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Le package est aussi constitué des tables-bancs, d’un bloc administratif et de toilettes. Un don fait par une âme de bonne volonté qui n’a pu supporter de voir les conditions dans lesquelles, de jeunes enfants, avides de savoir étaient enseignés.

 

Les écoliers de Mada, village situé à une dizaine de kilomètres de Maroua, Chef Lieu de la région de l’Extrême Nord, auront désormais un cadre plus approprié à l'apprentissage. Un présent que la principale et seule instructrice de l’établissement, reçoit avec reconnaissance :

« C’est une grande joie, un véritable Ouf de soulagement que je ne saurais exprimer avec des mots. Je sais que mes enfants et moi, nous ne pourrons que mieux travailler et rattraper tout le temps que nous avons perdu ». Des moments perdus parce que cette école construite en 1993, avait été laissé à l’abandon, avec une hutte en guise de salle de classe ayant résisté à des années d’intempéries, tel que le relate le corps enseignant affecté de ce côté.

« La hutte était construite en matériaux locaux provisoires située sur un terrain vague. Les élèves inscrits à la Sil, Cour préparatoire et Cour élémentaire I, s’asseyaient sur le sol en terre battue ; Pour prendre des notes dans leurs cahiers, ils étaient obligés d’utiliser des briques de terre qui tenaient lieu de tables…

En lieu et place des toitures, ce sont des tiges de maïs et de mil qui nous protégeaient des intempéries, surtout pendant les mois de septembre – octobre – novembre, quand il pleuvait, il y a des gouttes d’eau qui perçaient le feuillage, descendaient et mouillaient les élèves, de même que leurs fournitures scolaires…

Nous étions toujours obligés d’aller trouver refuge au niveau de la véranda de l’autre côté, en attendant que tout cela sèche. Ensuite, nous étions obligés de chercher du sable et de jeter partout sur le sol, parce qu’il était boueux », explique Guissafa, une maîtresse.

Plus grave encore, la salle de classe de fortune servait de repère aux délinquants

« Lorsque nous revenions le lundi, nous trouvions des matières fécales et nous étions tout le temps obligés de nettoyer cette saleté avant de commencer les cours… Quelquefois, je prenais la peine d’écrire des leçons sur le tableau et le lendemain, je trouvais que tout avait été effacé, parce que la salle était entièrement ouverte et n’avait ni porte, ni fenêtre ».

Les nombreux appels du principal responsable de l’établissement public étaient restés lettre morte

« Je suis venu, lorsque les bâtiments avaient cinq ans. En tant que homme de terrain, je ne pouvais pas supporter exercer mon métier dans ce genre de condition ; Donc, j’ai demandé que des bâtiments soient mieux construits mais personne n’a prêté une oreille attentive à mes doléances », déclare Ravana Hada, directeur de l’école publique de Mada.

Si les élèves et le corps enseignant peuvent aujourd’hui se réjouir de ce don de bâtiments flambants neufs, leur joie n’est pas partagée par les autres habitants de la localité qui se plaignent du manque d’infrastructures sociales de base ; notamment les Centres de Santé, des points d’adduction en eau potable, énergie électrique, infrastructures routières…  

« Il nous faudra vraiment, un Centre de Santé, digne de ce nom parce qu’imaginez, avec douze mille habitants, nous sommes quelquefois obligés de parcourir cinq ou six kilomètres pour bénéficier des soins de santé. Quelquefois, les malades meurent avant que nous ayons pu les y conduire, à cause du manque des routes. Nous aspirons à autre chose et c’est le vœu de toutes les populations de Mada… », déplore Vedekoî Bernard, président du comité de développement.  

 

Nicole Ricci Minyem

 

Un terrain de 10 hectares dans la zone industrialo-portuaire de Kribi a été mis a mis à la disposition de Atlantic Group du milliardaire ivoirien par le Port autonome de la ville éponyme (PAK). L’on apprend que les autorisations préalables pour l’implémentation de ce projet industriel ont déjà été obtenues. Cette cimenterie dont les travaux construction vont bientôt démarrer, aura une capacité de production d’un million de tonnes de ciment.   

 

Selon certaines indiscrétions, cette nouvelle cimenterie (Atlantic Ciment) devrait être la réplique de l’usine de la Société de ciment de Côte d’Ivoire, contrôlée à 100% par M. Dossongui. Inaugurée le 28 janvier 2021 dans la zone industrielle PK 24 Akoupé-Zeudji (Abidjan), cette cimenterie a coûté 60 milliards de FCFA, selon le ministre ivoirien du Commerce et de l’Industrie, Souleymane Diarrassouba.

L’arrivée imminente de Atlantic Ciment va selon plusieurs observateurs, durcir la concurrence sur le marché local du ciment, où cinq opérateurs rivalisent déjà d’offres. Ces opérateurs sont : Cimencam (2,2 millions de tonnes), filiale locale du groupe Lafarge-Holcim-Maroc Afrique (LHMA) ; du Nigérian Dangote (1,5 million de tonnes) ; du Turc Eren Holding, qui contrôle le capital de Medcem Cameroun (600 000 tonnes) ; du Marocain Cimaf (500 000 tonnes en cours d’extension), et de la société Mira Company (un million de tonnes évoqué au départ du projet). 

A titre d’indication, Atlantic Ciment est le 2e investissement dans l’industrie de Atlantic Group au Cameroun, après Atlantic Cocoa. Cette dernière est une unité de transformation de fèves de cacao d’une capacité de 48 000 tonnes extensibles à 64 000 tonnes, qui a été discrètement mise en service dans la zone industrielle du port de Kribi en 2020, et dont les premières exportations ont eu lieu le 12 décembre 2020.

L’arrivée de ces opérateurs a déjà impacté le prix du ciment sur le marché camerounais. L’on a assisté à une légère baisse du Coût de ce produit, de 5 000 francs à 4 400 FCFA voire 3 000 le sac de 50 kg. Toutefois reconnaissons-le, le prix n’est pas descendu au niveau attendu aussi bien par les populations que par les pouvoirs publics prenant en compte le pouvoir d’achat du consommateur lamda.

Innocent D H

C’est sans doute pour atteindre cet objectif que le département des finances publiques du Fonds monétaire international (FMI) effectue une mission une mission d’assistance technique au Cameroun du 15 au 26 février 2021.

 

La mission d’assistance technique du FMI au Cameroun va se faire par visioconférence et sera conduite par Jean Luc Hélis, Chef de cette mission. Spécifiquement, il s’agit pour l’institution de Breton Woods de : faire le point sur le cadre légal et institutionnel, le contrôle interne et externe des entreprises publiques ; examiner la relation entre l’Etat et les entreprises publiques sous divers prismes (recettes, dépenses, impôts, subventions, garanties, prêts rétrocédés) ; améliorer la gouvernance et la transparence dans les entreprises publiques (outils de suivi, reporting des opérations) ; identifier les risques budgétaires qui pèsent sur les entreprises publiques et renforcer les capacités des acteurs qui interviennent dans ce maillon.

Contexte de la mission

C’est une mission qui intervient dans le cadre du prolongement de la réforme des entreprises publiques. Une démarche dont le point a été, la promulgation du décret N° 2019/320 du 19 juin 2019. Cet acte réglementaire précise les modalités d’application de certaines dispositions de la loi portant statut général des entreprises publiques. Outre ce texte, i y a le décret N° 2019/321 du 19 juin 2019 fixant les catégories, la rémunération, les indemnités et les avantages des dirigeants des entreprises publiques. Selon la direction générale du Budget du ministère des finances (DGB), « Les résultats de cette mission serviront de base à la revue générale des politiques publiques à venir ».

Innocent D H

Le Tribunal arbitral du sport appelle la FIFA à statuer sur le véritable représentant de la Fédération Camerounaise de Football.

 

Le Tribunal arbitral du sport (TAS) souhaite savoir qui de Seidou Mbombo Njoya ou d’Albert Mbida est le représentant légitime de la Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT). Il convient de préciser que la FIFA de Gianni Infantino avait décidé de maintenir Seidou Mbombo Njoya et son équipe à la tête de la FECAFOOT jusqu’aux prochaines élections de la Fédération. Il se trouve qu’en date du 15 janvier 2021 soit un jour avant le début du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN), le TAS a rendu une décision qui annule l’élection de Seidou à la tête de la CAF.

Alors que la FIFA a choisi de maintenir Seidou Mbombo Njoya, lors d’une assemblée générale extraordinaire tenue par visioconférence le 02 février 2021, les anciens membres se revendiquant de l’assemblée de 2012 ont porté le Pr Albert Mbida, à la tête d’un comité exécutif transitoire de la FECAFOOT.

Le TAS a donc besoin d’y voir clair. Il a de ce fait adressé une correspondance à Fatma Samoura la Secrétaire générale de la FIFA ce mardi 16 février 2021. Surtout qu’il y a un appel déposé le 17 novembre 2020 par la Ligue de Football Professionnel du Cameroun (LFPC) contre la Fédération Camerounaise de Football et deux conseils, chacun ayant reçu mandat de la faction qui l’a engagé, se sont prévalus du droit de défendre la FECAFOOT dans cette affaire.

« Au nom de l’arbitre unique (…), au vu de cette situation confuse, et des positions contradictoires des représentants de l’intimée, j’invite la FIFA, d’ici au 26 février 2021, à apporter au Greffe du TAS toute précision quant à la situation au sein de la FECAFOOT et de ses représentants élus compte tenu de l’assemblée générale extraordinaire qui s’est tenue le 2 février 2021 », peut-on lire dans la correspondance adressée à Delphine Deschenaux-Rochat, conseillère auprès du TAS, à la Secrétaire générale de la FIFA.

Fecafoot : Seize membres dont Seidou Mbombo Njoya ont été provisoirement suspendus par le Comité Exécutif

 

Liliane N.

 

L’internationale Camerounaise âgée de 36 ans, trois fois championne du Cameroun et finaliste de la Coupe de France en 2007 serait morte ce mardi, des suites d’un accouchement difficile. L’annonce a été faite par Martin Camus Mimb sur les antennes de Radio Sports Infos de même que sur les réseaux sociaux.

 

« Rebecca Rose Ngo Nkot... volleyeuse de talent, ayant fait les beaux jours de l'équipe nationale du Cameroun, a fait depuis hier, un smash tragique à la vie.

Selon les premières informations, elle a succombé aux complications qui ont suivi son accouchement par césarienne. L'ancienne joueuse de l’Injs, Aes Sonel VB, Melun la Rochette en France, était rentrée depuis quelque temps au Cameroun et évoluait avec Litto Team, depuis son exclusion de la sélection par les instances fédérales.

L'attaquante de 36 ans, 3 fois championne du Cameroun et finaliste de la Coupe de France en 2007, nous laisse orphelins de ses smahs ravageur. Celle qu'on a surnommée par ailleurs « La Liane » pour des capacités athlétiques hors normes du haut de son mètre 85, ne verra donc pas le crépuscule des conflits à la Fecavolley et pour lesquels, elle a payé un lourd tribut. Repose en paix Championne! »

L’un des multiples faits d’arme de sa riche carrière

C’était lors des Jeux de Maputo en 2011 ; le Cameroun, mené par l’équipe du Kenya avait perdu espoir, lorsque du retour des vestiaires, Rebecca Rose Ngo Nkot, grâce à un smash ravageur, avait permis à l’équipe camerounaise de prendre le dessus au deuxième set, avec trois points d’avance 25–22 ; Un score qui avait permis aux Lionnes Indomptables de Volley Ball de remporter la victoire.

Mini biographie

Rebecca Rose Ngo Nkot est née le 10 août 1984 à Yaoundé (Mfoundi). Elle mesurait 1,85 m et jouait au poste d’attaquante au sein de l’équipe nationale de Volley Ball.

Elle totalise 75 sélections en équipe du Cameroun et a, entre autres  respectivement été : Championne du Cameroun et Vainqueur en 2002, 2003, 2006 – Elle a pris part à la Coupe du Cameroun - Finaliste en 2002, 2003, 2004, 2005, 2006.

Au-delà des frontières nationales, elle a participé à la Coupe de France de Volley Ball en tant que Finaliste. C’était en  2007.

La jeune dame qui avait certainement encore des choses à donner, surtout à la jeune génération, s’en va à la fleur de l’âge laissant ses familles nucléaire et sportive abattues.

 

Nicole Ricci Minyem  

 

Interrogé par les confrères de France 24 ce mardi, l’ancien défenseur central au sein des lions indomptables s’est montré navré de « voir le football Camerounais partir à la dérive »

 

« Il faut essayer de mettre les égos de côté et travailler ensemble pour qu'on puisse retrouver notre niveau d'antan. Après le chan qui vient de s'achever, il faut relancer le championnat le plutôt possible pour que ces joueurs ne soient plus entrain de vadrouiller car ça fait maintenant un an qu'ils ne jouent pas…

Alors pourquoi continuer ces batailles qui pénalisent ces jeunes ? Grâce au football ils peuvent aussi gagner leur vie, ils ont des familles, comment peuvent-ils vivre s'il n'y a pas de football ? Il faut vraiment mettre toutes ces querelles de côté, que chacun mette ses égos de côté pour sauver notre football ».

Un avis qui s’inscrit dans la ligne directrice prescrite par le Chef de l’Etat Camerounais :

« C’est le lieu pour moi d’inviter les instances faîtières du football camerounais à se ressaisir et à ramener la sérénité dans leur organisation. Ce n’est qu’ainsi qu’il nous sera possible de créer les meilleures conditions de l’épanouissement constant de notre football… ».

Malheureusement, ces multiples appels semblent tomber dans les oreilles de sourds. Ce mardi, l’on a encore vu des éléments de Maintien de l’Ordre interrompre une réunion que présidait le Sénateur Albert Mbida, dans les locaux de la Ligue de Football Professionnel.

Des éclats de voix ont été entendus, amenant les amoureux du sport roi, à comprendre que ce triste spectacle risque perdurer pendant longtemps encore ; Etant donné que, Seidou Mbombo Njoya, maintenu en fonction par la FIFA, en dépit de l’annulation de son élection par le Tribunal Arbitral du Sport le 15 janvier 2021et ses camarades n’entendent pas lâcher prise.

Tous les seize donnent l’impression que la décision prise par le Pr Albert Mbida, porté à la tête du comité exécutif transitoire de la Fédération Camerounaise de Football ne les concerne nullement et qu’ils vont livrer bataille.

De honteuses guéguerres

Tous donnent l’impression d’œuvrer pour l’évolution du football Camerounais, alors qu’ils donnent plutôt la nette impression de s’en mettre plein les poches, au détriment des acteurs principaux que sont les footballeurs.

Ces derniers, sont obligés de vendre leur talent dans des clubs à l’étranger, se faisant parfois flouer par des agents véreux qui, sont eux aussi fortement impliqués dans le chaos actuel. Pendant ce temps, le championnat se meure alors qu’aujourd’hui, le Cameroun est doté des plus belles infrastructures au niveau de la Sous Région.

Fecafoot : Seize membres dont Seidou Mbombo Njoya ont été provisoirement suspendus par le Comité Exécutif

 

Nicole Ricci Minyem

 

Sa Majesté Célestin Bedzigui affirme que l’Etat se doit de riposter à la hauteur de l’acte commis par les séparatistes.

 

En sa qualité de chef traditionnel Ekang, Sa Majesté Célestin Bedzigui dénonce l’assassinat des quatre autorités traditionnelles du Sud-Ouest, qui ont été tuées par les séparatistes sur la place du marché dans la localité d’Essoh-Attah, le samedi 13 février 2021. Sa Majesté Bedzigui pense que les séparatistes sont allés très loin. Et que par cet autre meurtre, ils ont lancé un défi à l’Etat. Il serait donc de bon ton qu’ils reçoivent de celui-ci, une riposte à la hauteur de ce qu’ils ont commis.  

Retrouvez ci-dessous la tribune de Sa Majesté Célestin Bedzigui    

Meurtre de trois Chefs Traditionnels dans le Lebialem : l'innocence assassinée

Cet acte illustre le degré d'inconséquence criminelle atteint par les sécessionnistes du NOSO. Il doit susciter  une réplique de l’Etat à la hauteur du défi qui lui est  lancé. Au-delà de leurs personnes physiques, c'est au symbole de l'Etat qu'ils représentaient qu'ont voulu s'en prendre ces sauvages analphabètes politiques en tuant ces Chefs.

Analphabètes politiques, si, ils le sont  car s’ils ne l’étaient pas,   ils comprendraient que leur acte ignoble dessert leur cause, une cause dont la pertinence est chaque jour de plus en plus questionnable et obscurcie.

Au regard d'un tel méfait, l'État se doit de sortir de la logique timorée de riposte graduée du maintien de l'ordre  pour  celle d'une riposte massive dont l'objectif recherché sera désormais celui d'une victoire militaire par un écrasement total de ces malfaiteurs, qu'ils soient à l'intérieur ou à l'extérieur de nos frontières.

Ce n’est qu'après cette victoire militaire que pourra être organisé un dialogue avec le courant politique modéré de l'opinion dans le NOSO qui a été desservi et affaibli par un traitement maladroit par les sécurocrates sans intelligence du régime au début de cette crise, sécurocrates arrogant qui sont en partie responsables du dérapage de la situation qui a conduit au conflit armé.

Le dialogue, le vrai, portera alors sur les arrangements institutionnels et la mobilisation de nouvelles figures dont la crédibilité et le respect par les populations et les protagonistes auront  été établies.

Et la République survivra.

Meurtre de 4 chefs traditionnels au Sud-Ouest: une marche de protestation prévue ce jour à Yaoundé

L’avocat Christian Ntimbane Bomo pense que le retrait du Chairman Ni John Fru Ndi de la tête du Social democratic front peut être exploité positivement par le parti.

 

Pour Me Christian Ntimbane Bomo, le départ de Ni John Fru Ndi du Social democratic front (SDF) bien exploité, peut propulser le parti au rang de première formation politique du Cameroun. L’avocat international pense que le Chairman en se retirant de la direction du SDF, laisse ainsi entre ouvert de nouvelles possibilités qui pourraient faire beaucoup de bien au parti de la balance. Entre autres avantages que le parti de Fru Ndi pourrait glaner après son départ, il y a qu’il peut redevenir une véritable alternative dans la succession du président Biya. Il y a aussi que la crise anglophone pourrait bien prendre fin.   

Egalement Me Christian Ntimbane Bomo pense qu’il y a un impératif de se réinventer qui se pose au SDF. Et dans cette réinvention, l’avocat recommande que tous ceux qui ont été au-devant de la scène avec le Chairman dans la direction du parti, se mettent de côté pour céder la place à une nouvelle dynamique.

Retrouvez ci-dessous la tribune de Me Christian Ntimbane Bomo

Le SDF a actuellement un bon coup à jouer et peut devenir la première force politique du Cameroun. L'annonce faite par Ni John Fru Ndi de quitter la direction du Sdf pourrait ouvrir de nouvelles perspectives à ce parti et propulser à nouveau le Sdf au-devant de la scène politique et en faire une véritable alternative dans la succession de Paul Biya. Voire une aubaine pour la paix dans le Noso.

À son avantage :

- L'imprenable bastion des régions du Noso, occupées politiquement par défaut, par le Rdpc.

- Ces nombreuses voix francophones  qui se sont toujours levées pour demander  aussi l'élection d'un anglophone à la présidence de la République du Cameroun.

- La posture centriste adoptée par le Sdf ces dernières années qui pourrait lui donner une image de parti conciliateur dans un contexte de division politique marquée et heurtée.

- La posture républicaine du Sdf qui a toujours  défendu l'unité du Cameroun.

Mais pour ce, le Sdf doit absolument se réinventer en faisant une mue interne.

Les anciens du parti, les proches du chairman même ceux occupant des fonctions électives doivent se mettre en posture secondaire et laisser de nouvelles figures émerger et prendre les rênes du parti.

Le Sdf doit recruter de nouvelles têtes qui apporteront de la modernité à ce parti quelque peu flétri. La logique des anciens pour succéder à Fru Ndi doit céder sa place à la nouvelle dynamique gagnante. Osih, Nintcheu et les autres devraient se faire violence pour sauver leur parti.

Ainsi la venue d'un jeune anglophone, politiquement vierge, charismatique, intellectuellement calé, compétent, parfaitement bilingue, francophile, défendant un Cameroun indivisible, pourrait  rassurer davantage. La réussite  dans le choix de ce  futur président du Sdf sera l'élément catalyseur d'un nouvel engouement populaire pour le Sdf. A contrario un mauvais choix ou fade, l'enterrera définitivement.

SDF: Ni John Fru Ndi prendra dans bientôt sa retraite en politique

 

La signature du contrat commercial entre le Ministre camerounais des Travaux publics (Mintp), Emmanuel Nganou Djoumessi et le Directeur général de cette entreprise italienne, Francesco Pauseli, a eu lieu lundi, 15 février 2021 à Yaoundé. Une convention pour la construction (phase I) de la route Olounou-Oveng (70 km) reliant le Cameroun au Gabon.

 

Selon les informations fournies au Ministère des Travaux publics, le contrat va permettre de : « Mettre à contribution l’entreprise italienne Seas dans la phase I du projet de construction de la route Olounou-Oveng-frontière Gabon (105 km au total), pour un coût prévisionnel des travaux d’un montant de 67 milliards de FCFA ». L’on apprend en outre que l’étape suivante est la signature du marché public proprement dit entre l’Etat du Cameroun et l’entreprise Seas.

Profil de la route

L’infrastructure qui pourrait bientôt voir le jour, dans son profil est de 1 x 2 voies de 3,5 m d’une vitesse de référence de 60 km/heure. Il est prévu une réalisation de 59 ouvrages de drainage transversal ; la construction de 13 ponts de longueurs diverses pour un linéaire total de 260 ml. Il faut également mentionner, l’aménagement des carrefours ; la réalisation des signalisations horizontale et verticale des équipements de sécurité. La durée d’exécution des travaux est de 24 mois, qui sont des aspects contenus dans les termes du contrat. Ce contrat commercial prend aussi en compte : les contrôles techniques et géotechniques, la construction d’un poste de péage automatique, d’un poste de pesage, d’un poste de comptage.

En rappel, c’est au cours du forum des affaires tenu en marge de la visite d’État du Président Paul Biya en Italie du 20 au 22 mars 2017, que l’Italie a manifesté son intérêt pour le financement des travaux de construction de la route Olounou-Oveng-Frontière Gabon. Un protocole d’accord avait alors été signé en précisant que les entreprises italiennes Seas, Italfer et le groupe Leonardo se chargeront de réaliser les travaux. Finalement c’est uniquement Seas qui devrait s’y atteler.

Le Mintp précise tout de même : « Le choix de cet axe comme faisant partie d’un projet du volet routier du Plan d’urgence triennal pour l’accélération de la croissance (PLanut), est justifié d’une manière générale par la volonté de désenclaver des bassins de production en reliant chacune des villes concernées par ce projet au réseau structurant ; à étendre le réseau bitumé de la région du Sud vers les grands bassins de production ; à faciliter l’écoulement de la production agropastorale vers les grands pôles de consommation du pays et du Gabon ; à améliorer l’accès des populations aux infrastructures de bases ; à améliorer les revenus des populations en facilitant l’écoulement de leur production ».

 

Innocent D H

Le Ministre Jules Doret Ndongo a présidé ce mardi, 16 février 2021 à Garoua dans la région du Nord, le lancement officiel de la saison cynégétique 2020-2021. Occasion pour le membre du Gouvernement d’inviter ainsi, ses collaborateurs, les populations et communes riveraines aux zones d’intérêts cynégétiques à faire preuve de résilience pour booster l’activité de chasse qui n’est pas épargnée des effets néfastes de la Covid-19.   

 

Au Cameroun, ce sont seulement 191 personnes qui ont été enregistrées dans les zones d’intérêts cynégétiques durant l’exercice 2020, soit une recette annuelle de 211 millions de francs CFA contre 387 chasseurs et 835 millions de taxes d’affermage durant l’année précédente (2019). Une baisse de vitalité dans l’activité de chasse imposée par le contexte sanitaire difficile lié au coronavirus. « Dès que vous constatez la fermeture des aéroports, des frontières, cela veut dire que les principaux acteurs de la chasse qui nous viennent surtout de l’étranger n’ont plus la possibilité de se déplacer et donc les safaris ont dû s’arrêter », explique le ministre Jules Doret Ndongo

Pour faire face aux effets néfastes de cette maladie sur les activités de chasse au Cameroun, le Ministre des Forêts et de la Faune préconise la résilience des maillons de la chaîne. « Il a fallu un assouplissement des mesures aux alentours du mois de mai », indique le membre du Gouvernement.

Ainsi, Jules Doret Ndongo qui réitère la détermination du Gouvernement camerounais à développer les activités de chasse en cette période de crise sanitaire liée au coronavirus, invite les acteurs locaux notamment ses collaborateurs, les populations et communes riveraines aux zones cynégétiques, principales bénéficiaires des taxes d’affermage, à plus de détermination dans leurs actions. Indiquons que la région du Nord où le Ministre Jules Doret Ndongo vient de lancer la saison cynégétique 2020-2021 dispose de 32 zones de chasse.

Innocent D H

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Sunday, 05 June 2022 11:01