Dans un communiqué qui lui est attribué et repris sur les réseaux sociaux, le fils ainé du Chef de l’Etat Cameroun aurait entre autres laissé entendre que bien qu'il est certes « très sensible aux vœux de ces nombreux compatriotes, il leur donnera une réponse en temps opportun… ».
Le Communiqué
« Depuis quelques temps, des camerounais de tout bord manifestent à travers les médias et réseaux sociaux, leur sympathie et surtout la volonté de voir M. Franck Emmanuel Biya, fils du Chef de l’Etat se porter candidat à la prochaine élection présidentielle du Cameroun.
La prochaine élection présidentielle se tiendra en 2025 : elle est certaine, mais encore lointaine. Il faut être choisi par le bon Dieu pour occuper ce prestigieux poste.
M. Franck Emmanuel Biya est un camerounais très discret, qui jouit de tous ses droits, et par conséquent, est libre de se présenter ou non à toute élection au Cameroun.
Ces compatriotes qui l’exhortent volontairement à accepter d’être leur champion le moment venu s’organisent déjà pour certains en associations, avec légalisations, placements des cartes d’adhésions, de cotisations, dons, legs Etcétéra.
M. Franck Emmanuel Biya suit de près cette actualité et reste d’humeur égale face à cet appel, mais tient à préciser qu’il n’a jusqu’à présent donné mandat à personne pour initier quoi que ce soit. De plus, il ne reconnaît aucun coordonnateur d’aucun mouvement sans exception en liaison directe avec lui.
M. Franck Emmanuel Biya qui est sous l’effet de la surprise et même de l’étonnement par cette initiative spontanée, et très sensible aux vœux de ces nombreux compatriotes, leur donnera une réponse en temps opportun ».
Le "digne successeur de son père"
Il faut relever que c’est depuis de nombreux mois déjà que la toile est inondée par ces appels, invitant Franck Emmanuel Biya à être leur candidat lors de l’élection présidentielle de 2025. Du point de vue des initiateurs de cette action, il est le « meilleur choix, celui là même qui est capable de combler leurs aspirations et de conduire le Cameroun vers l’atteinte des objectifs visés.
Une position qui tranche avec la posture des militants et sympathisants des autres formations politiques.
Que ce soient ceux du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale ou encore ceux du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun, sans parler des Camerounais – membres des autres formations politiques ou de la société civile, « il n’est pas question d’assister à une succession à la tête du pays, parce que le Cameroun n’est pas un royaume mais plutôt un Etat… ».
La bataille n’est pas encore engagée mais, elle s’annonce rude. Cependant, au-delà des slogans, ce sont les programmes présentés par les uns et les autres, en plus des réalisations faites sur le terrain qui vont définir les critères de l’Homme qui va présider à la destinée de l’Afrique en miniature.
Nicole Ricci Minyem