était – elle toujours consciente ?
Oui, elle était toujours consciente puisque c’est elle qui donne son nom au médecin, ainsi que un numéro de téléphone de son répertoire et qu’elle a présenté comme étant celui de son conjoint. A ce niveau, seul le médecin pourra vous en dire plus et vous donner le nom de cet homme qu’il a appelé, en lui faisant comprendre que son épouse est dans un état grave à l’hôpital de la Caisse.
- Son époux ? Cela signifie t–il que Daniel Abanda et elle n’étaient pas mariés ?
Non, ils vivaient en concubinage depuis sept ans, ils n’avaient pas encore signé l’acte de mariage.
- Revenons à la prise en charge à l’hôpital
Oui, pour qu’elle soit prise en charge, l’on a donné là, sur le coup, une ordonnance de 27 mille malheureusement, je n’avais que huit mille francs sur moi.
J’ai demandé qu’on me laisse remonter à la maison pour prendre de l’argent mais, ils ont catégoriquement refusé de me laisser sortir, arguant que je vais prendre la fuite.
Malgré mon insistance, je n’ai pas pu les convaincre parce que c’est le surveillant général qui devait donner la permission qu’on me laisse partir.
Le temps ne faisait que s’égrener et, en dehors des premiers soins dont elle a bénéficié pour que le sang arrête de couler, aucun autre soin ne lui a été prodigué.
C’est quand le chirurgien arrive et leur pose la question de savoir ce que la dame faisait encore là alors qu’elle a été présentée comme une urgence ; j’aurais déjà dû la trouver au bloc opératoire. C’est à ce moment qu’il lui a été dit que je ne m’étais pas acquitté des frais requis. ’
45 minutes plus tard, son frère est revenu me trouver à l’hôpital ; il était pratiquement minuit trente, c’est ainsi que je suis rapidement remonté à la maison pour prendre de l’argent.
J’ai à peine fait dix minutes et lorsque je suis reparti à l’hôpital son frère me dit que ce cas est trop grave et que ce n’est qu’à l’hôpital Central qu’on peut véritablement la prendre en charge. Ils ont affirmé qu’ils ne peuvent plus rien mais, que nous attentions d’abord, le temps de la stabiliser avant qu’elle ne soit conduite là bas.
Nous avons retenu un taxi et, vers 1heure du matin, on nous a appelé pour nous dire qu’il n'y avait plus rien à faire. Que c’était fini.
- Pensez-vous qu’il y avait un tout peu d’espoir de la sauver, si la prise en charge adéquate avait été faite promptement, sans que n’intervienne les questions d’argent ?
Je ne suis pas médecin, c’est vrai mais oui, je me dis qu’elle aurait pu être sauvée. Pendant qu’elle était couchée là, pendant pratiquement 45 minutes, elle n’a eu de cesse de demander qu’on la sauve. « Sauvez – moi, sauvez – moi s’il vous plaît», disait – elle.
Mais peut-être que ceux qui étaient là ce soir là respectent les ordres qui leur sont donnés alors, je me refuse de porter le moindre jugement.
- Qu’est ce qui s’est passé après l’annonce de ce décès ?
Nous avons essayé de joindre les numéros de la police, de la gendarmerie, personne n’est venu. A l’hôpital là, nous avons rencontré un homme en tenue qui nous a dit comment il fallait agir en de pareilles occasions et, nous avons suivi ses conseils.
Pendant que son petit frère faisait les démarches. Il est allé à la P.J faire une déposition. A ce niveau, ils lui ont donné d’autres orientations, notamment appeler la gendarmerie la plus proche.
Moi je suis resté à côté de Joly, on ne pouvait pas laisser le corps ainsi à l’abandon. Il fallait que je reste là comme garantie.
- Lorsque sa petite amie est morte, avez – vous essayé de joindre Daniel Abanda pour l’informer ?
Non, je ne l’ai pas fait. J’ai plutôt essayé d’appeler Guillaume, son frère aîné, que j’ai tenu informé du déroulement de la situation mais, jusqu’à ce jour, il n’est pas venu.
A cinq heures du matin, la famille de la dame a commencé à se regrouper au niveau de l’hôpital, après ils sont montés ici à la maison pour chercher des photos ou alors la carte d’identité de Daniel.
On leur a donné la latitude de faire tout ce qu’ils voulaient, ils ont cassé des choses, détruit tout ce qui était sur leur passage et après ils sont partis.
Ils ont donc mis les photos sur les réseaux sociaux avec les versions de faits que vous avez certainement lu aussi.
- Vous dites que Daniel Abanda s’est finalement rendu ? Comment cela s’est passé ?
Quand le Commandant de Brigade de Nkolmesseng est arrivé ici à la maison, il a entendu tout le monde, même le voisinage. C’est avant de s’en aller qu’il nous a dit, à la fille de Daniel et moi que s’il essaye de nous joindre, qu’on lui demande de se rendre. Ce sera pour sa propre sécurité parce qu’avec tout ce qui se dit sur les réseaux sociaux et ailleurs, la population va le lyncher si elle le trouve avant eux.
Deux jours plus tard, je crois c’était le 16 Février, si mes souvenirs sont exacts, il m’a appelé pour me demander comment se présente la situation ?
- Il était encore à Yaoundé ?
Je ne sais pas, je ne peux pas vous dire, parce que ce n’est pas avec son numéro qu’il m’a appelé. C’était un numéro inconnu et, j’ai profité pour lui dire ce que le Commandant de Brigade avait donné comme conseil. Il m’a répondu qu’il va me rappeler plus tard. Il était 22 heures. J’ai appelé sa fille pour lui demander de rester en éveil, parce que Daniel venait de m’appeler et que sûrement, il allait faire pareil avec elle.
Mais, sans attendre son appel, je suis allé au domicile de sa fille et, lorsqu’il l’a finalement appelé, nous l’avons convaincu de venir vers nous. Il est arrivé et, nous avons essayé de lui remonter le moral.
Son beau-fils a appelé l’un de ses amis gendarme et ; c’est ce dernier qui a donné l’information au Commandant de Brigade. On est venu le prendre, sans violence et, depuis Lundi, il a été conduit à la prison de Kondengui. Nous attendons juste la suite.
Entretien réalisé par Nicole Ricci Minyem
Le Grand Nord tout seul représente la moitié de l’électorat du Cameroun.
Au Cameroun, on observe que tous les hommes politiques ou les partis politiques de premier rang convoitent le Grand Nord. La zone du Grand Nord est constituée de 3 régions qui sont le Nord, l’Adamaoua et l’Extrême-Nord. Prenant comme prétexte la libération de Mamadou Mota et son retour dans sa terre natale, Maurice Kamto le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) s’est rendu dans le Grand Nord précisément dans la localité de Tokombéré située à l’Extrême-Nord. Selon nos sources, le leader du MRC avait rencontré les autorités traditionnelles.
Par le passé, il y a eu d’autres hommes politiques à l’instar de Cabral Libii du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale qui est déjà allé aussi à la conquête des régions du Grand Nord. On ne saurait ne pas parler du démissionnaire du MRC Célestin Djamen. C’est dans la ville de Ngaoundéré et précisément le 27 décembre 2020, qu’il est allé tenir un meeting politique.
Selon des observateurs politiques, le Grand Nord est source de convoitises de tout politicien sérieux parce que en réalité il constitue déjà à lui tout seul, la moitié de l’électorat du Cameroun. Ce qui signifie, qu’en temps d’élection, avoir cette zone du pays de son côté se révèle être un grand atout.
Le confrère Défis Actuels indique que le Grand Nord c’est un peu plus de 6 millions d’habitants sur les quelques 20 millions que comptait le Cameroun en 2010. A la présidentielle du 9 octobre 2011, on dénombrait 1,9 million de personnes inscrites sur la liste électorale. Résultats : 1,6 million d’électeurs ont voté pour Paul Biya sur les 4,8 millions de suffrages recueillis, sur l’ensemble du territoire.
« Le Grand Nord représente la masse électorale prépondérante du Cameroun. C’est ce qui peut justifier cet acharnement de tous tes leaders politiques vers le Grand-Nord, parce que c’est d’abord un bastion politique très compliqué en termes de présence de multiples partis politiques. Mais la lecture profonde que l’on puisse faire, c’est d’abord en termes d’électorat. Le Grand Nord représente la moitié des électeurs du Cameroun, donc tous les leaders politiques tentent d’aller conquérir du terrain de ce côté, question de s’assurer un électorat massif », affirme le politologue Louison Essomba dans les colonnes du journal Défis Actuels.
Liliane N.
Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale révèle que la découverte de cette cache d’armes artisanales a été possible grâce à la dénonciation citoyen lambda.
Selon Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale (MINAT), une cache d’armes artisanales des sécessionnistes a été découverte par les éléments de la gendarmerie de la région du Nord-Ouest à «Mille Tweenty Four», sur la route de Wum. Le MINAT qui est actuellement à Bamenda chef-lieu du Nord-Ouest a révélé que c’est un citoyen «honnête» possédant des informations fiables qui a permis aux Forces de Défense et de Sécurité de mettre la main sur la cache qui possédait une vingtaine d’armes artisanales. Le Ministre Atanga Nji a précisé que c’est ce genre de collaboration qu’on attend des citoyens dans la lutte contre la montée de l’extrémisme sécessionniste.
Présidant une réunion sécuritaire avec les autorités de la région, le Ministre Paul Atanga Nji a pour une énième fois, demandé aux sécessionnistes de déposer leurs armes. Il a précisé que ce dépôt d’armes doit être fait sans toutefois penser qu’il y aura une contrepartie.
«Ce qui intéresse le gouvernement, c’est de récupérer les armes. Ceux qui détiennent les armes en brousse ne doivent pas détenir ces armes (…) Le dépôt des armes doit se faire sans conditions. Ce n’est pas un marchandage. Les terroristes savent qu’ils ne doivent pas détenir des armes. Seul l’Etat a le monopole de la contrainte légitime…La reddition se fera sous le contrôle des autorités administratives. Le Chef de l’Etat a donné des instructions claires: ceux qui vont déposer les armes n’iront pas en prison. Ils seront encadrés et vont bénéficier d’une reconversion normale, et le Chef de l’Etat a dit que c’est la seule porte de sortie honorable pour les terroristes», a déclaré le Ministre Atanga Nji.
Liliane N.
Depuis quelques semaines, les voyageurs qui partent du Cameroun éprouvent d’énormes difficultés pour procéder aux tests PCR à temps. La contrainte étant de présenter un test de moins de trois jours à l’embarquement.
Le Délégué Régional De la Santé Publique du Littoral, le Dr MAMBO MAKA Albert a signé un document qui précise les conditions dans lesquelles les voyageurs devront subir les tests PCR avant embarquement.
Des mesures qui visent à désengorger certains sites et répartir les patients à tester sur l’ensemble des sites sur la ville de Douala. De plus cette mesure est une belle facilité pour les voyageurs qui n’auront plus besoin de se rendre dans les centre de test pour entrer en possession des résultats.
Rappelons que l’engorgement des principaux sites de Douala à l’instar de celui de Laquintinie, était le terreau d’un certain nombre de fraude pratiqué par certains sur ces sites. A plusieurs reprises, certains passagers se sont vu dans l’obligation de justifier la provenance de leur résultat de test avant d’embarquer. Désormais, le système d’encodage des résultats permettra aux responsables du ministère de la santé au sein des aéroports de détecter les faux résultats de test grâce à des lecteurs des codes-barres qui seront enregistrés sur chaque résultat reçu via WhatsApp.
Stéphane NZESSEU
Le ministre de la santé publique a conduit une réunion en vue d’anticiper sur la résurgence de la crise en cours.
La crise est de nouveau en pleine expansion. Le nombre de cas de contaminé croît jour après jour. Les morts de Covid sont plus nombreux au fil des heures. Au regard de la remontée des chiffres liés aux taux de positivité et de décès dus au nouveau coronavirus dans notre pays, le Ministre de la Santé Publique a tenu au Centre de Coordination des Opérations d'Urgences de Santé Publique (CCOUSP) une réunion, à l’effet de mener une réflexion efficiente en vue d'anticiper sur la gestion de l'incident au Covid-19 d’une part, et trouver en urgence les voies et moyens pour stopper la transmission du virus au sein de nos communautés d'autre part.
Dans la présentation de la situation épidémiologique faite par la Section Planning du CCOUSP,
L’attention du Chef de département a été appelée sur la problématique du rendu des résultats. Sur ce point, MANAOUDA MALACHIE a prescrit plus de célérité afin que les résultats des tests soient rendus sous 24h. Sous ce rapport, il a été porté à l'attention du Ministre et du Secrétaire d'Etat en charge des épidémies et des pandémies, le besoin de renforcer les laboratoires en ressources humaines. Il est à noter ici qu'au total, 09 Régions sur 10 sont couvertes en laboratoires pour une distribution de 17 laboratoires fonctionnels.
Bien plus, il a été décidé de la mise en place d'un dispositif de sécurisation des résultats des tests, au regard de quelques fraudes observées il y’a quelques jours à Douala pour ne citer que ce cas. Il est également question de rouvrir une sensibilisation plus active pour le respect des mesures barrières au sein des populations.
Outre les proches collaborateurs du Ministre, prenaient également part à cette réunion, le Secrétaire d'Etat à la Santé Publique, le Secrétaire Général du Minsanté, le Représentant Résident de l'OMS, Mme le Délégué Régional de la Santé Publique du Centre, Mme l'Administrateur du Laboratoire National de Santé Publique, Mme la Présidente du Conseil Scientifique, ainsi que la Représentante du Centre de Contrôle et de Surveillance des maladies (CDC) et le Directeur General de la CENAME.
Vivement que les déploiements se fassent plus visibles.
Stéphane NZESSEU
Faussement attribué au Ministre de la Santé, il est prétendu que ce protocole soit celui conseillé par le gouvernement camerounais aux spécialistes en vue d’une prise en charge rapide des patients atteints du Covid 19. Archifaux !
Aucune trace de ce document dans les archives officielles du Ministère de la Santé du Cameroun. Plus encore, ce même document, au mois de décembre 2020 était attribué au ministère de la santé de Côte d’Ivoire. Dans ce pays également, des professionnels de la santé sont sortis pour dénoncer ce Fake News. Malheureusement, dans plusieurs fora, ce document est en circulation et tend à corrompre même les âmes les plus sérieuses.
Que dit ce faux protocole ?
« La circulaire du ministère de la Santé est très importante : toute personne qui ressent des symptômes d'infection par le coronavirus se met en quarantaine à la maison et prend le traitement ci-dessous :
1 - Panadol 1000 mg deux fois par jour
2- Azithromycine 500 mg une fois pendant cinq jours.
3- Vitamine C 1000 mg une fois par jour
4- Zinc tab 50 mg une fois par jour
5- Vitamine D 50000 mg une fois par semaine
6- Strepslis trois fois par jour Se gargariser avec de l'eau tiède + sel pendant 5 minutes par jour Boire de grandes quantités d'eau Protocole de traitement publié par le ministère de la Santé.
Votre publication publiée témoigne de votre prise de conscience, d'une situation humanitaire, le ministère de la Santé s'adresse et avertit les citoyens de ne pas se rendre à l'hôpital lorsqu'ils ressentent des symptômes de (Corona) ou de toute autre maladie. La santé met à disposition 333 équipes d'intervention rapide, chacune composée de 5 personnes. Si vous pensez être infecté et que ces symptômes apparaissent (essoufflement - toux - fièvre), restez chez vous. Ne vous rendez dans aucun hôpital, centre médical ou clinique, votre sortie propagera davantage le virus.
- Appelez le 195 et l'équipe d'intervention arrivera, vous examinera et vous apportera une attention particulière. Pour tous ceux qui ont reçu le message et ne l'ont pas publié, sachez que vous êtes un partenaire dans le meurtre de votre peuple, avec les salutations du Ministère de la Santé. »
Une publication dont le cynisme n’est plus à démontrer. Un document qui n’a aucun sens au fond si ce n’est de la distraction. Le gouvernement camerounais n’a rendu public aucun protocole de cette nature.
Stéphane NZESSEU
Au cœur de la première vague de la crise à coronavirus en mars-avril 2020, la ville de Douala grouillait de points de lavage des mains. Curieusement, alors qu’on parle de résurgence de la maladie depuis quelques semaines, aucun point de lavage des mains ne figure à l’entrée des entreprises et des grandes surfaces.
Les chiffres du ministère de la santé doivent attirer l’attention. A ce jour, on compte près de 35 décès de suite de Covid-19 chaque semaine au Cameroun. Soit près de 05 personnes qui tombent tous les jours à cause de cette maladie. Paradoxalement, on ne voit pas les citoyens se presser de se mettre en sécurité en adoptant les gestes barrières tant prônés depuis le début de cette crise.
Au mois de mars 2020, au plus fort de cette crise, nous avions fait des visites de certains marchés de la ville de Douala dont le Marché centrale. A cette époque, les commerçants situés à l’entrée du marché central avaient auprès d’eux plusieurs points de lavage des mains. Un petit fût de couleur blanche, avec un robinet monté et un morceau de savon de ménage mis à disposition. Les commerçants étaient très heureux et s’employaient à se laver les mains régulièrement au point où ils avaient mis en place un mécanisme collectif de remplacement de l’eau dans le fût, et à tour de rôle, chaque vendeur devait fournir le savon pour les besoins de la cause.
Aujourd’hui, retourné au même endroit, plus de point de lavage des mains. Les mêmes qui hier se pressaient à notre micro pour sensibiliser et se présenter en modèle de personne qui respecte les prescriptions du gouvernement sont quasiment les mêmes qui aujourd’hui questionnent l’existence même de cette maladie. Qu’est ce qui s’est passé entre temps ?
On se souvient qu’à cette époque, le régisseur du marché avait mis en place un mécanisme en partenariat avec la mairie de la ville pour désinfecter de temps à autre le marché. Maintenant, plus rien. Les initiatives collectives n’ont pas fait long feu. Le relâchement est total. C’est le même relâchement dans les différents quartiers de la ville de Douala. Il est devenu très très rare de voir à l’entrée des entreprises et de certaines surfaces, des points de lavage des mains. Quand ce n’était pas de l’eau et du savon, c’était au moins du gel hydro alcoolique. Il faut urgemment se ressaisir.
Stéphane NZESSEU
Le nouveau président américain conformément à la loi fondamentale des Etats-Unis, a pris fonction à la Maison Blanche le 20 janvier 2021. Joe Biden et l’ensemble de son administration ont dès leur entrée en scène plusieurs dossiers sur leur table notamment les crises dans le monde. Au rangs des sujets d’actualités pour cette équipe dirigeante, la recherche des solutions pour une sortie définitive de la crise socio-politique dans les régions anglophones du Cameroun.
A cette lancinante question, le journaliste pétri d’expérience, Adamu Moussa tout en prenant du recul reste optimiste. Dans une récente interview abondamment relayés dans les médias, le spécialiste des politiques publiques analyse : « Le Cameroun n’a absolument rien à craindre de l’administration Biden. Cependant, une chose est sûre : à l’instar des précédentes administrations du Parti démocrate, le président Joe Biden sera plus actif sur la scène africaine que l’ancienne administration Trump. Vous vous souvenez de l’incident qui s’est produit à la Maison Blanche le 18 janvier, lorsque Trump a qualifié les pays africains, Haïti et le Salvador de pays « de merde » lors d’une conférence ? Biden ne fera jamais une telle déclaration. Mais cela ne veut pas dire qu’ils nous traiteront avec des gants de velours », postule-t-il.
Adama Moussa pense que la nouvelle administration américaine fera tout pour préserver ses intérêts partout et à chaque fois qu’ils feront l’objet de menace. « Vous savez que l’Amérique a des intérêts stratégiques au Cameroun, notamment dans le cadre de la lutte contre le terrorisme dans la région de l’Extrême-Nord. Nous avons eu de déclaration de la députée Karen Bass, chef du caucus noir du Congrès, selon laquelle le Gouvernement Biden réexaminerait la politique africaine des Etats-Unis en accordant une plus grande attention aux violations des droits de l’homme. Elle a déclaré que l’administration Biden examinera également les racines du conflit au Cameroun et dans d’autres pays africains dans le but de contribuer à la recherche des solutions adéquates », rappelle le spécialiste en communication stratégique.
Pour Adamu Moussa, le Cameroun est appelé à être proactif et bien jouer sa partition sur le plan diplomatique pour faire de sa relation avec l’administration Biden un partenariat gagnant-gagnant pour les deux pays.
Carnet d’adresse
A son niveau, le journaliste de haut vol se montre disposé à mettre en valeur son carnet d’adresse au profit de la diplomatie entre le Cameroun et les Etats pour des actions qui favorisent une relation bilatérale fructueuse. « Le réseautage et la communication stratégique sont deux outils indispensables dans le monde politique d’aujourd’hui. En effet, l’actuel conseiller à la sécurité nationale des Etats-Unis, Jake Sullivan, est un camarade de classe et un ami de Yale. Nous avons tous participé au Yale World Fellows Program en 2002. L’une des camarades de classe et très bonne amie à la Harvard Kennedy School of Government, Maia Sandu, vient d’être élue présidente de la Moldavie. Elle vient de nous inviter, nous ses camarades de classe, à une réunion de classe qui se tiendra dans son pays une fois la crise de la Covid-19 résolue », confie Adamu Moussa.
Innocent D H
Ainsi s’exprime avec conviction le journaliste chevronné, spécialiste des politiques publiques, et en communication stratégique. Adamu Moussa, dans une interview relayée par notre confrère Actu Cameroun, décrypte la dernière actualité dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest en proie à une crise socio-politique depuis quatre ans déjà.
Un émissaire du Pape François a récemment effectué une visite au Cameroun notamment dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest. L’homme de Dieu a adressé aux populations des deux régions en crise, un message de paix. Interrogé sur cette visite de l’envoyé spécial du patron de l’Eglise catholique romaine dans les deux régions en crise, Adamu Moussa apprécie : « (…). J’étais bien évidemment ravi lorsque j’ai appris la nouvelle de la visite de haut vol de cet homme de Dieu en ce début d’année alors que le pays traverse des moments troubles et fait face simultanément au regain de la pandémie de la Covid-19 dans le monde, la crise sécessionniste dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest », répond le journaliste chevronné.
Pour lui, réussir à faire venir une autorité de l’Eglise du rang de l’émissaire du Pape, il s’agit d’un véritable exploit diplomatique que seuls des hommes d’Etat chevronnés comme le Président Paul Biya pouvaient accomplir. « Le Président Paul Biya nous a démontré à maintes reprises que des actions efficaces en disent plus que des paroles. Ses prouesses diplomatiques, sa vision et les moyens qu’il met en œuvre pour naviguer dans les eaux politiques troubles font indubitablement de lui le maillon indispensable pour le maintien de la cohésion, de l’unité et de la vitalité de notre pays. Paul Biya est la colle forte qui maintient le pays debout », est convaincu le spécialiste des politiques publiques.
De l’inédit dans les deux régions
« Les populations se sont déplacées en grand nombre pour accueillir la deuxième autorité la plus importante de l’Eglise catholique romaine (…). Par milliers, les habitants de Bamenda ont répondu présent, ignorant les appels au boycott de la visite pastorale de l’homme de Dieu lancés par les leaders sécessionnistes de la région et de la diaspora. Au vu du courage et de la détermination de la population à se rendre en grand nombre pour recevoir l’envoyé du Saint-Siège, on pourrait raisonnablement déduire que la population est fatiguée de vivre dans la peur et qu’elle est maintenant prête à prendre son destin en main », note Adamu Moussa.
Le spécialiste en communication stratégique reste confiant quant aux perspectives de sortie de crise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Il estime que cette crise socio-politique va prendre fin, car rien ne dure éternellement. « La participation active de la population lors de la visite du secrétaire d’Etat du Vatican révèle clairement que la majorité silencieuse des populations de la région ne soutient pas les actions des sécessionnistes. La confiance inébranlable que j’ai dans l’avenir radieux du Cameroun repose en grande partie sur ma foi en la capacité de nos dirigeants actuels à prendre les bonnes décisions pour le pays », argue Adamu Moussa.
Innocent D H
Les éleveurs de la région du Nord ont reçu ce mardi 23 février 2021, 164 vaches laitières de race Montbéliarde. Des vaches qui permettront de booster le développement de la filière au Cameroun par l’accroissement de la production Nationale.
On se souvient qu’au cours du mois d’Octobre 2020, précisément le 03 octobre, une cargaison de vaches laitières arrivaient par avion à l’aéroport de Garoua. Celles-ci provenaient de Besançon en France. L’objectif du gouvernement camerounais en achetant ces vaches est simple : accroître la production locale de lait de bonne qualité. D’après les experts, ces génisses peuvent produire en moyenne 20 litres de lait par jour. Les vaches laitières dont il est question ont été réceptionnées le 03 octobre 2020 dans la ville de Garoua, chef-lieu de la région du Nord. A partir de cette estimation, il est envisageable que leur production se chiffre à 3 280 litres de lait sur une journée, 22 960 litres sur une semaine et 101 680 litres sur mois.
Pour le moment, la production laitière au Cameroun est de l’ordre de 275 000 tonnes, selon les chiffres de 2019. Mais cette production reste toujours faible. En 2019 justement, l’on a produit localement 207 216,1 Tonnes contre 266 274,5 Tonnes en 2018, soit une baisse de 59 05,4 Tonnes (22,18%), comme le révèle la « Situation des productions et des importations du sous-secteur élevage, pêches et industries animales en 2019 », du ministère de l’Elevage, des Pêches et de l’Industrie animale. Disons que le Projet de développement de l’élevage (Prodel) que mène le gouvernement de la République, a pour objectif d’améliorer la productivité des systèmes de production ciblés, la commercialisation de leurs produits pour des bénéficiaires sélectionnés et apporter une réponse immédiate et effective en cas de crise ou d’urgence éligible. Le projet est conçu pour une durée de 6 ans. Il est financé par la Banque mondiale à hauteur de 134,15 millions de dollars soit environ 78,4 milliards FCFA. Selon le pointage effectué au mois de mars 2020, 100 millions de dollars soit 58,5 milliards FCFA ont déjà été engagés et investis pour renforcer les chaînes de valeurs dans les filières volaille, bœuf, chèvre, mouton, lait et miel. Dans son ensemble, le Prodel concerne les filières poulet de chair, miel, porcine, petits ruminants, bovine et laitière. D’où cette forte implication dans cet approvisionnement initial en vache laitière.
En 2019, le Cameroun a importé 308 153,6 Tonnes de produits de l’élevage, des pêches et des industries animales et halieutiques. Pour un montant global de 219,6 milliards de FCFA. La catégorie dédiée au lait, produits laitiers, conjointe au miel, œufs de volaille et le miel nature occupe 13,5% des parts dans ces importations. Pour ce qui est du lait en particulier et des produits laitiers, les importations se chiffrent à 15 920 Tonnes, à raison de 27,341 milliards de FCFA. Il faut noter que pour l’année 2019, les importations de lait et produits laitiers sont en baisse de 12,27% par rapport à l’année 2018. Les produits concernés par ces importations sont le lait en poudre, les crèmes de lait, le yoghourt, les pâtes à tartiner laitières, le beurre, le babeurre, le fromage et le miel naturel. Tous ceci en provenance des Pays-Bas (31%), de la Nouvelle-Zélande (plus de 16%), et de la France (plus de 15%). Aujourd’hui les mécanismes sont mis en œuvre pour que ces importations baissent considérablement.
Stéphane NZESSEU
L’annonce est faite par le Ministre camerounais de la Santé publique (Minsante) dans un communiqué daté de ce lundi, 22 février 2021. Dr Manaouda Malachie informe que cette épidémie fait suite à la détection de deux cas de poliovirus de type 2 dans les prélèvements environnementaux dans le quartier de la Cité Verte, région du Centre.
Le Minsante informe l’opinion publique nationale et internationale, de la survenue d’une nouvelle épidémie de poliomyélite dans la ville de Yaoundé. « Cette épidémie fait suite à la détection de deux cas de poliovirus de type 2 dans des prélèvements environnementaux dans le quartier de la Cité Verte, Région du Centre. Cette situation constitue une urgence de santé publique, considérant que le risque de propagation du virus est élevé », annonce-t-il.
Face à cette situation, le patron de la santé rassure que le Gouvernement son département ministériel a d’ores et déjà pris les mesures qui s’imposent en vue notamment d’une investigation profonde, d’une sensibilisation accrue des communautés et de la planification des activités de vaccination dans les zones à risque. « L’objectif étant de stopper dans les plus bref délais la transmission du virus de la poliomyélite dans la ville de Yaoundé et sur toute l’ensemble du territoire national », indique Dr Manaouda Malachie dans le communiqué.
Et pour que cet objectif soit atteint avec succès, le membre du Gouvernement lance un appel à l’endroit des populations. Elles sont invitées à soutenir les efforts engagés par le Gouvernement camerounais avec l’appui des partenaires au développement. Le Ministre les engage par ailleurs à adhérer aux activités de vaccination, ainsi qu’au respect des règles d’hygiène de base et du calendrier de vaccination des enfants dans les formations sanitaires du pays.
Innocent D H
Il s’agit du tronçon Yaoundé-Douala qui entre dans sa deuxième phase si les fonds sollicités sont mis à la disposition de l’entreprise en charge de la construction de cet axe et de la voie Kribi-Lolabe qui, de l’avis des techniciens, sera terminé au plus tard en octobre 2021.
Des annonces faites par les différents prestataires au cours de la réunion d’évaluation organisée ce Lundi dans la salle des conférences du ministère des Travaux Publics, en présence du patron des lieux
Les 60 premiers kilomètres de l’autoroute Douala – Yaoundé seront livrés dans dix mois
Hermi Tarek, chef de la mission de contrôle de l’Autoroute Yaoundé-Douala : « Comme on l’a promis à son Excellence monsieur le Président de la République, ce premier tronçon sera achevé le 31 décembre 2021 ;
L’avancement physique des travaux est à 97% par rapport au marché de base, sauf que comme nous l’avons expliqué, les travaux réellement exécutés sont à hauteur de 120% du contrat de base ;
Cela signifie que nous avons besoin d’un financement supplémentaire pour nous permettre de prendre en attachement ces travaux là, et de payer l’entreprise jusqu’à la fin… ».
L’attention est actuellement focalisée sur le deuxième lot qui va du PK 40 au PK 60, le premier étant déjà achevé
« Nous avons achevé les travaux de terrassement au niveau de la dernière section de PK40 à 60, nous sommes entrain de réaliser la couche de chaussée, nous avons attaqué la couche de forme, la couche de fondation, la couche de base qui sont en enrobé, il nous reste juste d’achever quelques ouvrages de rétablissement et un pont de 60 mètres pour nous permettre de commencer la couche d’enroulement et, le revêtement des accotements…Nous espérons que les prochaines saisons de pluie sera clémente, pour nous permettre de réaliser la couche de roulement ».
La prochaine étape c’est le raccordement des 60 km dont fait mention le chef de projet à la ville de Yaoundé, en passant par « Minkoa Meyos » et Nkolbisson, (Première partie) ; Mais également par la Nationale numéro 3 via Mboumyebel.
Autoroute Kribi-Lolabe
Ce tronçon sera ouvert à la circulation dans huit mois au plus tard. Selon les informations données au cours de la rencontre de ce Lundi par l’entreprise qui réalise les travaux, il ressort que ceux – ci seront achevés en Août 2021 et la faire réceptionner à la fin du mois de Septembre.
Il est question à ce jour de lever quelques contraintes liées au déplacement de divers réseaux, la libération de certaines emprises ainsi que le paiement des derniers décomptes
Emmanuel Nganou Djoumessi – ministre des Travaux Publics, en plus de ces deux Autoroutes, a invité les entreprises de la cinquantaine d’entreprises responsables des axes sur l’ensemble du triangle nationale à s’investir davantage, afin que les divers chantiers soient livrés eux aussi dans les plus brefs délais.
Nicole Ricci Minyem
L’une des mesures prises à l’issue de la réunion de concertation que viennent de présider à Yaoundé, le Ministre camerounais des Transports (Mintransports), Jean Ernest Ngalle Bibéhé et son homologue centrafricain, Arnaud Abazene Djoubaye. Une rencontre regroupant des autorités, transporteurs camerounais et centrafricains opérant sur le corridor Douala-Bangui. Elle a également débouché sur d’autres mesures notamment celles portant annulation des frais de stationnement et de surestarie pour toutes les marchandises à destination de la RCA.
Selon les explications du Ministre des Transports au sortir de cette rencontre, les parties ont convenu de la suspension de la pose des GPS sur les camions transportant des marchandises à destination de la République centrafricaine (RCA), en raison du nombre important de véhicules qui attend actuellement de recevoir cet équipement au port de Douala. Cette longue file d’attente fait suite aux perturbations créées à la frontière avec le Cameroun, depuis décembre 2021, par des rebelles centrafricains, apprend-on.
Indiquons que le GPS (Global Positioning System) est un équipement permettant de s’assurer que les marchandises déclarées en transit sur le territoire camerounais et donc exonérées de droits de douane, ne sont pas reversées sur le marché par des opérateurs économiques véreux.
Cette rencontre a aussi accouché de deux importantes décisions. Il s’agit d’abord, de l’annulation des frais de stationnement (pénalité pour occupation de l’espace portuaire au-delà des jours de franchise) pour toutes les marchandises à destination de la RCA. Il y a ensuite pour ces marchandises, l’annulation des frais de surestarie (pénalité sur détention du conteneur sur un terminal au-delà des delais de franchise).
La revalorisation des tarifs à 3,3 millions de francs CFA par camion, ainsi que la sécurisation du corridor Douala-Bangui, avec escorte des camions à partir de la ville frontalière de Garoua-Boulaï, sont entre autres, les assurances faites aux transporteurs camerounais par le par le Ministre centrafricain des Transports et de l’Aviation civile, Arnaud Abazene Djoubaye.
Innocent D H
Les 600 bouteilles de gaz ont été saisies dans un réseau de siphonage qui opérait au quartier Yassa.
Tout récemment sur la toile a circulé une vidéo qui montre des hommes en pleine opération de siphonage de bouteilles de gaz à Douala précisément au quartier Yassa. Les autorités notamment celles du Ministère du Commerce qui ont pris connaissance de ladite vidéo ont entrepris des recherches qui ont porté des fruits. Une source dans ce département ministériel dirigé par Luc Magloire Mbarga Atangana révèle que sur instruction de celui-ci, une action a été entreprise le 20 février 2021, pour mettre hors d’état de nuire le réseau en question.
« Tout part d’une vidéo en circulation sur les réseaux sociaux dévoilant des actions frauduleuses de siphonage de gaz domestique par des individus dans des camions stationnés dans un entrepôt. Sur hautes instructions du ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana, le Délégué départemental du Wouri et ses collaborateurs vont se lancer à la recherche du site sur la base des quelques indications fournies dans ladite vidéo », a relate la source dans une publication du confrère le bled parle.
Poursuivant dans ses révélations la même source introduite au Ministère du Commerce raconte qu’il a juste fallu quelques heures aux agents de la délégation départementale du Commerce du Wouri pour retrouver le lieu où ces individus pratiquaient leurs opérations de siphonage. Pris en flagrant délit, les responsables de ce trafic ont pris la poudre d’escampette avant l’arrivée des Forces de maintien de l’ordre. Toutefois les agents de la délégation départementale du Commerce du Wouri ont réussi à mettre la main sur deux d’entre eux. Ces derniers ont été mis à la disposition de la division de la police judiciaire pour des besoins d’enquêtes.
Liliane N.