La nigériane, relate nos confrères de la presse internationale, a été nommée ce lundi et son principal défi, au cours de son mandat sera de mettre fin à des années de blocage de l'institution.
« Les membres de l'Organisation Mondiale du Commerce (OMC) viennent d'accepter de nommer la Dr Ngozi Okonjo-Iweala comme prochain directeur général de l'OMC. La décision a été prise par consensus lors d'une réunion spéciale du Conseil général de l'organisation aujourd'hui », a annoncé l'OMC, une quinzaine de minutes après l'ouverture de la réunion.
Le gendarme du commerce mondial dans un bref message a ajouté que :
« La Dr Okonjo-Iweala va devenir la première femme et la première Africaine à la tête de l'Organisation Mondiale du Commerce. Elle prendra ses fonctions le 1er mars et son mandat, renouvelable, va expirer le 31 août 2025… ».
Après sa nomination, Mme Okonjo-Iweala, 66 ans, a pris la parole, virtuellement en raison du Covid, devant les représentants des pays, lors d'une réunion fermée, a indiqué à l'AFP un diplomate européen. Elle doit s'exprimer devant les médias.
Sa nomination à la tête de l'Organisation Mondiale du Commerce - institution quasi paralysée qui n'arrive plus à remplir sa mission - était attendue, après le retrait de la course le 5 février dernier, de sa seule autre rivale, la ministre sud-coréenne du Commerce Yoo Myung-hee. Cette dernière avait pris sa décision, après avoir consulté les Etats-Unis, qui sous Donald Trump étaient son principal soutien.
Après plusieurs mois de paralysie, l'administration dirigée par Biden a préféré lever le principal obstacle à la nomination de Ngozi Okonjo-Iweala à la tête de l'OMC, en apportant «son soutien appuyé» à la candidature de la Nigériane.
Le processus de désignation d'un successeur au Brésilien Roberto Azevedo, parti un an avant la fin de son mandat pour raisons familiales, était dans l'impasse depuis l'automne.
Après 25 ans passés à la Banque Mondiale, la nouvelle Directrice Générale a comme autre cheval de bataille, les Dames qui font dans le petit commerce. Elle dit espérer que ces dernières « Vont comprendre qu’elles œuvrent dans leurs intérêts et sur des sujets qui concernent leur vie quotidienne…
Au sein de l’OMC, elles sont autant concernées que les autres par les politiques mises en place au sein de cet organisme parce que malheureusement, nombreux sont ceux qui ne comprennent pas qu’il existe un lien entre eux et les organisations internationales. Mais il est possible de leur montrer qu’elles les aident à améliorer leur niveau de vie, celui de leurs enfants et qu’elles contribuent à créer des emplois. Et, au cours de mon mandat, j’espère parvenir à le leur faire comprendre ».
Nicole Ricci Minyem
De ce côté, médecins et infirmiers parlent de la décrépitude des plateaux techniques, du manque de personnels soignants de qualité ; il n’est même pas doté d’une ambulance qui permette de transporter les cas d’urgence qui les sollicitent au quotidien.
Selon nos confrères d’Equinoxe Télévision qui y ont mené une enquête, les quelques médecins et infirmiers qui ont été affectés de ce côté sont obligés de consentir à des sacrifices énormes, afin d’apporter la guérison à leurs nombreux malades…
Nistor Sole – Major du Service des Urgences : « Ce que nous faisons ici c’est de recevoir les malades qui viennent en urgence avec des cas critiques ; nous essayons de lever cette urgence et dès lors que c’est fait, nous envoyons dans les services appropriés. Par mois, nous recevons 250 voire 300 patients ».
Personnel insuffisant entre autres maux
C’est du moins le point de vue du Major du service des Urgences : « C’est vraiment insuffisant, d’autant plus que le service est toujours saturé. Nous faisons face à l’affluence des nouveaux réfugiés qui affluent au Cameroun. Nous sommes vraiment débordés de travail ».
Un point de vue que partage le Dr Chardin Stéphane Ebolo Ebolo, Coordonnateur des Urgences : « Nous avons cinq médecins généralistes mais qui sont capacités au quotidien, afin de pouvoir faire au minimum des césariennes et d’autres prestations…
Nous n’avons pas de spécialistes à l’hôpital de District de Garoua Boulaî. Le service de radiologie n’est pas opérationnel ; nous avons pourtant l’appareil de radiographie mais, à cause des coupures intempestives d’énergie électrique, il y’a une pièce qui est tombée en panne et nous n’avons jusqu’à ce jour, pas pu la remplacer. Le corona virus a lui aussi constitué un blocage et, nous n’avons pas pu commander une autre pièce ».
Quid du plateau technique
Docteur Chardin Stéphane Ebolo Ebolo – Coordonnateur des Urgences : « Il n’est pas parfait mais, nous avons le minimum pour fonctionner au quotidien. Nous avons du matériel de chirurgie pour pouvoir opérer parce qu’ici, nous faisons aussi de la petite chirurgie, nous faisons des césariennes au quotidien, nous faisons des hiérographies…
Les malades sont pris en charge avec le matériel à disposition. Nous avons un bloc opératoire qui fonctionne 24 /24 avec des médecins à disposition ».
Délestage permanent et manque d’eau courante, il était donc question de chercher des palliatifs
Docteur Chardin Stéphane Ebolo Ebolo – Coordonnateur des Urgences : « Nous avons quand même à notre disposition un groupe électrogène qui nous permet d’assurer le paquet minimum pour les malades, en ce qui concerne les examens, les consultations mais bien évidemment à la limite de nos moyens parce que nous sommes confrontés à l’achat quotidien du carburant…
Notre hôpital est doté de plaques électriques qui nous permettent d’avoir quelques services fournis en électricité mais avec une capacité réduite ne pouvant pas couvrir tout l’hôpital…
En ce qui concerne la fourniture en eau, nous avons des partenaires qui ont mis à notre disposition des forages mais, un groupe électrogène est nécessaire pour charger le forage. Ce qui fait qu’à un niveau, nous nous trouvons très limités… ».
Des motos en guise d’ambulance ?
Docteur Chardin Stéphane Ebolo Ebolo – Coordonnateur des Urgences : « Garoua Boulaî étant une ville située à plus de 250 Km de Bertoua, nous avons des difficultés dans le sens où lorsqu’il nous est demandé de référer nos malades, nous en sommes incapables à moins de faire appel aux conducteurs de motos. Nous n’avons pas de partenaires aptes à mettre à notre disposition des ambulances… ».
Des doléances permanentes
Mais qui malheureusement n’ont jusqu’à date, été suivis d‘aucun effet. Le personnel, affecté à l’hôpital de District de Garoua Boulaî est néanmoins tenu de satisfaire les malades, de plus en plus nombreux qui sollicitent leurs services, puisqu’il est situé à la frontière Cameroun – République Centrafricaine. Les nombreux défis auxquels sont confrontés le Docteur Chardin Stéphane Ebolo Ebolo et ses collaborateurs sont connus et, il est urgent que les promesses soient remplacées par des actes concrets.
Nicole Ricci Minyem
L’on a été renseigné sur cette autre méthode à travers un message qui circule sur les réseaux sociaux. La méthode consisterait à laisser pleurer un nourrisson devant la porte, simulant un abandon jusqu'à ce que la cible décide de sortir s'enquérir de la situation et peut-être venir en aide au bébé en pleur. Le voleur dissimulé dans l'obscurité profite alors pour passer à l'acte.
Message dans lequel deux personnes témoignent de ce qu’elles ont vu :
« Bonjour à tous, mon mari et moi avons assisté à une scène depuis la fenêtre vers 1h30 du matin à 2h45 aujourd'hui et j'ai décidé de partager pour que nous soyons tous en garde..
Quelqu'un a intentionnellement laissé un bébé, enveloppé dans un tissu blanc juste devant notre porte. Le bébé a pleuré pendant plus de 30 minutes et il a cessé de pleurer…
Un gars en noir, caché derrière notre mur, a rampé pour frapper à nouveau le bébé pour pleurer. Quand ils ont réalisé que personne ne sortait pour vérifier le bébé, il a rampé pour le transporter hors de la route et en quelques minutes, un taxi est arrivé et ils sont partis…
Nous avons appelé le numéro de contact de notre voisin, nous lui avons demandé s'il avait vu quelque chose de ce genre autour de sa maison et il nous a informés que c'était une nouvelle stratégie de voleurs armés et que son frère aîné avait été volé la semaine dernière en utilisant la même méthode ».
Fruit d’une imagination débordante ou alors réalité ?
Il n’est pas évident de donner une réponse définitive à cette question ; toutefois, face au doute, l’on penche beaucoup plus vers un fait réel, avéré, surtout lorsqu’on connaît l’imagination débordante dont font montre les criminels qui ne reculent devant rien pour délester leurs concitoyens de leurs avoirs, obtenus après un dur labeur et des années de sacrifice.
Combien de fois n’a-t-on pas entendu ces histoires mettant en exergue des « Femmes, placées au bord des routes avec des ventres proéminents et criant à la mort parce qu’elles sont prêtes à donner naissance à des supposés bébés. Nombreux sont les bons samaritains qui se sont vus arrachés leurs véhicules, tout simplement parce qu’ils ont laissé parler leur humanisme ».
Que dire de celles qui n’hésitent pas à pénétrer sur les propriétés privées, avec des marques de coups sur le corps, « prétendant chercher un refuge car leur compagnon est violent, la preuve ces blessures » ; jusqu’à ce qu’on se rende compte au final qu’il ne s’agit que d’un savant coup monté avec utilisation du make up utilisé pour susciter la pitié. L’on se retrouve détrousser avec promesses de « revenir terminer le travail » si jamais la victime ose se plaindre.
Rester sur ses gardes
Bien que cela soit difficile pour certains qui seront toujours tentés d’aller porter secours à un être fragile, face à cette autre actualité, il convient malheureusement de rester sur ses gardes et d’appeler les Forces de Maintien de l’Ordre, afin de les tenir informer des faits comme celui-ci évoqué.
Elles sont plus aptes à apporter des réponses et si jamais, il s’avère que c’est réellement un bébé abandonné par une jeune fille, des mesures seront prises par les autorités compétentes et, les « bons samaritains » seront en sécurité.
Nicole Ricci Minyem
La marche de condamnation de l’assassinat des 4 chefs traditionnels est une initiative de Paul Tasong le Ministre délégué auprès du Ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire.
C’est sur l’esplanade du Musée national que va se tenir à partir de 15 heures de ce mardi 16 février 2021, la marche de protestation contre le meurtre des chefs traditionnels Chief Fuaminkeng, Chief Fiance Aleh, Chief Fuajijong, et Chief Fuawehnsuo. Initiée par le Ministre délégué Paul Tasong, ladite marche a pour objectif : dénoncer « l’acte odieux ». Dans le communiqué du Ministre délégué Paul Tasong, il est précisé qu’il s’agit d’une manifestation publique.
Aussi, dans son communiqué, le membre du gouvernement revient sur les évènements s’étant soldés par la mort des autorités traditionnelles.
« Dans la nuit du 13 février 2021, un groupe de terroristes dirigé par Lekeaka Oliver, alias ‘maréchal’, agissant sous les instructions de son courtier principal Christopher Anu, qui vit aux États-Unis, a envahi le village d’Essoh-Atah dans le département du Lebialem. Ils ont pris pour cible les chefs traditionnels, les ont réveillés, les ont emmenés sur la place du marché vers minuit, ont abattu trois d’entre eux et ont jeté leurs corps sans vie dans une rivière voisine », peut-on lire dans le communiqué. C’est le dimanche 14 février que « les habitants du village ont sorti leurs corps sans vie dans l’espoir d’organiser des funérailles dignes», renseigne le document du Ministre.
Le Ministre délégué Paul Tasong explique que les chefs traditionnels ont été tués parce qu’ils « avaient refusé de remettre le produit des ventes de cacao pour la saison 2020-2021 ». Aussi ils encourageaient « les autres villageois à ne pas succomber aux pressions du gang. Ils ont également été accusés d’avoir organisé des écoles dans le village ».
Il convient de préciser qu’au même titre que les agents de l’Etat en service dans les deux régions anglophones, les chefs traditionnels sont aussi la cible des séparatistes qui les fait le reproche d’avoir fait allégeance au régime.
Liliane N.
C’est du moins l’une des principales informations contenue dans le communiqué signé ce lundi, par Manaouda Malachie – ministre de la Santé Publique.
Dans le document, le membre du Gouvernement précise que ce numéro est disponible de 08h à 18h pour toute information, mais aussi pour toute dénonciation éventuelle car : « Ce numéro Vert est dorénavant disponible au sein du Département ministériel dont il a la charge. Il invite par conséquent les usagers, ainsi que les personnels de santé victimes ou témoins d’abus dans les formations sanitaires à la composer gratuitement… ».
Une décision qui arrive au bon moment
Et qui est accueillie avec beaucoup de soulagement par les Populations de Yaoundé. Si certains voient dans le geste de Manaouda Malachie, la volonté d’assainir les comportements au sein des hôpitaux, car, laissent – ils entendre : « L’arnaque y a fait son lit », d’autres restent sceptiques sur l’applicabilité d’une telle décision, car, de leur point de vue, « le mal est profond et pour de nombreuses raisons ».
Claude Ngué Libock – Enseignant : « Si cela est avéré, cela ne peut qu’être une très bonne nouvelle. Depuis des années, on n’a eu de cesse de se plaindre de l’attitude des infirmières, sages femmes mais aussi des médecins qui ont installé le clientélisme au sein des institutions sanitaires. Aucun hôpital n’est mieux qu’un autre et quelque soit la ville, la contrée, le village dans lequel vous vous trouvez, c’est le même sale comportement. Vivement que tout cela change… ».
Dorcass Nemgouth – Commerçante : « Ah, vous savez, les bonnes décisions sont toujours prises dans notre pays mais alors, l’application est une autre paire de manches. Vous croyez qu’une personne qui a un malade grave va s’arrêter là pour appeler un numéro qui en plus ne fonctionne que dans la journée pour dénoncer ? Au risque de perdre son parent ? C’est une bonne chose mais vraiment, je reste sceptique… ».
Nana Jean Vincent – Entrepreneur : « On ne peut que féliciter le ministre de la Santé Publique. Il fait montre d’une réelle volonté de changer les choses depuis son arrivée. Toutefois, la pandémie de la Covid-19 a fait ressortir le clientélisme et la corruption qui ont courre dans les hôpitaux, les Centres de Santé, etc. Un médecin qui a une clientèle privée ne va pas perdre son temps et se préoccuper de votre malade alors que pour le même mal, certains sont prêts à débourser dix fois plus dans les cliniques privées, propriétés des médecins…
La vente des médicaments dans les hôpitaux, allez – vous refuser d’acheter les remèdes prescrits pour votre parent malade, alors qu’on vous fait part de l’urgence pour le sauver ?
Comment saurez – vous qu’il ne s’agit que d’une grosse arnaque mise en place afin de contenter toutes les parties prenantes d’un vaste circuit de vente de médicaments ? En dénonçant, qu’allez – vous dire si vous n’avez point de connaissance dans le domaine ? ’
Nous pouvons étaler toutes ces mauvaises pratiques qui existent dans les hôpitaux et y passer des journées entières. Mais comme je l’ai souligné plus haut, nous encourageons le ministre dans sa volonté d’assainir, cependant, le mal est profond ».
Nicole Ricci Minyem
L’accident survenu hier 15 février 2021 à Mbe a également fait une trentaine de personnes blessées selon nos sources.
Il y a encore eu des vies perdues sur nos routes. Hier lundi 15 février 2021, un accident de circulation s’est produit à Mbe. Cette localité se trouve à une quarantaine de kilomètres de la ville de Ngaoundéré dans la région de l’Adamaoua. Selon nos sources, c’est un bus qui transportait des passagers qui est sorti de la route au niveau du flanc de montagne de la falaise de Ngaoundéré, en tuant sur le coup un minimum de 5 personnes. Une trentaine d’autres ont été blessées. Le bus en question est celui de la compagnie de voyage Danay Express. Les passagers à son bord sont quittés de Ngaoundéré et ils allaient dans la ville de Garoua.
Il faut noter que l’accident de la falaise de Ngaoundéré survient juste quelques semaines après celui qui s’est produit à la falaise de Santchou à Dschang dans la région de l’Ouest. Il avait eu lieu dans la nuit du mardi 27 janvier 2021. Et il a été provoqué par la collision entre un bus transportant des passagers et un camion chargé de carburant frelaté. La collision a provoqué un incendie. Le bilan de l’accident était 55 personnes mortes et 29 blessés. Jean Ernest Ngalle Bibehe Massena le Ministre des Transports a mis en cause pour ce drame, les voyages de nuit. Il a indiqué la nécessité de penser à leur encadrement. Cependant indexer les voyages de nuit comme la cause dudit drame, n’a pas été unanimement accepté dans l’opinion. Des citoyens comme Denis Nkwebo par ailleurs président du Syndicat national des journalistes du Cameroun ont pointé du doigt le carburant frelaté qui s’est retrouvé en circulation sans aucun respect des conditions adaptées à son transport.
Liliane N.
L’information est contenue dans une note publiée par le Ministre camerounais de l’Enseignement supérieur (Minesup). Jacques Fame Ndongo indique qu’en quatre ans, des facilités fiscales accordées aux entreprises, ont permis de donner de l’emploi à de nombreux diplômés de l’enseignement supérieur.
Dans la note du Minesup, l’on apprend que la loi de finances de la République du Cameroun a aménagé depuis 2016 des exonérations pour les entreprises qui recrutent des jeunes en les exonérant des retenues salariales et patronales. « Cette mesure en vigueur cette année a permis le recrutement par le secteur parapublic et privé de 1500 diplômés de l’enseignement supérieur jeunes entre 2016 et 2020 ».
Jacques Fame Ndongo fait savoir que les partenariats conclus entre les universités et entreprises du pays visent l’opérationnalisation de la formation en alternance prévoyant des exonérations fiscales aux sociétés offrant une première expérience professionnelle à un jeune diplômé du supérieur.
Toutefois, les statistiques gouvernementales révèlent qu’entre 2017 et 2018 que les structures de formation placées sous tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur ont produit 112 615 diplômés. De ce fait, ces facilités fiscales devraient être davantage encouragées pour permettre aux entreprises camerounaises de contribuer éfficament à l’employabilité des jeunes diplômés afin de tordre le coup à l’épineux problème du chômage.
Signalons également que ces facilités fiscales accordées aux entreprises par le Gouvernement camerounais, rentrent dans le cadre des dispositions de la loi de finance de 2016. « Les entreprises relevant du régime du réel qui recrutent dans le cadre d’un contrat à durée indéterminé ou déterminé pour un premier emploi, de jeunes diplômés camerounais âgés de moins de 35 ans, sont exemptes des charges fiscales et patronales sur les salaires versés à ces jeunes, à l’exception des charges sociales », dispose l’article 105 de cette loi de finances.
Innocent D H
Selon les sources douanières, le métal précieux était dissimulé dans les bagages appartenant à un ressortissant chinois en provenance de la République centrafricaine (RCA). Il a été intercepté par les fins limiers de la Douane camerounaise postés à Garoua Boulaï, ville de la région de l’Est, frontalière avec la RCA.
La Douane camerounaise fidèle à sa bonne réputation vient d’enregistrer des bons points. Elle a stoppé net à Garoua Boulaï, un trafiquant d’or en provenance de la RCA. Cette cargaison d’or appartient à plusieurs de ses compatriotes vivant dans ce pays frontalier avec le Cameroun, a soutenu le trafiquant de ce métal précieux.
Indiquons que, cette révélation confirme l’existence d’un trafic de pierres et métaux précieux entre le Cameroun et la RCA, dont la localité de Garoua-Boulaï serait l’une des plaques tournantes. En effet, l’on apprend qu’en décembre 2016, à la veille d’une mission d’évaluation du Processus de Kimberly au Cameroun, un rapport publié par Partenariat Afrique Canada (PAC), un mécanisme de financement soutenu par des Organisations Non Gouvernementales (ONG) canadiennes et africaines, présentait déjà le Cameroun comme une plaque tournante des exportations des diamants de guerre centrafricains.
Depuis lors, ce sont plusieurs cargaisons de métaux précieux qui sont saisies dans les aéroports et les grandes villes du pays. Il s’agit ainsi, d’une activité de contrebande dont les tentacules s’étendent en République centrafricaine. Une pratique illicite combattue avec succès par les éléments de la Douane camerounaise mobilisée sur le terrain. Un combat auquel participe également les cellules anti-trafic installées dans les aéroports de Yaoundé et de Douala depuis cinq ans déjà.
Innocent D H
Dès la rentrée scolaire 2021-2022, les établissements scolaires du secondaire au Cameroun pourront voir leurs programmes enrichis par l’introduction des arts cinématographiques. En effet, pour le lancement de cette nouvelle filière, le Ministère des Enseignements secondaires (Minesec) a ciblé des lycées dans certaines régions du pays.
Les lycées qui vont avoir le privilège d’accueillir la filière arts cinématographiques comme pionniers au Cameroun sont entre autres, le lycée général Leclerc dans la région du Centre, le lycée classique d’Ebolowa dans le Sud, le lycée classique de Bafoussam à l’Ouest, le lycée de Bamenda dans la région du Nord-Ouest et le lycée classique et moderne de Garoua dans le Nord.
Selon les explications du Ministre des Enseignements secondaires, les élèves de cette nouvelle filière pourront apprendre plusieurs notions liées à la cinématographie. Il s’agit notamment, de l’histoire du cinéma, du langage et de la grammaire cinématographiques, sans oublier les métiers du cinéma. Le parcours des élèves dans cette filière sera sanctionné par un baccalauréat en arts cinématographiques. Ce qui leur permettra de lire un film, de produire un scénario ou de produire un film de quelques minutes.
L’opérationnalisation des arts cinématographiques dans les programmes scolaires au Cameroun, notamment l’élaboration des documents d’accompagnement didactique et pédagogique, la formation continue des formateurs, l’écriture des programmes ou encore la sensibilisation de la communauté éducative sur l’intérêt de cette filière, étaient au cœur d’un conclave qui a réuni à Yaoundé du 08 au 10 février 2021, universitaires, professionnels du cinéma, experts en arts cinématographiques, inspecteurs de pédagogie et enseignants. L’opérationnalisation de cette filière vise à traduire dans les faits la professionnalisation des enseignements, mais aussi de préparer l’avènement de l’industrie cinématographique au Cameroun.
Innocent D H
Dans une récente interview accordée à nos confrères de la Cameroon Radio Television (Crtv), le président par intérim de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) revient sur l’actualité brulante du football au Cameroun. Affirmant sans ambages être le président légitime de la Fecafoot, Seidou Mbombo Njoya, a saisi cette tribune pour reconnaître l’immensité de la sagesse du Président Paul Biya qui, dans son adresse à la jeunesse le 10 février dernier a saisi l’occasion pour interpeller les dirigeants du football camerounais.
Dans l’émission dominicale, « Dimanche midi » du 14 février 2021, le président par intérim de la Fecafoot est revenu sur l’actualité sportive brulante au Cameroun. Il affirme être le président légitime de l’instance faitière du football camerounais. « Je suis parfaitement légitime. Cette légitimité est inscrite dans la sentence du TAS du 15 janvier 2021 qui a annulé les élections à la Fecafoot. Cette sentence a proposé que la continuité du service à la Fecafoot puisse être assurée par les organes naturellement en fonction. C’était à la Fifa de confirmer cette recommandation ou non. La Fifa, l’instance faîtière mondiale, a décidé de confirmer cette recommandation du TAS et d’ouvrir une période intérimaire avec les organismes actuels. Par conséquent, depuis le 16 janvier, je suis donc le président par intérim, légitime de la Fecafoot », explique Seidou Mbombo Njoya.
Le Président par intérim est également revenu sur l’adresse du Chef de l’Etat à la jeunesse le 10 février 2021. Selon Seidou Mbombo, le président de la République maîtrise mieux la situation par rapport à l’évolution de l’actualité sportive dans son pays. En effet, il a déclaré : « Le Chef de l’Etat est un homme plein de sagesse. C’est la première fois que je l’entends faire une telle interpellation en direction des dirigeants du football. Je prends donc ses propos très au sérieux ».
Pour Seidou Mbombo Njoya, le Chef de l’Etat a envoyé un avertissement à tous ceux qui continuent à vouloir prendre le football camerounais en otage. « Quant à ce qui nous concerne, nous sommes ouverts au consensus, à la concertation, avec tous les acteurs de bonne foi dans le cadre du lancement du championnat professionnel, aussi dans le cadre de la finalisation des textes et du processus électoral », fait-t-il savoir.
Innocent D H
Le premier de ces postes construits est situé au lieudit Rond-point Bastos et le second à l’entrée de la mairie de Yaoundé II, au quartier Tsinga.
Les clés de ces deux nouveaux postes ont même déjà été remises à la Délégation générale à la Sûreté nationale (DGSN). La cérémonie de remise de ces clés s’est déroulée en présence d’Emmanuel Mariel Djikdent le Préfet du Mfoundi, Jean Marie Abouna le Maire de la commune de Yaoundé I, Yannick Ayissi le Maire de Yaoundé II et de plusieurs autres personnalités de la capitale. C’était le 12 février 2021.
Au cours de la cérémonie, Luc Messi Atangana le Maire de ville de Yaoundé a indiqué l’importance de ces deux nouveaux postes construits à Yaoundé. Il s’agit pour lui, de contribuer à l’amélioration des conditions de travail des fonctionnaires de police.
« Nous avons une mission qui n’est pas encore terminée. Je ne fais jamais de promesse. Mais retenez que le travail va commencer en s’améliorant », a déclaré le maire de la ville.
Martin Mbarga Nguele le Délégué général à la sûreté nationale a exprimé sa gratitude au maire de la ville de Yaoundé, a indiqué que ces bâtiments « arrivent à point nommé dans cette zone sensible, abritant des intérêts particuliers ». Pour lui, l’initiative du maire de la ville est à saluer et « elle permet à la police d’avoir de nouveaux espaces de travail devant faciliter l’atteinte des objectifs qui leur sont assignés », a-t-il ajouté.
Liliane N.
« Kamto, les Jeunes de Tokombere disent Non aux visites de déstabilisation et de haine ».
Un message qui ne laisse planer aucun doute, sur le sentiment que le leader du Mrc suscite dans l’esprit de quelques uns de ses compatriotes ; surtout lorsqu’on sait qu’il n’a eu de cesse, au cours des trois dernières années d’inciter les Camerounais à développer une méfiance contre les tenants du Pouvoir.
Depuis la proclamation des résultats de l’élection présidentielle d’Octobre 2018, l’ancien ponte du régime n’a pas manqué la moindre occasion, pour surfer sur les conditions de vie assez difficiles des Camerounais, cherchant ainsi à asseoir un « programme » politique qu’il est ardu de comprendre.
Mamadou Mota présenté comme un trophée
Selon certaines indiscrétions, le président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun a initié sa tournée dans le Septentrion, afin d’accompagner le premier vice – président de son parti « Parce qu’il avait promis aux parents de Mota de leur ramener leur fils…Une autre manière de faire parler du Mrc, même si nous n’arrivons pas à comprendre les raisons pour lesquelles ils rencontrent au passage, les autorités administratives et traditionnelles… ».
Une assistance de deux poids – deux mesures
Au regard de l’incompréhension, des plaintes mais aussi de la colère que ressentent les autres militants du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun, il y a lieu de se poser cette question ; Des complaintes qui viennent des jeunes gens qui, pour certains sont obligés de tout recommencer, sans bénéficier de l’assistance du leader de leur parti, alors qu’ils ont cru en lui.
« N’avons – nous pas fait de la prison comme Mota ? Qu’est ce qui peut expliquer qu’on lui déroule ainsi le tapis rouge, alors que nous qui avons parfois subi de grosses maltraitances, nous qui avons tout perdu sommes abandonnés à nous – mêmes ? Mota est aujourd’hui présenté comme une égérie alors qu’il a fait une dépression d’un mois à la prison de Kondengui, refusant de manger et de boire, j’aimerais bien savoir ce qu’il a fait de plus que nous autres » ?
Interdiction des foras et autres groupes parlant au nom du Mrc
Au regard de la grogne qui se fait de plus en plus insistante dans les groupes WhatsApp notamment, le responsable de la communication de cette formation politique a fait circuler ce jour, des messages afin d’inviter ses camarades à supprimer toutes ces plateformes, arguant que « Désormais, les seuls qui seront autorisés à fonctionner sont ceux qui auront au passage reçu le quitus de la cellule de communication… ».
Des mesures préventives qui arrivent un peu tard, parce qu’au sein de l’opinion publique, certains comportements, certains termes, certaines postures appartiennent aux militants et sympathisants du Mrc, d’où l’importance du message de ces Jeunes de Tokombere.
Nicole Ricci Minyem
Le chef de division de la communication vient de rendre public un communiqué qui reconnaît la véracité de cette vidéo qui a circulé sur les réseaux sociaux ce week-end. On y voit des policiers, des gendarmes et des militaires qui posent des actes de torture sur un homme soupçonné d’être impliqué dans le renseignement des terroristes dans la région du Nord-Ouest.
Le capitaine Atonfack Guemo, reconnaît et regrette ce comportement compromettant de ces éléments des forces de défense et de sécurité le week-end dernier à NDU. Un comportement qui relance les débats sur les actes répressifs de ces éléments sur certains citoyens soupçonnés et donc, jouissant du principe de la présomption d’innocence. Un an après les évènements de Ngarbuh et plus tard de la disparition dans des conditions non encore élucides du journaliste Wazizi, une fois encore, l’armée est sous les feux des projecteurs. Ceci, à cause du comportement à réprimer de certains de ses éléments. Et les sanctions vont tomber, question de lancer un signal fort aux autres éléments qui pourraient se laisser aller à quelques actes d’indisciplines.
« Le ministère de la défense communique : le samedi 13 février 2021, une vidéo amateur est apparue sur la toile, présentant un homme interrogé, puis violenté et passé à tabac par des éléments des forces de défense et de sécurité. La scène se déroule dans la journée du jeudi 11 février 2021, dans la localité de NDU, département du Donga-Mantung, région du Nord-Ouest.
Les premières investigations menées ont conduit à l’identification de la victime, le nommé Jean Fai Fungong, soupçonné d’être un relais criminel et terroriste local. Il a de même été aisé au commandement d’identifier les éléments des forces de défense et de sécurité compromis dans cet acte inacceptable. Il s’agit pour l’instant de deux (02) gendarmes, deux (02) soldats et quatre (04) policiers. Les concernés ont immédiatement été mis aux arrêts à la brigade territoriale de gendarmerie de NDU, sur instructions du ministre délégué à la présidence chargée de la défense.
Les enquêtes disciplinaires, administratives et judiciaires prescrites par le haut commandement et ouvertes par les autorités administratives locales et les forces de défense et de sécurité, permettront de préciser les contours de ces intolérables agissements, en rupture avec d’une part le respect des règles d’engagement, et d’autre part la protection des droits humains, principes cardinaux auxquels les éléments des forces de défense et de sécurité sont fermement astreints. »
Une communication qui trahit le ton des hautes autorités militaires du Cameroun. Il est hors de question de laisser passer de tels actes. Par les sanctions en cours, d’autres éléments de l’armée reviendront à de meilleurs sentiments et surtout au sens élevé de l’honneur et du respect des droits des prisonniers, même en situation de guerre.
Affaire à suivre !
Stéphane NZESSEU
Les forces de police ont dû recourir à l’usage du gaz lacrymogène pour ramener le calme au lieu-dit Rhône-Poulenc dans la ville de Douala. A la base de ces accrochages, le refus des benskineurs de payer l’impôt libératoire.
Ce lundi matin, les agents de la mairie de douala 5e sortent sur les artères de l’arrondissement pour intercepter les conducteurs de moto qui n’ont pas en leur possession la preuve du paiement de l’impôt libératoire. Ces agents vont se positionner dans plusieurs points stratégiques de Douala 5e. Mais c’est le poste de policier de la commune, placé au Carrefour Rhône-Poulenc qui va faire preuve de plus de radicalité et de brutalité à l’endroit des conducteurs de mototaxis.
Progressivement, les agents de la Mairie vont réussir à confisquer un bon nombre de motos. C’est alors que les conducteurs d’engins à deux roues vont durcir le ton et refuser de se plier aux exigences des agents de la Mairie. Au fur et à mesure que les moto taximen refusent leur nombre devient grand autour du poste de contrôle. C’est alors qu’ils engagent un rapport de force, s’appuyant sur le nombre et sur leur solidarité légendaire. Désormais, ils opposent une fin de non-recevoir à l’exigence de paiement de l’impôt libératoire. La tension monte entre les collecteurs de cet impôt municipal et les moto taximen rassemblés et qui font preuve d’une extrême solidarité. Face à ces conducteurs d’engins à deux roues déchaînés, les agents de la police municipale se retrouvent très rapidement en minorité. Ils font le choix d’appeler les forces de maintien de l’ordre qui vont vite arriver en renfort.
Il va s’en suivre un court moment d’échauffourées entre, d’une part les conducteurs de motos qui voulaient récupérer les motos déjà confisquées, et d’autre part, les agents de la police municipale et les forces de maintien de l’ordre. Ces derniers vont faire usage du gaz lacrymogène pour éloigner les conducteurs de moto et les badauds qui commençaient à se mêler à l’affaire.
L’impôt Libératoire
L'Impôt Libératoire (IL) est un impôt acquitté par les contribuables exerçant une activité commerciale ou industrielle ne relevant ni du régime de base, ni du régime du bénéfice réel, ni du régime du simplifié d'imposition. L'impôt libératoire est dû par commune, par établissement, et par activité dans le cadre de l'exercice de plusieurs activités distinctes dans le même établissement. Toutefois, le marchand ambulant paie l'impôt libératoire uniquement dans la commune de son domicile. L'impôt libératoire est payé trimestriellement, dans les quinze jours suivant la fin du trimestre pour lequel il est dû. Il est payé à l'aide d'une fiche. Toute personne qui entreprend une activité soumise à l'impôt libératoire doit en faire la déclaration dans les 15 jours qui suivent le début de l'activité. Elle ne doit payer cet impôt qu'à compter du premier jour du trimestre au cours duquel elle a commencé d'exercer. Le paiement de l'impôt libératoire donne droit à la délivrance d'une fiche de paiement. Le non- affichage de cette fiche entraine la fermeture de l'établissement concerné.
Stéphane NZESSEU