Dans un communiqué de presse rendu public ce Mercredi Awa Fonka Augustine « Appelle les uns et les autres à plus de précaution et à éviter certains commentaires tendancieux qui circulent et qui du reste dénaturent et aggravent les faits pour des intérêts inavoués… »
Telle est la quintessence du communiqué de presse rendu public ce jour et qui vise certainement à faire taire les débats qui ont cours sur les réseaux sociaux.
C’est dans le même document qu’il est précisé que :
« A l’invitation de l’Imam de la mosquée centrale de Bafoussam, le gouverneur de la Région de l’Ouest a assisté en compagnie de son état major à la célébration de la fête de la tabaski, délocalisée sur l’axe Bafoussam – Foumban pour la circonstance à cause de l’étroitesse de la mosquée ;
A son arrivée, les deux côtés dudit axe avaient été occupés par des milliers de fidèles musulmans, avec l’autorisation de l’autorité compétente, qui avaient pris le soin avec les forces de maintenir de l’ordre, d’aménager une voie de contournement pour maintenir la fluidité du trafic… »;
Le communiqué renseigne aussi que :
« Vers la fin de la prière, il reçoit un coup de fil de l’honorable Nourane Fotsing, décriant une altercation entre elle et certains éléments de la police à l’entrée de la place des cérémonies, au lieu où avait été érigé une barrière pour indiquer la déviation…
Il est ressorti, après avoir écouté les uns et les autres que suite au refus de Madame le Député d’emprunter la voie de contournement et face à son insistance à vouloir passer par la route occupée par la célébration, des échanges réciproques de propos discourtois ont eu lieu, ainsi que des réactions diverses des fidèles musulmans, indignés et en furie contre Madame le Député… ;
C’est l’arrivée du Sous Préfet qui a permis de calmer les parties et apaiser les populations… ».
Tout est bien qui finit bien en somme
Et pour Awa Fonka Augustine, les poignées de main échangées en plus des photos prises à la fin de des explications ont permis aux uns et aux autres de se séparer comme de bons amis, mettant derrière eux ce malheureux incident qui auraient pu être évité.
L-honorable Nourane a d’ailleurs poursuivi son voyage, rejoignant sa famille avec qui elle a passé une joyeuse fête de la Tabaski.
Nicole Ricci Minyem
Une affirmation faite il y’a quelques heures alors qu’il répondait à l’invitation qui lui a été faite par nos confrères de ABK radio dans le cadre d’une émission matinale.
Le Premier Secrétaire du Peuple Uni pour la Rénovation Sociale (Purs) a fait comprendre qu’il peut se permettre de faire cette déclaration parce que lui-même était « Candidat lors de ce scrutin qui a eu lieu le 7 Octobre 2018 au Cameroun »
« Pour avoir été candidat aux dernières présidentielles, je peux affirmer que Maurice Kamto n'a pas gagné les élections de 2018 » ;
Une précision qui ne va certainement pas plaire aux militants et sympathisants du mouvement pour la renaissance du Cameroun, puisqu’au cours de ces dernières années, ils n’ont eu cesse de justifier leurs actes et autres propos par des « Non au hold up électoral », arguant que leur victoire a été dérobé par le candidat du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais et actuel Président de la République du Cameroun.
C’est cet argument qui est utilisé à profusion par les éléments de la brigade anti sardinard qui, le 17 Juillet dernier, ont malheureusement encore donné du ton afin de troubler la quiétude du couple présidentiel, alors en séjour privé à Genève en Suisse.
Le Conseiller municipal du Purs a d’ailleurs condamné ces actes, déplorant un comportement qui « n’est pas honorable pour le Cameroun… » ; Ajoutant que cela est d’autant plus risible que ces actes ne sont posés que par une minorité des membres de la diaspora.
Une marche qui a abouti à de nombreuses arrestations
Notamment celle de onze individus, finalement condamnées à des jours d’amende, de même qu’à une peine privative de liberté avec sursis.
Les onze ordonnances pénales rendues samedi dernier concernent des interpellations qui se sont déroulées la veille de l’émeute des éléments de la bas.
Six prévenus ont été condamnés à 50 jours-amende avec sursis pour violation de domicile, deux à 60 jours-amende avec sursis pour violation de domicile et entrée illégale en Suisse ainsi que deux à 80 jours-amende avec sursis pour violation de domicile et infraction à la loi sur les armes.
Une dernière personne a été condamnée à une peine privative de liberté de 180 jours avec sursis, pour violation de domicile et provocation publique au crime ou à la violence.
L’ordonnance pénale prononcée dimanche concerne une personne arrêtée samedi matin. Celle-ci a été condamnée à 40 jours-amende avec sursis pour entrée illégale en Suisse et empêchement d’accomplir un acte officiel…
Nicole Ricci Minyem
Dans le Décret signé par le Chef de l’Etat le 19 Novembre 2012, nombreux sont les Articles qui déterminent les principes généraux et les valeurs éthiques, qui doivent au quotidien guider l’action de la Sûreté Nationale dans l’accomplissement de ses missions.
Dans le premier chapitre et le troisième Article de celui – ci, il est entre autres indiqué que : « Sous l’impulsion du Chef de Corps, la Sûreté Nationale assure le respect et la protection des Institutions, des Libertés publiques, des personnes et des biens.
Elle concourt, sur l’ensemble du territoire national, à l’affirmation de la souveraineté de l’Etat, au respect et à la garantie des libertés et droits fondamentaux de la personne…
Le fonctionnaire de la Sûreté Nationale doit se montrer disponible, courtois et respectueux envers les autorités publiques… ».
Article 26 : « En service comme en privé, le fonctionnaire de la Sûreté Nationale doit s’abstenir de tout acte, geste, manifestation quelconque, de toutes déclarations à caractère politique, tribal, philosophique ou religieux susceptibles de discréditer les institutions nationales et les autorités qui les incarne, de troubler l’ordre et la paix publics… ».
Le fonctionnaire de la Sûreté Nationale et les Populations
Article 27 : « Le fonctionnaire de la Sûreté Nationale respecte et protège les Droits de tous…
Il ne restreint ces droits que dans le cadre de la Loi et conformément à celle – ci ».
Article 28 : Dans l’accomplissement de ses missions, le fonctionnaire de la Sûreté Nationale est guidé par les principes d’impartialité et de respect scrupuleux des droits fondamentaux de l’homme, en particulier le droit à la liberté de pensée, de conscience, de religion, d’expression, d’opinion, de réunion pacifique, le droit à la libre circulation et le droit au respect des biens de toute personne ».
Qu’est ce qui pourrait dès lors justifier l’attitude de ces policiers à Bafoussam, face à une dame qui plus est Député de la Nation ?
Il est difficile de donner une réponse claire et définitive à cette question, étant donné que les avis divergent et les débats sur les réseaux sociaux, de plus en plus passionnés, vont bon train depuis 24 heures.
Une autre question taraude les esprits, celle de savoir sur quel Article de quelle Loi, il est indiqué qu’une Autorité Administrative peut fermer une voie publique, un jour non ouvrable parce qu’il prend part à une célébration religieuse.
C’est cette Loi que l’Honorable Nourane Foster aurait violé et c’est à cause de cela qu’elle a été prise à partie par plusieurs hommes en tenue.
Nicole Ricci Minyem
L’interdiction de circulation des motos taxis dans la localité de Bali s’étend sur une période de trois mois.
C’est une décision de Simon Emile Mooh Senior Divisional Officer de la Mezam. Durant trois mois les motos-taxis sont indésirables dans la localité de Bali où 5 policiers ont été tués le 18 juillet 2021, par des combattants séparatistes. Dans son arrêté, l’autorité précise que toute personne qui ne se pliera pas à ladite décision court le risque d’être punie selon les textes en vigueur. Aussi, il convie ses collaborateurs à veiller au respect de ladite décision.
A titre de rappel, le dimanche 18 juillet 2021, au lieu-dit «Tjonction» à Bali, 5 policiers surpris par des hommes armés se revendiquant être des séparatistes, ont été tués. Selon une source policière, ces éléments du maintien de l’ordre effectuaient une patrouille de routine.
«Ils ont balancé des bombes qui ont tué toutes les personnes qui se trouvaient à ce Check point ensuite, ils ont emporté les armes, les munitions et les pièces d’identité des victimes. Les policiers qui sont morts s’appelaient Major Bikoi, Major Mamdi (du GMI), Major Meng, Major Oba (du GSO) et Temgoua qui est un TC de Bali », a fait savoir la source.
Liliane N.
Mamadou Mota le premier vice-président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun affirme qu’il est inacceptable de s’attaquer à un député de la nation, en plus une femme.
Dans l’affaire Nourane Foster qui s’est produite hier 20 juillet 2021, Mamadou Mota le premier vice-président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), a choisi de prendre parti pour l’élue de la nation. Le cadre du MRC ne cautionne pas qu’un policier ait exercé une forme de violence sur un député qui en plus est une femme. Se voulant sentencieux dans sa réaction, il pense que Martin Mbarga Nguele le Délégué général à la sûreté nationale doit sanctionner tous les éléments des forces de maintien de l’ordre impliqués dans l’affaire.
«J'apporte mon soutien à la député Nourane. Des images d'une rare violence montre à quelle point une partie de notre police s'illustre par des comportements signe de soldats médiévaux. J'existe des sanctions du chef de la police à l'endroit de tous ces éléments de la police, c'est inadmissible, inacceptable de s'attaquer à une élue et en plus une femme. Notre police doit s'émanciper de ce genre de turpitude. Des femmes ont été tuées avec leur enfants au dos, vous aviez justifié cela, en voilà une que vous brutalisez par zèle pour plaire à vos chefs peut-être, mais nous sommes en République. Imaginez un camerounais lambda? C'est juste révoltant !», a-t-il écrit sur sa page Facebook.
La réaction d’André Luther Meka du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) est toute différente de celle de Mamadou Mota. Le militant du RDPC pense que l’honorable Nourane Foster devrait plutôt présenter ses excuses.
«L'honorable Nourane Fotsing quelque soit son immunité doit respecter les règles édictées par le gouverneur de la région de l'Ouest pour permettre à la communauté musulmane de mieux prier et de se recueillir. Face à cet incident, l'honorable commet deux péchés: l'un, le non respect des mesures prescrites par le gouverneur pour un bon déroulement de la prière des musulmans à l'ouest, mais aussi le fait de ne pas respecter la quiétude, la tranquilité de la prière de la Tabaski de la communauté musulmane. Pour eux, elle devait faire amende honorable pour respecter ce jour faste. Je pense honnêtement que l'honorable Nourane doit demander pardon à toute cette communauté pour ce manque de dévotion à ce jour de culte et de célébration de la Tabaski», a écrit Luther André Meka.
Liliane N.
Par la plume d’Anne-Féconde Noah porte-parole, le Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale indique que la police républicaine se doit d’être en toute circonstance exemplaire.
C’est au soir du mardi 20 juillet 2021, que le Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale (PCRN) a réagi aux événements qui se sont produits dans la journée et dans lesquelles, son député en la personne de Nourane Foster est impliqué. Le PCRN n’est pas d’accord avec l’attitude d’un des policiers notamment celui qui a physiquement et verbalement agressé l’élue de la nation.
«Le président du PCRN et les militants sont atterrés devant le comportement de ces agents de police, notamment l’un d’entre eux, qui manifestement a perdu ses nerfs et s’est laissé emporter par la colère », dit cette communication qui ne ménage pas la députée coupable de s’être emportée. « C’est le lieu de rappeler que les élus ne sont pas des privilégiés au-dessus des lois, mais la police républicaine se doit d’être en toutes circonstances exemplaire », a écrit Anne Féconde Noah Biloa.
La porte-parole du PCRN note que le policier qui a perdu son sang-froid aurait pu commettre le pire, s’il était armé. Aussi, elle pense que s’il avait eu affaire à un homme, son attitude aurait été différente.
« Il aurait dû s’y atteler avec tact et professionnalisme, pas avec une telle violence », précise Anne Féconde Noah qui affirme par la suite, que le policier a dégradé «l’uniforme et le corps qu’il représente». En conclusion, elle indique que «le spectacle est hideux, odieux, abject et révoltant. Il illustre une République et une société malades…Les responsabilités d’un tel désastre doivent être impérativement tirées».
Liliane N.
Pour avoir voulu forcer le passage sur une route barrée sur instruction du gouverneur de la région de l’Ouest, la député Nourane Foster s’est vue agressée verbalement et physiquement par un policier, hier 20 juillet 2021.
C’est la nouvelle affaire qui a ravi la vedette à celle des manifestations de la Brigade anti-sadinards, qui veut à tout prix, perturber le séjour privé du Chef de l’Etat à Genève en Suisse. La presse l’a baptisée «affaire Nourane Foster». Les faits se sont produits dans la journée d’hier mardi 20 juillet 2021, à Bafoussam, ville située dans la région de l’Ouest. Il convient de préciser que cette journée était dédiée à la célébration de la fête de la Tabaski.
Il se trouve donc que la député Nourane Foster du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale (PCRN) s’est retrouvée coincée par un barrage mis en place par des éléments de maintien de l’ordre. Ledit barrage a été placé sur instruction d’Awa Fonka Augstine le gouverneur de la région de l’Ouest. L’autorité a choisi de communier avec la communauté musulmane, comme il a l’habitude de le faire, apprend-on de nos sources. Toujours selon nos sources, l’honorable Foster tenait à célébrer la Tabaski avec les siens. Sauf que les policiers lui ont clairement dit que la route était barrée. Avec les éclats de voix, la situation s’est vite dégradée. L’un des policiers ne s’est pas retenu de pousser énergiquement l’élue de la nation.
Ne voulant pas se laisser faire, la député Nourane a demandé au policier, s’il sait à qui il a affaire.
«Madame! Méfiez-vous hein ! N’importe quoi ! Députée de mes couilles !», a déclaré le policier.
La vidéo de la scène circule depuis hier sur la toile. L’affaire divise les camerounais. Et chacun y va de son commentaire.
Liliane N.
Eneo Cameroon S.A, entreprise de production et de distribution du courant électrique au Cameroun revendique plus de 207 milliards de FCFA de factures non-réglées par divers acteurs notamment des entités publiques de l'Etat. Parmi les mauvais payeurs, figurent également des clients privés, apprend-on.
De sources bien introduites, avec un objectif projeté de 874 milliards de FCFA pour électrifier 9000 localités, le secteur de l’électricité se divise entre le segment de la production (Eneo, Globelecq, Edc), du transport (100% par Sonatrel) et de la distribution (100% par Eneo). L’entreprise Eneo Cameroon concentre 70% de la production de l’énergie électrique au Cameroun. Avec plus d’un million de clients (secteur public, entreprises et particuliers), la filiale de Actis peine à assurer son service. Celui du recouvrement de ses factures auprès des gros consommateurs. Des créances de consommation électrique estimées à environ 207 milliards de FCFA à recouvrer auprès de du Gouvernement du Cameroun, l’Assemblée nationale, les universités, les hôpitaux, et la Cameroon radio and television (Crtv), ou autres entreprises publiques et privées. Les mêmes sources confient que le Gouvernement camerounais est redevable d’une enveloppe de 163,05 milliards de FCFA à Eneo Cameroon S.A.
Établissements publiques débitrice
Des établissements publics sont également cités parmi les débiteurs de l’entreprise de production et de distribution de courant électrique. La dette de l’Etat, celle des universités et des hôpitaux et administrations assimilées s’élèvent à 1,6 milliard de FCFA de factures impayées. Le passif de l’ex-Cde (Camerounaise des eaux) et de l’actuelle Camwater (Cameroon water utilities) affiche quant à lui un montant de 10,7 milliards de FCFA : « sur 700 millions de FCFA de facture d’électricité en moyenne par mois, la Camwater paie pour 400 millions de FCFA. Elle cumule des restes à payer successifs qui deviennent au fur et à mesure une dette importante », informent nos sources. Par ailleurs, les entreprises Alucam (Aluminium du Cameroun) et Socatral (Société camerounaise de transformation de l’aluminium) enregistrent respectivement des factures non-réglées de l’ordre de 17, 3 milliards de FCFA et 8,7 milliards de FCFA, apprend-on.
La Camtel (Cameroon telecommunications), établissement public industriel et commercial, opérateur historique des télécommunications au Cameroun, est aussi débitrice d’Eneo avec une dette estimée à juin 2020 à 1,9 milliard de FCFA. L’Assemblée nationale du Cameroun et l’office public de radio et télévision, la Crtv, cumulent conjointement des factures impayées de 1,6 milliards de FCFA. Alors que la Société nationale de raffinage (Sonara) et le marketeur des hydrocarbures Tradex S.A traînent chacune 8,5 milliards de FCFA et 7,3 milliards de FCFA. Hormis la dette de l’État, des entreprises publiques, parapubliques et privées, les responsables d’Eneo Cameroon affirment avoir des difficultés à recouvrer les factures issues de la consommation des ménages et autres privés desservis à travers des lignes basse et moyenne tensions : « ces derniers se caractérisent malheureusement par leur mauvaise foi à s’acquitter de leurs factures. Plus de la moitié de cette tranche de clients ne paient pas leur facture provoquant un important manque à gagner pour notre entreprise », s’indigne un haut cadre d’Eneo Cameroon. Eneo Cameroon déplore la persistance de la fraude sur la consommation électrique de la part de ses clients institutionnels ou particuliers : « nous comptons sur les autorités administratives camerounaises pour nous apporter un appui dans la lutte contre ce fléau. Nous en appelons également à la responsabilité de nos clients sur les dangers d’une telle démarche », insiste-t-on à Eneo.
Innocent D H
Dans une publication ce mardi 20 juillet 2021, le Président du parti camerounais pour la réconciliation nationale (Pcrn) s'est prononcé une fois de plus sur la crise anglophone. L'élu du peuple constate pour le déplorer, l'enlisement du conflit sociopolitique dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Il note que ces derniers jours, dans cette partie du pays, le Cameroun a perdu des forces de défense et de sécurité de façon totalement horrible.
« Des sacrifices ! Et encore des sacrifices ! Le Cameroun a perdu ces derniers jours de façon totalement horrible des forces de défense et sécurité dans les régions du Nord-ouest et du Sud-Ouest », a publié l'homme politique. L'honorable Cabral Libii saisit la tribune pour adresser sa compassion à la famille des soldats tués sur le théâtre des opérations. « Mes premiers mots vont à leurs familles dont j’imagine l’indicible peine. Je leur adresse mes condoléances les plus attristées ainsi que celles du Pcrn. Ces vaillants compatriotes ne faisaient que leur travail : Défendre l’intégrité territoriale et faire régner la paix et la sécurité », poursuit le président du Pcrn.
Le député à l'Assemblée nationale camerounaise profite également pour interpeller le président de la République sur la convocation du Conseil national de sécurité. « Je demande au Président de la République de convoquer en urgence le Conseil National de Sécurité pour réexaminer la stratégie de défense mise en place dans les Régions en crise. Nous perdons beaucoup d’hommes au combat. Beaucoup trop même. C’est insupportable et inadmissible ! Je demande au peuple camerounais de soutenir les familles endeuillées et les soldats au front. Ce sont nos frères, sœurs, maris, pères, fils, voisins, amis d’enfance qui se sacrifient ainsi tous les jours », ajoute-t-il.
Cabral Libii conclut non sans attire l'attention de la plus haute autorité camerounaise sur la nécessité de lutter sans faiblesse contre le terrorisme tout en considérant l'option de dialogue dans cette crise anglophone. « La malgouvernance du pays doit être combattue sans relâche, mais le terrorisme auquel on assiste en ce moment doit être combattu sans faiblesse ! Le dialogue qui demeure la solution à cette guerre est un processus long, interactif et itératif entamé en 2019 lors du Grand Dialogue National. Il doit donc se poursuivre et s’intensifier, tandis que les premières résolutions doivent être mises en œuvre. En fin de compte, l’intégrité territoriale et les valeurs de la République doivent être préservées. Le Cameroun triomphera ».
Innocent D H
La Régionale d'épargne et crédit a intégré ce 16 juillet 2021, le top 5 des entreprises cotées sur le compartiment actions de la bourse sous régionale. C'était au cours d'une cérémonie de cotation présidée par le Ministre des finances, Louis Paul Motaze en qualité de Président du Conseil des ministres de l’Umac (Union monétaire d’Afrique centrale). Une entrée en bourse qui intervient après une opération d'augmentation du capital de cette institution bancaire par appel public à l'épargne, soldée par des souscriptions d’environ 2 milliards de FCFA.
C’est la première cotation d’une entreprise sur le compartiment action depuis la fusion des deux bourses sous-régionales. « Les avantages pour une entrée en bourse sont multiples. Pour l’entreprise, c’est d’abord la diversification de ses sources de financement, l’obtention d’un leadership dans son secteur d’activité, et la valorisation de sa notoriété, de sa crédibilité auprès de tous ses interlocuteurs. C’est aussi le renforcement de la visibilité de l’entreprise localement et à l’international, le recrutement du personnel », argue Jean Claude Ngbwa, le Directeur général de la Bvmac également présent à la cérémonie de cotation.
Outre ces atouts, l'entrée en bourse d’une entreprise offre par ailleurs une liquidité permanente aux actionnaires, et assure la pérennisation du patrimoine des entreprises. S'agissant par exemple des actionnaires, l’introduction boursière assure par ailleurs la cotation régulière de la valeur de l’entreprise, permet leur permet de valoriser à tout moment leur patrimoine. L’enregistrement de cette opération porte à 5 le nombre d’entités cotées dans le compartiment A de la Bourse des valeurs mobilières d’Afrique centrale. « La Régionale S.A est la toute première structure financière à entrer en bourse, les quatre premières étant des entreprises agroalimentaires (Safacam, Siat Gabon, Semc et Socapalm) », note avec satisfaction le Minfi, Louis Paul Motaze.
Notons qu'en perspective, la Régionale S.A envisage dès lors une transformation imminente en banque universelle dotée d’un capital de plus de 10 milliards de FCFA, et de 2530 actionnaires. « La Régionale S.A devient l’un des fleurons de l’industrie financière camerounaise », a fait observer le Ministre des finances. Le Membre du Gouvernement a pu relever quelques améliorations consacrées par la loi de finances 2021 relatives au renforcement des avantages fiscaux du secteur boursier, la réduction de 2,2 % à 1,5% du taux de l’acompte de l’impôt sur le revenu et l’harmonisation à 25% au lieu de 30% du taux d’impôt sur les sociétés qui procèdent à l’admission de leurs actions ordinaires à la cote de la Bvmac. Par ailleurs, les avantages des entreprises cotées en bourse seront désormais valables aussi longtemps que le titre sera coté en bourse, au lieu d’une durée limitée à 3 ans.
Parmi les défis à relever, Louis Paul Motaze cite le renforcement du poids de la capitalisation boursière globale des titres cotés à la Bvmac par rapport au produit intérieur brut (Pib) de la zone économique. Après la première cotation des actions de La Régionale d’épargne et crédit, la Bvmac disposera d’une capitalisation d’environ 36 milliards de FCFA portant la capitalisation globale des titres cotés à près de 909 milliards de FCFA soit environ 1,8 % du Pib de la zone Cemac (13,13 en zone Uemoa) fait savoir le ministre.
Innocent D H
Dans un arrêté signé le 16 juillet 2021, le gouverneur de la région de l’Ouest, Awa Fonka Augustine, annonce la fermeture temporaire sur l’ensemble du territoire de la région de l’Ouest, des marchés de commercialisation des porcs et des sous-produits des fermes porcines, et l'interdiction de circulation et de transport de ces mêmes produits. « Ces mesures préventives visent à faire face aux risques de propagation de la maladie et à protéger le cheptel porcin dans la région de l’Ouest », soutient l'autorité administrative.
Saisie d’une cargaison de porcs morts et vivants dans la ville de Mélong le 4 juillet, décès en masse des porcs dans certains élevages du pays, sont entre autres des indices recensés çà et là sur le territoire national indiquant la survenue d’une nouvelle épizootie de peste porcine au Cameroun. Une information confirmée dans une correspondance du Ministre de l'Elevage, des Pêches et des Industries animales (Minepia) datée du 25 juin 2021. En effet, le Dr Taïga prescrit à ses collaborateurs dans les services déconcentrés (les10 régions du pays) des mesures en vue de la « gestion de l’épizootie de peste porcine africaine en cours ».
Le membre du Gouvernement révèle que « des cas confirmés de peste porcine africaine ont été rapportés dans plusieurs régions du pays depuis quelques semaines, au Réseau d’épidémiosurveillance des maladies animales du Cameroun (Rescam) ». C'est fort de ce constat, le ministre Taïga recommande à ses collaborateurs une batterie de mesures. Le Minepia leur prescrit notamment, l’information et la sensibilisation des acteurs de la filière porcine, la surveillance des élevages et des marchés de porcs, le contrôle des mouvements de porcs et des produits d’origine porcine, l’exigence des documents sanitaires conformément à la réglementation, la désinfection systématique des véhicules affectés au transport des porcs, la mise en œuvre des mesures sanitaires dans tous les foyers, la réactivation des check-points.
C'est en droite ligne de ces mesures gouvernementales que le Gouverneur de la région de l’Ouest a décidé depuis le 16 juillet 2021, de fermer tous les marchés de porcs et d’interdire la circulation de ces animaux sur l’ensemble de ce bassin de production. La décision prise par l'autorité administrative devrait certainement avoir un impact sur l’approvisionnement des villes de Douala et de Yaoundé, dans lesquelles s’est développée, depuis quelques années, une florissante activité commerciale autour de la viande de porc (braiseurs installés devant les débits de boisson).
Innocent D H
Dans une nouvelle vidéo diffusée sur la toile, Calibro Calibri le commandant de la Brigade anti-sadinards affirme qu’à la prochaine manifestation, ils vont envahir la ville de Genève.
Pour Calibro Calibri le commandant de la Brigade anti-sadinards (BAS), les manifestations visant à perturber le séjour du président de la République Paul Biya à Genève ne sont pas finies. Dans une nouvelle vidéo en circulation sur la toile, il donne rendez-vous aux autorités suisses, le samedi 24 juillet 2021.
«Nous donnons jusqu’à samedi (24 juillet 2021, NDLR) aux autorités suisses. Si d’ici là Monsieur Biya n’a pas quitté la Suisse, nous allons organiser une grande manifestation, une grande contestation à Genève», annonce Calibri Calibro le commandant de la BAS.
Etant donné que la manifestation de samedi dernier avait été finalement interdite par les autorités suisses, la BAS par la voix de son chef, indique que leurs mobilisations ne feront plus désormais objet de déclaration.
«Je puis aussi vous dire, à vous autorités suisses, que les prochaines actions de la Brigade Anti-Sardinards ne vont pas être déclarées. Ne nous attendez pas à la place des Nations Unies. Nous allons envahir le centre-ville de Genève. Nous n’allons pas vous dire quand ni comment, mais sachez que le centre historique de Genève va être pris d’assaut par les membres de la Brigade Anti-Sardinards», a-t-il promis.
Liliane N.
Selon le communiqué d’Hermine Patricia Ndam Njoya présidente de l’Union démocratique du Cameroun, le document d’amendement du Code actuel adopté, va pouvoir garantir un minimum de consensus autour de notre système électoral.
Dans un communiqué rendu public, Hermine Patricia Tomaino Ndam Njoya la présidente de l’Union démocratique du Cameroun (UDC) fait connaître à l’opinion, que le travail entrepris avec des leaders de partis politiques d’opposition a abouti. La veuve du défunt Ndam Njoya indique que le document comportant tous les amendements de l’actuel Code électoral est prêt.
«Au terme de deux sessions en trois rencontres chacune, les Leaders de la Plate-forme des partis politiques, des organisations de la société civile, des personnalités indépendantes et des citoyens, pour la Réforme du Système électoral camerounais, informent l'opinion publique nationale et internationale que le chantier entrepris le 31 mars 2021 vient de connaître un autre aboutissement notable: en effet, ont adopté ce jour, 14 Juillet2021, le document d’amendement du Code actuel, pouvant garantir un minimum de consensus autour de notre système électoral, provenant comme vous l’avez suivi tout au long, des contributions recueillies, laborieusement traitées et consolidées par le secrétariat technique, enfin, passées au crible des Leaders, forts de leurs expériences des vécus électoraux», peut-on lire dans le communiqué signé par la présidente de l’UDC.
Hermine Patricia Ndam Njoya fait également savoir que le document comportant les amendements de l’actuel Code électoral, sera partagé avec tous ceux qui ont apporté des contributions, les partenaires parties prenantes du système électoral, le gouvernement, les médias, la société civile, les amis du Cameroun.
Liliane N.
Le pasteur Tsala Essomba est décédé selon des sources, des suites d’un AVC à Yaoundé hier dimanche 18 juillet 2021.
Le monde des églises de réveil est en deuil. Le célèbre pasteur Tsala Essomba promoteur du ministère religieux «Va et Raconte», de la radio urbaine «Fréquence Vie» et des journaux « Cameroun Soir » et « Va et Raconte info », a rendu l’âme le dimanche 18 juillet 2021. Des sources parlent d’un Avc comme cause de son décès. Et il est rapporté qu’il est mort à la clinique le Jourdain à Yaoundé. Son corps a été gardé au funérarium de l'hôpital gyneco-obstetrique et pédiatrique de Ngousso à Yaoundé.
Pour parler en bref de lui, le confrère Darren Lambo Ebelle de Camer be, indique que le pasteur Tsala Essomba «était surtout très connu, médiatique de certaines pratiques que d'aucuns jugeaient mercantilistes et trop peu correctes par rapport à la Bonne nouvelle de l'Évangile. Il lui était notamment reproché de spolier les fidèles par la vente d'une eau dite bénite, et dont il leur vendait 1,5 litre à 4 000, voir 5000 francs CFA. Cette eau qu'il disait avoir sanctifiée et bénie, devait alors épargner son acquéreur de toute attaque démoniaque ou mauvais sort».
Jeune Afrique l’hebdomadaire panafricain en 2014 dans un article consacré au pasteur Tsala Essomba rapportait ce qui suit en dressant son portrait.
«Parti de rien, il a bâti son "temple" grâce aux dons des "brebis", comme il nomme ceux qui fréquentent son Église, mais aussi à travers une très lucrative affaire d’eau minérale. Doté d’un sens aigu des affaires, il s’est associé à une marque locale qui fournit à l’Église des cargaisons d’eau destinée à être "bénite". L’étiquette est changée, et la bouteille est vendue au triple de sa valeur… Raconter, c’est d’ailleurs le fonds de commerce de Tsala Essomba, qui sait user de toutes sortes d’artifices pour capter l’attention des foules. Même si, dans son sac à malices, on retrouve toujours les mêmes ficelles. Pour entretenir la légende, il se réserve le rôle prophétique de celui qui vient "sauver des ténèbres les âmes en perdition"».
Liliane N.