Certaines indiscrétions font état d’un plan ourdi contre cet administrateur civil par des individus qui tiennent à tout prix brader les biens du Pad.
Ceux qui soutiennent cette thèse affirment qu' ”Effrayé par la reconstitution des limites du domaine foncier du PAD et surtout de l'inventaire de ses biens, des personnes bien identifiées sont fortement soupçonnées de vouloir tripatouiller la vérité en montant une cabale contre le Dg Cyrus Ngo'o…”.
A l’intérieur du Port Autonome de Douala, les collaborateurs du directeur général soutiennent que “Depuis que le Dg Cyrus Ngo'o est aux affaires, la mafia a perdu le sommeil. Chacun ruminant sa haine devant le danger qui se profile à l'horizon. Ce sont les mêmes qui gèrent par exemple, en toute opacité et sans mandat juridique depuis 2007, les biens résiduels de l'ex-ONPC. Une immersion dans ce milieu pourrait faire découvrir les procédés filandreux qui y ont cours…”.
Ce sont les mêmes sources qui renseignent que “La réforme portuaire a introduit les loups dans la bergerie…”.
Et pour soutenir cette thèse, ils indiquent qu' “Alors que les mutations sont sur le point d’être engagées avec la mise sur pied du Port Autonome de Douala (PAD), le Ministre des Finances (Minfi) de l'époque, Polycarpe Abah Abah veut voir clair sur l'immense patrimoine mobilier et immobilier Portuaire qui alimente tellement de fantasmes….
C'est que la chronique des faits divers dans la presse fourmille d'anecdotes sur les prétentions de certains qui revendiquent des parcelles notoirement reconnues comme parties intégrantes du domaine public Portuaire ou d'autres qui ont réussi l'incroyable prouesse d'obtenir l'immatriculation d'un terrain dans l'espace public Portuaire...
Celui qui est chargé en janvier 2006 par le Minfi Abah Abah d'inventorier les actifs résiduels qui subsistent de l'ex-Office national des ports du Cameroun (Onpc) est maintenu, malgré le flou entretenu sur son pedigree…
Des rumeurs bizarres de bradage des biens immobiliers de l'ex-ONPCB vont parvenir à l'oreille du Minfi qui s'empresse de retirer son blanc-seing au cabinet chargé de cette tâche...
Essimi Menye qui succède à de Polycarpe Abah Abah au ministère des Finances ne décolère pas contre ceux qui sont à l’origine de la mafia et des malversations qui ont cours au Port autonome de Douala. Cependant, on ne sait pour quelles raisons, il maintient l’homme sur qui pèse tous les soupçons malgré le fait qu’il soit personae non grata.
En 2007, la première résolution du Minfi Essimi Menye est de nommer un auditeur afin de connaître la nature exacte des biens résiduels de l'ex-ONPC. C'est le cabinet Challenger Corporation d’un expert qui est commis à la tâche.
Le bicéphalisme est créé par la mafia
Le bicéphalisme est électrique entre les différents concurrents qui se livrent à une guerre féroce et pire ils sont des voisins de palier à l'immeuble de l'ex Oncpb à Bonanjo. Un soir, des cadres procédant de la multinationale de l'industrie agroalimentaire Nestlé qui projettent de réaliser des spots publicitaires dans l'enceinte du Club ONPC se voient refoulés devant la barrière d'entrée par les militaires en faction. Malheureusement, ils ne parviendront pas à le faire à cause des guéguerres que se livrent les cabinets noirs qui sont aujourd’hui à en découdre avec le directeur général Cyrus Ngo’o.
Il convient cependant de se poser quelques questions
Comment comprendre sur la base d’une simple dénonciation, l’on convoque un gestionnaire nommé par le Chef de l’Etat ? En prenant le soin de le considérer comme suspect avant même que les enquêtes ne soient diligentées sur le terrain ?
Le marché dont il est question dans cette affaire est de quel type ?
S’il existe, a-t-il été réalisé en respectant les termes ?
Qui a donné son accord ?
Qui a réalisé ledit marché et si cela a été fait, cette réalisation était-elle conforme aux clauses ?
L’expertise est-elle avérée ?
D'où sort le blanchiment d'argent dans cette affaire? Est-ce parce que le soumissionnaire a acheté un bien coûteux que cela veut nécessairement dire qu'il blanchit l'argent qu'il a lui-même gagné ?
Des interrogations et bien d’autres encore qui nécessitent des réponses car, ce sont ces dernières qui vont permettre de mieux cerner ce qui se trame actuellement contre le directeur général du Port Autonome de Douala.