La place portuaire de Kribi avec une capacité annuelle de 350 000 EVP (Équivalent vingt pieds) pour l'accueil des navires, et en un terminal polyvalent d’une capacité annuelle de 1 500 000 tonnes, se présente comme l’une des plus importantes de la sous-région. D’où la nécessité de s’assurer de la sûreté de la place portuaire, donc cette réunion que vient de présider le gouverneur de la région du Sud.
Félix Nguélé Nguélé, le Gouverneur de la Région du Sud a présidé ce vendredi 5 mars 2021 dans la ville de Kribi, la Première Session du Comité de Sécurité et de Sûreté du Port Autonome de Kribi dont il est le Président. En présence du Préfet de l'Océan Nouhou Bello, du Directeur Général du Port Patrice Melom, le Gouverneur du Sud et tous les Membres Statutaires de ce Comité, ont évalué et adopter, toutes les procédures et mesures les plus appropriées pour la sûreté et la sécurité optimale de la Place Portuaires de Kribi. Félix Nguélé Nguélé a demandé au Comité d'être proactif et d'anticiper dans l'identification des risques et la prévention des naufrages, du mauvais état des infrastructures, les menaces sécuritaires diverses, les catastrophes, les fraudes et contrebande, sans oublier la pollution.
Par ailleurs, le Gouverneur a félicité le DG Patrice Melom, qui a pris des dispositions internes très efficaces pour faire face à la sûreté maritime. Ce qui a valu la Certification du PAK par les instances internationales en la matière. Grâce à une sécurité et à une sûreté accrue selon le Code ISPS, la place portuaire de Kribi gagne en attractivité dans le monde. 1144 escales ont été déjà franchies, donnant la preuve de la compétitivité de cette place portuaire qui ne cesse de monter en puissance.
Rappelons qu’il s’agira au bout du compte d’un complexe industrialo portuaire qui comprendra, en plus du port généraliste sur le site de Mboro (35 km de Kribi) avec une jetée protégée de tétrapodes, qui est déjà construit, un terminal à conteneur avec quai long de 350 m, un terminal aluminium, un terminal hydrocarbures, un terminal polyvalent.
Mais aussi, un port minéralier sur le site de Lolabé. Et ce port minéralier de Lolabé devrait disposer d’un appontement pour l’exportation du minerai de fer, d’une usine d’enrichissement de minerai, d’une aire de stockage et d’une base ferroviaire. Et enfin, d’un port de plaisance sur le site de Grand Batanga. Une desserte routière et une desserte ferroviaire connectée au réseau intérieur et sous régional. C’est dire que les enjeux liés à la sécurité et à la sûreté de cette infrastructure sont bien plus importants que ce à quoi s’occupent les responsables actuels.
Stéphane NZESSEU