La Banque des États de l’Afrique centrale (Beac) poursuit la mise en œuvre du programme d’extension et de renouvellement de ses bâtiments au Cameroun. Après la direction nationale et l'agence d'Ebolowa, l'institution annonce la construction d’une nouvelle agence à Limbé, dans la région du Sud-Ouest.
Selon l'information révélée dans un appel d’offres, la Banque centrale des États de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (Cemac) vient de lancer le recrutement d'un prestataire pour la réalisation, « des sondages géotechniques et des levés topographiques sur le site devant abriter le nouveau bâtiment de l’agence Beac de Limbé ».
Il s'agit du 3ème projet immobilier que la Beac engage au Cameroun en l’espace d’un an. La preuve, avant le nouveau bâtiment de Limbé, l'institution a effectué, le 29 septembre 2020, la pose de la première pierre de la toute nouvelle agence d’Ébolowa, la capitale régionale du Sud. En juin de la même année, elle avait recruté le Bureau Veritas pour le contrôle des travaux de construction du nouvel immeuble devant abriter la direction nationale pour le Cameroun.
L'on apprend que ces investissements réalisés par la banque centrale ces dernières années, aussi bien au Cameroun que dans d’autres pays de l’espace Cemac, vont permettre non seulement de rapprocher les services de la Beac des opérateurs économiques, mais aussi d’améliorer le cadre de travail des employés. Au Cameroun, elle poursuit ainsi avec sérénité la mise en œuvre du programme d’extension et de renouvellement de ses bâtiments.
Innocent D H
Dans un communiqué publié sur sa page Facebook, la Gendarmerie annonce avoir mis aux arrêts des présumés coupeurs de route dans la région de l'Ouest du Cameroun. En effet, ils sont soupçonnés d’avoir récemment mené des opérations dans la localité de Malentouen, département du Noun.
Selon les informations relayées par la Gendarmerie, sur un groupe de 7 personnes, 5 a été mis aux arrêts et 2 autres restent activement recherchés. Les suspects âgés de 19 et 26 ans font l’objet d’une enquête dans la Compagnie de gendarmerie de Foumban.
Une arrestation accueillie avec joie par les populations qui depuis subissent les attaques des coupeurs de route lors des déplacements. Et dans cette partie du pays, l’attaque la plus récente a eu lieu le 1er avril dernier sur l’axe Manjouom-Mashushi toujours dans le Noun. L'on apprend également auprès des sources sécuritaires que plusieurs autres agressions ont été enregistrées en fin d’année 2020. Le 30 septembre, des individus non identifiés cagoulés avaient attaqué un véhicule de transport en commun sur l’axe Foumban-Manki 2 dans la localité de Koupa-Matapit dépouillant les voyageurs de tous leurs biens.
L’exploitation de ces 5 présumés coupeurs de route a permis la saisie des 03 armes de fabrication artisanale et 07 munitions de calibres 12 utilisées, ainsi des nombreux objets appartenant aux victimes, informé la Gendarmerie nationale.
Innocent D H
Ayant constaté que ses services ploient sous le poids des recommandations et autres actes d’influence visant à faire admettre des Camerounais n’ayant aucun mérite dans les rangs des Forces de Défense et de Sécurité, Ministre Délégué à la Présidence chargé de la Défense indique dans un communiqué rendu public ce lundi que de tels comportements sont inacceptables, inconcevables, inadmissibles…
Le communiqué du Mindef
« Le Ministre Délégué à la Présidence chargé de la Défense a l’honneur de communiquer ce qui suit : Depuis la publication des avis de lancement des concours d’entrée à l’Emia et à la Gendarmerie Nationale ainsi que ceux des recrutements dans les Armées, ses services croulent sous des demandes et des recommandations, assorties de récépissés de dépôts de dossiers pour tenter d’obtenir l’admission de certains candidats au mépris du principe du mérite.
Le Ministre Délégué à la Présidence chargé de la Défense demande aux candidats, à leurs parents et relations d’arrêter ces tentatives pernicieuses qui n’ont du reste aucune chance d’être prises en compte.
Tous les responsables du ministère de la Défense, membres de la chaîne de conduite de ces opérations, ont été invités à la stricte vigilance, la probité morale et la fermeté face à ces pratiques répréhensibles ».
Une pratique courante
Et utilisée par de nombreux responsables en charge des concours au Cameroun qui, font un « marketing » permanent, n’hésitant pas à se rendre au sein des familles, afin de leur promettre l’admission de leur progéniture dans les grandes écoles.
Ils surfent en outre sur la conviction que certains entretiennent : « C’est uniquement grâce aux réseaux qu’on peut accéder à certaines écoles, aux hautes fonctions et bien d’autres milieux considéré comme élitistes ».
Au-delà de l’oncle, du parrain, du tuteur, de l’ami, de l’amant, très bien placé et disposé à faire tout ce qu’il faut pour voir son protégé admis, l’on a pu se rendre compte au fil des ans que c’est pendant ces périodes que de grosses enveloppes contenant de fortes sommes d’argent circulent. Les scandales qui en découlent sont légions et chaque année, il y en a eu un bon nombre à l’issue de la publication de la liste de ceux qui sont définitivement retenus.
Cependant, il existe encore des parents qui refusent de s’adonner à ces actes de corruption malsains, convaincus que seul le mérite compte. Ce sont ceux-à qui poussent leurs enfants à fournir des efforts permanents s’ils veulent atteindre les objectifs voulus.
Ils ne peuvent que se réjouir de la position de Joseph Beti Assomo, ministre de la Défense et, formuler le vœu de voir d’autres s’inscrire dans cette dynamique. Cela va permettre d’avoir les personnes qu’il faut, à la place qu’il faut.
Nicole Ricci Minyem
Ce sont 6 247 flacons de trois types de vaccins et diluants contaminés produits par le Laboratoire national vétérinaire qui viennent d’être détruits sous les auspices du LANAVET à Boklé dans l’arrondissement de Garoua IIIème. Des produits qui ne répondent plus à la norme du fait de plusieurs facteurs à en croire le Directeur de cette structure, Dr Abel Wade.
Les types de vaccins et diluants contaminés détruits par le LANAVET sont : Pastovax, Symptovax et Multivax estimés à environ 20 millions de francs CFA. « Ce sont des vaccins qui n’ont pas passé les tests conformément aux normes parce que tous les vaccins que nous produisons, nous les testons conformément aux normes. Il suffit seulement qu’un vaccin passe neuf tests et échoue un de ces tests seulement, il est déclaré non conforme et on doit les détruire », explique le Dg de LANAVET, Dr Abel Wade à nos confrères de la Cameroon Radio Television (Crtv).
« Nous avons engagé des enquêtes et nous avons trouvé d’une part, que c’était dû à des multiples coupures d’électricité et d’autre part, il y avait défaillance de la machine », ajoute le Dg pour indiquer les facteurs qui ont conduit à la contamination de ces produits destinés à la lutte contre les maladies bovines et celles qui s’attaquent à la volaille. Et pour éviter d’éventuels cas de contamination dans l’avenir, plusieurs sont engagées rassure le Dr Abel Wade : « Nous avons sollicité auprès de la Banque mondiale, l’installation de l’énergie solaire. Il s’agit ici, des centaines de millions que nous sommes entraint de jeter dans l’eau ».
La destruction de ce lot de vaccins et diluants contaminés s’est déroulée en présence de plusieurs administrations. Des actions qui montrent en toute évidence, la détermination de LANAVET à continuer à assurer sa mission de production des vaccins et médicaments de qualité et en quantité suffisante pour la protection des animaux contre les épizooties et autres maladies pour davantage gagner des marchés en Afrique et dans le monde entier.
Innocent D H
L’école a repris droit de cité ce lundi, 12 avril 2021 dans le Nord tout comme le reste du pays dans le strict respect des mesures barrières contre la Covid-19. Elèves et enseignants se fixent pour principal défi, boucler définitivement les programmes et mieux aborder les examens officiels de fin d’année.
Dans la région du Nord, très tôt ce matin du lundi, jour de rentrée du troisième trimestre, les cours sont dispensés, les congés sont classés dans les oubliettes. Pour les élèves des classes d’examen, c’est un jour plutôt ordinaire comme le témoigne cet élève en classe de première « C » dans un collège privé de la cité capitale de la région du Nord. « Nous n’avons même pas eu les congés. C’était plutôt l’occasion de rattraper les cours pour boucler les programmes. Nous avons plus travailler dans les matières scientifiques comme la PCT et la mathématique sans oublier l’anglais et l’informatique ».
Le délégué régional des enseignements secondaires du Nord, Hadidjatou Sadjo est descendu dans plusieurs établissements de la ville de Garoua pour s’assurer du démarrage effectif des cours et rappeler à tous l’impérieuse nécessité du respect des mesures barrières contre le coronavirus. « Nous avons eu à visiter quelques établissements. Dans l’ensemble, nous pouvons nous estimer satisfaite. Les élèves ont repris le chemin de l’école, ils sont surtout conscients du fait que ce trimestre est un trimestre décisif », confie madame le délégué régional.
Si pour les élèves des classes intermédiaires, l’on parle aussi de retrouvailles en ce jour de rentrée du troisième trimestre, pour ceux des classes d’examen l’heure est à plus de concentration. Dans le calendrier des examens officiels et concours, ouvriront le bal dans un mois, les concours d’entrée en 6ème et en première année de l’enseignement technique.
Innocent D H
Interpellés dans l’arrondissement de Malentouen dans le département du Noun, région de l'Ouest au Cameroun, par les éléments de gendarmerie du coin, ces hors la loi ont été pris alors qu’ils étaient possession des armes à feu, des armes blanches mais également, le fruit de leurs multiples rackets à l’instar des téléphones portables…
Le Lieutenant Loh Yiah George, Commandant Intérimaire de la compagnie de Foumban : « La Brigade de Gendarmerie de Malentouen a reçu des informations faisant état de ce que des individus armés de machettes et autres, cagoulés ont barricadé la route reliant Manjouom à Matsoussi dans l’Arrondissement…
Après des heures de ratissage, nous avons pu mettre la main sur certains indices, des armes de calibre 12, des téléphones à doubles puces ; des indices qui malheureusement ne vont pas leur permettre la main sur le moindre suspect ».
Il leur faudra attendre le lendemain, pour se remettre à la chasse, après avoir reçu l’appel de l’une des victimes de ces bandits de grands chemins qui leur dit que l’un des malfrats a été aperçu à trente kilomètres du poste de Gendarmerie.
La descente sur le terrain leur permet de mettre la main sur quatre individus. « Une exploitation approfondie a permis de mettre la main sur le cinquième… Nous avons ainsi pu mettre la main sur des armes à feu, des machettes, un arrache clou lors d’une perquisition effectuée dans leur domicile sans oublier des téléphones portables, plus de treize », rajoute le commandant intérimaire.
C’est en les interrogeant que les éléments de la Gendarmerie Territoriale de Foumban se sont rendus compte que les cinq hors la loi, au-delà de braquer les particuliers dans les domiciles et commerces, sont par ailleurs des coupeurs de route.
Cachés dans les broussailles, ils mettent des obstacles dans des coins qu’ils ont au préalable choisis, simulent des cas de détresse et, lorsque le véhicule ou plutôt les cars de transport s’arrêtent, ils tombent sur les passagers qu’ils détroussent, en les menaçant de leurs armes.
Partenariat gagnant-gagnant
Face à ce coup de maître, le Lieutenant Loh Yiah George, a salué la collaboration des Populations qui ont su remonter l’information à temps :
« Nous les invitons davantage à toujours donner de bonnes informations aux Forces de Maintien de l’Ordre. Cela va nous permettre de mettre hors d’état de nuire ces bandits de grands chemins qui empêchent aux citoyens de vaquer librement à leurs occupations.
Présentés aux hommes des médias en fin de semaine, ces tristes individus seront très bientôt présentés au Procureur de la République et, à ce moment, ils seront fixés sur leur sort.
Nicole Ricci Minyem
En cas de manifestation post vaccinale indésirable, le gouvernement demande de faire appel au Centre d’écoute et de veille mis sur pied via le numéro 1510 ou par le site internet www.dpml.cm.
Ce lundi 12 avril 2021, les camerounais ont commencé à se faire vacciner contre le Coronavirus. Le gouvernement conscient du fait qu’il peut avoir des manifestations post vaccinale indésirables (MAPI), affirme par la plume du ministère de la Santé, avoir créé un Centre d’écoute de veille. Ledit Centre est accessible via le numéro 1510 ou par le site internet www.dpml.cm.
Par ailleurs, le gouvernement encourage les populations à se faire vacciner. Il convient de préciser que le vaccin actuellement disponible au Cameroun est celui produit par le laboratoire chinois Sinopharm. La Chine a offert au Cameroun dans le cadre de leur coopération une cargaison de 200 mille doses qui a été réceptionnée hier 11 avril 2021 par Joseph Dion Ngute le premier ministre.
Le gouvernement rappelle qu’il y a 243 sites dédiés à la vaccination qui ont été créés sur toute l’étendue du territoire. Pour ce jour et demain, la campagne de vaccination sera supervisée par le Dr Malachie Manaouda le ministre de la Santé. Cependant pour ce qui sera des jours suivants et des régions du Littoral et du Sud-Ouest, la supervision de l’opération sera assurée par le gestionnaire national de l‘incident pour la riposte au Covid-19.
Pour ceux des camerounais et des cibles prioritaires intéressés par la vaccination, le gouvernement fait savoir qu’ils peuvent déjà prendre attache avec les Délégations régionales et les Districts de santé les plus proches. Ils pourront donc avoir toutes les informations nécessaires et relatives à la vaccination.
Liliane N.
Dans son communiqué Nalova Lyonga le ministre des Enseignements secondaires a indiqué que la désinfection des classes doit se faire avant la rentrée scolaire du 3ème trimestre.
Le ministre Nalova Lyonga a écrit à ses collaborateurs à savoir les délégués régionaux et départementaux. En sa qualité de patronne de l’Enseignement secondaire au Cameroun, elle a demandé que les chefs d’établissements scolaires se servent des fonds alloués à l’organisation des Jeux Fenasco pour procéder à la désinfection des classes. Et dans sa correspondance, elle demandait à ce que cette opération se fasse avant la rentrée du 3ème trimestre qui a eu lieu ce lundi 12 avril 2021 sur toute l’étendue du territoire. Cela a-t-il fait ? C’est la grande question qu’on se pose à l’heure actuelle, étant donné qu’aucune information de ce genre n’a circulé ces jours précédents la rentrée scolaire du 3ème trimestre.
A titre de rappel, les Jeux Fenasco ligue B ont été annulés cette année à cause de la pandémie du Coronavirus. Il s’agit en fait de Jeux qui regroupent les élèves du secondaire qui viennent des dix régions du pays. Ces derniers s'affrontent dans 13 disciplines sportives. A la 22ème édition qui s'était déroulée sous le thème "Sport scolaire, pour la paix et l'unité dans la diversité", il y avait eu l'introduction de nouvelles disciplines comme le tennis et l'haltérophilie, la lutte au niveau des ENIEG et une catégorie supplémentaire dans le judo.
Liliane N.
Ils ont été validés aussi bien à l’Assemblée Nationale qu’au Sénat et présentés lors de la séance plénière de clôture dans les deux Chambres le 09 avril dernier. Ils seront promulgués dans 15 jours au plus tard par le Chef de l’État avant leur entrée en vigueur.
Il s’agit entre autres :
Du Projet de Loi portant ratification de l’ordonnance du 19 janvier 2021, portant prorogation, à l’égard du Royaume-Uni de Grande Bretagne et d’Irlande du Nord, des effets de l’Accord de partenariat économique Cameroun-Union Européenne ; (un projet adopté malgré les contestations des députés de l'opposition) ;
Du Projet de loi autorisant le Président de la République à ratifier l’Accord-cadre militaire entre le Cameroun et la Turquie ;
Du Projet de loi autorisant le Président de la République à ratifier l’Accord de coopération entre le Cameroun et la Turquie en matière de formation militaire ;
Celui autorisant le Président de la République à ratifier l’Accord d’extradition entre la République du Cameroun et la République Fédérative du Brésil ;
L’Accord sur le transfèrement des personnes condamnées à une peine privative de liberté entre le Cameroun et la République Fédérative du Brésil ;
La Convention entre le gouvernement du Cameroun et le gouvernement des Émirats Arabes Unis, tendant à éviter la double imposition et à prévenir l’évasion fiscale en matière d’impôts sur le revenu ;
L’Accord entre le gouvernement du Cameroun et le gouvernement des Émirats Arabes Unis relatif à la facilitation de délivrance de visa ;
Le projet de Loi adoptés autorisant le Président de la République à ratifier l’Accord de Georgetown, révisé le 9 et 10 décembre 2019 à Nairobi,
Le Traité de Marrakech visant à faciliter l’accès des aveugles, des déficients visuels et des personnes ayant d’autres difficultés de lecture, de textes imprimés aux œuvres publiées.
Au-delà de l’adoption de ces Projets de Loi, les élus du Peuple, notamment au niveau de la Chambre Basse, ont mené divers autres activités qui leur ont permis de toucher à la quasi majorité des faits d’actualité, avec un accent particulier sur l’importance de prôner le « Vivre Ensemble » malgré les multiples attaques terroristes dans divers Régions du Cameroun ;
La lutte contre le Covid-19 a elle aussi mobilisé toutes les attentions et, l’importance du respect des mesures barrières a été rappelé afin « de combattre cette peste des temps modernes qui continue de sévir au Cameroun et dans le monde entier ».
Nicole Ricci Minyem
Le Dr Malachie Manaouda s’est fait administrer sa dose de vaccin Sinopharm ce lundi matin.
C’est à l’annexe n°2 de l'hôpital central de Yaoundé, que le Dr Malachie Manaouda le ministre de la Santé (MINSANTE) s’est fait administrer le vaccin anti Covid-19. Selon Ken Clavers chef de la Cellule de Communication du ministère de la Santé, le Dr Manaouda a voulu prêcher par l’exemple. Comme lui, le Secrétaire Général du MINSANTE, Mme le Délégué Régional de la Santé Publique du Centre ainsi que le chef du centre de traitement du Coronavirus d’ « ORCA » et des personnels de santé ont pris leurs premières doses de vaccin anti Covid-19.
Il convient de rappeler que le vaccin qui a été administré au ministre de la Santé ce lundi 12 avril 2021 et à ses collaborateurs, est l’un de ceux qui sont produits pas la Chine. Il est appelé Sinopharm. Une cargaison de 200 mille doses de ce vaccin offerte au Cameroun par l’empire du milieu a été réceptionnée hier dimanche 11 avril 2021 par le chef du gouvernement Joseph Dion Ngute.
Vaccin anti Covid-19 : Le premier ministre camerounais a réceptionné les premières doses
Le Dr Malachie Manaouda en se faisant administré sa dose de vaccin anti Covid-19, a donc surpris certains camerounais, qui ont visionné son entretien avec le journaliste Jean Bruno Tagne. Interpellé sur le fait que le Chef de l’Etat, ou le chef du gouvernement ou même lui devrait être les premières personnes à se faire injecter ce vaccin en mondo vision comme on l’a vu au Gabon, au Sénégal, il avait demandé à ce que la politique ne se mêle pas à la science. Il avait indiqué que la priorité sera donnée aux personnels de santé. Après avoir donc pris son vaccin ce matin, il a déclaré «je me sens très bien ».
Liliane N.
Profitant de la présence des membres de la Commission Nationale anti Corruption devant les élus de la Nation, la mandataire du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais a notamment évoqué la question de la dématérialisation du traitement des dossiers administratifs et financiers… A travers ses questions la députée a tenu à faire ressortir les goulots d’étranglement qui, de son point de vue favorisent les actes de corruption au sein de l'administration publique Camerounaise sous la barbe du président Dieudonné Massi Gams et de ses collaborateurs.
« Merci au très honorable président pour l’opportunité que vous me donnez en acceptant que je puisse donner mes appréhensions sur le sujet que nous évoquons ce jour à l’assemblée nationale.
Mr le président de la commission nationale anti-corruption
Chers collègues
Permettez-moi Sans vouloir aborder ce problème dans sa globalité, de m’appuyer sur une instruction du président de la République plusieurs fois souligné dans ses discours.
Le Président de la République depuis un certain nombre d’année met un accent sur la dématérialisation du traitement des dossiers administratifs et financiers.
Cette instruction est suivie timidement même si on doit reconnaître une belle avancée au niveau de certains ministères comme la fonction publique, les impôts, la douane au niveau du ministère des finances.
D’autres ministères suivent avec beaucoup de réticences. Sans indexer ces administrations, on constate que le traitement manuel des dossiers est source de contacts, de marchandages et d’opportunités de corruption.
Tous les fonctionnaires ne sont pas indexés ici mais force est de constater que la dématérialisation prônée par le Chef de l’Etat est un outil important, d’une part pour l’accélération des délais de traitement des dossiers sujet à marchandages mais aussi grâce au système de traçabilité, la possibilité de suivre à distance le traitement des dits dossiers.
Il s’agit donc de mettre en œuvre de façon généralisé ce vœux ou encore cette instruction du Président de la République qui fera la satisfaction des usagers et limiterait de façon significative la corruption dans nos services publics.
Qu’est ce qui est fait pour que l’ensemble des administrations mettent à exécution cette instruction présidentielle ?
Nous avons encore lu tout récemment les instructions du Minfi insistant sur cette dématérialisation. Nous avons l’impression que celles des administrations qui traînent le font pour continuer à entretenir cette relation douteuse avec l’argent de l’état.
Le problème des salaires a souvent été relevé comme étant un motif poussant les uns et les autres à arrondir les fins du mois. Une prime d’incitation à la performance ne serait-elle pas une option de motivation » ?
N.R.M
Une grille de lecture développée par le professeur Edouard Bokagne qui sur sa page Facebook et certainement dans l’intention de susciter l’éveil républicain dans l’esprit de chaque Camerounais a présenté les faits qui démontrent que pour chaque être humain, tout est vanité.
« Il est des morts qui dérangent, considérées sur un angle politique. La mort possède quelque chose d'extrêmement définitif. Elle crée des espèces de transpositions communicatives qui influent sur la perception du gouvernant.
Le cas Mendo Ze l'illustre. En toute chose, face au phénomène de la mort, la personnalité du mort est à considérer. Elle revêt toujours une charge affective qui réside dans le comment, de son vivant, le mort s'est laissé percevoir.
Le Professeur Mendo Ze, au soir de sa vie, se trouvait en délicatesse avec la justice. Cela se sait. Elle avait rendu son verdict contre quoi, à dire vrai, pas grand monde ne s'était insurgé. Il n'y en a pas eu beaucoup pour le dire innocent.
On lui trouvait plutôt - et cependant - des circonstances atténuantes. Disons-le ainsi, il fut un bandit sympathique. S'il a pris - et admis l'avoir fait - un peu (ou beaucoup) de la fortune publique, il eut quelque chose d'un Robin des bois.
Il l'a redistribuée aux plus démunis en fort généreuses aumônes. Du moins, à ceux-là d'entre-deux possédant, comme ça se dit par-ici, le tuyau. Il n'est pas plus banditisme que de voir le bien public ainsi partagé. C'est, ma foi, ce qui lui fut reproché.
Mais, pour le conte populaire, essentiellement roman-photo, Mendo Ze a crû en sympathie. Et ce capital, il l'a valorisé par sa piété. Celle-là, il l'a mise au service de ses talents artistiques. Il a inauguré notre version locale du chant grégorien. Qui n'a frédonné Assimba ?
Sa chorale, La voix du Cénacle, fut une part - ô combien appréciée - de l'univers musical de la chanson pieuse ; elle-même dotée d'un grand crédit dans la valorisation artistique. Mendo Ze fut, de la sorte, un mécène.
Mais l'homme vivait en fort mauvaise compagnie. Les hommes politiques, pour le commun, n'ont rien pour se rendre - ni ne font rien pour être - sympathiques. Dans ce milieu, d'ailleurs, il est dangereux de l'être.
Ils vivent, auréolés d'une aura malfaisante de rumeurs, de sombres récits, de suspicions. On leur prête force maléfismes. Et leurs omertas n'aident point. Quoi qui se dise autour d'eux se comprendra comme issu d'eux et lié à eux.
Telle personne anonyme, au cours d'un appel, a-t-elle prétendu souffrir des affres d'un satyre ensorceleur ? La rumeur s'est emparée de l'objet du crime - un serpent - et s'est trouvé un coupable : le nanti, plein de son mysticisme.
Ainsi est née la réputation de serpentologue, tant de fois ressassée, issue des fantasmes qu'une opinion publique frustrée s'invente et crée pour ramener à sa proportion, ce qui, croit-elle, est hors de portée d'elle.
La prison, en quelque sorte, fut bénéfique pour Mendo Ze. Sa souffrance fut une purificatrice étape qui l'a réconcilié avec la masse à laquelle il appartenait, par son art et sa générosité. Elle l'a ramené à sa dimension humaine.
En l'opposant aux siens de la nomenklatura, elle en a fait l'être banal avec qui la vulgus plebs peut compatir et s'identifier. Sa peine est ainsi passée de méritée à de l'acharnement. Surtout que, vers la fin, elle fut toute en souffrances.
Des romans se sont construits autour de lui ; le dernier étant cette grâce présidentielle qu'on lui a inventée. L'a-t-il seulement demandée ? Ceux qui la lui ont souhaitée ne le savent peut-être pas, la grâce, pour être obtenue, se doit d'être sollicitée.
La mort, généreuse, consolatrice, vient pour mettre un terme à tout. Mendo Ze est mort. Il est devenu, dans l'imaginaire où il est entré, le miroir des frustrations. Son trépas devient le cadre d'auto-identification et de répulsion.
On comprendra pourquoi tel politicien, à bout de souffle, s'en soit emparé : un message de condoléances douteux, tentative éhontée de s'octroyer une existence que sa maladresse a vilipendée. En être réduit à vampiriser le cadavre de Mendo Ze pour se sentir exister...
Mendo Ze n'est pas - loin de là - un mort banal. Il est la tragédie du haut-commis personnifiée. Il incarne le sentimentalisme populaire qui affecte aussi bien les masses que les élites et qui laisse - parce qu'il le doit - indifférents, les gouvernants.
Mais il est, surtout, un homme qui a vécu, dont l'existence instruit ; et dont la mort parle. Sur lui, le rideau qui tombe doit laisser songeur. Et il ne me vient, en y pensant, qu'une seule phrase : celle de l'Ecclésiaste...
Vanitas vanitatum, omnia vanitas » !
N.R.M
La cargaison transportant les premières doses du vaccin Sinopharm a atterri à l’aéroport international de Yaoundé Nsimalen au Cameroun, au soir du dimanche 11 avril 2021.
C’est en présence du Dr Malachie Manaouda ministre de la Santé publique, que Joseph Dion Ngute le premier ministre a réceptionné la toute première cargaison de vaccin anti Covid-19 Sinopharm. Il a reçu le premier carton des mains de S.E Wang Ying Wu l’Ambassadeur de Chine au Cameroun. Ces vaccins provenant de la Chine sont arrivés dans notre pays à bord d’un avion d’Air France. Le premier ministre et l’Ambassadeur de Chine au Cameroun ont paraphé à cet effet un document officiel.
Il convient de souligner que les premières doses du vaccin Sinopharm que le premier ministre a réceptionné, sont en fait un don de la Chine. Sinopharm est un vaccin anti Covid-19 fabriqué par la Chine. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’empire du milieu en a produit une quinzaine.
Pour parler spécifiquement de celui qui est arrivé chez nous, l’AFP dans un article présentant des vaccins anti Covid-19, rapportait que « la Chine a annoncé seulement fin décembre 2020 avoir approuvé « sous conditions » la mise sur le marché du vaccin Sinopharm contre le nouveau coronavirus alors que près de cinq millions de Chinois ont été vaccinés à ce jour.
Selon le laboratoire, l’efficacité du vaccin serait de 79%... Cependant, afin de mener leurs essais cliniques de phase 3, les laboratoires chinois ont dû s’exporter à l’étranger, faute de malades du Covid-19 en Chine... Les essais des deux vaccins du laboratoire Sinopharm se déroulent ainsi dans une dizaine de pays comme les Emirats arabes unis, l'Argentine, le Pérou, l’Égypte ou encore la Jordanie.
Aucune exportation de vaccins chinois n'est pour l'instant prévue sur les marchés occidentaux, mais la Chine s'est engagée à faire de ses vaccins des « biens publics mondiaux » qui seront proposés « à prix raisonnable » voire « offerts » aux pays en développement ».
Pour revenir dans notre pays, en ce qui concerne l’administration du vaccin anti Covid-19, il convient de souligner que le ministre de la Santé publique avait indiqué que les professionnels de la santé seront prioritaires. Sur la situation épidémiologique, les récentes données du Minsanté parlent de 61 731 cas confirmés avec 56 926 rémissions contre 919 décès. On a actuellement un taux de guérison : 92%, un taux de létalité : 1,4%, un taux de sévérité : 2,9% et un taux occupation lits de 12,2 %.
Liliane N.
Une surprise diraient certains mais pour expliquer sa décision, Olivier Mfegue, militant du SDF dans la région du Sud Cameroun, explique qu’il « Claque la porte parce qu’il ne partage plus la vision politique des honorables Joshua Osih et Jean Michel Nitcheu ».
Une décision rendue publique le 10 avril 2021 à Ebolowa devant les Hommes des médias. De son point de vue, le Social Democratic Front « démontre qu’il n’est plus la solution pour sortir le Cameroun du marasme dans lequel il se trouve alors que le pays aspire à la prospérité ainsi qu’au développement… ».
« L'absence de propositions concrètes pour résoudre la crise anglophone, les balbutiements du parti dans plusieurs situations qui minent la vie de la Nation, en plus des guéguerres au sein du Social Democratic Front pour citer le cas des chamailleries inutiles entre les honorables Joshua Osih et Jean Michel Nintcheu…
Aujourd'hui je me rends compte que le bateau SDF est un bateau qui prend déjà de l'eau. Nous avons pris conscience il y a un manque de dialogue, de la dictature c'est comme si le SDF est complice du désastre Camerounais », argue-t-il comme motivations de sa décision.
Le nouveau programme est tourné vers l’encadrement de la jeunesse
Tout en citant Édith Kah Walla, Abel Elimbi Lobe et Célestin Djamen « qui sont restés fidèles à leur idéologie », Olivier Mfegue qui a milité au sein du Social DemocratiC Front pendant plus de vingt (20) ans, participant à toutes les luttes a pris la résolution d’œuvrer dans l’encadrement de la Jeunesse, arguant que le Cameroun a besoin d’affiner les mécanismes qui vont assurer une transition générationnelle sans effusion de sang.
Une urgence, car dans tous les secteurs de la vie socio active, l’on a besoin de sang neuf. Des objectifs qu’il pense atteindre en adhérant dans les rangs du Mouvement Réformateur.
Formation politique présentée comme le « Parti de la Jeunesse qui, depuis sa création a démontré qu’il entend militer pour le strict respect de la Démocratie, à travers la réformation les mentalités, de même que l’attitude des Camerounais.
Susciter au sein de ceux qui sont présentés comme Fer de Lance de la Nation, des postures, des comportements qui tranchent avec ce qui se passe au Cameroun aujourd’hui : « Nous voulons et nous devons aider la jeunesse Camerounaise. Nous devons donner cette chance là à notre jeunesse. Le Mouvement Réformateur veut ainsi sortir la jeunesse d'un engrenage et d'un embrigadement dangereux ».
Et parce que la Région du Sud est considérée comme le bastion le plus difficile à atteindre, le désormais camarade de Samuel Billong n’entend pas s’installer ailleurs pour mener à bien ses ambitions politiques.
Nicole Ricci Minyem