René Emmanuel Sadi le Ministre de la Communication parle d’une augmentation de 9 976 nouveaux cas de coronavirus en l’espace de deux mois et deux jours.
La situation épidémiologique du Cameroun est telle que les autorités ont décidé de s’activer davantage dans la communication autour de la pandémie. En conférence de presse donnée hier 1er mars 2021, René Emmanuel Sadi le Ministre de la Communication par ailleurs porte-parole du gouvernement a indiqué d’après les données du Ministère de la Santé, qu’il y a une recrudescence des cas de contamination au Coronavirus sur toute l’étendue de notre pays. Il y a aussi de plus en plus de morts dues à cette pandémie.
«…A la date du 25 février 2021, le Cameroun compte officiellement : 35 mille 714 cas confirmés de COVID-19; 32 mille 594 personnes guéries, 551 personnes décédées, 2672 cas actifs, dont 228 sous traitement dans les unités de prise en charge et 53 compatriotes sous assistance respiratoire. A l’analyse le Cameroun est passé de 25 mille738 cas positifs à la date du 23 décembre 2020, à 35 mille 714 cas confirmés de COVID-19, au 25 février 2021, soit une augmentation de neuf mille neuf cent soixante-seize nouveaux cas positifs dans notre pays, en l’espace de deux mois et deux jours. Par ailleurs, comme nous l’avons indiqué en son temps, à la date du 23 décembre 2020, le Cameroun enregistrait un total de quatre cent quarante-six décès, contre cinq cent cinquante et un décès, enregistrés lors de la dernière évaluation hebdomadaire, le 25 février 2021. Soit cent cinq cas de décès déplorés dans notre pays, au cours de la même période, c’est-à-dire ces deux derniers mois», a déclaré le Ministre de la Communication René Emmanuel Sadi.
A ces données, le Ministre René Emmanuel Sadi ajoute qu’il y a également une augmentation du nombre de patients sous assistance respiratoire et de façon générale du nombre de cas d’hospitalisation de plus en plus élevé. Rapportant les observations des experts et des analystes, le membre du gouvernement indique que la recrudescence de la pandémie du Coronavirus dans notre pays est due au relâchement des mesures barrières édictées par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Aussi, il rappelle que le port du masque dans les espaces publics restera obligatoire jusqu’à nouvel ordre. Et chaque camerounais doit faire preuve de responsabilité et apporter sa contribution au combat contre la propagation de ce virus.
Liliane N.
La journée mondiale de la protection civile se célèbre ce lundi, 1er mars 2021. Cette journée, commémore le jour où la constitution de l’Organisation internationale de la Protection civile (OIPC) est entrée en vigueur en tant qu’organisation intergouvernementale. Il s’agit d’attirer l’attention de l’opinion publique sur l’importance de prévenir les catastrophes. Au Cameroun, il est récurrent que l’on enregistre des cas de catastrophes notamment les inondations et les mouvements de terrain dont les conséquences sont très souvent aggravées à cause des actions humaines.
A l’échelle mondiale, environ un millier de grandes catastrophes « naturelles » sont annuellement recensées par le Bureau des Nations unis pour la réduction des risques de catastrophe. Ces catastrophes sont en majeure partie provoquées par les crues, évènements naturels les plus fréquents et les plus destructeurs. L’origine de ces crues est météorologique à savoir : les moussons, les cyclones tropicaux, et tempêtes. Leurs effets sont les inondations et les mouvements de terrain notamment les destructions d’ouvrages comme les barrages, les ponts, les immeubles entre autres.
Au Cameroun, les cas de catastrophes les plus connus sont les inondations, éboulement de terrain et les tremblements de terre. Précisément dans le registre des inondations, l’on se rappelle encore de la forte pluviométrie enregistrée en 2012 dans la partie septentrionale du Cameroun. A l’origine, la furie en furie qui avaient causé d’importantes pertes aux populations. Pour ce qui de l’éboulement de terrain, l’impact de la catastrophe de Ngouaché en octobre 2019 dans la région de l’Ouest est aussi jusque-là frais dans les mémoires.
La responsabilité humaine
Outre les causes naturelles de ces catastrophes, leurs effets sont très souvent aggravés par l’activité de l’homme. Aux rangs des facteurs humains : les réductions voire suppressions des zones inondables, forestières, agricoles ; extensions des zones d’aménagement, de construction ; ouvrages inadaptés ; non-respect des règles de prévention etc. Et dans ce chapitre, comment ne pas déplorer le fait qu’au Cameroun certaines populations continuent d’occuper des zones à risques (pieds de montagnes, les abords du fleuve Bénoué en l’occurrence dans le Nord par exemple).
Notons également que les actions humaines provoquent régulièrement d’autres formes de catastrophes. Il s’agit surtout des incendies et des accidents. A ce niveau, il n’est pas rare de de constater que des personnes s’installent non loin ou pire encore sous des pilonnes, des poteaux électriques de haute tension. Résultat de course, des cas d’électrocution et d’incendies sont légion. Pour les accidents de la circulation, ils adviennent le plus souvent à cause de la négligence de l’homme dans l’entretien des routes.
Face à cette situation, pour minimiser les risques liés à la survenance des catastrophes sur l’ensemble du Cameroun, les populations sont donc appelées à être plus responsables dans l’exercice de leurs activités quotidiennes.
Innocent D H
Le porte-parole rompt avec le silence face à une vidéo de 11 secondes qui circule depuis quelques heures sur les réseaux sociaux où l’on peut entendre des prétendus membres du Mouvement de Libération du Cameroun (MLC), opérant à la frontière avec le Nigéria adresser de nouvelles menaces au Gouvernement camerounais et populations locales. Guibaï Gatama réagit en indiquant que le respect de la République, est la seule pour obtenir le retour du Grand-Nord au premier plan.
Sur son compte Facebook, le porte-parole des 10 millions de Nordistes, Guibaï Gatama réagit à l’appel du mouvement armé MLC : « La voie démocratique, dans le respect de la République, est la seule pour obtenir le retour du Grand-Nord au premier plan. Notre prise de conscience et notre détermination nous permettrons de relever de grands défis. Ensemble, tout est possible ».
Signalons que dans une vidéo de 11 minutes 58 secondes qui circule sur les réseaux sociaux depuis ce matin, des prétendus membres du Mouvement de Libération du Cameroun (MLC), un mouvement qui opère à la frontière entre le Cameroun et le Nigeria, adressent de nouvelles menaces au gouvernement camerounais et aux populations locales. En effet, dans leur enregistrement, Ils affirment avoir entrepris des négociations pour la libération de leurs leaders notamment : Marafa Hamidou Yaya, Gervais Mendo Ze, Iya Mohamed et autres. Mais affirment être manipulés et que certaines autorités de la ville de Ngaoundéré utilisent leur nom pour se faire de l’argent, ont relayé nos confrères du site d’information Actu Cameroun dans un article.
Innocent D H
L’information est contenue dans un communiqué du Ministère camerounais de l’Environnement, de la Protection de la Nature et du Développement durable, annonçant la tenue des audiences publiques du 1er au 06 mars 2021. C’est en prélude à une étude d’impact environnemental en vue de la construction de ce centre d’emplissage de gaz domestique dans la ville d’Edéa, région du Littoral.
La Société d’entreposage et de distribution énergétique du Cameroun (Sedecam) va construire à Edéa, un centre d’emplissage de gaz domestique. Distributeur de gaz domestique de la marque Global gaz, Sedecam est la filiale de la holding marocaine Akwa Group, qui, en 2018, a racheté au Danois Kosan Crisplant la marque Global Gaz dont la présence sur le marché camerounais du gaz domestique remonte au début des années 2000.
Il faut souligner que le centre d’emplissage d’Edéa sera la 2ème infrastructure de ce type construite par cet opérateur au Cameroun, après le centre de Limbe dans la région du Sud-Ouest. Le montant de cet investissement n’est pas pour l’instant révélé, mais une chose est sûre, il devrait permettre à Sedecam de doper ses capacités et marquer davantage sa présence sur le marché camerounais qui reste jusqu’ici dominé par des concurrents tels que SCTM ou Total.
L’annonce de la construction de cette entreprise intervient au moment où le gouvernement camerounais est engagé à assainir le secteur du gaz à travers la lutte contre la vente clandestine de cette énergie. L’on a appris récemment le démantèlement par la Police d’un entrepôt clandestin spécialisé dans le siphonage des bouteilles de gaz domestique au quartier Yassa à Douala sous haute instruction du Ministre camerounais en charge du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana. Selon les sources policières, les présumés bandits interpellés étaient non seulement spécialisés dans le trafic du gaz, mais aussi dans le tripatouillage du carburant. La fouille des lieux avait permis une saisie réelle de plus de 600 bouteilles de gaz de marque MRS Total, ainsi qu’une multitude de tuyaux. L’entrepôt a été mis sous scellé et reste sous surveillance, a-t-on appris.
Innocent D H
Pour le membre titulaire du comité central du Rassemblement démocratique du Peuple camerounais (Rdpc), cette affaire peut provoquer un soulèvement au Cameroun. Messanga Nyamding pense que le nouveau prêt de 55 milliards de francs CFA est une insulte au peuple camerounais.
Pour le Pr Messanga Nyamding, enseignant à l’Institut de Recherches internationales du Cameroun (Iric), le nouveau à contracter par le Cameroun à hauteur de 55 milliards de francs CFA pour la finition du complexe sportif d’Olembe n’est pas à légitimer. « Ça fait trop de milliards pour continuer à rendre ce régime que moi je trouve crédible. Je pense qu’une enquête parlementaire serait mieux indiquée pour qu’on dise où vont les 55 milliards de FCFA et qu’est-ce qu’on a reçu avant », affirme l’homme politique sur le plateau de Droit de Réponse, ce dimanche 28 février 2021 sur Equinoxe Télévision.
Selon, ce cadre haut cadre du parti au pouvoir, une telle actualité peut entraîner le soulèvement de certains compatriotes mécontents. « Cette affaire peut entrainer un soulèvement. Vous ne réalisez pas ce qui peut arriver au Cameroun », s’inquiète-t-il. Messanga Nyamding demande par ailleurs aux militants du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (Mrc) de Maurice Kamto, de ne pas faire une focalisation sur ce dossier. « Je demande à mes amis du Mrc de nous laisser régler ce problème. Si le Mrc entre dans cette affaire, ils vont encore politiser et on va encore dire que le Mrc veut le pouvoir. Laissons-nous, nous-mêmes nettoyer notre propre écurie. Que le Mrc nous laisse combattre nos voleurs », souligne-t-il.
Indiquons que le Président de la Commission ad hoc en charge des infrastructures au Ministère des Sports et de l’Education physique (Minsep) a donné les explications sur le sujet mercredi, dernier sur le Poste national de la Cameroon Radio Television (Crtv). « Ce qui se passe, c’est que juste après le retrait de la Can 2019 au Cameroun, la société Piccini décide d’arrêter les travaux. Magil, qui vient d’achever les travaux sur le stade de la réunification à Douala, propose alors avec le soutien du gouvernement canadien d’aider le gouvernement dans l’achèvement du complexe d’Olembe. Magil décide d’achever toutes les composantes du complexe dans les limites de l’enveloppe restante du marché d’origine de Piccini, soit 50 milliards de FCFA, ce qui équivaut à un financement non mobilisé du premier marché plus 5 milliards de coûts supplémentaires. Les 50 milliards ne sont donc pas un projet de détournement de milliards, encore moins de surfacturation. Standard Chartered Bank s’est rendu compte que les procédures d’attribution du contrat à Magil étaient assez régulières, tant au regard des lois nationales qu’internationales. Elle a donc décidé de poursuivre les négociations avec le gouvernement camerounais », a expliqué Cyrille Ntolo.
Innocent D H
Une mise au point attribuée à cette entreprise circule sur les réseaux sociaux depuis quelques heures, visant, comme on peut le lire à mettre un point final à la « campagne de désinformation et de dénigrement ayant pour but de discréditer et de remettre en cause, l’ensemble des travaux effectués et livrés par ses soins sur le site de construction » du Complexe sportif d’Olembe au Cameroun « Stade Paul Biya…
Gruppo Piccini a officiellement été félicité par les autorités camerounaises pour l’excellent travail réalisé au Complexe Sportif d’Olembe tant pour le temps de réalisation record, que pour la qualité de l’œuvre réalisé avec les plus hauts standards internationaux.
Il convient de rappeler qu’en date du 30 décembre 2015, le contrat signé entre Gruppo Piccini et l’Etat du Cameroun pour un montant global de 163 Milliards de Francs CFA soit 248 Millions d’Euros avait pour objet la conception et la réalisation d’un complexe sportif à Olembe dans la ville de Yaoundé.
Ledit complexe comprenait la conception et la réalisation des infrastructures suivantes selon les plus hauts standards FIFA :
Un (01) stade couvert de 60.000 places avec une (01) piste d’athlétisme ;
Un (01) complexe de trois (03) salles de cinéma,
Un (01) hôtel 5 étoiles de soixante (70) chambres avec trois (03) salles de conférences de deux cent cinquante (250) places chacune,
Un (01) centre commercial ;
Un (01) musée pour le sport,
Un (01) palais omnisport de mille (1000) spectateurs avec terrain de basketball, handball, volleyball ;
Une (01) piscine olympique de deux mille (2000) places et deux (02) terrains d’entrainement de mille (1000) places couvertes chacun ;
Six (06) terrains de tennis et un (01) Club House ; quatre (04) terrains extérieurs de basketball et de volleyball et un (01) parking extérieur.
Bien plus, le coût arrêté pour la conception et la réalisation du Complexe sportif d’Olembe, d’un montant de 163 Milliards de Francs CFA soit 248 Millions d’Euros reste inférieur aux structures semblables dans le monde.
En effet, la société de engineering après évaluation et diligence auprès des Institutions financières, estimait que le minimum acceptable pour un tel projet était de 268 Millions d’Euros.
Quant au remboursement du prêt accordé par les institutions italiennes, d’accord partie, ce dernier devait se faire par l’exploitation commerciale des infrastructures mis à la disposition du peuple camerounais. Le délai d’exécution et de livraison des travaux a été arrêté à trente (30) mois à compter du 30 décembre 2015.
Pour différentes raisons administratives indépendantes du GRUPPO PICCINI, les travaux n’ont démarré que courant mars 2017 soit 15 mois après la signature du Contrat.
Afin récupérer les 15 mois perdus, nous avons été contraint à la demande du Maître d’Ouvrage, en accord avec le Gouvernement Camerounais de préfabriqué en Italie l’ensemble du matériel en béton armé nécessaire à la construction du complexe sportif d’Olembe et ensuite acheminer le tout au Cameroun par bateau.
Du point de vue logistique, cette opération de transport de préfabriqués a été considérée comme la plus importante de l’histoire contemporaine.
Avec l’accord express du Maitre d’ouvrage, cette opération exceptionnelle a entièrement été préfinancée par GRUPPO PICCINI.
Dans ce contexte, tous les coûts y compris les équipements additionnels ont été assurés par notre Société (équipement, logistique de transport, camions et bateaux) C’est ainsi que dans un temps record soit huit (08) mois de travail nuit et jour, notre équipe a construit entièrement le Stade d’Olembe afin de permettre à l’Etat du Cameroun d’organiser la compétition programmée du 15 juin au 13 juillet 2019, conformément aux engagements pris auprès de la Confédération Africaine de Football (CAF).
En effet, GRUPPO PICCINI avait tout mis en œuvre pour terminer les travaux en mars 2019 soit 3 mois avant le début de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN).
Mais contre toute attente, en date du 30 novembre 2018, le Comité exécutif de la CAF a officiellement décidé de retirer l’organisation de la coupe d’Afrique des nations (CAN) au Cameroun, estimant que le Cameroun accusait du retard en matière d’infrastructure et de sécurité.
Par la suite la CAN sera finalement octroyé par ledit Comité au Cameroun en janvier 2021 ; Quant à la résiliation de notre contrat en date du 29 novembre 2019, le taux d’exécution des travaux de construction du stade était alors de 90% avec un pic de personnel de 1429 personnes en activité sur le site.
C’est pourquoi, fort de notre réputation et de notre professionnalisme depuis plus de 70 ans en la matière, nous réitérons notre volonté d’accompagner l’Etat du Cameron à achever ce complexe Sportif conformément au projet initial.
Dans cette optique, nous sommes disposés à trouver une solution amiable et urgente pour collaborer avec le Gouvernement du Cameroun afin que les travaux soient terminés dans les règles de l’art. Le projet d’Olembe, cher au peuple Camerounais et aux générations à venir, reste le fruit d’une solide coopération entre l’Italie et le Cameroun ».
Nicole Ricci Minyem
Cette sortie fait suite à l'interpellation des députés camerounais à l’endroit des parlementaires américains. C’est à travers une déclaration faite ce week-end que le président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun s’est lancé dans une litanie dont le but principal visait à salir une fois encore, l’image du pays ;
Car, au delà de la sombre description de la gestion de la crise dite anglophone, en plus des autres auxquelles le Cameroun est confronté, le leader du Mrc n’a pas manqué l’occasion de présenter la communauté LGBTQ+, comme une autre victime du Gouvernement, alors que la Constitution sur ce point est limpide
Sa déclaration
« Sur la trahison du peuple par les députés camerounais complice de la guerre dans les régions du nord-ouest et du sud-ouest
Le 17 février 2021, quarante membres du Congrès américain ont écrit au Président des États-Unis d'Amérique et à son secrétaire à la sécurité intérieure pour demander la mise en œuvre de mesures visant à empêcher le rapatriement au Cameroun de certains de nos compatriotes qui sont actuellement dans une situation irrégulière sur le sol américain.
Les mesures demandées par l'administration américaine seraient activées dans le cadre du Statut temporaire protégé ou du Départ forcé différé, deux instruments ont été mis au point pour assurer la protection des étrangers vivant aux États-Unis « contre les crises civiles, politiques et humanitaires dans leur pays d'origine qui rendent leur retour dangereux » ou « si les conditions dans le pays [ir] rendent le retour dangereux ».
En soutien à leur initiative, les parlementaires américains illustrent la situation au Cameroun comme suit : « [a] crise humanitaire et guerre civile caractérisées par un déplacement massif de l'intérieur, guerre crimes, et pénurie de produits essentiels comme l'eau, la nourriture, les soins de santé et le logement [...] »;
Des civils pris au milieu de conflits armés multiples et complexes entre séparatistes anglophones, le gouvernement et Boko Haram ; « un catalogue extensif et troublant des droits de l'homme exactions contre des civils camerounais, notamment des exécutions extrajudiciaires, des tortures, des détentions arbitraires et des violences ciblées contre des populations vulnérables telles que les enfants et les membres de la communauté LGBTQ+ ».
Dans une correspondance datée du 22 février 2021, certains membres de l'Assemblée Nationale du Cameroun ont estimé qu'ils devaient s'exprimer contre l'octroi à nos compatriotes par le gouvernement des États-Unis des mesures de protection envisagées, au motif que la « description extrêmement négative du Cameroun » fait par quelques parlementaires américains « malavisés » pourraient être faux et déformés.
De l'avis des députés en question, le Cameroun mentionné par les membres du Congrès américain « n'existe pas... [mais] est une illustration des opinions mal informées de certains individus déterminés à provoquer une nouvelle déstabilisation dans l'ensemble Région Centrafricaine ».
Le Mouvement de la Renaissance Camerounaise (CRM) trouve regrettable et irresponsable les opinions exprimées par le groupe des parlementaires camerounais concernés dont la démarche donne la mesure de l'état d'effondrement des bases de valeurs sur lesquelles notre jeune nation voulait se construire.
En effet, que dire des « représentants du peuple » qui, non satisfait de ne rien faire pour arrêter la détérioration continue du niveau de vie de la population et tout en faisant tout son possible pour tuer tout espoir pour la jeunesse, notamment en lançant ce dernier en exil, poussent leur cynisme à la limite en demandant le rapatriement au Cameroun de certains de nos compatriotes, et par conséquent, qu'on leur refuse la protection humanitaire.
Le CRM note qu'une approche concertée de cette nature n'a jamais été initiée par les députés camerounais en question, pour réclamer un débat parlementaire sur la guerre fratricide qui détruit les régions du nord-ouest et du sud-ouest et met en danger le destin de notre pays comme Une nation unie.
Nous n'avons pas vu une telle « solidarité » autour de leur collègue, l'honorable Joseph Wirba, lorsqu'il s'exprimait courageusement sur la question anglophone à la tribune de l'Assemblée nationale il y a quelques années.
Pour les parlementaires camerounais concernés, la guerre civile dans les régions du nord-ouest et du sud-ouest n'existe pas, sauf si dans l'avis de ces députés, ces régions ne font plus partie du Cameroun. Les centaines de milliers de personnes déplacées à l'intérieur, victimes de cette guerre fratricide ne seraient que l'imagination d'individus désemparés.
On peut maintenant comprendre pourquoi la question de cette guerre absurde dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest n'a jamais été débattue ni à l'Assemblée nationale ni au Sénat.
Les épisodes insupportables de cette sale guerre, dont Ngarbuh, Menka-Pinyin, Muyuka, Kumba, Mautu et d'autres, ne semblent pas changer l'autisme et la cécité dominants : même les ′′ représentants du peuple ′′ ne voient pas le peuple souffrir.
Nous comprenons aussi mieux le silence complice des parlementaires du régime CPDM et de ses alliés face aux arrestations et détentions arbitraires, à la soumission à des actes de torture et autres traitements cruels, inhumains et dégradants, auxquels les militants CRM sont soumis depuis plusieurs années, d'avoir manifesté pacifiquement (les 26 janvier 1 et 8 juin 2019 et 22 septembre 2020) pour demander la fin de la guerre dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
Ce faisant, le groupe des parlementaires camerounais concernés donne une nouvelle illustration de son indifférence face à la souffrance des camerounais. En tout cas, elle confirme leur complicité dans les graves violations des droits humains fondamentaux et leur soutien aux actes de barbarie commis par l'appareil de l'État, toutes les institutions réunies, comme indiqué dans le premier rapport CRM sur les droits de l'homme et la gouvernance, qui couvre l’année 2020.
Nos « représentants du peuple » vivent évidemment dans un autre pays, lorsqu'ils sont assez audacieux pour affirmer que « le Cameroun délivre facilement des documents de voyage et des passeports à ses citoyens »! Oui, quand ils ne sont pas privés de passeports, beaucoup de nos compatriotes, surtout de la diaspora, pour qui le retour au Cameroun est devenu dangereux depuis de nombreuses années, car ils sont au dossier des autorités camerounaises à cause de leurs opinions politiques, ou de leurs prétendues opinions politiques.
Le CRM a pour mission de restaurer l'état de droit et de faire en sorte que le Cameroun adopte et respecte une véritable charte nationale des droits de l'homme et de la démocratie. Il favorise et défend les droits fondamentaux de tous les camerounais où qu'ils soient.
Le CRM se félicite de toutes les initiatives qui vont dans ce sens, y compris des pays et institutions qui prennent la mesure de la souffrance et de la détresse du peuple camerounais et viennent à son aide. Notre peuple saura comment reconnaître ses amis ».
N.R.M
C’est dans le cadre d’une cérémonie organisée ce Vendredi, au niveau de l’esplanade de cet institut médical ; cérémonie présidée par Manaouda Malachie – ministre de la Santé Publique, en présence du Maire de la Ville et de plusieurs autres personnalités
Au-delà de l’aspect festif de la journée, ponctuée par la prestation des groupes de danse, l’anoblissement du ministre de la Santé Publique et la remise des cadeaux, la phase protocolaire a elle aussi été un grand moment de partage.
Celle-ci a débuté par le discours de bienvenue de Mbassa Ndine, qui n’a pas manqué de rappeler l’historique de ce centre hospitalier, créée en 1931 sous l’appellation de « l'hôpital Indigène » avant d’être rebaptisé en 1950, hôpital Laquintinie.
Euphorique, il s’est réjoui de la qualité des services offerts, heureux de constater que l’appui mis à la disposition des hôpitaux de district et de Laquintinie, par la Communauté urbaine de Douala est utilisé à bon escient.
Samuel Makongo, représentant du personnel va lui aussi abonder dans le même sens en témoignant de la bonne ambiance retrouvée au sein de cette institution sanitaire, à travers des éléments de motivation mis œuvre par le Pr Essomba Noël Emmanuel, directeur de l’hôpital.
Il cite entre autres : La revalorisation et le paiement régulier des primes de quote-part, la rénovation des espaces de convivialité, l'amélioration des conditions de travail…
Le Roi Bell, Sa Majesté Eboumbou Douala Manga Bell, président du Ngondo va également s’attarder sur les réalisations effectuées dans cette formation sanitaire depuis peu : Propreté et Electrification de l’ensemble des installations sur les 9 hectares de l’hôpital, la climatisation des chambres, la construction d'un espace de convivialité pour les garde-malades.
Dans le même registre, le Professeur Essomba - Directeur de l’hôpital Laquintinie va présenter les performances de la structure qu’il dirige depuis août 2020, notamment 90 000 consultations, 100 000 naissances dont 900 césariennes, 10 000 admissions d’urgences, 1700 interventions chirurgicales et près de 75 millions de FCFA d’aide aux indigents. Laquintinie compte à ce jour 1200 personnels.
En terme d’équipement, plus de 90% des espaces d’hospitalisation ont été réhabilités, de même que le service des urgences et le Centre mère et enfant, pour une capacité d’accueil désormais plafonnée à 700 lits.
Il convient également de rappeler que depuis peu, l’hôpital dispose de quatre ambulances fonctionnelles et deux autres sont attendues dans les tous prochains jours. Par ailleurs, 10 respirateurs ainsi que des couveuses ont été acquis.
Il a aussi parlé des appareils d’Imagerie par Radiation Magnétique (IRM) et d’un scanner de dernière génération, qui ont été réceptionnés et seront mis en fonctionnement dans un bâtiment dont la construction est engagée. Le slogan désormais en vigueur à Laquintinie est : « On sauve d’abord, on cause après », a déclaré son Directeur, non sans clamer : « je suis fier de ce personnel ».
C’est le responsable de la Santé Publique au Cameroun qui est venu clore la phase des discours. Dans son adresse, Manaouda Malachie s’est réjoui des efforts faits pour améliorer la physionomie générale de l’hôpital, ainsi que pour les dispositions prises afin d’améliorer le séjour des malades et des garde-malades.
Une démarche qui répond à l’option d’humanisation des soins prônée dans l’Agenda de transformation du système de santé. Concernant les préoccupations soulevées quant au renforcement du personnel, Le Ministre a promis de s’y mettre incessamment puisque de son point de vue, un personnel épanoui est le gage d’un service de qualité. Cependant, il a exhorté les patients qui arrivent à l’hôpital, quelque soit les circonstances, à respecter le personnel soignant.
Visite de l’hôpital
Moment phare de la célébration de cette célébration de l’excellence. Le Professeur Essomba a conduit ses invités dans un tour du propriétaire ; les amenant respectivement au niveau : Du Centre des Maladies Respiratoires - Du Pavillon Samuel Kondo réservé à l’hospitalisation de haut standing- Des services de réanimation, d’anesthésiologie, d’enregistrement et d’orientation- Du site du projet de construction et d’équipements du centre de production d’oxygène médicale de Laquintinie.
Inauguration et pose de la première pierre
Profitant de cette occasion, le ministre de la Santé Publique a procédé à l’inauguration de « l’Espace de prise en charge personnalisé » ainsi que du « nouvel espace d’imagerie médicale » ;
Il a en outre procédé à la pose de première pierre du « futur Centre d’hémodialyse » et enfin à l’inauguration de la salle de conférence de l’hôpital Laquintinie baptisée « Salle de Conférence Manaouda Malachie ».
Moment emprunt d’émotion et d’espoir, aussi bien pour le personnel soignant que pour les malades, qui espèrent qu’au-delà de la célébration, les promesses du jour vont se transformer en actes concrets.
Nicole Ricci Minyem
Le Dr Malachie Manaouda pense qu’à l’heure actuelle, les tests de dépistage au Coronavirus doivent se faire à un intervalle régulier dans les administrations, entreprises publiques et privées, sans oublier les organisations.
La courbe des cas de contamination au Coronavirus dans notre pays devient croissante. A en croire les déclarations du Dr Malachie Manaouda, l’heure est aujourd’hui à la remobilisation. D’ailleurs, le Ministre de la Santé (MINSANTE) dans un tweet de ce 1er mars 2021, vient de faire une recommandation aux administrations, entreprises publiques et privées mais aussi aux organisations.
«Je conseille vivement aux administrations, aux entreprises publiques et privées ainsi qu’à toutes les organisations de faire tester systématiquement leurs personnels à un intervalle régulier en vue de mieux surveiller la transmission du Covid. L’heure est à la remobilisation !!», a-t-il écrit sur son compte Twitter.
Avec cette sortie du MINSANTE, faut-il donc s’attendre dans les prochains jours, à ce que l‘accès dans les administrations et entreprises publiques soit conditionné par un test du Covid-19 ? Si cela arrivait à être adopté, ce ne sera pas la première fois que cela est fait au Cameroun. Lors du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) qui s’est joué du 16 janvier au 7 février 2021, la Confédération Africaine de Football l’avait imposé à ses employés, aux joueurs et encadreurs, aux volontaires, aux journalistes, aux arbitres…, ce à des intervalles de temps régulier.
Tout compte fait et en attendant de voir ce qui sera décidé, il convient de rappeler que le Cameroun pratique deux types de tests à savoir: le test de diagnostic rapide (TDR), dont les résultats sont spontanés, et le test virologique Polymerase Chain Reaction (PCR), pour lequel les résultats durent 24 heures au moins.
A titre de rappel, à la date du 25 février 2021, la situation épidémiologique du pays faisait était de 35 714 cas confirmés, 32 594 cas de guérison et 551 décès.
Liliane N.
C’est ce qu’indique le communiqué rendu public à l’issue des assises qui se sont tenues jeudi, à l’Auditorium des Services du Premier Ministre qui a d’ailleurs présidé les travaux
Mais, avant l’évocation du point culminant, deux autres membres du Gouvernement ont pris la parole, pour évoquer :
Les Réformes dans le sous – secteur des forêts, de la faune, ainsi que des stratégies de promotion de développement local dans le cadre de la Décentralisation ;
Pendant sa présentation, le ministre des Forêts et de la Faune a insisté sur la nécessité de réhabiliter le Fonds Spécial de Développement Forestier, tel qu’institué par le Décret du 10 Avril 1996, fixant les modalités de fonctionnement des Fonds Spéciaux.
L’objectif visé étant d’optimiser le financement du Programme national de développement des plantations forestières, la mise en œuvre des plans d’aménagement des aires protégées ainsi que la lutte contre le braconnage et la criminalité faunique.
Sur la question relevant de la Promotion du développement local, le ministre Elanga Obam Georges a présenté les stratégies implémentées au niveau du département ministériel dont il a la charge, afin d’assurer une meilleure planification de même qu’une mise en œuvre harmonieuse.
Il a souligné à cet égard l’ancrage de la planification locale, dans les Régions et Communes, mais également son arrimage à la stratégie nationale de développement 2030, sans oublier les agendas internationaux.
Sur la question relative au financement du développement local, le membre du Gouvernement a fait savoir qu’elles ont adossées sur l’option de modernisation des finances locales, avec un accent sur le renforcement de l’autonomie financière des Collectivités Territoriales Décentralisées, l’optimisation de la gestion budgétaire et comptable ainsi que l’accroissement de l’inclusion financière au niveau local…
Le ministre de la Santé Publique, lors de sa présentation a présenté l’état des lieux de l’évolution de la pandémie au Cameroun, insistant sur le fait que les mesures barrières ont été relâchées au cours des derniers mois, alors que les malades atteints de Covid se font de plus en plus nombreux…
Au terme des différentes présentations, Joseph Dion Ngute – Premier ministre a instruit l’examen approfondi, dans le cadre d’une instance interministérielle, des réformes engagées et celles envisagées dans le sous – secteur des Forêts et de la Faune…
Il a demandé au ministre chargé de la Décentralisation de s’assurer de l’arrimage des plans communaux et régionaux de développement à la stratégie nationale de développement…
Dans le cadre de la lutte contre le Covid 19, le Chef du Gouvernement a prescrit au ministre de la Santé Publique de s’investir dans la détection de nouveaux variants du Coronavirus, afin de briser la chaîne de transmission ;
Il devra également intensifier les opérations de dépistage, veiller au fonctionnement optimal de tous les Centres de prise en charge des malades…
Nicole Ricci Minyem
En plus des deux matches programmés, la reprise des championnats professionnels Elite One et Two a été marquée par la remise des médailles et trophée du titre de champion gagné l'année dernière par Pwd de Bamenda.
Les championnats professionnels ont bel et bien repris ce weekend. Comme l’indiquait la programmation faite par la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT), les matches Renaissance de Ngoumou vs AS Metelos en Elite Two et PWD de Bamenda vs FC Yaoundé II en Elite One se sont déroulés ce weekend.
Pour ce qui est des scores, Renaissance de Ngoumou est arrivé à bout d’AS Metelos avec un score de 2 buts contre 1. Ce sont les joueurs d’AS Metelos qui ont ouvert le score à la 35ème minute par Al Boua Boubakan. Après avoir mené durant une bonne partie de la rencontre, l’équipe de Douala s’est quand même affaiblie et a fini par encaisser deux buts. Du côté de Renaissance de Ngoumou c’est le footballeur Freddy Lionel Atemengue qui a égalisé à la 69ème minute. Son coéquipier Jean Bosco Epila Epila a marqué le second but à la 90ème minute.
En Elite One, c’est Pwd de Bamenda qui a remporté la partie sur un score de 1 but contre 0. Le seul but de ce match a été inscrit à la 49çme minute par François Enyegue, qui a fait sin entrée en cours de match.
En plus de ces matches qui ont été suivis par une poignée de spectateurs au Stade Omnisport de Yaoundé, l’un des temps marquants a été la remise des médailles et trophée à Pwd de Bamenda champion de l’année dernière.
Liliane N.
Serge Espoir Matomba le premier Secrétaire du Peuple uni pour la rénovation sociale apporte son soutien aux députés qui ont écrit au gouvernement américain pour s’opposer à une ingérence dans les affaires internes du Cameroun.
Serge Espoir Matomba a plutôt une position opposée à celle de Maurice Kamto le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), pour ce qui est de la correspondance adressée au gouvernement américain par certains députés à l’instar de l’honorable Joshua Osih. En gros, cette correspondance vise à montrer l’opposition des parlementaires à une intervention étrangère pour des affaires internes au Cameroun à l’instar de la crise qui sévit au Nord-Ouest et au Sud-Ouest. Si le leader du MRC a trouvé que cette correspondance sus mentionnée est une trahison des parlementaires envers le peuple, Serge Espoir Matomba pense tout le contraire. Apportant son soutien aux parlementaires signataires de cette lettre, le premier Secrétaire du peuple uni pour la rénovation sociale affirme qu’il n’accepte pas d’ingérence dans les affaires de son pays.
Retrouvez ci-dessous la tribune de Serge Espoir Matomba
NI INGERENCE, NI EXTRADITION !
J’apporte mon soutien à la démarche des élus de la nation qui ont écrit au Sénat des Etats-Unis d’Amérique afin de demander que cesse toute ingérence Américaine dans les affaires intérieures du Cameroun.
Le peuple Camerounais est majeur et responsable, apte à résoudre le douloureux conflit qui agite nos régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, sans intervention extérieure surtout si elle consiste à jeter de l’huile sur le feu plutôt que d’apaiser la situation.
Rappelons que la conception musclée de la médiation « made in USA » passe souvent par une ingérence militaire. Les forces politiques camerounaises, au premier rang desquelles les PURS ont formulé des propositions concrètes qui peuvent enclencher une désescalade et conduire à un retour à une situation normale, dépassant la situation de crise actuelle qui freine la croissance économique et instaure un climat d’insécurité croissante.
Si tout le pays souffre de cette situation, c’est pour nos compatriotes des deux régions concernées que les conséquences sont les plus lourdes. Le PURS, par ma voix, a eu l’occasion de dénoncer les manipulations extérieures dans le conflit du NOSO du fait d’une petite minorité agissante de la diaspora depuis les USA.
Nous demandons donc formellement aux autorités américaines que non seulement elles n’interfèrent plus dans nos affaires intérieures, mais,qu’elles prennent aussi toute mesure afin d’empêcher que les irresponsables qui encouragent la rébellion et les massacres qui en découlent, ne soufflent sur les braises en toute impunité.
Le PURS par contre, ne saurait joindre sa voix, à celle de ceux qui demandent que soient extradés nos compatriotes de la Diaspora, sauf naturellement s’il était avéré que tel ou tel individu a commis des crimes de sang sur notre sol, puis s’est enfui à l’étranger. Ni ingérence, ni extradition mais une solution intérieure construite par le peuple d’un pays mature, le Cameroun.
Clarence Seedorf l’ancien sélectionneur des Lions indomptables recevra cette somme de 206 millions de FCFA pour rupture abusive de son contrat.
La FIFA a donné gain de cause à Clarence Seedorf dans l’affaire qui l’opposait à la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT). L’instance faîtière du football mondiale condamne la FECAFOOT à verser la somme de près de 316000 € soit 206 millions de FCFA à Clarence Seedorf pour la rupture de son contrat avec la sélection des Lions indomptables qui a été jugée abusive.
On se rappelle que le néerlandais Clarence Seedorf avait été limogé de son poste de sélectionneur de l’équipe fanion des Lions indomptables, après la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2019 qui s’est jouée en Egypte. Informant l’opinion, la FECAFOOT dans son communiqué avait indiqué se baser sur les clauses du contrat de Clarence Seedorf et Kluivert pour interrompre leur collaboration.
«Après, d’une part, consultation des membres du Comité Exécutif, et d’autre part concertation avec le Ministre des Sports et de l’Éducation Physique, suite à la sortie prématurée de la Sélection nationale masculine de football « A » (séniors fanion) du Cameroun, « les Lions Indomptables », la Fédération Camerounaise de Football a, conformément aux stipulations des clauses résolutoires de leurs contrats de travail respectifs, décidé de mettre fin aux fonctions de l’entraîneur - sélectionneur, Clarence Clyde SEEDORF et de l’entraîneur adjoint, Patrick Stephan KLUIVERT à compter de ce jour », avait écrit la FECAFOOT à cette époque.
Il faut rappeler que Clarence Seedorf a remplacé Hugos Broos à la tête de l’équipe nationale des Lions indomptables, lui-même limogé en fin 2017, pour ne pas avoir réussi à qualifier le Cameroun pour le Mondial 2018 en Russie. Le néerlandais est donc devenu coach des Lions le 10 août 2018. Il avait pour adjoint Patrick Stephan Kluivert.
Liliane N.
L’Organisation non gouvernementale Human Rights Watch accuse l’armée d’avoir violé et tué au village Ebam, dans le département de la Manyu, région du Sud-Ouest.
Les accusations sont contenues dans un rapport qui a été rendu public ce vendredi 26 février 2021. Dans ledit rapport, Human Rights Watch affirme qu’à la date du 1er mars 2020, des soldats ont violé un minimum de 20 femmes. Et parmi elles, quatre sont des personnes qui vivent avec un handicap. En plus du viol, l’Organisation non gouvernementale (ONG) affirme que les mêmes soldats ont tué un homme. 35 autres ont été arrêtés.
Affirmant dans son rapport que l’évènement qu’il dit rapporter est passé inaperçu, Human Rights Watch ajoute que les soldats camerounais ont incendié une maison, piller de nombreuses autres, et infligé des sévices corporels à des hommes embastillés dans cette localité, qui ont par la suite été conduits dans un camp militaire. L’ONG accuse les autorités d’être au courant de cet évènement qu’il qualifie d’être le pire dans lequel, les soldats sont impliqués. Il affirme que les autorités n’ont même pas ouvert d’enquête pour établir les responsabilités.
« Un an plus tard, les survivants de l’attaque d’Ebam ont désespérément besoin de justice et de réparations et sont choqués de voir que ceux qui leur ont fait subir des violences sont libres et que leurs actes sont restés sans conséquence », commente Ida Sawyer, Directrice adjointe de la division Afrique à Human Rights Watch.
Pour ce qui est de ses sources d’information, Human Rights Watch affirme avoir échangé entre le 1er août et le 5 janvier 2021 avec 20 femmes survivantes du viol. L’Ong dit avoir parlé aussi avec quatre hommes arrêtés et passés à tabac, quatre témoins de l’attaque, deux proches de l’homme tué, un médecin qui a examiné les victimes du viol, et deux travailleurs humanitaires, et des responsables de l’Organisation des Nations-Unies (ONU) au courant de cet incident.
L’ONG dit avoir par ailleurs saisi la Présidence de la République du Cameroun, sans avoir eu un feedback.
Liliane N.