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Le Dr Malachie Manaouda le Ministre de la Santé affirme que le Cameroun se prépare à l‘éventualité de l’introduction d’un vaccin contre le Coronavirus.

Alors que les pays du monde tous frappés par le Coronavirus se sont lancés dans la course à l’acquisition d’un vaccin contre le Coronavirus, au Cameroun on reste indécis sur cette question. Pourtant les autorités notamment du Ministère de la Santé ne cachent pas leur inquiétude de ces derniers jours due à la croissance de la courbe des décès et des cas de Covid-19. En moins d’un mois le Cameroun a enregistré 61 nouveaux décès de Covid-19, passant du même coup de 462 au 23 janvier à 523 morts au 18 février. A la même date, le pays compte au total 33 749 cas positifs, soit 4 132 nouveaux enregistrés dans ce laps de temps.

Dans une interview accordée à Cameroon Tribune, le Dr Malachie Manaouda le Ministre de la Santé avait indiqué que le Cameroun dispose bel et bien d’un plan de déploiement et de vaccination contre le Covid-19. Le Ministre a ajouté que le Conseil scientifique national « travaille encore et ses propositions n’ont même pas encore été faites au gouvernement pour qu’il décide du type de vaccin à acquérir pour le Cameroun ».  

Plus récemment, le 21 février 2021 au journal de 20H30 de la CRTV, le Ministre Malachie Manaouda, s’est montré plus précis sur cette question. Il n’a pas du tout écarté la possibilité de l’introduction d’un vaccin anti-covid-19 au Cameroun. Cela devra se faire si et seulement si la situation épidémiologique actuelle vient à s’empirer.

«Sur la question du vaccin contre le covid, je voudrais dire que la position du président de la République est claire. Cette position nous a été transmise par le premier ministre chef du gouvernement. Celle de dire préparer notre pays à une éventuelle introduction de ce vaccin, mais comme la situation épidémiologique est encore très bonne, on ne va pas courir vers le vaccin. Mais on ne sait jamais. Au cas où on aura recours à un éventuel vaccin, le président ne voudrait pas que ses compatriotes soient dépourvus de vaccins. Car nous sommes dans une situation où les pays riches se sont accaparés de tous les vaccins. Aujourd’hui, n’eut été la facilité Covax qui donne la possibilité aux pays qui n’ont pas assez de moyens de prétendre à une couverture de leur population en vaccins… le principe n’est pas rendre ce vaccin obligatoire. L’administration de ce vaccin va se faire sur la base du volontariat» a déclaré le Ministre de la Santé.

Liliane N.

 

 

Des informations bien renseignées, l’enseignement des langues nationales dans des écoles pilotes au Cameroun produit des résultats satisfaisants. Dans ces établissements scolaires expérimentaux, les élèves lisent et écrivent couramment en ces langues, héritages et identités culturels du pays.

 

 « Nous pouvons conclure, à la lumière des résultats de l’évaluation diagnostique des performances scolaires des élèves de ces écoles expérimentales, que le bilan est satisfaisant », exprime Fatime Bilamo, directrice de l’alphabétisation, de l’éducation de base non formelle et de la promotion des langues nationales au Ministère de l’Education de Base (Minedub). 

« Non seulement ces élèves lisent couramment en langues maternelles, mais également ils écrivent et comprennent bien ces langues. Par ailleurs, cette évaluation a révélé que ces élèves apprennent facilement les autres langues », indique en outre cette responsable.

Notre source soutient également que ce résultat satisfaisant, traduit la volonté du Gouvernement camerounais, d’introduire les langues maternelles dans les écoles du pays. Une volonté visible si l’on se réfère aux nouveaux curricula de l’enseignement primaire et maternel actuellement en vigueur au Cameroun, mais surtout à travers des initiatives mises en œuvre, à l’image de l’Ecole et langues nationales en Afrique (ELAN-Afrique) dont l’implémentation par le Minedub remonte à 2013.

Il est question pour le Minedub à travers les 43 écoles pilotes, d’expérimenter l’utilisation de l’éwondo, du duala, du basa’a, du ghomala et du fulfulde dans l’enseignement, en plus des deux langues officielles (Français et Anglais). Une initiative découlant de la coopération entre le Cameroun et l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF).

En rappel, la journée mondiale des langues nationales a été célébrée le 21 février dernier. A cette occasion, Fatime Bilamo a noté que dans ces écoles expérimentales, l’apprentissage est favorisé par des livrets de lecture et d’écriture élaborés dans cinq langues.

Innocent D H

 

Selon un communiqué publié le 17 février, la Commission européenne chargée de la lutte contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée adresse « un avertissement au Cameroun, l’invitant à renforcer son action contre la pêche illicite ».  Cette décision apprend-on, dénote des lacunes identifiées dans la capacité du pays à respecter les normes établies par le Droit international de la mer.

 

Le Cameroun aurait brillé par son laxisme à élaborer une politique d’immatriculation solide pour les navires de pêche autorisés à exercer leurs activités sous son pavillon, et surtout à garantir efficacement le contrôle des activités menées par les navires battant son pavillon. Fort de ce constat, la Commission européenne chargée de la lutte contre la pêche illicite, non déclarée et non règlementée, adresse un ultimatum au pays de Paul Biya qui doit renforcer son action contre cette pêche illicite.

« La pêche illicite, non déclarée et non réglementée constitue l’une des menaces les plus graves qui pèsent sur l’exploitation durable de la mer, représentant un danger majeur pour le milieu marin, la durabilité des stocks halieutiques et la biodiversité marine. Il est regrettable que le Cameroun n’ait pas été en mesure de garantir un contrôle adéquat des activités de pêche exercées sous son pavillon. La Commission est disposée à travailler et à coopérer avec le Cameroun pour mettre en œuvre les réformes nécessaires », explique Le Lituanien Virginijus Sinkevicius, commissaire chargé de l’environnement, des océans et de la pêche à l’Union européenne.

Innocent D H

 

 

 

L’Institut de Recherche agricole pour le Développement (IRAD) a récemment présenté le bilan satisfaisant de 60 ans de recherches sur le Sorgho repiqué encore appelé « Mouskouari », aux jeunes chercheurs de la région du Nord. Il était question par cette démarche, de redynamiser cette filière pour une sécurité alimentaire assurée aux population de la partie septentrionale du Cameroun.

 

 

Maloum, village situé dans l’arrondissement Bibémi, département de la Bénoué, abrite un bassin de production du Sorgho repiqué ou de contre saison (Mouskouari) de 50 hectares. Une culture pratiquée par une bonne partie de la population dans cette localité. « Ici, nous cultivons le Mouskouari, le Bayéri, Safari, Dalassi, Madjéri et Boubouri et plusieurs autres variétés », confie Sa majesté Oumarou Djaouro Yaya, Chef du village Maloum. 

Durant 60 ans de recherches menées par l’Institut de Recherche agricole pour le Développement (IRAD), ce sont plus de cinq (5) variétés de ce mil (Sorgho) qui ont été améliorées par les bons soins de l’Institut. « La recherche produit des variétés, mais il faut qu’on les multiplie pour que la qualité de cette semence arrive aux paysans. Il faut donc créer une variété nouvelle qui sera meilleure que l’autre en termes de rendements », postule Dr Jacques Paul Ekebil, consultant international. 

Des défis restent encore énormes à relever dans la filière même si, les résultats obtenus sur le terrain sont palpables, indique Wouin Noé, Directeur général de l’IRAD. « L’une des variétés a eu prix d’or au salon international d’invention de Genève en avril 2016. La CS54 de chercheurs senior va former les jeunes pour qu’ils prennent le relais », évoque le directeur général Des résultats qui viennent ainsi s’ajouter aux efforts d’extension de la culture du Sorgho repiqué sur des terres marginales du Nord à l’initiative de l’IRAD. Il est question pour l’institution de garantir aux populations de cette partie du Cameroun, une sécurité alimentaire grâce à cette culture de contre saison.

Innocent D H

 

Le gouvernement agissant par le biais du Ministère des Sports et de l’Education physique, a décidé de mettre les stades à la disposition de la Fédération camerounaise de sport, pour l’organisation des championnats professionnels.

C’est en quelque sorte un désaveu que subit le Pr Albert Mbida qui a été porté à la tête du comité exécutif transitoire de la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT), par d’anciens membres de l’assemblée générale de 2012 qui contestent le leadership de Seidou Mbombo Njoya. Hier 24 février 2021, Narcisse Mouelle Kombi le Ministre des Sports et de l’Education physique (MINSEP) a adressé une correspondance au désormais président par intérim de la FECAFOOT. Ladite correspondance indiquait à Seidou Mbombo Njoya que les stades sont mis à la disposition de l’instance qu’il dirige. Ainsi il peut bel et bien organiser les championnats Elite 1 et 2.

Dans la même veine, Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale (MINAT) a saisi par voie de correspondance les gouverneurs des régions pour leur indiquer que le seul responsable de la gestion des affaires de la FECAFOOT reste Seidou Mbombo Njoya, jusqu’à l’organisation des prochaines élections.

«Dès lors, je vous demande de ne tolérer aucune entrave à cette directive d’où qu’elle vienne, quel que soit le rang social des contrevenants», instruit le Ministre Paul Atanga Nji.

Il convient de préciser que l’autorité administrative s’est ainsi conformée à la décision de la Fédération Internationale de Football Association (FIFA), qui a choisi de maintenir à la tête de la FECAFOOT Seidou Njoya à titre intérimaire. Et en dépit de l’annulation de son élection le 15 janvier 2021 par le Tribunal Arbitral du Sport (TAS).

Les choses ayant été précisées, la FECAFOOT a rendu public le calendrier de programmation des matches des championnats professionnels. En Elite Two, le coup d’envoi sera donné samedi prochain. Le match d’ouverture va opposer Renaissance de Ngoumou à AS Metelos de Douala au Stade Omnisports Ahmadou Ahidjo de Yaoundé, tandis que le lendemain c’est-à-dire le dimanche 28 février 2021, en Elite One, FC Yaoundé II va affronter PWD de Bamenda en match d’ouverture dans le même stade.

Liliane N.

 

 

 

 

Mgr Samuel Kleda affirme que ses produits restent disponibles dans les formations sanitaires catholiques.

Mgr Samuel Kleda l’archevêque métropolitain de la ville de Douala observe qu’il y a toujours des individus, qui tentent de vendre ses produits de lutte contre le Coronavirus. Non seulement il dit ne pas être associé à ces derniers, le prélat martèle fermement que ses produits Elixir Covid et Adsak Covid ne sont pas à vendre.

«Dans la plupart des formations sanitaires le produit est disponible. Si vous prenez le produit dans le cadre de nos formations sanitaires, on vous le donne gratuitement», a déclaré Mgr Samuel Kleda au cours de la conférence de presse qu’il a donné le 23 février 2021 à Yaoundé la capitale. Et pour ceux qui utilisent son nom dans les réseaux sociaux pour arnaquer les personnalités de la République, le prélat en déclinant sa responsabilité, a mis en garde contre les agissements des escrocs.

«Je ne me reconnais pas là-dedans. Si je donne le produit gratuitement, comment d’un autre côté je me mets sur les réseaux sociaux pour dire «envoyez-moi de l’argent ?» Ce sont des arnaques que je dénonce d’ailleurs. Je n’agis pas de cette manière-là», a déclaré l’archevêque métropolitain de la ville de Douala.

Il faut rappeler que l’année dernière, Mgr Samuel Kleda avait déclaré que le Cameroun a vaincu le Coronavirus. Aujourd’hui, le prélat observant la situation épidémiologique actuelle du pays, a indiqué que les contaminations ont repris.

«On constate quand même qu’il y a une légère reprise des infections au coronavirus. La première chose à dire c’est que tous les Camerounais puissent respecter les mesures barrières pour éviter de contaminer et de se faire contaminer», a-t-il déclaré.

C’est le 5 juin 2020 que Mgr Samuel Kleda a présenté les produits Elixir Covid et Adsak Covid dont il se sert pour traiter les personnes infectées par le coronavirus. Il avait alors indiqué que le premier de ces produits Elixir Covid, a pour principal élément le Trichilia emetica, communément appelé « Mafura », qui est un arbre de la savane présent dans les zones septentrionales, notamment les régions de l’Extrême-Nord et de l’Adamaoua. Il est très prisé en pharmacopée traditionnelle. Le deuxième des produits, Adsak Covid, est fait avec une variété de l’Aloe Vera. A la date de mai 2020, le prélat revendiquait 1200 guérisons avec 0 décès.

Liliane N.

Une démarche qui participe de la poursuite des efforts de dématérialisation et de simplification des procédures dans lesquels est engagé la Direction générale des impôts (Dgi) du Ministère des finances (Minfi).  Cette autre plateforme va aux agents publics d’obtenir en ligne leur attestation d’immatriculation aux impôts, techniquement appelé « numéro d’identifiant unique ».

 

Dans un communiqué rendu public le 22 février dernier par le ministre camerounais en charge des Finances, Louis Paul Motaze écrit : « Dans le cadre de la poursuite de la mise en œuvre de la politique de simplification des procédures engagée par son département ministériel et en raison de nombreuses sollicitations de plateforme de la direction générale des impôts, l’attestation d’immatriculation est désormais disponible grâce à l’application ebullletin ».  

Dorénavant, il est possible aussi bien pour les agents publics que pour les institutions bancaires de consulter ou d’imprimer ce document à partir de la connexion internet sur ordinateur, tablette, téléphone entre autres. Le Minfi indique en effet, « L’extension de cette réforme du site de la Dgi au site du ebulletin vise à mettre les usagers à l’abri des déplacements onéreux vers les différents centres des impôts de la République, en rendant plus fluide l’obtention de ladite attestation, mais également à donner la possibilité aux banques d’en éditer pour leurs clients ».

Indiquons que c’est dans la loi des finances pour l’exercice 2020, que l’Etat du Cameroun a introduit, l’obligation pour tous les contribuables de produire un numéro d’identifiant unique (NIU) attribué par la direction générale des impôts pour certains services. Il s’agit bien entendue, de l’ouverture d’un compte auprès des établissements de crédit et de microfinance ; de la souscription de tout type de contrat d’assurance ; la signature des contrats de branchement ou d’abonnement aux réseaux d’eau ou d’électricité ; l’immatriculation foncière et l’agrément à une profession réglementée à savoir un notaire, un avocat, un huissier, de justice etc.

Innocent D H

La signature de l’accord bilatéral y relatif a eu lieu ce mercredi, 24 février 2021 à Yaoundé entre le ministre camerounais des Transports, Jean Ernest Ngallé Bibéhé Massena et l’ambassadeur d’Algérie au Cameroun, Bedjaoui Merzak. Un accord qui devrait permettre de faciliter l’accélération de l’arrivée dans le ciel camerounais, de la compagnie Air Algérie.

 

Au début de l’année 2019, l’autorité aéronautique camerounaise, annonçait que la compagnie Air Algérie sollicitait le ciel camerounais. Cette structure étatique avait notamment précisé que la compagnie aérienne algérienne avait dûment introduit une demande auprès du Comité en charge de l’approbation des programmes des services internationaux réguliers exploités par les compagnies aériennes desservant le Cameroun. Cette sollicitation vient donc désormais de franchir un important palier avec la signature entre le Cameroun et l’Algérie de cet accord de service aériens. Un accord destiné à promouvoir le tourisme et favoriser les échanges commerciaux entre les deux pays.

Rappelons également qu’il était question, de l’ouverture d’une escale à Douala, avec trois vols hebdomadaires au départ de l’aéroport d’Alger-Houari Boumediene, grâce à un Boeing 737-800 pouvant accueillir 48 passagers en classe « affaires » et 114 en « économie », avait indiqué le journal en ligne Air Journal.  

L’arrivée de la compagnie aérienne dans les airs camerounais devrait booster l’intérêt des opérateurs économiques algériens vis-à-vis du Cameroun. A la faveur d’une journée d’information sur les opportunités d’affaires, de partenariats et d’exportation vers le Cameroun et le pays de l’Afrique centrale, tenue le 5 décembre 2018, Hocine Boubtina, le secrétaire général de l’Agence nationale de promotion du commerce extérieur avait une déclaration très évocatrice. « Nous nous sommes déplacés, ces dernières années, dans de nombreux pays africains pour prospecter les marchés (…). Les opérateurs algériens ont à présent une vision claire sur les besoins de ces marchés et le niveau de compétitivité des entreprises algériennes étrangères déjà présentes sur le marché (…). Le Cameroun est une porte ouverte vers la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), qui est un groupement économique très important avec 120 millions de consommateurs, ce qui représente un énorme potentiel pour nous », a-t-il déclaré.

Innocent D H

 

Le Chef de l’Etat a décidé de confier la présidence de la Chambre d’Agriculture, des Pêches, de l’Elevage et des Forêts du Cameroun à Martin Paul Mindjos Momeny en remplacement de Joseph Roland Matta décédé.

Ce 24 février 2021, Paul Biya le Chef de l’Etat a nommé Martin Paul Mindjos Momeny au poste de président de la Chambre d’Agriculture, des Pêches, de l’Elevage et des Forêts (CAPEF) du Cameroun. Il convient de préciser que depuis 5 mois, la CAPEF était restée sans président, après le décès de Joseph Roland Matta. Celui-ci n’a passé que 4 mois à la tête de l’institution. Il a passé l’âme à gauche le 23 septembre 2020.  

Pour parler en bref du nouveau président de la CAPEF, il faut noter qu’il est ingénieur d'Agriculture. Il a assumé avant sa nomination survenue ce jour, le poste de Directeur des études, des programmes et de la coopération au Ministère de l’Agriculture et du Développement rural. Pour ce qui est de ses missions, il aura en tant que président à représenter et à défendre les intérêts de ses membres auprès des pouvoirs publics et des organismes nationaux et internationaux. Sur le plan économique, il doit avec son équipe organiser des campagnes promotionnelles visant à accroître les ventes de la production agricole, animale halieutique, forestière et faunique à l’intérieur, tout comme à l’extérieur du pays.

Pour parler des missions du CAPEF, elles vont de la représentation et la défense des intérêts à l’émission des avis consultatifs sur les questions concernant les différentes professions qui la constituent ; la promotion économique des activités et des acteurs relevant de ces secteurs ; la formation professionnelle de ses membres…Elle exerce ainsi des missions de consultation et de représentation. C’est pourquoi elle est consultée notamment sur les projets de loi et textes réglementaires portant sur les activités relevant de son domaine. Elle émet des avis et fournit des informations au gouvernement sur les questions relatives à la main d’œuvre et à la réglementation du travail dans son domaine de compétence.

Liliane N.

 

En plus de créer 2 nouveaux CES, Joseph Dion Ngute le Premier Ministre a aussi transformé 10 anciens Collèges en Lycées bilingues d’enseignement général.

Le 22 février 2021, Joseph Dion Ngute le Premier Ministre a signé 3 décrets en rapport avec l’enseignement secondaire. Le Chef du gouvernement a décidé de créer deux Collèges d’Enseignement secondaire (CES), soit l’un qui sera appelé CES bilingue de Mondoni. Il sera situé dans l’arrondissement de Tiko dans la région du Sud-Ouest. L’autre sera appelé CES de Mbrondong. Et il sera implanté dans l’arrondissement de Taïbong, département du Mayo-Kani dans la région de l’Extrême-Nord.

Le troisième décret signé par le chef du gouvernement transforme 10 CES en Lycée bilingue d’enseignement général. Dans la région du Centre, on compte 3 à savoir «le CES de Biakoa dans l’arrondissement de Mbangassina, département du Mbam et Kim. Et les CES de Voundou et de Minka dans l’arrondissement de Makak, département du Nyong et Kelle».

Pour ce qui est du reste de Collèges transformés, Cameroon tribune rapporte qu’«à l’Extrême-Nord, le CES de Galam dans le Mayo-Danay a été transformé. Tout comme celui de Golong-Dakri dans le Mayo-Kani. Il en est de même pour le CES de Maklingaï dans le Mayo-Sava et celui de Mandaka dans le Mayo-Tsanaga. Au Littoral, seul le CES de Bomono dans l’arrondissement de Dibombari, département du Moungo, est concerné. Au Nord-Ouest, le CES de Mbveh dans l’arrondissement de Kumbo Central, département du Bui, est désormais lycée bilingue. Et à l’Ouest, le CES King Place Batcham devient lycée bilingue».

La précision faite dans ces décrets est que «l’ouverture effective des deux établissements ainsi créés et des 10 transformés se fera par décision du ministre en charge des Enseignements secondaires, en fonction des moyens disponibles».

Liliane N.

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Sunday, 05 June 2022 11:01