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L’information a été rendue publique ce mardi par nos confrères de Canal 2 International qui sont descendus sur les lieux. Partis sur une affaire de viol sur mineure âgée de 13 ans, ils ont pu se rendre compte, au cours de leur enquête, que le réseau est bien plus étendu, avec des ramifications insoupçonnées. 

 

Une fillette âgée de 13 ans a récemment été violée par un gendarme à Babadjou, dans le département des Bamboutos à l'Ouest du Cameroun. Le mis en cause, un certain Biwolé, en service à la Compagnie de gendarmerie de cette localité, a forcé la voie annale de sa victime, dans les locaux même de son service.

Alors que la jeune enfant venait récupérer le couvert et l’argent du poisson braisé que sa maman a servi plus tôt à son bourreau, elle est brutalement happée par le “pervers sexuel” qui, prêt à assouvir ses désirs bestiaux, n’hésite pas à pointer son arme de service sur la tempe de la petite fille.

“Je suis arrivée, il m’a tiré dans une chambre. Il a descendu mon pantalon et m’a dit de fermer la bouche…”, témoigne la victime.

“Je suis monté comme ça à la brigade et cherché à rencontrer le Commandant de Brigade, celui-ci est venu juste derrière moi et m’a conseillé d’aller à l’hôpital pour faire des examens, afin d’être certain que l’enfant n’a pas menti…

Ce que nous avons fait, comme l’hôpital n’est pas loin de la Compagnie de Gendarmerie et après examen, on nous a assuré qu’il y a quelque chose qui s’est passé comme l’atteste d’ailleurs le certificat médical établi par les médecins après examen…”, relate un parent de la victime.

Un réseau de pédophiles parmi les "protecteurs" de la population

Le sieur Biwolé actuellement gardé à vue à l’Etat major de Mbouda serait membre d’un groupe de pédophiles car, à quelques encablures de cette localité située dans le Département de Bamboutos, plus précisément à Bamessou, l’un de ses compagnon de crime, adjudant chef est lui aussi pris dans les mailles du filet.

De l’avis de certains témoignages recueillis par nos confrères, l’individu a négativement marqué les esprits car ses multiples victimes le considèrent comme un pédophile accompli

Témoignage des jeunes garçons

“Je suis arrivé là bas à la gendarmerie un jour avec l’un de mes frères avec qui je suis au marché, il nous a servi des tasses que nous avons bu et, je me suis réveillé le lendemain matin et je me suis rendu compte qu’il m’a violé. Tout mon derrière était mouillé et lorsque je lui ai posé les questions, il ne m’a rien dit de bon”.

“Comme on avait déjà fixé le rendez-vous avec le commissaire et je lui ai demandé de me faire signe lorsqu'il arrive. Mais, avant qu’il ne m’appelle, moi j’étais déjà sur place et, j’ai trouvé les deux dans la chambre, dans un lit et il lui faisait une fellation et il a même versé le sperme au sol…”.

Un autre jeune, sexuellement abusé depuis l’âge de 8 ans a finalement décidé de sortir de son silence et narrer les faits

“J’ai connu monsieur Alexis derrière la Snec alors que j’étais âgé de 8 ans quand j’étais encore au CE1 ; il m’a pris comme son petit du quartier et chaque fois que nous étions chez lui, il me suçait et il l’a fait pendant longtemps à l’insu de mes parents…”.

Se croyant à l’abri de tout soupçons, usant quelquefois de menaces et d’intimidation, ces individus qui ont pu arborer la tenue de la gendarmerie nationale, corps d'élites et vanté par tous, sont désormais exposés aux yeux du monde, parce que les parents ont pris la résolution de briser le silence en témoignant à visage découvert

Maman de l’une des victimes: “Mon enfant est allé faire deux ans chez ma belle-sœur au village et à son retour, son comportement nous a surpris et nous avons pris la décision de l’envoyer à Douala pour apprendre la mécanique; Traumatisé, il lui arrivait de faire des cauchemars et c’est à cette occasion qu’il nous a confié qu’il rêvait du père là qui lui disait de sucer son P. On m’a demandé de le ramener ici afin de le traiter et c’est à ce moment qu’il nous a tout raconté”.

Le silence sous les menaces et les intimidations

Même si certains parents et autres victimes ont décidé de braver leur peur et raconter ce qu’ils ont vécu, il est possible que d’autres continuent de garder le silence à cause de la terreur dans laquelle ils sont maintenus.

On ne le dira jamais assez, il est important de dénoncer, dénoncer et encore dénoncer, afin que de telles pratiques n’aient plus cours, bien qu’il soit difficile de se faire à l’idée que ce sont ceux-là même qui sont censés protéger les populations qui agressent et abusent sexuellement de jeunes enfants. 

 

 

Dans son rapport sur le commerce électronique dans la CEEAC en 2021, le GSMA (organisme qui regroupe les opérateurs télécoms dans le monde) et la Commission économique pour l'Afrique (CEA) livrent des données sur le commerce social (utilisation des réseaux sociaux pour des transactions de commerce électronique) au Cameroun. Il en ressort que WhatsApp, est la plateforme numérique la plus utilisée dans le pays pour ces transactions.

 

Le rapport indique que, « L'importance du commerce social est particulièrement évidente dans les marchés naissants du commerce électronique (…) où il représente l’essentiel de l'activité de commerce électronique. Une enquête menée au Cameroun a révélé que 88 % des personnes interrogées avaient acheté des articles par le biais de WhatsApp, tandis que 68 % avaient acheté par le biais de Facebook ».

Le commerce social offre aux PME la possibilité de formaliser certains aspects de leurs activités tout en opérant sur des marchés où certains des éléments réglementaires et infrastructurels typiques du commerce électronique font défaut, informe le rapport. Cela peut apporter une plus-value aux acteurs du secteur informel, dont le nombre est estimé à environ 2 milliards de personnes dans le monde.

Cette même source rapporte que, « Des recherches menées par la GSMA ont mis en évidence que plus d'un tiers des fournisseurs de commerce social ciblent les femmes, les groupes ruraux ou à faible revenu comme principale base d'utilisateurs ».

Cependant, note le rapport, l'une des principales limites du commerce social est que la plupart des plateformes ne sont pas encore conçues pour traiter les transactions de bout en bout. Par conséquent, elles nécessitent un soutien supplémentaire pour la logistique, la livraison et les paiements, ce qui pourrait potentiellement entraîner des frictions dans le périple en ligne entre les commerçants et les clients, apprend-on.

Innocent D H

L'information est contenue dans un communiqué de presse du ministre des Finances (Minfi). Louis-Paul Motaze a décidé le 20 août dernier, de payer « des arriérés de dépenses » des exercices 2020 à 2013 pour un montant de 931 123 009 FCFA, au bénéfice de 42 petites et moyennes entreprises (PME).

 

C'est une décision du Ministre des Finances qui vise à « soutenir la trésorerie des PME dans un contexte de relance économique post-Covid 19 », indique le communiqué de presse. Cependant, le texte ne dit rien sur les critères de sélection des « des arriérés de dépenses réengagés ». Il est juste mentionné que la décision a été prise en « considérant les nécessités de services ».

Effet, ces créances sont une infime partie de la dette intérieure de l’État du Cameroun. Selon les chiffres fournis par la Caisse autonome d’amortissement (CAA), gestionnaire de la dette publique, au 30 juin 2021, l’encours de la dette intérieure (hors restes à payer) de l’administration centrale est évalué à 2 646,1 milliards de FCFA, soit 11,8% du PIB. Elle enregistre une augmentation de 10,7% en glissement annuel.

Pour être payés, les prestataires sélectionnés devraient néanmoins prouver qu’ils ont bien effectué le service demandé. Ils sont à ce titre, invités à prendre attache avec les services financiers des administrations maîtres d’ouvrage des contrats objets de leurs créances, pour la transmission des dossiers y relatifs à la direction générale du budget, pour la suite des procédures.

Selon les informations puisées à bonnes sources, les dossiers de ces prestataires doivent obligatoirement comporter les pièces originales suivantes : le marché, la lettre commande ou le bon de commande administratif signé et enregistré ; l’ordre de service de démarrage des travaux, le cas échéant ; les décomptes des travaux réalisés ou la facture définitive régulièrement liquidée par l’ordonnateur, selon le cas ; le procès-verbal de réception provisoire ou définitive et/ou le bordereau de livraison, le cas échéant ; l’attestation de non-mandatement signée de l’ordonnateur (au nouveau des services déconcentrés) ; l’attestation de non-paiement signée du chef de poste comptable assignataire de la dépense ; le dossier fiscal à jour.

Innocent D H

La ministre camerounaise de la Recherche scientifique et de l’Innovation (Minresi), Madeleine Tchuinte, vient de lancer un appel d’offres à hauteur de 15 millions en vue de la rénovation des rideaux de son bureau.

 

Après l’appel d’offres destiné à la rénovation du domicile de Roger Milla, une autre annonce suscite la polémique. Il s’agit en effet de l’avis de consultation lancé le 17 août dernier par la ministre de la Recherche scientifique et de l’Innovation (Minresi), Madeleine Tchuite, relative à la fourniture et à l’installation des rideaux dans son cabinet. Le montant de cet appel s’élève à 15 millions FCFA.

Après tous les scandales qui ont émaillé la scène médiatique depuis quelques mois, plusieurs camerounais jugent ce montant excessif pour la tâche indiquée. La précision selon laquelle les frais de ce marché sont déduits du budget annuel d’investissement dudit ministère ne suffit pas à convaincre les sceptiques.

En rappel, Madeleine Tchuinte, qui occupe le poste de Minresi depuis 17 ans, a été vivement citée dans le scandale sur la gestion des fonds alloués à la lutte contre la pandémie à coronavirus récemment. Le ministère dont elle a la charge était en effet appelé à produire des médicaments et trouver des protocoles de traitement efficaces contre cette pandémie. Seulement, les résultats n’ont jamais été concrétisés. Depuis le déclenchement de ce scandale, baptisé Covidgate, elle fait partie de ceux que les camerounais considèrent comme étant des bourreaux des finances et de la santé du pays.

De plus en plus, l’actualité camerounaise est bondée de scandales financiers. Après le Covidgate et les audits qui ont suivi, le directeur général du Port autonome de Douala, Cyrus Ngo’o, est cité depuis la semaine dernière dans une affaire de détournement de fonds et de paradis fiscaux. Des appels d’offres aux montants faramineux sont également de la partie. C’est le cas de celui lancé en vue de la réhabilitation  de la résidence de Roger Milla

 

 

Depuis l’arrivée d’une entreprise asiatique exploitant le rocher étalé sur des dizaines d’hectares, elles voient leurs biens immobiliers détruits à petit feu, sans compter les risques sanitaires auxquelles elles sont désormais exposées, à cause de la poussière issue des explosions de dynamite. Des témoignages qui prouvent que les habitants de ce côté n’en peuvent plus.

 

L'adjudant Bessala, résident à Nyom II : “c’est d’abord mon épouse qui me fait parvenir les images de cette carrière qui a été ouverte dans notre quartier; Sur les photos, je vois les murs fissurés et mon téléviseur tombé à cause des secousses...

J’ai fait un constat d’huissier ainsi qu’une sommation depuis le 13 Août dernier et j’ai déposé ma plainte au niveau du parquet à cause des fissures créées par les secousses visibles dans toute ma maison …

Pauvre militaire de mon état, j’ai pris un petit crédit pour construire une petite baraque et d’ici dix ans, cette maison ne va plus exister et qu’adviendra t -il de ma famille, de mes enfants”?

Madeleine, habitante du quartier Nyom II : “ Quand ils dynamitent là, tu sens comment les murs donnent l’impression de s’écrouler d’un moment à l’autre, tout tremble dans la maison et même si tu es sous un lit, tu ressens de violentes secousses…

Ils sont en activité toute la nuit et, si vous voyez cette poudre blanche, nous l’aspirons de nuit comme de jour et à la fin, nous sommes en danger car, au delà des problèmes de santé auxquels nous sommes exposés, nous pensons qu'à plus ou moins court terme, nos maisons vont s’écrouler”.

Des actions ont été menées auprès des autorités administratives

En attendant la réaction de ces dernières, les populations ont pris la résolution de manifester afin de crier leur désarroi

“Nous avons organisé une grève il y a quelques jours; Tous les habitants se sont réunis et nous avons barré la route. C’est pendant que se tenait cette grève que quelques-uns parmi nous ont été invités à une rencontre avec le maire et d’autres personnalités, nous restons dans l’expectative”, explique Madeleine.

Si certains habitants sont obligés de rester sur les lieux car ils sont dans leur propre maison, d’autres pensent déménager car, pour eux, ce n’est pas évident de subir en permanence, ces secousses et ces tirs de dynamite qui interviennent au moins deux fois par semaine alors qu’ils souffrent des maux tels que l'hypertension et autres.

Un site d’exploitation qui s’étend sur plusieurs hectares

La roche exploitée par une société asiatique s’étend de Nyom II (quartier Messassi) à Midjomo et Okola, dans le Département de la Lékié. Elle est établie sur des terrains appartenant aux populations qui possèdent des titres fonciers en bonne et dûe forme, obtenus auprès des autorités compétentes.

Confrontés à cette triste réalité, les habitants restent en attente car, elles espèrent qu’elles seront expropriées, dédommagées et recasées  sur des sites plus viables, loin de ces impacts sonores;

D’ailleurs, ils doutent fortement qu’une étude d’impact environnemental et social avait été réalisée avant que la société asiatique qui y est installée ne commence son exploitation

Rodrigue, habitant du quartier Nyom II : “Vous savez, lorsque nous parlons, d’aucuns estiment que nous ne sommes pas patriotes et tentons de déstabiliser le pays. Vous êtes là et vous avez pu vous rendre compte par vous même que les maisons construites sur ce terrain ne peuvent pas supporter les chocs.

Les études environnementales ou sociales ont été menées où et quand, à quel moment, par qui? Un beau jour, nous nous sommes retrouvés confrontés à la réalité et, avec l’actualité qui se déroule actuellement au pays, nous ne vous cachons pas que nous avons eu peur, jusqu’à ce qu’on voit les engins des chinois monter et descendre. Personne ne nous a rien expliqué…”.  


Nicole Ricci Minyem

 

The President of the Federal Republic of Nigeria, His Excellency Muhammadu Buhari has re-echoed his commitment to barring secessionist groups from using his country as a staging ground to destabilize Cameroon.

The pledge was emphasized by the National Security Adviser to Nigeria’s President Muhammadu Buhari, retired Major General Mohammed Babagana Monguno at the start of the eight session of the Cameroon-Nigeria trans-border security committee that ends this Wednesday in Abuja.

Prior to the close of the session, the Nigerian Government through Major General Mohammed Babagana reiterated its stands to combat separatist activities aiming to destabilize Cameroon. Speaking to delegates at the session, the retired General disclosed there was an attempt by secessionist groups in Nigeria to form alliances with those in Cameroon in a bit to destabilize both territories, a situation he said will never be allowed to happen on the Nigerian soil.

Another emerging concern is the attempt by secessionist groups in Nigeria to form alliances with secessionist groups in Cameroon in order to destabilize both countries. Let me reemphasize during the 6th session in 2019, his Excellency President Buhari reassures you that Nigeria’s territory will never be used as a heaven or staging area by any group of secessionist to destabilize another friendly and sovereign country.”

He proceeded by indicating that plans to put up such alliances will be duly frustrated. “In addition, we will work closely together to ensure that any perceived challenge to form any alliances between secessionist groups in Nigeria and Cameroon are decisively dealt with.”

As to what concerns the close to five years Anglophone crisis rocking the North West and South West regions of Cameroon, the retried General said Nigeria will continue supporting moves by the Government of Cameroon and encourage a ceasefire for peace to reign.

Furthermore, we will continue to support the efforts of the Cameroonian authorities by engaging all agreed parties to deescalate security concerns in the North West and South West regions of the country.”

As indicated above, the session ends this Wednesday with both parties expected to come up with a blue print that outlines new ways of reinforcing security on their border and empowering neighbouring communities.

The Cameroonian delegation is led by Camerooon’s Minister of Territorial Administration, Paul Atanga Nji.

 

Persistent threats of terrorism at Cameroon/Nigeria border

Speaking to delegations at the 8th session, the National Security Adviser to Nigeria’s President Muhammadu Buhari disclosed that since the 7th Session took place in Yaounde, Cameroon from the 3rd to the 6th July 2019, series of transnational security issues have either morphed or emerged across common borders that need to be addressed.

According to him, the most dominant transnational security issue remains the threat of terrorism perpetrated by the Islamic State in West Africa Province (ISWAP) and Boko Haram Terrorists (BHTs).

According to him, these terrorist groups continue to exploit the porous border areas to disrupt the livelihoods of innocent citizens in their communities.

At this point, I am glad to acknowledge that the close counterterrorism collaboration between our two countries has significantly curtailed the activities of these terrorists as well as other forms of criminality,” he added and thus charged the 8th Session of the Cameroon-Nigeria Trans border Security Committee meeting to produce a comprehensive communique that would provide workable solutions to the current and future trans-border security challenges.

 

Ariane Foguem

Selon Me Alice Nkom, le procureur de la République a reçu des ordres pour envoyer Martin Camus Mimb et Wilfrid Eteki en prison.

Me Alice Nkom fait partie des avocats qui défendent Martin Camus Mimb dans l’affaire qui l’oppose à Malicka Bayemi. D’ailleurs, on apprend d’elle, que dans ladite affaire, il n’y a pas que la plainte de Malicka. Il y a aussi celle du procureur de la République qui pour la femme de droit, recevrait des ordres du pouvoir exécutif.

«L’affaire qui passait le 18 août c’est l’affaire que monsieur le procureur de la République a initiée après que la partie civile ait saisi le tribunal d’une action pour les mêmes faits pratiquement par voie de citation directe. L’affaire en citation directe est renvoyée pour le 26 août et l’affaire qui passait hier c’est celle où on a donné l’ordre à monsieur le procureur de la République de mettre ces jeunes opérateurs économiques (Martin Camus Mimb et Wilfrid Eteki NDLR) en prison...Voilà donc le procureur de la République qui lance une procédure par voie de flagrant délit. Pourquoi ? Parce qu’il sait que s’il ne lance pas par voie de flagrant délit, il n’a pas le droit ni le pouvoir de placer quelqu’un sous mandat de détention provisoire en le privant de sa liberté d’aller et venir qui est un droit fondamental protégé par la Constitution et par la loi internationale qu’on a placée au-dessus de toutes nos autres lois internes, y compris la Constitution. Est-ce que je me fais comprendre ? Donc il a dit « je fais donc que ce soit le flagrant délit, comme ça je les place sous mandat de dépôt pour obéir aux ordres de la hiérarchie», affirme-t-elle.

Me Alice Nkom est persuadée que le pouvoir exécutif s’ingère dans cette affaire qui relève du pouvoir judiciaire. Elle parle de pressions que subirait le Procureur de la République. Ces pressions selon le conseil de Martin Camus Mimb, viendraient des autorités en haut-lieu de l’exécutif. Elle rappelle d’ailleurs la sortie du Pr Marie-Thérèse Abena Ondoa le ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille.  

«Vous avez écouté le discours d’un membre du gouvernement, la ministre de la Femme et de la Famille. Elle a annoncé les pressions qu’il fallait mettre et quand aujourd’hui vous savez que dans les prétoires, les palais de la justice, les hautes instructions ont remplacé la loi et le droit auprès du juge, vous comprenez aisément que c’est du grand n’importe quoi en termes de procédure et de droit. Les magistrats eux-mêmes ne savent plus comment faire parce qu’ils ont les instructions dans les oreilles », ajoute Me Alice Nkom.

Liliane N.

Durant deux jours, ces médecins spécialistes chinois ont soigné près de 1000 patients.

C’est dans le cadre de la coopération sino-camerounaise, que Marcel Niat Njifenji le président du sénat, a fait venir les 12 et 13 août 2021, une équipe de médecins spécialistes chinois, à Bangangté dans la région de l’Ouest. Cette équipe a été déplacée pour des soins à faire aux populations de ce côté. On apprend qu’il y a eu près de 1000 patients soignés. Ils sont venus des sept groupements de l’arrondissement de Bangangté (Bangangté, Bangang-Fokam, Bamena, Bangoulap, Bangoua, Batchingou, Bahouoc).

Fier après le succès de cette campagne, Eric Niat le fils du président du sénat élu maire de la ville de Bangangté a salué l’initiative et le travail des médecins chinois.

«En cette veille de rentrée scolaire, les élèves ont surtout besoin d’être en santé avant de retourner sur les bancs. Une bonne santé est la garantie d’une meilleure performance scolaire et académique. Je remercie les médecins chinois pour avoir fait le déplacement très nombreux. Votre action renforce nul doute et de manière effective les relations entre nos deux grandes nations», a déclaré le maire de Bangangté.

Du côté chinois, l’expérience est à renouveler. Le Dr Tian Yuan chef de l’équipe médicale chinoise du Shanxi, a remercié le président du sénat pour la confiance placée en eux.

 «C’est en 1975 que le gouvernement chinois a envoyé pour la première fois une équipe médicale au Cameroun et aujourd’hui, après 46 ans de vent et de pluie, 21 équipes médicales chinoises ont été envoyées avec un total de 711 personnels médicaux de haute qualité professionnelle par le gouvernement chinois», a-t-il déclaré.

Liliane N.

 

Un dealer et trois consommateurs de stupéfiants, parmi lesquels une femme enceinte sont actuellement en garde à vue à la Brigade de Gendarmerie de Nlongkak à Yaoundé. Ils ont été arrêtés dans le cadre d’une opération coup de poings au Palais Polyvalent des Sports.

La police de Yaoundé vient de mettre la main sur quatre individus, notamment un dealer de drogue et trois présumés consommateurs, parmi lesquels une femme enceinte.

Ils ont été interpellés pour trafic de stupéfiants le 17 août dernier aux environs de 10 heures au lieu-dit « Palais Polyvalent des Sports de Yaoundé » lors d’une opération coup de poings menée par les fins limiers de la Brigade de Nlongkak.

02 kilogrammes de cannabis, 900 grammes de cocaïne et une somme de 230,000 F CFA, résultant de la vente de stupéfiants ont été récupérés. Une enquête est ouverte au sein de ladite Brigade.

C’est la troisième arrestation de présumés dealers et consommateurs de drogues annoncée par la police depuis le début du mois d’août à Yaoundé. La plus grosse a eu lieu le 30 juillet dernier dans les localités de Ntaba et de Manguiers, en banlieue de la ville. 30 personnes, parmi lesquelles un trafiquant de drogue notoire de 45 ans, avaient été arrêtés pour trafic présumé de drogues illicites. Pendant les raids, 800 grammes de cocaïne, 2 kilogrammes de cannabis, des téléphones portables et des armes blanches ont été saisis.

Toujours le 17 août, les éléments du Poste de Gendarmerie de Mewoulou ont, sur renseignements, mené une opération coup de poings aux lieux-dits « Carrefour Etoug-Ebe » et « Laverie du Centre » qui leur a permis d’interpeller deux présumés dealers, âgés respectivement de 24 et 30 ans, tous deux des repris de justice. Cinq fumeurs qui se trouvaient en compagnie des suspects ont également été arrêtés. Par ailleurs, une importante quantité de cannabis a été saisie.

Ces interpellations s’inscrivent dans le cadre d'une opération policière de « nettoyage » de la capitale politique de criminels, alors que le pays se prépare à accueillir la Coupe d'Afrique des nations, une compétition de football continentale impliquant 24 nations africaines en 2022.

 

Ariane Foguem

A Red Cross worker identified as Diomede Nzobambona in his early sixties has succumbed to injuries sustained during an attack in Bamenda, chief town of the restive North West region of Cameroon, the aid international organization has said.

In a statement, the body says the Canadian delegate died on Monday August 23, following injuries he sustained the day before, during an attack in Bamenda.

It is with great sadness that the International Committee of the Red Cross (ICRC) confirms that one of its staff died on August 23 following injuries he sustained the day before during an attack in Bamenda.” The statement partly reads.

Words are not enough to express our immense sadness nor to soothe the grief of his family and loved ones. We send them our sincere condolences and the expression of our deepest sympathy.” Markus Brudermann, head of the delegation for the ICRC in Cameroon said in the statement.

The late Diomede Nzobambona was a Canadian delegate working in the fields of water and sanitation. He had worked for the ICRC since 2003 and had been under contract with the Canadian Red Cross between 2007 to 2012.

He was in Bamenda, chief town of Cameroon crisis-hit North West region to provide humanitarian assistance to communities affected by the over four years long Anglophone crisis rocking the region.

According to the statement from the International Committee of the Red Cross, the circumstances of his death have not been clarified and they cannot give any information. The aid organization maintained that its priority is to support those who have been affected by Diomede’s sudden death, especially his family, relatives and colleagues.

Diomede is not the first aid worker to die in Cameroon’s Anglophone crisis-hit regions. Few days ago, the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs (OCHA) in Cameroon said four workers have been killed since 2019, meanwhile in the last 16 months, over 19 incidents of abductions involving humanitarians were reported in the said regions.

 

Unending insurgency in Anglophone regions

Ambazonia separatist militia groups have been waging an armed insurgency in the North West and South West regions of Cameroon to get the independence of both regions for close to five years now.

The latter have been battling with Government forces in attacks that have displaced more than 700,000 civilians and forced another 63,800 across the border to Nigeria, according to a United Nations report dated April 2021. Thousands have been reportedly killed in these attacks.

 The latest killing was perpetrated in a church in Bali, in the Bui Division, North West region at the Presbyterian Church Ntafoang on Sunday August 22 during service. A female worshipper was shot dead and the Pastor on duty seriously injured when men dressed in military uniform fired bullets at the church.

An ambush by armed separatists in the same locality last month killed five police officers.

Last Friday August 20, a seven-year-old primary school pupil was killed in Kumbo during a cross fire between Government forces and separatists while she was attending a holiday class at the St. Theresa’s Catholic Primary School. One of her mates was equally injured.

Many Cameroonians seek to see an end to the bloody hostilities and have appealed to both camps for a ceasefire that could lead to a genuine dialogue.

 

 Ariane Foguem

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Sunday, 05 June 2022 11:01