Sur le plateau de l’émission «Club d’élites» de Vision 4, le Pr Pascal Charlemagne Messanga Nyamding s’est demandé si le Lion indomptable Clinton Njié aura la possibilité de saluer le président de la République, après qu’il ait osé publier sur les réseaux sociaux, sa sextape.
La problématique de la vulgarisation du sexe sur les réseaux sociaux a été l’une des thématiques de l’émission de débat «Club d’élites» de Vision 4, d’hier dimanche 11 juillet 2021. Le Pr Pascal Charlemagne Messanga Nyamding faisant partie du panel, en a profité pour faire une pique au Lion indomptable Clinton Njie. On se rappelle que celui-ci avait lui-même publié en date du 26 juillet 2020, sa sextape sur son compte Snapchat. S’il y en a qui avait justifié cet acte par l’effet de la jeunesse, beaucoup l’avaient condamné.
Le Pr Messanga Nyamding pour sa part, s’est demandé si Clinton Njié aura à saluer le président de la République Paul Biya lors de la Coupe d’Afrique des Natsions (CAN), qui doit se jouer au Cameroun.
« Si la CAN se joue au Cameroun ; Nji Clinton qui a montré au monde entier son pénis dans la bouche d'une femme, va saluer le chef de l’État ? », a-t-il demandé.
Il convient de noter que le prétexte ayant conduit à l’inscription de la thématique de la vulgarisation du sexe dans les réseaux sociaux est, ces différentes vidéos présentant des personnes nues, qui ont été dernièrement publiées sur la toile. Parmi ces vidéos, il y a bien évidemment la sextape tournée dans le bureau de Martin Camus Mimb. Il y a celle de groupe de personnes arrêtées en pleine séance de partouze à Douala, sans oublier celle de la femme soupçonnée de vol au quartier Nkomkana.
Liliane N.
Le couple présidentiel a quitté Yaoundé le dimanche 11 juillet 2021, en compagnie d’une délégation dans laquelle fait partie Samuel Mvondo Ayolo, le Directeur du Cabinet civil de la présidence de la République.
Le départ du président de la République du Cameroun et de son épouse de la capitale, est le sujet qui a meublé les commentaires sur la toile, hier dimanche 11 juillet 2021. En plus des images, qui ont été postées sur la toile, le Cabinet civil de la présidence de la République a rendu public, un communiqué relatif à ce déplacement du Chef de l’Etat Paul Biya et son épouse. Il y est dit que Paul et Chantal Biya se rendent en Europe pour un court séjour privé.
Il est aussi indiqué, que le couple est accompagné de Samuel Mvondo Ayolo le Directeur du Cabinet civil de la présidence de la République, le Contre-amiral Joseph Fouda, Conseiller spécial à la présidence de la République et Simon Pierre Bikele, le Chef du protocole d’Etat.
Il convient de noter que ce voyage en Europe du couple présidentiel Paul et Chantal Biya survient après une période de près de 2 ans sans déplacement. Et il est tout aussi apprécié de façon mitigée comme ceux antérieurs. S’il y en a du côté du régime et de ses partisans qui ont été ravis de voir le président et son épouse à l’instar d’André Luther Meka militant du rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), il y en a également comme Wilfried Ekanga qui pensent qu’ils ont le cran de faire un déplacement pour l’Europe en ce moment.
Il faut rappeler que le dernier voyage du président de la République remonte en début du mois d’octobre 2019. Le Chef de l’Etat et son épouse Chantal Biya, s’étaient rendus en France à l’invitation d’Emmanuel Macron, président de la République française. Le couple devait prendre part à la sixième conférence de reconstitution des ressources du Fonds mondial de lutte contre le Sida, la Tuberculose et le Paludismes dans la ville de Lyon en France du 09 au 10 octobre 2019.
Liliane N.
Selon le confrère Journal du Cameroun, les deux anciens Lions indomptables Samuel Eto’o Fils et Geremi Sorel Njitap affûtent leurs armes, pour l’élection du prochain président de la Fédération camerounaise de football.
Samuel Eto’o Fils envisage-t-il se présenter à la prochaine élection du président de la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT) ? C’est ce qu’affirme le confrère Journal du Cameroun. Il fait savoir qu’il n’y a pas que Samuel Eto’o qui travaille pour être le prochain président de la FECAFOOT. Il y a aussi Geremi Njitap et Seidou Mbombo Njoya qui assure l’intérim en attendant l’élection.
«Dans les états-majors de ces potentiels candidats, tous travaillent d’arrache-pied pour s’accorder les faveurs des membres de l’Assemblée générale de la Fecafoot, le jour dit».
Journal du Cameroun parle de manœuvres et stratégies qui sont déjà mises sur pied. Pour Samuel Eto’o, le journal évoque sa tournée en début de cette année.
«Il n’a échappé à personne que lors de sa tournée nationale en début d’année 2021, Samuel Eto’o, rusé qu’il est, a surtout rencontré les personnalités issues du monde du football. Seidou Mbombo Njoya, dont Samuel Eto’o ne s’est pas caché pour financer son « élection » a vu d’un mauvais œil la pré-campagne de son parrain d’hier. Comme en politique, les basses manœuvres ont alors commencé. Il a notamment été demandé au Comité d’éthique de la Fécafoot d’introduire un amendement sur les conditions d’éligibilité qui écarterait tous candidats ayant une double nationalité. Samuel Eto’o qui possède également un passeport espagnol est particulièrement visé. Soupçonnant son secrétaire général Benjamin Didier Banlock d’être de connivence avec le goaleador camerounais, le comité d’urgence de la fédération s’est récemment réuni pour statuer sur son cas. La très probable candidature de Samuel Eto’o a créé une friction au sein de l’instance faitière du football camerounais, pour le dire le moins. Les plus hauts responsables et surtout les membres du Comité exécutif ne se regardent plus qu’en chien de faïence», rapporte Journal du Cameroun.
Pour ce qui est de Seidou Mbombo Njoya, le confrère indique qu’il est en quête de parrainages.
«Il y a quelques jours, Seidou Mbombo Njoya, à la recherche des parrainages au sommet de l’Etat, a demandé à être reçu en audience par Ferdinand Ngoh Ngoh, le ministre d’Etat secrétaire général à la présidence de la République», écrit Journal du Cameroun.
Il faut rappeler que l’élection du président de la FECAFOOT est prévue pour octobre 2021.
Liliane N.
Selon nos sources, Martin Camus Mimb a été auditionné par les enquêteurs de la police judiciaire suite à la plainte déposée par Malicka et le collectif d’avocats «Fousse».
Il y a du nouveau dans l‘affaire de la sextape tournée dans le bureau du journaliste Martin Camus Mimb. Des sources dignes de foi affirment que celui-ci a été auditionné le mercredi 7 juillet 2021 par les enquêteurs de la police judiciaire à Douala. Si on ne sait pas toujours ce que le patron de Radio Sport Infos (RSI) y a déclaré, on aura toutefois appris que son audition a duré environ deux heures. Après, il est reparti chez lui.
On a aussi appris que Wilfrid Eteki, l’homme qui a affirmé être celui de la sextape a brièvement été arrêté puis auditionné. Par la suite, il avait été libéré. Cependant, tout comme pour Martin Camus Mimb, rien ne filtre sur son sort. Certaines sources ont indiqué que ce dernier a pris la fuite pour le Gabon. Cette information reste à confirmer.
A titre de rappel, la semaine dernière, le collectif des 7 avocats qui se sont constitués pour la défense de Malicka Bayemi la fille de la sextape, dénonçaient des manœuvres visant à étouffer l’affaire.
«Dans une procédure en citation directe de particulier, la citation directe, la fixation de la date d’audience est une prérogative du procureur de la République. Elle l’est, non pas parce que c’est à lui qu’incombe la conduite de la procédure ; la citation directe de particulier, comme son nom l’indique est à l’initiative exclusive des particuliers. Il intervient uniquement parce qu’il est le chef du Parquet et que c’est le Ministère public que représente le Parquet, qui doit soutenir l’action publique à l’audience », expliquait Me Guy Olivier Moteng, avocat et membre du Collectif «Fousse».
Liliane N.
C’est ce qui ressort de la célébration les 1er et 2 juillet 2021 de la semaine internationale des archives, que le ministère des Relations extérieures (Minrex) a placée sous le thème : « Renforcer les archives diplomatiques du Cameroun pour une meilleure gouvernance ». Le plan de numérisation qui est déjà en chantier, viendra à la suite des actions menées jusqu’ici.
Le Cameroun veut de se doter d’un plan de numérisation de ses archives diplomatiques, qui intègre les documents personnels des diplomates et hommes d’État, ainsi que les archives sur les États étrangers et autres organisations internationales.
Le Minrex a saisi l'occasion de la semaine des archives pour animer des échanges sur la valorisation des archives diplomatiques du pays. Ce qui a permis d’offrir une formation aux différentes responsables en charge de la gestion des documents et spécifiquement de ceux diplomatiques. Ces derniers ont été édifiés, entre autres, sur l’histoire du Conseil international des archives ou la gestion quotidienne des archives diplomatiques.
Selon les témoignages d'un responsable du Ministère des Relations extérieures, dans ce département ministériel : « les archives occupent une place indéniable, parce que pour prendre les meilleures décisions, on se sert d’elles en tant que mémoire collective ».
Parmi des actions menées jusqu’ici au Minrex, il y a notamment l’extension et l’équipement du bâtiment abritant les archives diplomatiques ou la numérisation des dossiers du personnel, qui s’inscrivent dans le processus de modernisation de leur gestion, apprend-on.
Innocent D H
Ils ont axé leurs crimes sur l’abus sexuel des dames du troisième âge et alors que leur vice atteignait le sommet de l’ignominie, ces pervers sont allés jusqu’à ôter la vie d’une maman âgée de 85 ans.
Selon nos confrères du « quatrième pouvoir », « ces délinquants d'un autre genre viennent d'être rattrapés par la gendarmerie d'Ombessa, dans le Mbam-et-Inoubou, région du Centre. Ceux-ci vont devoir assumer leurs actes immoraux et immondes devant la loi ».
Une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux
Et c’est à travers cette dernière qu’on a entendu les témoignages des habitants, notamment ceux de la localité d’Issogho qui sont revenus sur les circonstances du tragique décès de Nguessaba Abang Monique :
« C’est quelques heures après sa mort qu’on nous a appelé et nous l’avons trouvé étendue dans la broussaille ; C’était la troisième agression sur sa personne. Les deux premières se sont successivement déroulées dans son domicile, certainement au milieu de la nuit et au champ. Elle avait réussi à faire face ; Malheureusement, ses agresseurs ont défini qu’il s’agissait d’une proie très facile et le troisième viol lui a été fatal ».
Autre lieu, même pratique
Guientsing, toujours à Ombessa est cette seconde antre dans laquelle les prédateurs sexuels ont établi leur quartier général. Ils y terrorisent les grands-mères :
« Il y a un type qui marche avec la machette pour suivre les vielles femmes dans les champs. Une situation qui m’a amené à ne plus m’y rendre du moins, lorsque je suis seule et c’est le même sentiment de crainte qui m’anime lorsque je suis seule à la maison parce que les enfants prouvent qu’ils sont très dangereux. Je suis comme toutes les autres mamans de mon âge, nous ne savons plus quoi faire… », raconte une vielle dame.
Un cri de cœur entendu
Ce sont les multiples partages de cette vidéo mais aussi les plaintes de ces populations paniquées qui ont incité les forces de maintien de l’ordre à ouvrir une enquête, afin d’avoir le fin mot de l’histoire.
Les trois individus interpellés agissaient-ils tous seuls ou alors, s’agit-il d’un vaste réseau de prédateurs sexuels ?
Si la réponse est positive, celui-ci se limite t-il dans le Mbam et Inoubou ?
Qu’est ce qui les a amenés à s’en prendre à leurs grand-mères ?
Des questions et certainement bien d’autres qui trouveront leurs réponses à l’issue de l’enquête qui a commencé ce Mercredi.
Nicole Ricci Minyem
C’est l’un des sujets phares évoqué au cours de cet entretien que nous a accordé Bernard Répéré – Délégué départemental de l’Environnement, de la Protection de la Nature et du Développement Durable dans la Kadéi.
Il a en outre formulé le vœu de voir la mise en place d’un comité interministériel afin de limiter les risques environnementaux causés par l’extraction des mines.
L’exploitation minière a commencé en 2014. Au début, il ne s’agissait que de petits exploitants mais, au fil des ans, les choses ont sensiblement évoluées et dix ans plus tard, elle a pris de l’ampleur, avec des nationaux mais aussi des étrangers.
Par rapport au respect des normes environnementales, il y’a le code minier de 1996et la Loi – cadre sur l’environnement de 1976 qui prescrivent la remise en l’état du site après l’exploitation ; Seulement le respect de cette exigence est partiel, il y’a des sites qui sont refermés et d’autres ne le sont pas.
Les délégations régionale et départementale de l’environnement effectuent des descentes sur le terrain pour la sensibilisation et pour les inspections. Nous infligeons aussi des amendes de trois à cinq millions de francs Cfa à ceux qui ne respectent pas la réglementation en vigueur.
Nous devons nous en tenir à la Loi qui a été établie lorsque l’activité n’était pas si intense. Nous remarquons toutefois qu’ils ne se plient pas tous, notamment les exploitants étrangers qui sont des chinois. Les coréens qui étaient là en 2014 sont tous partis.
Que pensez – vous de ces morts dont il est tout le temps question sur les sites miniers ?
Il y’a des gens qui décèdent suite à la noyade dans les puits restés béants ; il y’a d’autres qui meurent après des éboulements, parce que les populations riveraines installent des canaux dès que les chinois quittent les lieux parce qu’elles sont elles aussi à la quête de l’or.
Le véritable problème avec les études d’impact est que les copies des Titres délivrés aux exploitants miniers ne sont pas remises au ministère de l’Environnement, de la Protection de la Nature et du Développement Durable ; Souvent, nous découvrons l’activité sur le terrain.
Pour rattraper les questions d’impact environnemental, nous avons commencé à adresser des notices environnementales et, c’est la Mairie qui le fait ;
Cependant, seuls deux sites ont jusqu’à date reçu des notices. Nous souhaitons qu’il y’ait un comité interministériel qui regroupe toutes les administrations impliquées dans l’activité minière.
Trois types de problèmes affectent les cours d’eau à cause de l’activité minière ; Il y’a leur fermeture, leur déviation et leur pollution. Pour ce qui est du mercure, aucune étude n’a été rendue publique attestant qu’il est présent sur les sites miniers. Des prélèvements avaient été réalisés mais les résultats n’ont toujours pas été rendus publics.
Entretien réalisé par Nicole Ricci Minyem
A l'hémicycle du palais de verres, le député du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN) a prononcé un discours à l’endroit du ministre des Finances. Une adresse en rapport avec certains investissements qui concernent l’exercice budgétaire de cette année ou qui perdure depuis plusieurs années.
« Monsieur le Ministre des Finances, vous venez de recevoir les félicitations de notre collègue Joshua Osih, en rapport avec l’eurobond. Mais il se passe que la dernière fois où vous étiez ici, c’était notamment pour la rectification d’une ordonnance qui devait notamment ouvrir cette voie. Donc, je voudrais que lorsque vous prendriez la parole tout à l’heure, que vous nous fassiez le point sur la moisson que vous avez engrangée. C’est vrai que par les médias nous avons appris et lu des choses. Mais il est bon que de votre voix, nous sachions ce qu’il en a été, comment ça s’est passé et ce qui a été fait là-bas », lance Cabral Libii au Ministre des Finances dans une question orale.
Cabral Libii adresse à Louis Paul Motaze, une lettre intitulée : Comment naissent les « éléphants blancs ». Le président du PCRN indique, « En parcourant rapidement le document, j’ai noté la reconduction d’une orientation stratégique. C’est une constante. La transformation structurelle. Je reviens toujours dessus comme l’an dernier, parce que la transformation structurelle en politique économique s’oppose au big push. En termes simples, plutôt que de tout faire, nous référant au dicton, « qui trop embrasse mal étreint », nous optons pour la priorisation des secteurs porteurs, des secteurs productifs. Comme je le disais l’an dernier, autant vous affichez des ambitions intéressantes notamment avec l’import-substitution dont parlait l’honorable Ngo Issi tout à l’heure ».
Constats du député
L'élu du peuple dit ainsi découvrir que d’ici 2024, le Cameroun passera pour le riz, de 108 000 tonnes à 406 000 tonnes de produits ; le maïs de 2 458 000 tonnes à 4 200 000 tonnes. Ce sont des projections très ambitieuses pour les deux à trois ans qui viennent. Il n’y a pas de doute.
Se référant à ces constats, Cabral Libii note : « Prenons le cas du secteur de l’énergie. Vous allez travailler sur le mix-énergétique : l’hydroélectrique, le photovoltaïque, le thermique, la biomasse (…) On est toujours dans la transformation structurelle, donc, on n’embrasse pas tout. Et je vois que, en parcourant le document sur la Stratégie nationale de Développement (SND), sur dix ans (2020-2030), vous allez faire le barrage de Nachtigal (420 MW), de de Bini à Warak (75 MW), de Menchum (72 MW), de Song Ndong (270 MW), de Grand Eweng (1 800 MW), de Katsina (485), de Makaï (350 MW), de Kikok (450 MW), de Ndjock (200 MW), etc. Là c’est environ dix barrages que vous allez faire en dix ans ! ».
Ce qui amène le candidat arrivé troisième à la présidentielle de 2018 à demander à Louis Paul Motaze, « Quand vous parlez de transformation structurelle, Monsieur le Ministre, est-ce que vous êtes conséquent ? On a toujours l’impression que pendant que vous affichez la transformation structurelle, ce qui est plutôt une perspective rassurante dans un contexte comme le nôtre, vous peinez à muter véritablement. Il y a un décalage entre ce que vous affichez philosophiquement et ce que vous projetez faire dans la réalité ».
Innocent D H
C'est du moins ce que révèle le rapport d’analyse du document de programmation économique et budgétaire déposé à l’Assemblée nationale par le Gouvernement. C'est en prélude au débat d’orientation budgétaire précédant l’élaboration du budget de l’État pour l’année 2022.
La Commission des finances de la chambre basse du Parlement camerounais révèle que les recettes pétrolières ont chuté de 14,2% à fin avril 2021. En effet d'après les indications de la commission, « S’agissant de l’exécution du budget actuel à fin avril 2021 (…) il est signalé une évolution globale positive des différentes recettes par rapport à la même période l’année dernière, à l’exception des recettes pétrolières qui connaissent une baisse (-14,20%) par rapport à la même période en 2020(…) ».
Si l'on jette un regard analytique sur les données révélées au terme du Conseil d’administration de la Société nationale des hydrocarbures (SNH), tenu du 1er au 4 juin 2021, il ressort : « sous la forme d’une consultation à domicile de ses membres, justifiée par les mesures de lutte contre le Covid-19 », les ventes du brut camerounais entre janvier et avril 2021 ont généré au Trésor public, « après déduction des charges », une enveloppe totale de 121,68 milliards de FCFA. En ajoutant à cette enveloppe les revenus de l’impôt sur les sociétés pétrolières, qui constituent la 2ème composante des recettes pétrolières, il se dégage que l’enveloppe globale connait une baisse de 14,2%.
Baisse surprenante
Selon des observateurs avertis, cette baisse des recettes pétrolières est surprenante. Et plusieurs indicateurs permettent d'émettre une telle appréciation. D’abord du fait que la production est fortement en hausse sur la période sous revue. De sources concordantes, celle-ci a culminé à 13,25 millions de barils à fin avril 2021, contre 9,035 millions de barils en glissement annuel. Ensuite, depuis le début de l’exercice 2021, le marché du pétrole se caractérise par une embellie des cours mondiaux. Entre janvier et juin 2021, le prix du baril du brut sur le marché a oscillé entre 50 et plus de 70 dollars, selon les différentes plateformes dédiées au suivi du marché pétrolier, contrairement à la même période en 2020, au cours de laquelle les cours mondiaux du brut se sont situés sous la barre de 30 dollars US du fait du coronavirus, induisant une réduction de 39,41% du prix du brut camerounais.
Innocent D H
Le ministre en charge de l’Industrie, Gabriel Dodo Ndoké, a procédé ce 7 juillet 2021 à Yaoundé, à l’ouverture officielle de la 7ème édition de ce rendez-vous sous régional de la production post récolte qui a en réalité ouvert ses portes depuis le 5 juillet, et les refermera le 11 juillet prochain.
Comme les éditions précédentes, pour cette 7ème édition du Salon international de l'industrie agroalimentaire de Yaoundé (Sialy), ce sont des milliers de visiteurs qui sont attendus au Musée national dans le cadre de ce grand rendez-vous sous régional.
L'événement est articulé autour d’une foire-exposition, des conférences, des ateliers et des rencontres B to B. Pendant une semaine, les participants donneront à voir les atouts du Cameroun dans l’agro-alimentaire, et débattront des voies et moyens pour doper cette activité, au lendemain du démarrage de la mise en œuvre de la Stratégie nationale de développement (SND30), document qui met en exergue la transformation locale de la production agricole et d’autres matières premières pour définitivement impulser l'émergence du Cameroun
Le Sialy qui a été lancé en 2010, a pour objectifs d’« assurer une meilleure visibilité des actions des pouvoirs publics dans le secteur de l’agriculture et de l’industrie agroalimentaire ; de promouvoir le renforcement des capacités matérielles, techniques et financières des opérateurs du secteur de l’industrie agroalimentaire ; de promouvoir les inventions et le savoir-faire tant dans le domaine de l’agriculture que de la transformation ; et de développer les relations commerciales entre les acteurs du secteur agricole et de l’industrie agroalimentaire camerounais et étrangers », confient les promoteurs.
Innocent D H
Célestin Djamen le président d’APAR appelle à être prudent avec des partis politiques dits de l’opposition qui flirte avec les sécessionnistes et militent ainsi pour la partition du Cameroun.
Après la manifestation de Paris, Célestin Djamen dans une nouvelle tribune, affirme qu’il ne pouvait rester sans rien dire après avoir vu un rapprochement entre des partis politiques dits de l’opposition et les partisans de la sécession du Cameroun. Demandant aux camerounais d’être prudents face à cet état de choses, le président d’APAR rappelle que la patrie doit être placée au-dessus de la tribu et de toute autre chose.
Retrouvez ci-dessous la tribune de Célestin Djamen
APAR n’attaque ni les individus ni des partis concurrents mais APAR dénonce ou apprécie, si besoin, les actes posés, quel que soit leur provenance et leurs auteurs (Gouvernement ou Partis politiques). C’est cela la Nouvelle Opposition, c’est cela faire la politique AUTREMENT.
Un Apariste n’apprécie pas pour PLAIRE. Un Apariste ne dénonce pas non plus pour NUIRE. Un Apariste parle pour construire et pour RASSEMBLER toutes les filles et tous les fils du pays (Extérieur et intérieur) longtemps divisés par la haine et le tribalisme, sans avoir automatiquement besoin de citer les individus ou les groupes d’individus qui se reconnaîtront toujours. Chez nous a APAR le PRINCIPE précède L’ÉGO, les valeurs passent avant les intérêts nombrilistes et crypto-fascistes ou suprémacistes.
Il est d’une nécessité impérieuse non seulement de demeurer vigilant sur les actes de collusion incestueuse entre des partis politiques légalement établis et les Séparatistes Ambazoniens mais il est surtout urgent d’évacuer la peur d’avoir peur de se faire passer pour un opposant de l’Opposition tant qu’on est dans la défense des intérêts PATRIOTIQUES.
En 1961 une partie de notre territoire, la Northen Cameroon fût rattachée par un forceps référendaire onusien au Nigéria voisin, aujourd’hui des brasseurs de vent et le cheval fou, à travers cette Alliance horripilante veulent redonner vie à cette funeste expérience.
Plus jamais ça !
Camerounais levons-nous comme un seul homme pour dénoncer cette ruée vers l’Absurde et cette tentative de dévergondage de la République. Les partis des ténèbres et les sympathisants de l’AntiCameroun trouveront toujours APAR sur leur chemin. APAR prône le respect des valeurs républicaines, des Institutions de la République. APAR combat ce qu’il dénonce dans ses Statuts et dans son projet de Société.
APAR ne restera jamais dans un silence complice quant aux actes ayant un impact négatif sur la Société sous prétexte que ces actes émanent d’un parti dit d’opposition, sous prétexte qu’on va se faire passer pour l’opposition à l’Opposition.
Les partis qui ne sont pas dans la majorité Présidentielle sont-ils forcément des partis d’opposition ? Un parti qui flirte avec des Sécessionnistes et donc qui milite pour la partition du Cameroun directement ou indirectement est-il encore un parti d’opposition ? Restons vigilants chers Aparistes.
Le Projet de Société APAR c’est D’ABORD un Cameroun uni, puissant et fort, « la PATRIE D’ABORD la tribu après » tel est notre leitmotiv. Tous ceux qui s’attaquent à L’Unité nationale et aux Institutions fondamentales de la République (parti au pouvoir ou partis dit d’Opposition) s’attaquent à APAR. Nos contradicteurs sont nos adversaires et il faut absolument les respecter mais les ennemis de la République sont nos ennemis. Nous ne pouvons pas écrire un projet de Société et ne pas le défendre. C’est irresponsable et absurde. Seuls les principes nous intéressent, pas les individus ou les organisations ès qualité, malgré tout le respect que nous leur devons.
Nous avons déjà rappelé à APAR qu’on ne peut pas être Apariste et sécessionniste ou sympathisant en même temps. Nos lois répriment cela. Qui peut défiler en France avec les drapeaux des nationalistes corses ? Qui peut défiler en Espagne avec les drapeaux des nationalistes catalans?
Qui peut défiler au Sénégal avec les drapeaux des nationalistes Casamançais? Or, ne pas dénoncer celles ou ceux qui défilent avec les Ambazoniens est un acte de complicité MAJEUR et bien sûr coupable. Il y a des silences utiles mais il y a surtout aussi des silences complices mortels. La République doit rester debout…à l’abri de ses oripeaux sécessionnistes.
Excellente journée à vous tous. Que Dieu vous comble de ses grâces!
Célestin Djamen Président national de APAR
Ces hommes d’affaires français proposent au Cameroun de mettre à sa disposition, leur conseil, étude, fourniture de matériels et équipements, maintenance, installation et même l’assurance.
Des hommes d’affaires français conduits par les présidents du Syndicat des énergies renouvelables (SER) et de l’Association camerounaise pour les énergies renouvelables (ACER) ont récemment échangé avec Gaston Eloundou Essomba le ministre de l’Eau et de l’Energie (Minee). Leurs échanges ont tourné autour des énergies renouvelables. Ils souhaitent être utiles au Cameroun dans ce secteur. Et ils proposent entre autres choses, leur expertise jusqu’à la structuration de la filière dans le pays.
Au terme de l’audience chez le Minee, le président du SER, qui conduisait la mission a indiqué «qu’il était question pour les entreprises françaises d’apporter leur expertise. Tout un package, à savoir: conseil, étude, fourniture de matériels et équipements, maintenance, installation et même l’assurance. Les entreprises comptent également travailler sur la structuration de la filière au Cameroun».
Et il convient d’indiquer qu’au cours de l’audience, le ministre Gaston Eloundou Essomba a présenté aux hommes d’affaires français dans un premier temps, «le potentiel et les opportunités qu’offre le pays en termes d’énergies renouvelables. Ensuite, il leur a parlé du cadre réglementaire régissant ces activités, des projets déjà en cours dans ce domaine. Et pour finir l’état des besoins», rapporte le confrère Cameroon tribune dans son édition du 7 juillet 2021.
Cameroon tribune rappelle par ailleurs que l’objectif du Cameroun en puissance électrique installée à l’horizon 2035 est de 6000 MW dont 420 MW de biomasse, 360 MW pour le solaire et 60MW d’énergie éolienne. Ce qui fait que le ministre Gaston Eloundou Essomba a jugé le potentiel des énergies renouvelables au Cameroun important.
Il a cité entre autres: «l’hydroélectricité avec les 243 sites recensés dans les dix régions; le potentiel solaire ‘’abondant et disponible’’. Pour ce qui est de la biomasse utilisée principalement pour la cuisson et dans les zones rurales, le potentiel est également énorme avec près de 25 millions d’hectares de forêts. Les énergies éolienne et géothermique quant à elles restent à évaluer».
Les français avec le membre du gouvernement ont aussi évoqué le projet d’éclairage public, prioritairement pour Yaoundé et Douala qui serviront de phase pilote.
Liliane N.
L’activiste Calibri Calibro demande d’arrêter de tout mettre sur le dos du Mouvement pour la renaissance du Cameroun, le parti politique de Maurice Kamto.
La manifestation qui a eu lieu sur la place de la République de Paris le 3 juillet dernier, a connu la participation des membres de la Brigade Anti-Sadinards (BAS), des militants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) sans oublier les partisans de la République fantôme d’Ambazonie. Du fait de sa sortie au cours de laquelle, il (Maurice Kamto) a félicité les manifestants, certains hommes politiques au Cameroun ont estimé que c’est le MRC qui était l’initiateur de cette manifestation. Une affirmation que réfute Calibri Calibro le commandant de la BAS qui trouve qu’avoir l’identité de l’organisateur de l’événement qui fut anti-régime Biya n’est pas important.
«Parlant des manifestations qui ont eu lieu à Paris le 3 juillet dernier, le meeting a été organisé par la société civile, les activistes camerounais exclusivement. L'organisateur n'est pas important, le plus important c'est la mobilisation de nos compatriotes et le message qui a été véhiculé...Nous voulons exprimer notre ras-le bol envers le gouvernement dictatorial; arrêtons de tout coller au MRC !», a déclaré le commandant de la BAS sur les antennes d’Abk radio le 7 juillet 2021.
Il faut rappeler que les organisateurs de la manifestation de Paris, ont indiqué qu’ils se sont mobilisés pour dénoncer les violations des droits humains au Cameroun, les massacres dans les régions du Sud-Ouest et du Nord-Ouest, les détournements liés à la gestion des fonds Covid-19 et de la Can 2022. Ils réclament aussi un processus électoral normalisé.
Liliane N.
Un point sur lequel Cavaye Yeguié Djibril a insisté en parlant de l’organisation dans très peu de temps de la Can Total 2021, sans toutefois évoquer le manque criard de patriotisme dont font montre tous ceux qui s’attèlent à détourner égoïstement d’énormes sommes d’argent, sans penser une seule seconde au Vert-Rouge-Jaune National
Cavaye Yéguié Djibril, président de l’Assemblée Nationale : « cette compétition que le pays accueille du 9 janvier au 6 février 2022 appartient à tous les Camerounais. Sa tenue doit flatter l’orgueil de tous et chacun doit jouer sa partition pour que la fête soit belle… ».
Les Camerounais doivent plus que jamais restés unis notamment ceux de la grande famille du football
Et pour atteindre cet objectif, les Députés demandent « Que se taisent les querelles intestines et égoïstes qui agitent les milieux du sport en général, celui du football en particulier ;
Que se taisent les réseaux sociaux et les autres professionnels de la désinformation ainsi que de l’intoxication ;
Que seuls parlent en nous, notre patriotisme et notre fierté ;
Que seul parle en nous, notre chauvinisme pour supporter le 11 national, les Lions Indomptables du Cameroun… ».
Covid 19 : Cavaye Yéguié Djibril insiste sur l’importance de la vaccination
C’est sur cet autre point que s’est appesanti le président de l’Assemblée Nationale : « Si la riposte gouvernementale a fait preuve jusque-là de quelque efficacité, la campagne de vaccination quant à elle tarde à décoller… Le Cameroun s’est doté de milliers de doses de vaccins.
Depuis le 12 avril 2021, date de lancement du plan national de vaccination contre le Covid 19 et malgré la multiplication des points de vaccination à travers le pays, des compatriotes hésitent et demeurent réfractaires à l’opération ; Pire, ils se laissent séduire par la propagande anti-vaccin que diffusent à profusion les réseaux sociaux… ».
Pourquoi est-il nécessaire de se faire vacciner ?
Quatre raisons ont été données par le Député : Se protéger soi-même ; Protéger votre entourage ; Limiter la propagation du virus ; Mettre le Cameroun à l’abri d’une nouvelle vague de la pandémie.
Autre bilan
La deuxième Session Ordinaire qui s’achève ce Mercredi a connu l’Examen et l’Adoption de sept projets de Loi. En outre, l’hémicycle a accueilli une série de séances plénières spéciales portant sur des thématiques spécifiques et relatives à des questions d’intérêt national ;
A l’instar du débat d’orientation budgétaire qui a réuni les élus de la Nation et les responsables du ministère des Finances. Sur ce point précis, Cavaye Yéguié Djibril, président de l’Assemblée Nationale a relevé qu’ «En vigueur depuis 2019, cet exercice permet désormais aux Députés de faire des propositions dans le cadre de l’élaboration du Budget de l’Etat… ».
Nicole Ricci Minyem