Le pasteur Tsala Essomba est décédé selon des sources, des suites d’un AVC à Yaoundé hier dimanche 18 juillet 2021.
Le monde des églises de réveil est en deuil. Le célèbre pasteur Tsala Essomba promoteur du ministère religieux «Va et Raconte», de la radio urbaine «Fréquence Vie» et des journaux « Cameroun Soir » et « Va et Raconte info », a rendu l’âme le dimanche 18 juillet 2021. Des sources parlent d’un Avc comme cause de son décès. Et il est rapporté qu’il est mort à la clinique le Jourdain à Yaoundé. Son corps a été gardé au funérarium de l'hôpital gyneco-obstetrique et pédiatrique de Ngousso à Yaoundé.
Pour parler en bref de lui, le confrère Darren Lambo Ebelle de Camer be, indique que le pasteur Tsala Essomba «était surtout très connu, médiatique de certaines pratiques que d'aucuns jugeaient mercantilistes et trop peu correctes par rapport à la Bonne nouvelle de l'Évangile. Il lui était notamment reproché de spolier les fidèles par la vente d'une eau dite bénite, et dont il leur vendait 1,5 litre à 4 000, voir 5000 francs CFA. Cette eau qu'il disait avoir sanctifiée et bénie, devait alors épargner son acquéreur de toute attaque démoniaque ou mauvais sort».
Jeune Afrique l’hebdomadaire panafricain en 2014 dans un article consacré au pasteur Tsala Essomba rapportait ce qui suit en dressant son portrait.
«Parti de rien, il a bâti son "temple" grâce aux dons des "brebis", comme il nomme ceux qui fréquentent son Église, mais aussi à travers une très lucrative affaire d’eau minérale. Doté d’un sens aigu des affaires, il s’est associé à une marque locale qui fournit à l’Église des cargaisons d’eau destinée à être "bénite". L’étiquette est changée, et la bouteille est vendue au triple de sa valeur… Raconter, c’est d’ailleurs le fonds de commerce de Tsala Essomba, qui sait user de toutes sortes d’artifices pour capter l’attention des foules. Même si, dans son sac à malices, on retrouve toujours les mêmes ficelles. Pour entretenir la légende, il se réserve le rôle prophétique de celui qui vient "sauver des ténèbres les âmes en perdition"».
Liliane N.