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Le championnat élite Two sera lancé le samedi 27 février 2021 et celui d’élite One, ce sera le dimanche 28 février 2021.

La Fédération camerounaise de football (FECAFOOT) a décidé de lancer le championnat élite Two, avec un match qui va opposer Renaissance de Ngoumou à AS Metelos de Douala. Ce match va se jouer au Stade Omnisports Ahmadou Ahidjo de Yaoundé. Le jour suivant c’est-à-dire le dimanche 28 février 2021, en Elite One, la FECAFOOT a programmé comme rencontre d’ouverture, FC Yaoundé II vs PWD de Bamenda, toujours au stade Omnisport de Yaoundé. Selon la CRTV, chaîne à capitaux publics, tout est fin prêt.

Surtout que cette fois-ci, la FECAFOOT dont la présidence est dorénavant assurée de façon intérimaire par Seidou Mbombo Njoya, a tout le soutien du gouvernement. Le 24 février 2021, Narcisse Mouelle Kombi le Ministre des Sports et de l’Education physique a signé une correspondance dans laquelle, il fait savoir à la FECAFOOT, que les stades ont été mis à sa  disposition. Et Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale (MINAT) a écrit aux gouverneurs des régions pour leur signifier que le seul responsable de la gestion des affaires de la FECAFOOT reste Seidou Mbombo Njoya, jusqu’à l’organisation des prochaines élections.

Il convient de rester que le pays est resté sans championnat à cause du conflit qui opposait la Ligue de football professionnel du Cameroun (LFPC) à la FECAFOOT. La Fédération avait suspendue la LFPC. Celle-ci a été réhabilitée dans ses fonctions par le Tribunal arbitral du sport (TAS). Cependant, les deux instances n’ont jamais réussi à trouver un terrain d’entente. Aujourd’hui la reprise d’Elite One et Elite Two va se faire sans la LFPC. 

S’exprimant dans le magazine Dimanche Midi de la CRTV, Seidou Mbombo Njoya a rappelé que «les membres de La ligue de football professionnel du Cameroun ont prononcé sa dissolution». Il a indiqué que la reconstruction de cette Ligue doit précéder sa remise en marche. La participation des 25 des 35 présidents de club à la réunion du 16 février dernier à la FECAFOOT a montré selon lui, que ces derniers ont rejoint le train de la reprise.

Liliane N.

L’opérateur des télécommunications indique qu’il s’agit des numéros de téléphone dont l’identité des propriétaires n’est pas à jour. Pour éviter cette suspension, Orange Cameroun invite les abonnés à actualiser leur identification avant le 05 mars 2021.

 

Depuis ce 25 février 2021, ce message de Orange Cameroun est diffusé sur les réseaux sociaux : « Si votre carte d’identité (Cni) ou votre récépissé a expiré, vous risquez la suspension de votre ligne ». A en croire le message véhiculé, l’opérateur des télécoms appelle ses abonnés à mettre à jour leur identification avant le 05 mars 2021. Les concernés peuvent envoyer une photo de la nouvelle Cni ou du récépissé renouvelé par WhatsApp ou se rendre dans une agence, munis de la pièce d’identité.

A travers cette suspension en vue, Orange Cameroun veut éviter des amendes du régulateur qui, après constat de numéros non identifiés, peut procéder lui-même à la suspension, apprend-on. Au premier trimestre 2019 par exemple, l’Agence de régulation des télécoms (ART) avait suspendu 73 000 numéros de téléphone non conformes chez les opérateurs Mtn, Orange et Nexttel.

L’Art est clair sur la question, la stricte identification des numéros des téléphones est exigée parce que certains revendeurs ambulants utilisent des pièces d’identité retrouvées dans les rues pour pré-activer des cartes Sim. « Ces pratiques rendent impossible le rapprochement de la puce avec son utilisateur final, lequel n’est plus l’abonné préalablement identifié », indique l’Art.

Le décret du 2015/3759 fixant les modalités d’identification des abonnés et des équipements terminaux des réseaux de communication électroniques, précise que tous les abonnés mobiles sur le territoire national doivent fournir une pièce d’identité valide pour bénéficier des services des opérateurs mobiles. Il est question pour le régulateur du secteur des télécommunications au Cameroun de suivre les traces des communications téléphoniques dans la mesure où celles-ci servent parfois pour des causes criminelles, surtout dans un contexte où le pays fait face à l’insécurité notamment dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

 

Innocent D H

C’est dans une pétition, signée par soixante deux élus du peuple, tous membres de l’opposition Camerounaise que les sénateurs américains ont été invités à ne plus intervenir dans la gestion politico – sécuritaire de la crise qui sévit dans le Nord et le Sud Ouest du pays…

 

Quelques points saillants de leur déclaration

« Le Cameroun auquel vous faites allusion n’existe pas. Nous en avons assez des mensonges, de l’opinion déformée que vous véhiculez du Cameroun…

Nous relevons que les remarques qui sont faites de cette Afrique en miniature sont des plus hostiles, désobligeantes et de nature à ternir l’image d’un pays qui fait un point d »honneur à respecter les Droits de tous…

Vous contribuez, de part votre position au sombre projet que nourrissent certains groupes, défendant les droits des immigrés aux Etats Unis, pour justifier l’obtention des demandeurs d’asile de ceux qui les ont sollicité…

Par ailleurs, nous regrettons le fait que quelques parlementaires égarés se permettent de décrire le Cameroun de la manière la plus horrible, dans un effort de prendre en considération, mais également de succomber à la pression provenant de leurs différentes juridictions, de même que  des organisations de défense des droits de l’homme aux Etats – Unis et autres groupes de pression…

Et pourtant au Cameroun, l’on fournit facilement les documents de voyage à tous ceux qui en font la demande pour leur permettre de se rendre partout dans le monde… ».

Cela a clairement été énoncé

« Nous ne nourrissons aucune envie de nous interférer dans le système législatif américain, encore moins dans le processus d’élaboration des Lois du système d’application de l’immigration, pour faire face à ses défis…

Nous regrettons toutefois les opinions des membres du congrès américain sur la situation qui prévaut au Cameroun et invitons instamment les Etats – Unis à extrader tous les leaders sécessionnistes ainsi que ceux qui financent la crise sécuritaire  qui a cours dans les Régions du Nord et du Sud Ouest…

Ils doivent répondre de leurs actes devant la Justice Camerounaise… ».  

Obtenir à tous les prix le statut de réfugiés 

Alors qu’ils étaient menacés par l’extradition, des individus qui n’ont pas d’autres moyens de subsistance que les insultes à leur pays d’origine, ont une fois de plus, utilisé comme prétexte, la crise qui sévit dans les Régions dites anglophones.

A partir de leurs lamentations, ils ont réussi à convaincre une vingtaine de sénateurs. Ce sont ces derniers qui n’ont rien trouvé de mieux à faire que de reparler du Cameroun, dans les locaux du Congrès américain, exigeant au passage que ceux qui ont demandé l’asile bénéficient des mesures de protection temporaire sans trop de difficulté.   

 

Nicole Ricci Minyem

 

Dans un communiqué rendu public récemment, le sous-préfet de Maïganga dans la région de l’Adamaoua annonce « l’incarcération de toutes personnes prises en flagrant délit de défaut de port du masque, qui seront interpelées et conduites au commissariat de sécurité publique et la brigade de gendarmerie ».

 

Cette phase répressive de lutte contre la pandémie du coronavirus lancée le 22 février dernier, vise toutes les personnes qui foulent au pied l’observance des mesures barrières dans cette ville de 123 000 habitants et 18 000 réfugiés porte d’entrée de la région de l’Adamaoua. Mesure qui constitue la réponse de l’autorité administrative à une « situation de plus en plus préoccupante », indique le communiqué.

Dans son communiqué l’autorité administrative, promet aussi la fermeture et des sanctions contre les responsables des services publics qui n’auront pas disposé d’un seau d’eau et du savon pour le lavage systématique des mains. 50 nouveaux cas ont été enregistrés entre le 8 et le 23 février, portant le nombre total des cas positifs à 88, dont 50 actifs et un décès dans cette partie du pays.

L’on apprend que les descentes musclées dans les espaces publics notamment les administrations, les hôtels, restaurants, débits de boisson et gares routières conduites par le sous-préfet de l’arrondissement de Maïganga, appuyé par les forces de maintien de l’ordre prennent fin ce 26 février 2021. Ces mesures ont pour objectif, de palier le relâchement des meures barrières dans tous les espaces ouverts au public. Maïganga est d’ailleurs cité comme un grand foyer de la pandémie du coronavirus dans la région château d’eau du Cameroun (Adamaoua).     

Indiquons, qu’en guise de riposte, le district de santé de cette de cette unité administrative a engagé « des dépistages de masse dans les établissements scolaires et les communautés. Par ailleurs, tout patient hospitalisé et garde-malades sont systématiquement dépistés dans toutes les formations sanitaires ».

Innocent D H

La première audience criminelle dans l’affaire Ngarbuh, impliquant trois militaires camerounais accusés d’être à l’origine des massacres ayant coûté la vie à une vingtaine de personnes dans cette localité du Nord-Ouest, s’est ouverte le 18 février 2021 devant le tribunal militaire de Yaoundé.  

 

Selon les informations publiées par le quotidien Le Jour, ce procès a été reporté dans un mois pour convocation et comparution des familles des victimes devant le tribunal militaire de Yaoundé, mais aussi pour notification aux accusés, des griefs qui leur sont reprochés. Le journal indique également que, les avocats des victimes travaillent à mobiliser les moyens financiers pour faire voyager ceux-ci à Yaoundé en toute sécurité. De même, ils exigent du ministère de la Défense, qu’il adresse des invitations aux représentants des familles de manière formelle.

Dans les colonnes de Le Jour, Me Thomas Dissake confie, « Nos clients vivent à plus de 300 km de la ville de Yaoundé où se déroule le procès. Il serait normal que l’Etat mette à leur disposition un fonds d’urgence et des dispositions sécuritaires qui leur permettront de se déplacer dans les conditions adéquates. Cette intervention de l’Etat permettra que la justice se fasse de manière équitable. Dans une autre mesure, l’Etat aurait pu décider dès le départ que cette procédure judiciaire se déroule à Bamenda dans le Chef-lieu du Nord-Ouest, où la majorité des témoins peuvent facilement se rendre ».

Il convient de préciser à titre de rappel que, les trois éléments des forces de défense et de sécurité ( Nyangono Ze Charles, Baba Guida et Cyrille Sanding) comparaissent devant le tribunal militaire de Yaoundé pour coaction de meurtre, incendie et destruction, violence sur les femmes enceintes ou encore violation de consignes, dans le cadre du massacre de Ngarbuh advenu en février 2020.

 

Innocent D H 

 

La douane camerounaise va ainsi décupler le spectre de son dispositif informatique baptisé « Cosmos ». Il est question de traquer rigoureusement, les véhicules en circulation mais non dédouanés. Des efforts que la Douane compte mener conjointement avec le Ministère des Transports (Mintransport) pour l’atteinte de ce noble objectif.

 

Des informations bien renseignées auprès de l’administration douanière, « Une plateforme de collaboration Douanes/ministère des Transports (Mintransport) est en cours. Il est question pour les opérationnels du Mintransport de s’assurer du dédouanement des véhicules avant de les immatriculer. Dans un proche avenir, les informaticiens de nos deux administrations vont développer une application qui rendra bloquante toute procédure d’immatriculation d’un véhicule n’ayant pas été dédouané au préalable ».

L’administration douanière engagée dans la dynamique de renforcement de son dispositif technologique pour produire des résultats probants dans l’optimisation de la collecte des ressources, indique qu’en 24 heures, l’application Cosmos a permis, entre les 24 et 25 février dernier, à ses éléments de saisir huit véhicules à Yaoundé, la capitale du Cameroun. La loi de finances pour l’exercice 2021 lui prescrit d’ailleurs de collecter 804 milliards de FCFA, au titre des recettes douanières.

« Il suffit de faire renter le numéro de châssis d’un véhicule dans l’application et vous saurez immédiatement s’il a été dédouané ou pas. Plusieurs véhicules sont immatriculés, mais non dédouanés. Or, dans la procédure normale, le véhicule est d’abord dédouané avant d’être immatriculé », renseigne la douane camerounaise.

Innocent D H

Résidant à l’Ouest Cameroun, ils opéraient dans la région du Nord-Ouest, plus précisément à Wum, chef-lieu du département du Menchum.

 

Selon les fins limiers du Bureau Spécial de Recherches et Enquêtes Criminelles de Bafoussam, ces individus, au cours des derniers mois se sont rendus coupables des kidnappings d’enfants, d’enlèvement des adultes, des prises d’otages avec demande de rançon mais aussi de l’assassinat d’un couple et de leur enfant…

Des hors la loi qui se sont constitués en deux groupes de neuf êtres qui menaient des raids à Wum.

Lieutenant Adolphe Mbeleck, Chef de Bureau : « Il s’agit des actes de terrorisme, ce sont de grands bandits. Sur la base des renseignements reçus, à notre niveau parce qu’il faut dire que nous avons-nous mis deux équipes sur le terrain, sous la coordination et l’encadrement du Commandant de la Légion de l’Ouest, des moyens ont été mis à notre disposition, des moyens en locomotion et financier afin que tout soit fait pour éradiquer ce phénomène… ».

Après avoir perpétré leurs crimes, ces individus sans foi ni loi prenaient un peu de recul et, si certains restaient à Bafoussam, d’autres se rendaient à Douala – Capitale Economique du Cameroun, à Bangangté, Koutaba et Foumbot, certainement dans le vain espoir de faire perdre leur trace. Malheureusement pour eux, c’est dans leurs divers repères qu’ils ont été happés par les Gendarmes.

Lieutenant Adolphe Mbeleck, Chef de Bureau : « dans leur mode opératoire, ils enlèvent leur cible, un enfant ou un monsieur, amènent la victime en brousse et demandent des rançons. Si vous ne vous soumettez pas à leur volonté, ils ne lâchent pas la personne enlevée…

Malheureusement, certaines familles se sont laissé convaincre et ont donné de fortes sommes d’argent ; Pour certains c’était cinq millions, pour d’autres trois millions et demi, parfois deux millions, ou alors un million et demi… ».

Leurs victimes, tous résidents de Wum, n’ont pas voulu manquer l’occasion qui leur était offerte de voir leurs bourreaux avec les menottes aux poignets, heureux de les savoir bientôt derrière les barreaux.

De « supposés travailleurs » qui entretiennent sournoisement cette guerre

Ils pullulent sur les réseaux sociaux, lançant à cor et à cri que la guerre se poursuit dans les régions en crise, notamment dans le Nord-Ouest, présentant le Cameroun comme un pays qui est entièrement sous l’emprise des sécessionnistes, appelant de tous leurs vœux l’intervention des forces étrangères, alors qu’ils sont ceux qui s’attèlent au quotidien, à travers leurs actes de criminels, à maintenir les populations dans la terreur.   

Ce sont ces mêmes individus qui, à longueur de journée, ont la prétention de se présenter comme les plus grands travailleurs au Cameroun, proférant des insultes contre les ressortissants des autres tribus alors qu’en lieu et place d’un emploi digne, honnête, irréprochable, ils kidnappent, assassinent et suscitent la panique au sein d’une Population qui, une fois encore, a su montrer qu’elle fait confiance aux Forces de l’Ordre et autres Hommes en tenue. Ils ont été dénoncés.

La justice aujourd’hui n’a plus qu’à faire son travail.

 

Nicole Ricci Minyem  

 

Pendant trente six (36) mois, ils ont soutenu le rythme d’une formation qui n’aura pas toujours été évidente, à cause notamment des affres imposées par la pandémie du Coronavirus.

 

C’est d’ailleurs à cause de ces dernières que le Chef de l’Etat n’a pas, comme de coutume, présidé personnellement à la cérémonie de remise des épaulettes à la Promotion « Paix et Unité » ;

Néanmoins, son message de félicitations leur a été délivré par Cyrille Serge Atonfack Guemo – Capitaine de Frégate et Chef de la Division de la Communication au ministère de la Défense.

Le Président de la République du Cameroun – Chef des Forces Armées, au-delà des regrets, a invité les nouveaux lauréats à suivre l’exemple de leurs ainés, qui se sont toujours attelés « avec honneur et fidélité à préserver l’Intégrité, la Paix et l’Unité nationale malgré les conditions que leurs imposent ces dernières années le corona virus… ».

Le Chef de l’Etat n’a en outre pas manqué de se féliciter du fait que l’Ecole Militaire Interarmes ait une fois de plus formé des Lauréats venus du Gabon, de la République Centrafricaine, du Congo Brazzaville, de la Guinée Conakry, de la Côte d’Ivoire. Cela démontre de son point de vue que la qualité de la formation proposée à l’Emia est de qualité et permet aux autres pays de relever les défis sécuritaires auxquels ils sont confrontés.

Le Major de cette 38ème promotion est un Ingénieur de Génie Civil

Ses épaulettes lui ont été apposées René Claude Meka – Chef d’état Major des Armées qui n’a pas manquer lui aussi de le féliciter. Un devoir auquel se sont soumis tous les généraux et autres Officiers présents ce Vendredi à la Cour d’honneur de l’Emia.

Pour le Lieutenant Mougnol Zom Emmanaul, il s’agit d’une grande responsabilité et, tout au long de leur carrière, ses Camarades et lui ne vont pas se détourner de leur tâche :

« J’éprouve d’abord un sentiment de fierté, fierté d’un travail bien fait. Nous savons que ce ne sera pas facile, à cause certes du corona virus, mais aussi à cause des nombreuses crises sécuritaires qui traversent le pays ; notamment dans les Régions du Nord et du Sud Ouest, mais également au Nord et à l’Est Cameroun…

Cela nous impose de prendre conscience de ce qui nous attend. Nous savons ce qui nous attend, ce que nous avons à faire et nous n’allons pas manquer à la mission qui nous attend… ».

Les officiers à l’honneur ce Jour ont directement été envoyés pour prise de fonction immédiate à la Gendarmerie Nationale, au niveau de l’Armée de terre et de l’Air, mais aussi dans les rangs des Sapeurs Pompiers.  

 Remise des épaulettes : A titre exceptionnel, la cérémonie ce vendredi sera présidée par Joseph Beti Assomo  

 

Nicole Ricci Minyem

 

« Sacré Incompétent » et « Relevé de ses fonctions » sont deux ouvrages qui relatent la vie d’un administrateur civil au sein de l’administration camerounaise.

 

Si dans le premier cas, l’auteur interroge et présente les raisons pour lesquelles le service est plombé au sein de certaines Institutions, voire toutes, dans son deuxième livre, l’ancien Gouverneur parle de la situation d’un administrateur civil qui est relevé de ses fonctions ou encore envoyé en retraite à cause des plaintes des administrés.

Deux ouvrages de haute facture qui ont été présentés au cours d’une conférence de presse organisé dans les locaux de la librairie des Peuples Noirs dans la ville aux sept collines.

L’essentiel de ses ouvrages présentés par l’auteur

« Le premier « Sacré Incompétent » est un ouvrage qui met en exergue, l’incompétence mais aussi la compétence des agents publics ; Ceux qui le public dans toutes les Institutions…

Le principe veut que tous ceux qui sont compétents bénéficient d’une promotion et ceux qui ne le sont pas restent à leur place…

Cependant, dans cet ouvrage, j’illustre le fait qu’à un moment ou à un autre, chacun de nous peut atteindre son point d’incompétence, Son seuil d’incompétence…

Ce qui fait que l’Institution dans laquelle ces agents sont  amenés à travailler, ne donne pas les résultats escomptés, simplement parce que ceux  qui sont compétents mais qui sont à des échelons très bas…

C’est une réalité qui existe dans toutes nos administrations ; elle est peut être imperceptible mais, tout le monde en parle ; On ne comprend pas que des gens soient incompétents mais, passent tant de temps à leurs postes…

Les raisons sont décrites dans le livre « Sacré Incompétent ». Les promotions, les recrutements qui se font sur les bases pas tout à fait claires, pas tout à fait honnêtes et qui conduisent directement à ce seuil d’incompétence… ».  

Quid du deuxième ouvrage

« Relevé de ses fonctions » parle de cette sanction qui est infligée à de nombreux fonctionnaires qui ont certainement commis des fautes lourdes et grossières ;

Mais, j’y évoque également une sanction qui est quelquefois infligée avant qu’on ne cherche à comprendre pourquoi cela est arrivé…

Ce sont des situations réelles, qui se passent et, c’est une formule qui, lorsqu’elle est dite à la radio, est applaudie par le public. Il faut dire que c’est une formulation qui est assez humiliante, assez outrageante pour celui qui subit cela…

J’en parle parce que ça fait des ravages. Quand vous êtes relevé de vos fonctions, vous devenez la risée de tout le monde, puisqu’on n’explique pas pourquoi vous avez été relevé…

Je décris un peu la vie de celui qui a ainsi été déchu en prenant l’exemple de ce  Préfet qui, relevé de ses Fonctions, a été remplacé par un autre ; Toutefois,  ce dernier se comportait tellement mal que tout le monde a souhaité qu’il soit relevé…

Au lieu que cela soit le cas, il a plutôt été envoyé « à faire valoir ses droits à la retraite » et, je puis vous dire que dans ce genre de situation, « Relevé de ses fonctions » ou  « Admis à faire valoir ses droits à la retraite » signifient la même chose parce que celui qui perd ainsi son poste peut miserer et parfois mourir subitement… ».

Autre séquence de cette dédicace

C’est la série questions – réponses, au cours de laquelle Abakar Ahamat a insisté sur le fait que « ce n’est pas l’aigreur » qui le pousse à exposer, à travers ses écrits, toutes ces tares qui pullulent au sein de l’Administration Publique Camerounaise.

Il est question, argue t-il « De faire prendre conscience aux générations futures » des vils comportements qui plombent les services au sein des Institutions Camerounaises, maintenant ainsi le pays dans un sous développement indescriptible.

Ces générations, en lisant ses ouvrages auront la latitude de « Connaître ces réalités et, de les éviter, dans le cadre de leur future fonction ».

 

Nicole Ricci Minyem

 

C’est dans une lettre fleuve, envoyée à Kamto Maurice -  président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun que l’ancien communicateur de cette formation politique a expliqué les raisons qui l’ont amené à prendre cette décision.

 

« C’est le 04 janvier 2017 qu’il a adhéré à cette formation politique, avec, comme ambition écrit –il « D’œuvrer pour un Cameroun plus prospère, une Nation plus juste, un pays plus compétitif…

J’ai épousé et partagé partout où besoin était, même dans les milieux interdits comme l’Université de Douala où j’étais étudiant en 3ème et 4ème année de Communication, votre idéologie, votre philosophie…».

 

Toutefois, sa vision idyllique de cette formation politique semble avoir été un leurre

« J’entrais au Mrc comme on entre dans un parti révolutionnaire ; Je me suis engagé en politique convaincu que les injustices et ses inégalités n’étaient pas la faute à pas de chance, mais le produit des politiques qui ont toujours favorisé quelques uns, au détriment de tous les autres…

Seulement, contrairement à ce que beaucoup pensent, le directoire national de notre parti est désormais rempli de personnes qui pensent à tout, sauf à ce pourquoi le Mrc existe…

Je ne détaillerai rien dans cette correspondance, convaincu qu’elle pourra se retrouver au loin, bien là où on ne peut l’imaginer…

Ce que j’entends des spécialistes dire chaque dimanche : Paul Biya est mal entouré, il est au milieu des gens qui pensent à tout sauf aux Camerounais…Vaut avec notre parti…

Un audit véritable de toutes les poches de gestion de notre parti vous permettra de comprendre qu’une bande de vautours déteint le combat de la renaissance…

Nous devenons le maillon d’une reproduction implacable des inégalités décriées dans la gestion de notre pays… ».

 

Ses récriminations vont plus loin

« Depuis la dernière élection présidentielle, nous avons cessé d’être le parti du terrain, le parti au chevet du Peuple…

Une bande de bureaucrates qui torpillent nos idées, montrent à suffire que vous à Etoudi, on aura également des ministres de bureau…

Vous à Etoudi demain, ces « ministres » de demain vont plonger notre beau pays dans une insolente dictature ; cependant, la révolution ne s’accommode pas de ce type de personnages, pouvoiristes de grande classe et dictateurs endormis qui n’attendent que leur heure de gloire pour mater à leur tour tout le peuple…

A  quoi bon renverser Biya Paul à Etoudi pour mettre Paul Biya ? La question, je me la pose aussi aujourd’hui… ».  

 

N.R.M 

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01