Des combattants séparatistes ont revendiqué le meurtre des 5 policiers tués au lieu-dit «Tjonction» à Bali, dans la Région du Nord-Ouest.
Le weekend a été particulièrement ensanglanté du côté de la région du Nord-Ouest et précisément au lieu-dit «Tjonction» à Bali, dans la Région du Nord-Ouest. Il faut noter que Bali est une Commune logée dans le département du Mezam. 5 policiers surpris par des hommes armés y ont été tués le dimanche 18 juillet 2021. Selon une source policière, ces éléments du maintien de l’ordre effectuaient une patrouille de routine.
«Ils ont balancé des bombes qui ont tué toutes les personnes qui se trouvaient à ce Check point ensuite, ils ont emporté les armes, les munitions et les pièces d’identité des victimes. Les policiers qui sont morts s’appelaient Major Bikoi, Major Mamdi (du GMI), Major Meng, Major Oba (du GSO) et Temgoua qui est un TC de Bali », a fait savoir la source.
Jusqu’à présent le ministère de la Défense n’a pas encore dit un mot sur cet événement tragique qui a endeuillé la police camerounaise. Il faut quand même noter que par le biais d’une vidéo qui a circulé sur la toile, les séparatistes ont revendiqué le meurtre.
Liliane N.
La police Suisse n’a pas lésiné sur les grands moyens pour faire respecter la décision d'interdiction de la manifestation de ce 17 juillet et pour protéger l'hôtel Intercontinental où séjourne le président de la République Paul Biya et sa suite.
La manifestation de ce samedi 17 juillet 2021 ne s’est pas sûrement passée comme l’auraient souhaité les activistes camerounais. Malgré le fait qu’ils ont bravé l’interdiction qui planait sur ladite manifestation, ils ont dû rencontrer en face d’eux, les éléments de la police Suisse. Celle-ci avait deux missions à savoir : faire respecter l’interdiction et protéger l’hôtel intercontinental de Genève dans lequel le président Paul Biya, son épouse Chantal et sa délégation résident depuis dimanche dernier.
Selon nos sources et les vidéos en circulation sur la toile, la police Suisse pour disperser les manifestants, s’est servie de gaz lacrimogène et des tirs d’eau sur ces derniers, qui ont tenté de de franchir le cordon de sécurité, établi pour la circonstance. Pour l’instant, on n’a pas le bilan des dégâts. Toutefois, par le confrère Crtv Web, on a appris que le couple présidentiel est en sécurité. Le gouvernement helvétique a veillé au respect de l'interdiction de la manifestation publique projetée. La police a quadrillé les entrées de l'Office des Nations Unies jusqu'à l'hôtel Intercontinental. Et Samuel Mvondo Ayolo le Directeur du Cabinet Civil a assuré que tout est sous contrôle à l’hôtel Intercontinental.
Liliane N.
Il s’agit du nouveau préservatif masculin adopté par le Cameroun et dont les qualités ont été présentées aux Hommes des médias, il y’a quelques jours dans la capitale politique Camerounaise
Et pour les utilisateurs des contraceptifs, le nouvel arrivant répond à toutes leurs attentes, car, au-delà de son goût nature chocolat, il est «« lubrifié, perlé, plus fin pour 3 fois plus de plaisir… » ; En plus, l’emballage contient trois pièces qui coûte chacune 50 FCFA, ce qui fait 150FCFA l’emballage.
L’activité sexuelle, parfois débridée au sein de la population Jeune a amené les responsables du ministère de la Santé Publique et les partenaires à mener des études afin d’amener ces derniers à adopter des comportements responsables, étant donné qu’ils sont fan du « full contact » :
Onu Femmes – Cameroun : « Dans un premier temps, il était important de comprendre ce que les Jeunes voulaient, de comprendre les attentes des jeunes ; Nous avons donc initié des études en travaillant avec eux, à leur côté, parce qu’il était important pour nous de connaître le type de produits qui leur convient…
Il est essentiel pour nous que les jeunes se mettent à l’abri du Vih – Sida, des maladies sexuellement transmissibles mais aussi des grossesses précoces… C’est en tenant compte de tous ces éléments que nous pensons avoir répondu aux attentes notre cible principale ».
Une montée exponentielle de contamination
Lorsqu’on se base sur les statistiques publiées par Onu-Sida, la lutte contre la pandémie du siècle a considérable avancé au Cameroun: « 540000 personnes vivent le VIH, dont un pourcentage de 3,6% chez les adultes dont l’âge varie de 14 à 49 ans ; 23000 nouvelles contaminations ont été enregistrées ; L’on déplore 18000 décès liés au sida.
Le nombre de décès a toutefois baissé car, il est passé de 22000 en 2010 à 18000 en 2018, soit une baisse de 19%. 52% de personnes vivant avec le VIH suivent un traitement.
80 % des femmes enceintes PVVIH ont accès aux antirétroviraux afin d’empêcher la TME, ce qui a permis d’éviter 4200 nouvelles infections parmi les nouveau-nés. Le pourcentage de bébés exposés au VIH testés avant leur huitième semaine étaient de 61% il y’a encore quelques années ».
Pour éviter le Vih – Sida, les maladies sexuellement transmissibles et les grossesses précoces, la meilleure protection demeure l’abstinence pour les jeunes, un suivi médical régulier et la fidélité chez les personnes adultes.
Nicole Ricci Minyem
Dans une lettre ouverte envoyée aux éléments de la brigade anti-sardinards ce vendredi, le chef traditionnel de l’Ouest rappelle l’importance du respect des Institutions d’un pays mais surtout de celui qui les incarne. Toutefois, sera-t-l écouté comme cela fut le cas lorsqu’il invita les mêmes et leur soutien présent sur le triangle national à consommer le jujube ?
Sa communication
« Que vous enlevez les habits sur le chef au marché comme ça que nous allons nous tenir où un jour pour parler l'autre la???
L'autre travail que j'entends que vous allez au marché travailler sur le chef la de ma qualité de voir c'est une mauvaise chose, quelque chose qu'on ne dit même pas. C’est ouvrir les fesses du village pour laisser ouvert.
Le chef c'est le chef et dans nos traditions on enlève la parole dans la bouche du chef que dans l’ombre. Portez comme vous portez là je ne pense pas que c'est la route. Ne déposons pas quelque chose qui va nous dépasser demain. On n'attache jamais sans faire le nœud et les cacas de la maison sentent que dans la maison.
N'importe quoi que vous portez là c'est la vérité. Si tu n'es pas que quelqu'un que tu peux tuer et aller au deuil, tu ne peux pas couper la tortue que le village n'est pas couché par terre. Est-ce que nous portons alors comme ça sur son côté? Vous pleurez comme ça votre village et ce sont mes pleurs tous les jours. Dormir sans dormir en me demandant que le village sera quoi demain?
Avoir les diplômes et chercher le travail sans trouver parce qu’on avait déjà gardé le travail de ceux qui étaient loin derrière en classe?
Voir comment on porte l'argent du village pour aller brûler chaque jour alors qu'on est ici on sotte même une semaine sans mettre la marmite au feu.? Il n'y a pas un noyau de remède dans les hôpitaux ?
Voir comment les gens meurent dans le village chaque jour et personne ne se gratte le corps alors qu'on pouvait éteindre le feu la depuis parce que d'autres vendent la guerre jusqu'à manger le profit?
Voir comment on ramasse les enfants du village pour jeter en prison seulement parce qu'ils ont demandé que le village part ou comme ça?
Voir comment on donne l'argent pour sauver la tête du peuple d'une maladie qui écrase le village et ceux qui étaient montés en haut et porter l'échelle découpent pour aller garder dans les greniers et on ne demande rien à personne???
Non... Même si tu es n'importe qui et ton cou est bon n'importe comment ça va finir par faire mal. Nous sommes ensemble dehors comme ça pour pleurer le village mais je refuse qu'on retire l’habit sur le chef au marché.
Le chef reste le chef. Portons notre part de chose pour rentrer à la maison avant de chercher le côté sur ça. On ne pleure pas sa mère pour passer au marché
Oui, Que ça sort aussi comme ça pour que le chef voit lui-même avec ses yeux comment le cou de ses enfants fait mal. Ils pleurent comme ça la famine, ils pleurent comme ça qu'ils ne savent pas où ils vont, ils pleurent comme ça que leur part de demain est tout noir.
Ils vont laisser de pleurer devant le chef comme ça pour aller pleurer a qui? On part jusqu'à arriver a ce niveau comme ça c'est Le fait de parler et personne n'écoute. Fermer la porte du chef a ses enfants a fait que les enfants sont devenu des chiens fous. C'est leur village qui leur creuse même s'ils ont mal portés
Je lance les mains au chef qu’il écoute les pleurs de ses enfants même comme il ya les mauvais parmi et ouvre ses ailes pour les couvrir sans distinguer les mains. C'est lui qui a encore la manche de la manchette, Qu’il donne la parole a ses enfants, demandent a ses enfants de déposer les gourdins et qu'ils s'asseyent par terre pour parler avec ses enfants. C'est notre village a nous tous ici et personne ne dormira dehors. Rien ne s'est jamais gâter jusqu'à dépasser qu'on arrange.
On n'arrange pas un village au marché. Mettons que vous avez pleurés jusqu'à le chef a compris que le cou de ses enfants fait mal. Je lance les mains a vous que chacun parte chez lui rester et nous tendons l'oreille pour attendre, la nouvelle est en route pour venir.
L'animal part juste pour augmenter la viande, quand le temps va suffire on ne va pas seulement dire a quelqu'un. Dans nos traditions, quand on veut pousser le chef a partir sans que le jour suffit, on cherche plutôt le côté pour avoir son totem, on n'entre pas sur lui de manière physique de peur qu'en partant il éteint une partie du village.
Je suis seulement dans la maison des crânes comme ça pour demander aux dieux de nos ancêtres qu'ils couvrent le Cameroun, l'Afrique et le monde entier. Les dieux de nos ancêtres ne dorment pas.
Je refuse que si un vent inhabituel doit souffler qu'en passant 'il porte un seul sur les enfants des poules que nos ancêtres avaient laisses et n'oubliez pas qu'on peut taper la main
sur un tamtam ça part raisonner là où on ne s'attendait pas et d'autres personnes lèchent le mortier.
Si n'importe qui était encore dedans pour arranger n'importe quoi, qu'il laisse la quantité la. On ne passe pas la journée à bavarder pour qu'on écoute. Si c'est n'importe quoi, je demande qu'on cherche le côté pour s'asseoir et bavarder ».
N.R.M
Portant la voie du Peuple Camerounais, Cavaye Yéguié Djibril a dit son courroux de voir l’Institution du pays traîné dans la boue, par une minorité d’individus aux desseins inavoués
C’est dans la même logique que s’est inscrit plus tard, au cours d’une conférence de presse, les membres du Réseau des parlementaires, Diaspora – Coopération Décentralisée et Transfrontalière.
Une similitude dans les mots pour décrier un comportement qui vise à ternir l’image d’une Nation et mettre à mal, la cohésion sociale qui, malgré les soubresauts ; se construit au quotidien :
Honorable Louis Henri Ngantcha – président du RepCod : « Nous suivons avec consternation, les appels à manifestation de certains compatriotes de la diaspora qui menace de s’attaquer à la personne du Chef de l’Etat et de perturber son séjour à Genève en Suisse ;
Aucun responsable, digne de ce nom, ne peut cautionner de tels agissements qui naturellement ternissent l’image de notre pays et ne servent pas les intérêts de notre diaspora elle – même ;
Il est tout de même important de signaler qu’il s’agit d’une très infirme minorité de notre diaspora ; il ne faudrait donc pas assimiler toute la diaspora Camerounaise, à ces actes répréhensibles, qui sont au demeurant, à mettre pour l’essentiel sur le compte de l’agitation et de la surenchère… ».
L’agressivité de ces individus depuis bientôt trois ans, est d’autant plus incompréhensible que les doléances de la diaspora responsable, celle qui veut bâtir le Cameroun, a été prise en compte, à travers la création réseau des parlementaires de la diaspora.
Sa mission principale, selon l’honorable Louis Henri Ngantcha – président du RepCod est d’ : « Accompagner le Gouvernement dans l’identification et la résolution des problèmes cruciaux de nos compatriotes de la diaspora… ».
« Les problèmes du Cameroun se résolvent au Cameroun et par les Camerounais »
Une réalité que peinent à intégrer tous ceux qui se sont donnés rendez – vous ce Samedi à Genève. Les mêmes qui vont de pays en pays, cassant les ambassades ; interdisant l’accès des représentations diplomatiques aux Camerounais qui y vont pour quérir tel ou tel autre service ; violentant toux ceux qui ne partagent pas leur volonté de mettre le Cameroun à feu et à sang dans l’optique d’installer au pouvoir, l’individu qui, de leur point de vue est digne d’accéder à la magistrature suprême.
Ils refusent dans leur prétention d’assimiler le fait qu’ils ne sont mandatés par aucun Camerounais et que ceux – ci sont prêts à défendre avec la dernière énergie, ce Vert – Rouge – Jaune qui leur est cher, de même que celui qui, pour l’heure, incarne cette Institution.
Nicole Ricci Minyem
Alors qu’ils espéraient récupérer les trois millions exigés à la famille après l’enlèvement d’Henriette Yannicke Elono Ate -23 ans, ces individus tristement célèbres méditent désormais sur leur sort dans les geôles de la Division de la Police Judiciaire du Centre
Ce Jeudi, ils ont été extraits de leur cellule afin d’être présenté à la presse ; Il s’agit de Narcisse Nanfo (28 ans), Elvis Chedou Ndogmo (21 ans) et Aimé Yvan Sandje (20 ans).
Ce sont eux qui, il y’a quelques semaines ont sournoisement invité leur victime à se rendre dans la capitale économique du Cameroun, en lui faisant miroiter un prêt d’argent, comme le relate le Commissaire Divisionnaire Emane Emane – Chef Division de la Police Judiciaire du Centre :
« Les suspects l’ont invité à Douala, à travers la plateforme facebook, en lui faisant miroiter un emprunt d’argent à rembourser quelques mois plus tars ; Naïvement aussi, elle s’est retrouvée dans la ville de Douala et elle a été kidnappée… ».
Fiers de leurs actes, ils n’ont pas hésité à publier leur barbarie sur les réseaux sociaux, menaçant d’ôter la vie à Henriette Yannicke Elono Ate si la famille ne s’exécute pas dans les plus brefs délais
Commissaire Divisionnaire Emane Emane – Chef Division de la Police Judiciaire du Centre : « Après leur forfait, ils ont publié des images et des vidéos, devenues virales sur les réseaux sociaux ; Elles ont fait le tour du monde et ont été envoyées à sa famille exigeaient alors le paiement d’une rançon de trois millions de Fcfa pour sa libération…Immédiatement, nous avons engagé des investigations » ; Une opération rendue possible grâce à la collaboration de l’Agence Nationale des Technologies de l’Information et de la Communication.
Le film de leur interpellation
Commissaire Divisionnaire Emane Emane – Chef Division de la Police Judiciaire du Centre : « Au petit matin du 29 Juin 2921, nous sommes descendus sur le terrain, avons cassé la porte dans laquelle se trouvaient les ravisseurs et leur victime…
Elle a été retrouvée dans une chambre de fortune, dans un état de fatigue extrême parce que les ravisseurs lui ont fait prendre des substances psychotropes et pharmaceutiques ; Elle a tout de suite été conduite dans un Centre hospitalier de la place, pour sa prise en charge; celle – ci a d’ailleurs continué lorsque nous sommes arrivés à Yaoundé pour un check - up complet ».
Nicole Ricci Minyem
L'opération de destruction de cette importante cargaison de la contrebande et périmée a été conduite à Garoua ce jeudi, 15 juillet 2021 par le Gouverneur de la région du Nord, Jean Abate Edi'i. Il s'agit, pour l'essentiel, de produits pharmaceutiques, qui sont mis hors des circuits de vente.
" Les produits qui sont périmés sont des produits impropres à la consommation. Non seulement quand on les détruit ça permet de mettre ces produits hors de la portée des personnes qui voudraient encore peut-être les consommer, mais surtout nous au niveau des formations sanitaires, ça permet aussi de libérer les espaces de stockage ", indique Mahamat Abbassoura, l'administrateur du Fonds régional pour la promotion de la santé du Nord.
Concrètement, ce sont au total 7 tonnes de médicaments dont 2 tonnes de la contrebande qui viennent d'être saisis par les services de la douane camerounaise en collaboration avec les forces de défense et de sécurité. L'importante cargaison est évaluée financièrement à 16 millions de FCFA. Occasion toute trouvée et indiquée pour le Gouverneur, Jean Abate Edi'i, de tirer un coup de chapeau aux autorités. " Nous voulons aussi saisir cette occasion pour saluer, les actions tout à fait positives et déterminantes en liaison avec les forces de sécurité et de défense. Nous profitons de cette occasion pour détruire ceux des médicaments arrivés à péremption. Ce qui doit être donné à la population doit être saint, bien conservé afin de pouvoir permettre que nous soyons de véritables gages de la santé ", déclaré le numéro 1 de la région.
Il est donc question à travers cette destruction de protéger la population de la région du Nord contre l'entrée dans le circuit économique des produits pouvant compromettre la santé humaine. Il y va du rôle doivent jouer les pouvoirs publics dans la prévention et la répression, mais aussi de ces populations appelées à dénoncer toute pratique de contrebande dont les conséquences sont désastreuses
Innocent D H
Le Gouvernement camerounais par le truchement du Ministère des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique (Minmidt) vient de réadmettre l’embouteilleur d’eau « Sano » sur le marché. L’information est contenue dans un communiqué signé de Gabriel Dodo Ndoke le 13 juillet dernier, et prévoit aussi des conditions restrictives.
« Est levé pour compter de la date de signature du présent arrêté, la suspension des activités d’exploitation et de conditionnement de l’eau Sano par la société Sano SA », écrit le Ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique, Gabriel Dodo Ndoke.
Cependant, le membre du Gouvernement prévoit un certain nombre de restrictions à cette réadmission de Sano sur le marché de l’eau minérale au Cameroun. « Le conditionnement des gammes de 5 et 10 litres demeure interdit jusqu’à acquisition d’une chaîne complète automatique desdites gammes », précise le ministre. Aussi, la levée de la suspension est soumise à la modification de la modification de la dénomination « eau minérale naturelle » en « Eau minérale Sano ». Cette dernière devra être dorénavant portée sur les nouvelles étiquettes après écoulement des produits actuellement en stock., apprend-on.
Selon les indications faites par le Minmidt le 4 mars dernier, était à la base de la suspension : « le non-respect des normes d’exploitation et de conditionnement des bouteilles et des bonbonnes d’eau destinées à la consommation du public ». En effet, sur des vidéos, l’on voyait des agents de cette entreprise en train de manipuler à mains nues, dans un espace insalubre et à même le sol, de l’eau pompée dans des bonbonnes.
Rappelons qu’au Cameroun, après le Minmidt, son homologue du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana avait prescrit de sortir ce produit du marché de l’eau. Le Gabon avait lui aussi pris le relais en interdisant la commercialisation de cette eau minérale.
A en croire les dernières données produites par les Brasseries du Cameroun, Sano occupait en 2018, la troisième position de ce segment avec 75 % des parts du marché.
Innocent D H
Par la plume de son porte-parole Joseph Ateba, le Mouvement pour la renaissance du Cameroun affirme par ailleurs se désolidariser de la manifestation prévue par la Brigade anti-sadinards le samedi 17 juillet 2021, à Genève.
Le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) ne souhaite pas voir l’image de Maurice Kamto être associée à la manifestation anti-Biya prévue demain samedi 17 juillet 2021, à Genève en Suisse. Cela est dit dans une sortie faite par Joseph Ateba le porte-parole du parti, qui révèle que l’écrivain Patrick Nganang est en train d’initier une telle action.
«Un certain monsieur Patrice Nganang fait circuler sur les réseaux sociaux un post avec une image de Monsieur Maurice Kamto, président national du MRC, avec en dessous de cette image la mention «I am Kamto». Il annonce que les T-shirts avec cette image et cette inscription «seront là samedi» et que «Patrice Nganang est entrain de venir distribuer à Genève. Je tiens tout d’abord à indiquer que le président Kamto n’a jamais rencontré cette personne avec laquelle il n’a aucun contact. Qu’il est l’une des victimes de ses attaques haineuses, injures et autres propos dégradants», a écrit Joseph Ateba.
Le MRC précise par ailleurs ne pas faire partie des initiateurs de la manifestation de demain. Aussi, le parti ne veut pas être mêlé de près ou de loin à ladite manifestation.
«Les organisateurs de la manifestation de samedi 17 juillet ont diffusé sur les réseaux sociaux un document comportant la liste des organisations qui y prennent part. Le MRC n’y figure pas et n’est mêlé ni de près ni de loin à cette manifestation. M. Nganang doit cesser l’exploitation de l’image du MRC dont il n’a jamais été militant et la manipulation de l’opinion dans un délire tribal inacceptable pour tout camerounais attaché aux valeurs républicaines et l’harmonie entre toutes les populations de notre pays», a écrit Joseph Ateba.
Liliane N.
Frédéric DebordFrédéric Debord le Directeur d’Orange Cameroun est aussi accusé de licenciements abusifs.
C’est une information relayée par le confrère Investir au Cameroun. Frédérick Debord le Directeur général (DG) d’Orange Cameroun n’est plus au pays. Le journal en ligne affirme que selon l’une de ses sources bien informées et autorisées, c’est dans la nuit du 14 juillet 2021, qu’il est parti. La raison donnée pour justifier ce départ est qu’il coïncide avec «son congé annuel planifié à l‘avance».
Seulement, le congé annuel de Frédérick Debord arrive au moment où il pèse sur lui, des accusations d’harcèlement sexuel et de licenciements abusifs. Le confrère EcoMatin dans son édition du 13 juillet 2021 a indiqué que le DG d’Orange Cameroun, est sous le coup des poursuites judiciaires.
« Fréderic Debord a été assigné en Justice, au même titre que la structure qu’il dirige, pour licenciement abusif d’une ancienne cadre de la maison, au motif de détournement d’une modique somme de 9 554 FCFA. Le DG d’Orange Cameroun est aussi englué dans des affaires de mœurs, notamment des faits de harcèlement sexuel passés sous silence ces dernières années. Appelé à comparaître le 28 juin dernier devant le tribunal, il ne s’est pas présenté », peut-on lire dans l‘édition du confrère EcoMation suscitée.
Sauf qu’Orange Cameroun ne se reconnaît dans aucune de ces accusations. L’entreprise de téléphonie mobile a rendu public un communiqué le 14 juillet 2021. Elle parle plutôt d’une campagne de dénigrement.
«Orange Cameroun informe l’opinion nationale qu’une campagne de dénigrement est actuellement orchestrée à travers divers médias par des ex-employés qui sont licenciés pour des fautes éthiques et professionnelles. Ces licenciements ont été décidés conformément aux procédures en vigueur au sein de l’entreprise et notifiés aux autorités compétentes. En tant qu’entreprise responsable et citoyenne, Orange Cameroun fait confiance à la Justice pour connaître des faits et statuer s’il y a lieu, conformément à la législation en vigueur. Orange Cameroun est profondément attachée aux valeurs d’éthique et de conformité qui sont portées au quotidien par l’ensemble de son personnel. Depuis plusieurs années, un dispositif sécurisé de prévention, de dénonciation et de gestion de toutes formes d’abus est animé en permanence», peut-on lire dans ledit communiqué.
Liliane N.
Selon les informations glanées auprès des vendeurs, la situation serait due à la rareté du produit, occasionnée par l’impact négatif de la Covid-19 sur l’activité en 2020 et la hausse de la demande par les centres urbains, le Grand-Nord et les pays de la Cemac.
« Quand il y a la tomate, on vend 10 fruits à 100 F, ce qui fait que quand j’achète la tomate de 500 F, je la revends à 700 F pour avoir un bénéfice de 200 F. Maintenant on vend 4 fruits à 100 F. C’est pourquoi je n’achète plus la tomate ». Voici le témoignage saisissant d'un détaillant de tomates au marché central de Bertoua traduisant la hausse du prix de cette importante denrée. Déclaration que confirme une tenancière de restauration à travers cette réponse à l'un de ses clients. « Il n’y a plus la tomate au marché donc je ne peux plus saucer votre haricot avec la sauce tomate comme d’habitude ». La conséquence directe de cette pénurie, c’est la hausse du prix d’une caisse de tomate qui se vend désormais entre 25 000 et 30.000 F alors que l'année dernière pendant la période forte de la crise sanitaire on la liquidait entre 5000 et 8000 F indiquent les producteurs.
Les informations grossistes montrent également que le prix de la tomate est passé du simple au double. « Quand les champs de tomate réussissent, on peut avoir plus de 100 caisses chaque jour, maintenant, on n’arrive pas à 20 caisses », à en croire Jean Claude Menzepo, l’unique producteur trouvé sur les lieux. « Le rendement dans les champs cette saison a été impacté négativement par les variations climatiques notamment au niveau des pluies variées. On a aussi noté que les plantes de tomate mourraient parce qu’elles ont été attaquées par les insectes », renchérit-il.
Une autre raison est évoquée par les acteurs du secteur pour justifier cette pénurie. Selon, eux beaucoup de jardiniers n’ont plus cultivé cette saison à cause de l’impact négatif de la Covid-19 en 2020 puisque des grandes quantités de tomates ont pourri ici au marché parce que les grands clients du Gabon ne venaient plus. Enfin, s’il y a rareté, c’est parce qu’avec la reprise des activités, la demande des centres urbains, le Grand-Nord, le Gabon, et la Guinée Equatoriale a augmenté, apprend-on.
Innocent D H
La Commission des titres d’ingénieurs (CTI) vient à nouveau de certifier les programmes de formation de l’École Nationale Supérieure Polytechnique de Yaoundé (Enspy). C'est la substance d'un communiqué signé le 13 juillet dernier du recteur de l’Université de Yaoundé I, le Pr Maurice Aurélien Sosso.
L’Enspy a été jugée favorable à continuer de délivrer des titres d’ingénieur diplômé à la suite d’une évaluation réalisée par la CTI en mars dernier. L’objectif de cette accréditation est d’attester que l’Enspy « présente des programmes et donne un enseignement suffisant pour délivrer un diplôme d’ingénieur notamment dans les domaines du génie civil, génie mécanique, génie informatique et génie industriel ». Cette accréditation confère à cette institution de formation, une reconnaissance de ses diplômes à l’international. Un avantage pour les étudiants qui désirent intégrer une école internationale ou même un emploi dans une multinationale.
En rappel, la CTI avait accordé une précédente accréditation à l'Ecole nationale supérieure polytechnique de Yaoundé le 13 octobre 2020 pour une année académique (du 1er septembre 2020 au 31 août 2021). Cette décision avait reçu validation comme un complément de l'avis d'accréditation décerné à l'école en juillet 2017.
A titre de précision, la Commission des titres d'ingénieurs est un organisme indépendant chargé d’évaluer les formations d’ingénieur, de développer la qualité des formations, de promouvoir le titre et le métier d’ingénieur. Le titre d’ingénieur diplômé est une formation qualifiante à caractère professionnel délivré au nom de l’État par des écoles d’ingénieur ou des établissements d’enseignement supérieur habilités. Il diffère de l’appellation d’ingénieur car celle-ci est encadrée par la loi et est réservée aux seuls diplômés.
Innocent D H
Le Monde Afrique a publié une série d'enquêtes sur le cinéma en Afrique. N'ayant pas survécu à la transition de l'analogique vers le numérique au début des années 2000, plusieurs pays tentent de faire revivre cet art. Au Cameroun, le cinéma semble avoir de nouveaux horizons. Netflix a acquis les droits de diffusion de quatre films, une grande première.
Les réalisateurs, producteurs et acteurs se félicitent de ces acquisitions par le géant du streaming et attendent un réel plan de soutien des autorités au septième art.
Naomi est concentrée. Voilà deux heures qu’elle noircit des pages en écoutant religieusement René Etta Tabot. La jeune étudiante en arts visuels n’aurait manqué « pour rien au monde » la masterclasse animée par le multiprimé directeur de la photographie, à l’occasion du Festival international du film camerounais organisé du 19 au 24 avril à Buéa, capitale du Sud-Ouest, l’une des deux régions anglophones du Cameroun plongées dans une guerre civile depuis quatre ans. Comme elle, ils sont plus d’une dizaine à avoir bravé la peur pour rencontrer leur « idole » et « profiter de son immense savoir ».
« Je suis passionné de cinématographie. Je suis là pour apprendre comment tourner de bons films, comment prendre de bons plans », chuchote Giscard, un autre étudiant. Dans l’assemblée, beaucoup se disent « décidés à aller au bout de [leur] rêve » de cinéaste. Une détermination renforcée par les récents succès du cinéma local : depuis mars, Netflix a acquis les droits de diffusion de quatre films camerounais. Une première dans l’histoire de ce pays d’Afrique centrale de plus de 25 millions d’habitants.
Episode 1 Côte d’Ivoire : à Abidjan, sur la trace des anciens cinémas
René Etta Tabot a officié comme directeur de la photographie dans Therapy (2019), qui raconte un couple au bord de la dépression, et The Fisherman’s Diary (2020), inspiré de l’histoire de Malala Yousafzai, militante pakistanaise des droits de la femme et Prix Nobel de la paix 2014, tous deux choisis pour faire partie du catalogue du géant du streaming.
Pour cet homme affable de 41 ans, ces acquisitions prouvent aux jeunes comme Giscard et Naomi qu’il y a « une possibilité de gagner sa vie » dans le cinéma quand de nombreux parents tentent de dissuader leurs enfants de choisir cette voie.
Même si elles ne sont pas nombreuses, des œuvres camerounaises ont été sélectionnées ou primées au Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco), considéré par beaucoup comme le plus grand d’Afrique. En 1976, Muna Moto de Jean-Pierre Dikongué Pipa remportait l’Etalon de Yennenga, la plus prestigieuse récompense de ce festival. Suivent en 1997, 2005 et 2009, le prix du meilleur son, l’Etalon d’argent ou encore le Poulain de bronze pour d’autres réalisateurs.
The Fisherman’s Diary, qui raconte le combat d’une jeune fille issue d’un village de pêcheurs hostiles à l’éducation, a été présélectionné aux Oscars 2021. C’est la deuxième fois seulement pour un film camerounais en l’espace de quarante et un ans. L’œuvre du producteur Kang Quintus a également glané une dizaine de prix en Inde ou au Ghana depuis sa sortie, bien avant l’acquisition des droits de diffusion par Netflix.
« Ce qui fait la différence dans ces films, c’est la technique et la manière dont les histoires sont racontées », assure Waa Nkeng Musi, qui confirme « un énorme progrès des films camerounais en termes de qualité comme de quantité ». Le président et fondateur de Collywood, l’industrie camerounaise du film (Cameroon Film Industry), créée en 2008 et qui regroupe plus de 1 000 membres (réalisateurs, producteurs, acteurs…) précise qu’au moins une douzaine de films sont produits chaque année au Cameroun. La majorité vient du Sud-Ouest et Nord-Ouest, les deux régions anglophones. Plusieurs films ont ainsi été achetés par des chaînes étrangères ou des compagnies aériennes internationales.
Mais depuis cinq ans, la production a diminué du fait de la guerre civile en cours dans cette partie du pays et de la survenue en 2020 du Covid-19. Malgré ces freins et le manque de financement qui affecte toute l’industrie, les réalisateurs francophones et anglophones résistent.
« On le fait d’abord par passion. On travaille ensemble comme une famille. Malgré toutes les difficultés, on avance. On fait des erreurs, mais on apprend sur le plan technique et artistique », résume Jeffrey Epule, acteur depuis onze ans et dont le dernier film, Little Sam Big Sam, qui raconte le quotidien d’un médecin, a été élu parmi les meilleurs du mois de mars en Suède.
« Cet intérêt de Netflix pour notre cinéma, c’est une incitation à travailler encore plus, à s’améliorer en permanence et à viser l’excellence », renchérit Prince Sube, acteur de The Fisherman’s Diary. « La démarche Netflix va obliger les cinéastes à relever les standards de leurs films », abonde Claye Edou, directeur du studio Cledley Productions et réalisateur de Minga et la cuillère cassée, le tout premier film d’animation 100 % camerounais.
Episode 2 Dans le nord du Nigeria, le cinéma conservateur de Kannywood
Le défi reste de trouver des financements dans un pays où le secteur est sinistré. Dans les années 2000, les dernières salles de cinéma ont fermé, notamment après l’apparition des CD et DVD. L’ouverture en 2017 de deux salles par Vivendi, groupe détenu par Bolloré, à Douala et Yaoundé, les principales villes du pays, et la réouverture en 2018 du cinéma L’Eden à Douala « n’ont pas vraiment amélioré la situation », explique un réalisateur et producteur qui a requis l’anonymat. Pour cet homme qui navigue dans l’industrie cinématographique depuis plus d’un quart de siècle, « l’Etat a fui ses responsabilités et abandonné le cinéma ».
En 1973, le gouvernement avait créé le Fonds du développement de l’industrie cinématographique (Fodic). Gangrené notamment par la corruption, il n’a pas fait long feu. La CRTV, la télévision d’Etat, qui achète certains films ou séries locaux, « met du temps à nous payer. C’est un manque à gagner, car nos créanciers doublent les intérêts et, à la fin, il ne nous reste rien », ajoute le réalisateur.
Episode 3 Isabelle Kabano, le Rwanda à fleur de peau
Certains tentent de trouver des financements à l’international. D’autres diffusent leurs œuvres sur des chaînes de télévision locales, sans « réelle contrepartie ». Les « plus chanceux » les projettent sur les chaînes internationales.
D’après le producteur, « l’appétit » de Netflix pour le Cameroun peut « tout changer », à condition que l’Etat accepte « enfin de sauver le septième art et de promouvoir son image à l’international ».
« Et pourquoi pas impliquer les Camerounais en organisant des campagnes de crowdfunding autour d’un projet ? », s’interroge ce jury et co-organisateur de festivals : « On est un pays bilingue avec l’anglais et le français comme langues officielles. C’est un gros avantage qui peut nous ouvrir les portes du cinéma africain et mondial. A condition qu’on y mette des moyens et qu’on crée une plate-forme de vente unique et nationale » de tous les films produits.
Les deux principaux vaccins chinois contre le virus Covid-19 font l'objet d'une actualité négative ces derniers temps : une augmentation des infections et même des décès parmi les populations vaccinées avec Sinovac et Sinopharm.
Cela suscite des interrogations sur l'efficacité de ces vaccins, même si les experts soulignent qu'ils ont également sauvé de nombreuses vies.
Les deux vaccins sont largement utilisés dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, et les conséquences pourraient donc être énormes.
Mais les craintes sont-elles justifiées ? Et que peuvent faire les gouvernements qui utilisent ces vaccins pour protéger leurs populations ?
Les vaccins fabriqués par Sinovac Biotech, société basée à Pékin, et Sinopharm, société d'État, utilisent tous deux des virus inactivés pour déclencher la production d'anticorps qui combattent le coronavirus.
Le virus est tué avant d'être injecté dans le corps des personnes, de sorte qu'il ne peut pas transmettre le Covid-19.
Lors d'un vaste essai au Brésil, deux doses du vaccin Sinovac, prises à 14 jours d'intervalle, ont eu une efficacité de 51% contre le Covid-19 symptomatique. Dans les essais menés dans plusieurs pays, les résultats de Sinopharm étaient plus élevés, soit 79 %.
Ces résultats reflètent des conditions d'essai spécifiques, mais même le résultat le plus faible pour Sinovac était suffisamment bon pour recevoir une approbation d'urgence de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
Les vaccins présentent une caractéristique essentielle : ils peuvent être conservés à la température normale d'un réfrigérateur, ce qui facilite leur utilisation dans les pays pauvres qui n'ont pas accès à des installations de stockage spécialisées.
Ensemble, ils sont utilisés dans près de 100 pays d'Asie, d'Amérique du Sud et de certaines régions d'Afrique. L'Égypte et le Maroc ont récemment annoncé qu'ils seraient les premiers pays d'Afrique à commencer à fabriquer ces vaccins.
Airfinity, une société d'analyse de données scientifiques, affirme que 2,9 milliards de doses de Sinovac pourraient être produites cette année - plus de 943 millions ont déjà été livrées.
Le Chili, la Mongolie et les Seychelles figurent parmi les pays où les infections sont en hausse malgré la vaccination de masse au moyen des vaccins chinois.
Le Chili a rétabli un couvre-feu et réimposé des restrictions aux voyages en réponse à la variante Delta, qui est plus transmissible que les variantes précédentes.
Plus de 70 % des Chiliens sont entièrement vaccinés, la plupart avec le vaccin Sinovac.
Les Seychelles et la Mongolie, quant à elles, ont récemment enregistré l'une des plus fortes augmentations du nombre de cas par habitant, malgré leur faible population.
Ces deux pays comptent beaucoup sur Sinopharm et leurs programmes de vaccination sont avancés : 68 % des adultes sont entièrement vaccinés aux Seychelles et 55 % en Mongolie.
En Indonésie, la principale association de médecins et d'infirmières a déclaré qu'au moins 30 travailleurs de la santé étaient morts alors qu'ils avaient reçu deux doses du vaccin Sinovac.
Les vaccins ne sont pas le seul facteur à expliquer ce qui se passe dans ces pays.
La principale association de médecins d'Indonésie a déclaré que les comorbidités pouvaient avoir joué un rôle dans le décès des travailleurs de la santé.
Avec seulement 5 % de sa population entièrement vaccinée, le pays est "au bord de la catastrophe", selon la Croix-Rouge, les travailleurs médicaux étant confrontés à de longues journées de travail et à une plus grande exposition au virus.
Au Chili, certains experts attribuent la recrudescence des cas en avril au fait que les personnes se sont mélangées trop tôt après avoir reçu le vaccin, en particulier après la première dose, qui n'offre qu'une protection partielle.
Les responsables de la Mongolie et des Seychelles soulignent que la plupart des personnes décédées du Covid étaient en soins intensifs ou n'avaient pas été vaccinées.
Les experts soulignent également qu'aucun vaccin n'offre une protection à 100 % : il n'empêchera pas nécessairement chaque individu d'attraper le virus ou de tomber malade s'il le fait.
Le professeur Fiona Russell, du Murdoch's Children Research Institute en Australie, explique à la BBC que la caractéristique la plus importante des vaccins est de prévenir les maladies graves et les décès. À cette fin, tous les vaccins disponibles sont performants, ajoute-t-elle.
Dans les essais menés au Brésil, Sinovac s'est avéré efficace à 100% contre la maladie grave et les hospitalisations. L'efficacité de Sinopharm était de 79 % contre les hospitalisations.
Le professeur Ben Cowling, responsable de l'épidémiologie et de la biostatique à l'université de Hong Kong, affirme qu'en dépit d'une "efficacité modeste" contre le Covid symptomatique, Sinovac et Sinopharm offrent tous deux "un niveau de protection très élevé" contre la maladie grave.
"Cela signifie que ces vaccins inactivés auraient déjà sauvé beaucoup de vies", dit-il à la BBC.
Ces études ont toutefois testé les vaccins contre le virus original découvert dans la ville chinoise de Wuhan. Aucune nouvelle donnée n'a été publiée sur leur efficacité contre les variants.
Sur la base d'études tentant de modéliser la protection immunitaire contre le virus, le professeur Cowling estime que la protection offerte par les vaccins à virus inactivé contre le variant Delta pourrait être inférieure de 20 % par rapport à la souche originale.
Ses calculs suggèrent une réduction encore plus importante contre le variant Beta, découvert pour la première fois en Afrique du Sud.
Le professeur Jin Dong-yan, virologue également de l'université de Hong Kong, a déclaré à la BBC qu'il était "attendu" que l'efficacité des vaccins chinois diminue contre les variantes, y compris la variante Delta.
Mais il a déclaré que "Sinovac et Sinopharm sont de bons vaccins" et que les personnes qui n'ont pas accès à des vaccins présentant des résultats d'efficacité plus élevés devraient quand même recevoir leurs injections.
Toutefois, a-t-il ajouté, elles doivent continuer à respecter les règles de distanciation sociale et les autres mesures visant à limiter les infections.
De plus en plus, les experts et les gouvernements sont également favorables aux rappels d'un même vaccin ou à la combinaison de deux vaccins différents, même si peu d'études prouvent que cela fonctionne.
Le professeur Jin indique qu'un rappel des vaccins Pfizer ou Moderna pourrait renforcer la protection initiale conférée par une injection de Sinovac et Sinopharm.
En Indonésie, les travailleurs de première ligne recevront un rappel de Moderna après deux vaccins Sinovac, tandis que Bahreïn invite les personnes de plus de 50 ans à recevoir un rappel de Pfizer après deux vaccins Sinopharm.
Les Émirats arabes unis et la Turquie proposent à leurs citoyens une troisième injection de Sinopharm et de Sinovac, respectivement, et la Thaïlande envisage également cette mesure.
Mais le professeur Cowling s'est interrogé sur les avantages d'une troisième injection en Indonésie, où la vaccination en est encore à ses débuts.
"Il faut vraiment bien réfléchir à l'avantage supplémentaire d'une troisième dose par rapport à l'aide que deux doses pourraient apporter à une personne âgée de la communauté qui n'a pas encore eu l'occasion d'être vaccinée", dit-il.
Sinovac Biotech précise qu'elle mène des essais cliniques sur l'efficacité d'une troisième dose et que les résultats sont encourageants, mais insiste sur le fait que deux doses sont suffisantes pour offrir une protection contre le Covid-19.
Le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Wang Wenbi, affirme que les vaccins du pays "ont acquis une bonne réputation dans la communauté internationale, leur sécurité et leur efficacité étant largement reconnues".