Mamadou Mota le premier vice-président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun affirme qu’il est inacceptable de s’attaquer à un député de la nation, en plus une femme.
Dans l’affaire Nourane Foster qui s’est produite hier 20 juillet 2021, Mamadou Mota le premier vice-président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), a choisi de prendre parti pour l’élue de la nation. Le cadre du MRC ne cautionne pas qu’un policier ait exercé une forme de violence sur un député qui en plus est une femme. Se voulant sentencieux dans sa réaction, il pense que Martin Mbarga Nguele le Délégué général à la sûreté nationale doit sanctionner tous les éléments des forces de maintien de l’ordre impliqués dans l’affaire.
«J'apporte mon soutien à la député Nourane. Des images d'une rare violence montre à quelle point une partie de notre police s'illustre par des comportements signe de soldats médiévaux. J'existe des sanctions du chef de la police à l'endroit de tous ces éléments de la police, c'est inadmissible, inacceptable de s'attaquer à une élue et en plus une femme. Notre police doit s'émanciper de ce genre de turpitude. Des femmes ont été tuées avec leur enfants au dos, vous aviez justifié cela, en voilà une que vous brutalisez par zèle pour plaire à vos chefs peut-être, mais nous sommes en République. Imaginez un camerounais lambda? C'est juste révoltant !», a-t-il écrit sur sa page Facebook.
La réaction d’André Luther Meka du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) est toute différente de celle de Mamadou Mota. Le militant du RDPC pense que l’honorable Nourane Foster devrait plutôt présenter ses excuses.
«L'honorable Nourane Fotsing quelque soit son immunité doit respecter les règles édictées par le gouverneur de la région de l'Ouest pour permettre à la communauté musulmane de mieux prier et de se recueillir. Face à cet incident, l'honorable commet deux péchés: l'un, le non respect des mesures prescrites par le gouverneur pour un bon déroulement de la prière des musulmans à l'ouest, mais aussi le fait de ne pas respecter la quiétude, la tranquilité de la prière de la Tabaski de la communauté musulmane. Pour eux, elle devait faire amende honorable pour respecter ce jour faste. Je pense honnêtement que l'honorable Nourane doit demander pardon à toute cette communauté pour ce manque de dévotion à ce jour de culte et de célébration de la Tabaski», a écrit Luther André Meka.
Liliane N.