Alors que les carillons de la prochaine rentrée scolaire s’apprêtent à retentir sur l’ensemble du triangle national, quatre cent mille ( 400 000) bambins, résidents dans cette Région n’auront peut être pas la chance de fouler du pied une salle de classe afin de bénéficier eux aussi d’une bonne instruction
La cause est évidente
A cause de nombreuses exactions commises par les éléments de la secte terroriste boko haram, ils ont dans leur fuite permanente perdu les documents qui pouvaient leur octroyer le droit d’être considéré comme des citoyens à part entière de leur pays, à l’instar des actes de naissance et des cartes nationales d’identité.
Une situation déplorable qui a été mise en exergue par nos confrères de Tv5 Monde qui sont allés à la rencontre de ces enfants dont certains voient leur existence dont l’existence se limite aux tâches ménagères; C’est notamment le cas de Fadimatou Adam, adolescente sans identité :
“Des hommes armés sont venus chez nous un soir, ils ont mis le feu partout. Ils ont brûlé tout ce que nous possédions, nous n’avons même pas eu le temps de récupérer nos effets personnels, chacun de nous cherchait simplement à s’enfuir afin de sauver nos vie; Tous nos biens sont partis en fumée lors de cette attaque je n’ai donc rien qui me permette de m’identifier aujourd’hui”
D’autres, comme Ibrahim Aladji, lui aussi âgé de 13 ans, a perdu ses papiers alors que les membres de sa famille s’enfuyaient d’un village situé à quelques kilomètres du Nigeria, devant les terroristes de boko haram ; pour s’en sortir, il a dû se lancer dans la vie active:
“Comme je n’ai plus d’acte de naissance, je n’ai plus la possibilité de poursuivre mes études, c’est une situation qui me fait très mal. Afin de sortir de l’oisiveté, je viens vendre ici au marché. Avec ce que je réunis comme argent, j’achète du sel, du sucre, de la tomate que je donne à ma mère”.
Une cagnotte a été ouverte dans l’optique de récolter des fonds
Et l’argent obtenu va permettre d’établir de nouveaux documents à ces enfants car, dans leur quasi majorité, ce sont de jeunes Camerounais qui voient leurs rêves brisés, qui n’ont pratiquement plus d’espoir et voient leur avenir assombri parce qu’ils ne peuvent pas, comme leurs concitoyens bénéficier d’une bonne instruction.
L’apport de tout le monde est attendu et les leaders religieux se sont passionnément lancés dans une campagne de récolte de fonds:
Hamadina Salomon, bénévole : “Au delà de la collecte des fonds, il est impératif de sensibiliser les populations car, il s’agit d’une cause commune qui engage chaque acteur; Le souhait c’est que chaque enfant ait un acte de naissance pour être identifié, pour pouvoir s’inscrire à l’école, pour se faire valoir le droit d’être un citoyen Camerounais…”
Les médias sociaux ont été mis à contribution, ce qui a suscité une forte mobilisation car, l’opération “dix mille actes de naissance” aux élèves du Mayo Tsanaga a permis d’obtenir plus de vingt trois (23) millions de Fcfa, la cagnotte reste ouverte et, il ne reste qu’à souhaiter que cet argent ne soit pas détourné et qu’il serve véritablement à cette cause.
Nicole Ricci Minyem
Cameroonian and Nigerian authorities have announced efforts to jointly fight armed separatists operating in both countries. The commitment was taken at the end of the eighth session of the Cameroon-Nigeria trans-border security meeting in Abuja, Nigeria.
The meeting was convened after Anglophone separatists in Cameroon and the Indigenous People of Biafra in Nigeria said they would join forces to fight for independence.
Speaking at the start of the three-day come together, retired Major General Babagana Monguno, National Security Adviser to Nigerian President Mohammadu Buhari, said secessionist groups are uniting to destabilize both nations.
“Another emerging concern is the attempt by secessionist groups in Nigeria to form alliances with secessionist groups in Cameroon in order to destabilize both countries…” The retired General indicated adding that Nigeria will never serve as a staging ground by any of such secessionist groups for whatsoever purpose including the destabilization of a friendly and sovereign country like Cameroon.
“In addition, we would work closely together to ensure that any real or perceived attempt to form any alliances between secessionist groups in Nigeria and Cameroon are decisively dealt with," Monguno further said.
Cameroon’s Territorial Administration Minister Paul Atanga Nji who led the delegation to Nigeria said militaries of the two countries are already at work to map out ways of stopping separatists operating in Cameroon and in Nigeria. He added that jobs will be provided to people living around the border areas to improve on their livelihoods as it is advanced that poverty has forced many of them to join separatist groups.
"To eradicate trans-border insecurity in all its forms or, I believe, to reduce it to minimum, our security forces must intensify intelligence gathering and information sharing. It must include measures to check religious radicalism, foster education and promote economic and social development projects along our common border," Minister Paul Atanga said.
Cameroon shares a 1,975-kilometer-yet-to-be-demarcated-border with Nigeria. Militaries of the two countries have been jointly fighting violent crises since 2010. Nigeria’s northeastern states of Borno and Adamawa and Cameroon's Far North region on Nigeria’s border report regular Boko Haram terrorist attacks.
Cameroon says separatists use porous borders to import weapons through Nigeria and collaboration between the Ambazonia Defense Forces and Indigenous People of Biafra is making the security situation very uncertain.
Few days ago, the Intelligent Bureau of the Nigerian Police in Abuja presented some armed dealers, among them, an Ambazonia agent identified as Ntui Lambert who was arrested in Ikom, Crossriver state in Nigeria. The Nigerian Police said his mother is from Cameroon while his father hails from Nigeria. The Police are exploiting his phone to track down his associates.
Looking at this recent news, the Cameroon-Nigeria Trans border Security Committee created in 2012 in Nigeria to strengthen security in both countries thus appears more than relevant and the implementation of the resolutions arrived at the end of this year’s session a matter of urgency.
Ariane Foguem
Le concessionnaire de la distribution de l’électricité au Cameroun met le public en garde contre de faux recruteurs qui prétendent embaucher au nom de l’entreprise. Elle indique par ailleurs aux chercheurs d’emploi des mesures à prendre devant des messages téléphoniques.
Depuis quelques temps, des entreprises dénoncent des fausses annonces de recrutement lancées en leur nom par des arnaqueurs. Le 25 août dernier, c’était autour de l’entreprise en charge de la distribution de l’électricité au Cameroun, Eneo, de lancer l’alerte. « Alerte arnaque. Attention aux tentatives d'escroquerie », peut-on lire dans un message publié sur sa page Facebook.
Ces recruteurs d’un autre genre disposent très souvent d’un stratagème bien ficelé et attrayant afin de piéger leurs victimes. « Recrutement direct », « tout poste confondu », dans l’entreprise, non sans oublier la rémunération plutôt alléchante.
Après avoir collecté des « frais de dossier », généralement élevés à 26 500 FCFA, ils promettent à leur victime de lui obtenir un « numéro, d'envoyer son dossier de candidature à Yaoundé et de lui obtenir un entretien d'embauche ». Une information fondamentalement erronée étant donné que la direction de cette entreprise est située dans la ville de Douala.
La société Eneo a saisi l’occasion pour donner quelques consignes aux chercheurs d’emploi afin d’éviter de tomber dans les pièges des arnaqueurs. Elle indique que toutes ses offres d'emplois sont disponibles sur le site jobsite.eneoapps.com. Elle invite par ailleurs les demandeurs d'emploi à signaler « tout message ou appel téléphonique douteux à notre ligne d'assistance 698 280 000 / web: eneo.ethicspoint.com ».
Il est à noter qu’Eneo Cameroun n’est pas la seule entreprise à être victime de telles ruses. Le Fonds national de l’emploi, Camair-Co et l’agence de transport en commun Finexs Voyages ont récemment emis les mêmes alertes. La pratique semble donc plutôt courante. Aux chercheurs d’emploi de rester sur leurs gardes et de rester attentifs.
Les suspects ont été interpellés avec un butin composé de 13 fusils d’assaut AK 47, 750 munitions, 58 dynamites pour fabrication d’engins explosifs de dernière génération, 158 puces Mtn et d’autres objets dangereux.
L’information a été rendue publique par la police nigériane. 39 personnes suspectées être de mèche avec les séparatistes qui veulent la sécession du Cameroun dans les régions anglophones, ont été arrêtées à Ekom, village situé à la frontière camerouno-nigériane. Elles ont même été présentées à la presse le 26 août dernier. Au moment de leur interpellation, elles possédaient 13 fusils d’assaut AK 47, 750 munitions, 58 dynamites pour fabrication d’engins explosifs de dernière génération, 158 puces Mtn. La police du Nigéria parle aussi d’autres objets jugés dangereux. Et selon celle-ci, des éléments laissent penser que ce matériel devait être remis aux séparatistes des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
Les 39 suspects sont soupçonnés d’effectuer le trafic d’armes, faire dans le kidnapping et la cybercriminalité. Actuellement, ils sont en exploitation par la police nigériane en collaboration avec les services de sécurité camerounais pour déterminer la provenance de ces armes et leurs commanditaires. Il convient de noter que l’arrestation de ces 39 personnes survient au lendemain de la 8e session du comité de sécurité transfrontalière Cameroun-Nigeria, tenue les 24 et 25 août dernier à Abuja, la capitale nigériane. Notre pays et celui de Muhammadu Buhari ont convenu de faire front au terrorisme.
Il convient de rappeler également que la police nigériane a mis la main sur un certain Ntui Lambert, âgé de 36 ans dont le père est nigérian et la mère camerounaise et qui serait l’un des principaux fournisseurs d’armes et d’explosifs aux Ambazoniens.
Liliane N.
Cette soirée d’hommages qui s’est déroulée hier 26 août 2021, a connu la participation des personnalités telles qu’Edith Kah Walla, Célestin Djamen et Alice Nkom.
Alors que Christian Penda Ekoka économiste de renom entame ce vendredi 27 août 2021 son dernier voyage, le Mouvement Agir-Act dont il était le fondateur, a organisé hier, une soirée d’hommages en son honneur. De nombreuses personnalités, connaissances ont répondu présent à ladite soirée. Et elles ont tenu de saluer la mémoire de Christian Penda Ekoka. Me Alice Nkom, Célestin Djamen, Edith Kah Walla et bien d’autres ont reconnu au défunt la qualité d’un leader et d’un humaniste qui a marqué son temps. Avant de mettre fin à cette soirée d’hommages, le maître de cérémonie a lu devant l’assistance toute émue, un texte écrit par le célèbre historien Achille Mbembe.
A titre de rappel, Christian Penda Ekoka est décédé le 8 août dernier au Canada, des suites d’un cancer du pancréas. Sa dépouille est arrivée au Cameroun le 19 août 2021. Et il sera inhumé demain samedi 28 août à Douala, dans le caveau familial.
Retrouvez ci-dessous le texte hommage à Penda Ekoka écrit par Achille Mbembe
UN MOT D’ADIEU A CHRISTIAN PENDA EKOKA
Christian PENDA EKOKA sera enterré ce samedi au Cameroun, ce pays ou beaucoup d'entre nous sommes nés, et que notre hymne national appelle, a raison, “le berceau de nos ancêtres”.
Nos itinéraires, par ailleurs si différents, ne se sont jamais croisés de son vivant. Ceci dit, comment, en ces temps d’obscurité, sa voix et ses engagements pour la cause de ce pays auraient-ils pu me laisser indifférent? En vérité, sur le long chemin escarpé ou se joue notre sort, ses réflexions et ses actes faisaient inévitablement de lui un précieux compagnon.
Voilà qu’il s’en va au moment où nous avons peut-être le plus besoin de son active présence, alors que tant de travail reste à faire.
En lui, ce pays que d’obscures forces cherchent à accoutumer au “malheur” perd, une fois de plus, un talent irremplaçable.
Or justement, si Christian nous laisse un héritage, celui-ci est à rechercher dans la pensée selon laquelle de malheur, il n’en existe pas. Le futur sera la somme des promesses que nous nous ferons à nous-mêmes en tant que communauté de vie. Et c’est à devenir cette communauté de vie qu’il nous invitait, en droite ligne des aspirations qui animèrent la longue liste des martyrs (toujours méconnus) de notre indépendance.
Puissent ces ancêtres l'accueillir maintenant, les bras ouverts, en reconnaissance de qui il aura été parmi nous!
L’international camerounais Clinton Njie espère par ce don pouvoir venir en aide aux enfants de la région du Sud-Ouest.
L’information fait en ce moment le tour de la toile. Clinton Njie fait un don de 13,5 millions de FCFA à 11 établissements scolaires situés dans la région du Sud-Ouest. Le don apprend-on sera fait par le biais de sa fondation Clinton Njie Care qui veut venir en aide aux enfants en difficulté.
«Chaque enfant est rempli du potentiel donné par Dieu. Parfois, ce dont ils ont besoin de nous, c’est d’un petit coup de pouce pour leur permettre de continuer à rêver d’un avenir meilleur. Voir la joie sur le visage des autres m’apporte un grand bonheur», a déclaré l’attaquant des Lions indomptables.
On apprend du communiqué officiel de Katche René Echu le chargé de la communication de de la Fondation Clinton Njie Care, que le don sera fait au cours d’une tournée qui aura lieu les 6 et 7 septembre 2021. Parmi les dons, on aura plus de dizaines d’ordinateurs, plus d’une centaine de bancs et 6000 cahiers, stylos et seaux de lavage des mains et poubelles anti-Covid-19. Il sera aussi question de rénover certaines installations scolaires dans la ville de Buea.
Il faut noter qu’en cette veille de rentrée scolaire, le footballeur Clinton Njie n’est pas le seul qui pense aux enfants affectés par la crise anglophone. Il y a également le prêtre jésuite Ludovic Lado qui a initié une collecte de fond pour lesdits enfants. Dans une interview accordée à ACI Afrique, le prêtre affirmait que la collecte se ferait dans le cadre de l’ «initiative retour à l’école».
«Avant la réouverture des écoles, nous espérons collecter suffisamment d'argent pour renvoyer à l'école au moins 300 enfants. Pour atteindre cet objectif, nous devons vendre le plus de livres possible…La plupart des personnes déplacées au Cameroun aujourd'hui sont parmi les plus pauvres des pauvres. Ils ont presque tout perdu. En tant que chrétien et en tant que prêtre, je ne peux pas continuer à dire la sainte messe alors que ces frères et sœurs ne savent pas comment leurs enfants retourneront à l'école quand elle rouvrira bientôt», a-t-il déclaré.
Liliane N.
« Nous vous pourchasserons et nous vous ferons payer », a déclaré Joe Biden - Président des Etats Unis au groupe djihadiste Etat islamique Province du Khorasan qui quelques temps après les explosions, a revendiqué l’attentat.
La branche de Daesh en Afghanistan était considérée comme une menace croissante pour les civils évacués à l’aéroport de Kaboul avant la fin du retrait américain, qui doit s’achever le 31 août. Le groupe, qui s’est formé en 2014 et qui voue une haine aux talibans, est responsable de nombreuses attaques sanglantes dans la région ces dernières années.
Peu après la proclamation par Daesh (l’acronyme arabe pour le groupe Etat islamique, ou EI) d’un « califat » en Irak et en Syrie en 2014, d’anciens membres du Tehreek-e-Taliban Pakistan (TTP, les talibans pakistanais) ont proclamé leur allégeance au chef du groupe, Abou Bakr al-Baghdadi.
Ils ont ensuite été rejoints par des Afghans déçus par les talibans et ayant fait défection. Début 2015, Daesh a officiellement reconnu la création de sa province (wilaya) du Khorasan, l’ancien nom donné à une région qui englobait des parties de l’Afghanistan, du Pakistan, de l’Iran et de l’Asie centrale actuels.
Sa branche locale est connue sous plusieurs noms, notamment État islamique Province du Khorasan (EIPK) en français, ou ISKP dans le monde anglophone (Islamic State Khorasan Province). Joe Bien, lui, emploie l’acronyme plus familier des américains ISIS-K (Islamic State of Iraq and Syria Khorasan).
Même s’il s’agit de deux groupes sunnites radicaux, ils ont des divergences en termes de théologie et de stratégie. Ils sont aussi en concurrence pour incarner le djihad. Signe de la forte inimitié qui les oppose, Daesh a qualifié les talibans d’apostats, notamment pour avoir négocié avec les Américains. Le groupe reproche également aux talibans de s’appuyer sur une base ethnique nationaliste stricte au lieu d’épouser une approche islamique sans frontières, détaille le Centre pour la sécurité internationale de Stanford.
L’EIPK a établi sa tête de pont en 2015 dans le district montagneux d’Achin, à la frontière avec le Pakistan. Partout ailleurs, le groupe s’est heurté aux talibans, même s’il a réussi à former des cellules dormantes autre part en Afghanistan, notamment dans la capitale, et au Pakistan, selon les Nations unies. L’EIPK a subi la répression des talibans et s’est révélé incapable d’étendre son territoire, contrairement à ce qu’avait réussi à faire en Irak et en Syrie.
En 2019, l’armée gouvernementale afghane, après des opérations communes avec les Etats-Unis, avait annoncé qu’il avait été vaincu dans la province de Nangarhar. Les dernières évaluations de ses effectifs varient d’un minimum de 500 à quelques milliers de combattants, selon un rapport du Conseil de sécurité de l’ONU paru en juillet.
L’EIKP a revendiqué certaines des attaques les plus meurtrières commises ces dernières années en Afghanistan et au Pakistan. Il a massacré des civils dans des mosquées, des hôpitaux et dans d’autres lieux publics. Le groupe a surtout ciblé des musulmans qu’il considère comme hérétiques, en particulier les chiites.
En août 2019, il a ainsi revendiqué un attentat contre des chiites à un mariage à Kaboul, dans lequel 91 personnes ont été tuées. Il a aussi été fortement soupçonné d’avoir été derrière une attaque en mai 2020 contre une maternité d’un quartier majoritairement chiite de la capitale qui a coûté la vie à 25 personnes, dont 16 mères et des nouveaux-nés.
Depuis trois jours, les services de renseignement britanniques et américains avertissent d’un risque « imminent » contre les civils évacués à l’aéroport de Kaboul.
N.R.M
Il s’agit d’un certain Ntui Lambert, âgé de 36 ans dont le père est nigérian et la mère camerounaise
Selon les informations fournies par les éléments de la police nigériane, cet individu a été interpellé dans l’Etat de Cross River, alors qu’il avait en sa possession des armes, des munitions et près d’une soixantaine de dynamites destinés à la fabrication d’engins explosifs improvisés.
Capitaine Frank Mba, officier des relations publiques de la police du Nigéria : “Le principal suspect, Ntui Lambert, âgé de 36 ans, originaire d’Ikom, dans l’Etat de Cross River a été arrêté en possession d’armes sophistiquées de différents calibres, de 58 emballages de matériaux explosifs soupçonnés d’être de la dynamite et de munitions lors d’une opération menée par les services de police…”.
Les mêmes sources révèlent qu’au cours de son exploitation, Ntui Lambert a avoué qu’il “travaille en étroite collaboration avec les sécessionnistes ambazoniens qui sèment la mort et la désolation dans les Régions du Nord Ouest et Sud Ouest Cameroun …”.
Les investigations de l’équipe de police ont révélé que le suspect se livrait à la contrebande transfrontalière d’armes avec trois (3) autres membres de son gang appartenant à un groupe sécessionniste installé au Cameroun…”.
Il leur a d’ailleurs avoué que “ Ce n’est pas la première fois qu’il fournit du matériel de guerre à ces bandes armées et criminelles”.
Propos réitérés par lui même alors qu’il était présenté aux hommes des médias locaux: “J’ai été arrêté en compagnie de trois autres personnes dans mon domicile par les éléments de la police du Nigéria et j’ai été transféré dans la ville d’Abuja selon les recommandations des Nations Unies, d’après ce qui m’a été dit. J’achète la dynamite chez un homme à dans la ville de Jos…”.
Entrepreneurs de la mort
Soutiens de groupes d’individus ayant installé une psychose permanente au sein d’une population qui ne demande qu’à vivre sereinement; Déterminés et concentrés qu’ils sont, sur la recherche effrénée du profit individuel et permanent, considérant les Hommes, Femmes et Enfants qui périssent depuis le début de cette crise dite anglophone comme le moyen le plus sûr d’atteindre des objectifs funestes, qui ne reposent sur aucun fondement;
Mais peut être aussi d’avoir une vie faite de “glinglin”, une vie de paraître et qu’il faut à tout prix et à tous les prix entretenir. Les cris de détresse, les larmes de sang versé par les victimes et les membres de leur famille semblent n’avoir aucun impact sur eux.
Ces criminels qui viennent encore et toujours du Nigéria
Car, que ce soit dans la Région de l’Extrême Nord avec boko haram et depuis bientôt cinq ans maintenant dans les Régions du Nord ou du Sud Ouest avec les sécessionnistes ambazoniens, il se trouve que ce pays qui partage une longue frontière avec le Cameroun est impliqué.
L’urgence d’implémenter avec plus de vigueur, les résolutions prises à l’issue des assises de la 8ème session du Comité de Sécurité consacrées aux Menaces sur le Sécurité des Personnes et des Biens et la lutte contre le terrorisme, se fait plus accrue.
Minyem Nicole Ricci
Tel est le titre de l’ouvrage commis par Eric Théophile Tchoumkeu, de l’ordre journalistique appelé “ Interview” comme le fait remarquer François Bingono Bingono dans la préface
Dans un souci de précision, le patriarche ajoute qu’il “s’agit d’un échange interactif entre deux actants dont un questionneur et un questionné. Un jeu de questions-réponses soit amical, quand seules la convivialité et l’harmonie alimentent les échanges.
Soit alors une joute à tendance de combat où on s’attend au bout du compte, au triomphe d’un vainqueur, et à la déchéance d’un vaincu…”.
Du point de vue du préfacier,
“Des rigoristes pourraient bien reprocher à l’auteur de s’encombrer d’un rabâchage de ce qu’on sait déjà car, l’essentiel de l’ouvrage revient sur ce que Abakar Ahamat a déjà dit dans les productions livresques où il est plus intégral, par rapport au peu que ne suggère cette longue interview, or on peut évoquer le souci de ce que l’on peut appeler la double écriture…”
Un avis que partage Josée Mell, dans la postface
Car pour elle, l’ouvrage “Abakar Ahamat : Une seconde vie active” met en exergue “Le choix méthodologique d’un échange célébrant le verbe, en pleine immersion dans les deux langues officielles du Cameroun, avec des questions pointues, abordant sans fioritures les aspects les plus controversés de la biographie ou de la bibliographie de l’Administrateur civil principal aujourd’hui à la retraite…”;
Dans la même lancée, Josée Mell relève qu’il s’agit d’une “vision plus aboutie de l’essentiel des productions d’un auteur atypique mais aussi de sa posture face aux critiques suscitées par ses positions parfois iconoclastes.
En parcourant cet ouvrage de 270 pages écrit en Français et en Anglais, le lecteur sera immergé dans la vie personnelle d’un écrivain téméraire et pugnace, cerner les subtilités des textes administratifs ou encore s’ouvrir à de nouvelles perspectives pour une compréhension plus judicieuse, ce qui au final va “ diminuer l’impact d’éventuels malentendus sur la production prolifique de l’essayiste Abakar Ahamat”.
Abakar Ahamat : Une seconde vie
C’est donc un ouvrage de huit chapitres avec des titres comme: l’Homme; l’Audace d’être différent; Ni courtisan - Ni flagorneur; l’Envers du décor; Un Administrateur si vil. Sacrés incompétents; Relevé de ses fonctions; le Fameux Article 2.
Quelques notes sur l’auteur
Eric Théophile Tchoumkeu est un comptable de formation, passionné de lecture, Éditeur et Auteur depuis 2017 avec neuf ouvrages à son actif, dont deux recueils de poèmes (Entre canicule et rêves et Mon univers intérieur) et sept livres pour enfants écrits en français, traduits en anglais et en arabe. “Abakar Ahamat: Une seconde vie active” est son dixième ouvrage.
Nicole Ricci Minyem
C'est la trame de la session de formation qui vient de s'ouvrir à Bibémi dans le département de la Bénoué à l'intention des formateurs des ménages des communes de Bibémi, de Poli et de Zina. Une initiative du Ministère de l'Eau et de l'Energie en partenariat avec l'Organisation des Nations unies pour l'Education, la Science et la Culture (l'Unesco).
Dans les zones rurales de l'Extrême-Nord et du Nord, le taux d'accès à l'électricité qui reste encore faible, se situe en dessous de 22% selon l'Unesco. Et dans ces régions, plus de 95% des ménages, utilisent le bois de chauffe comme source d'énergie de cuisson. Ce qui augmente les pressions humaines sur l'environnement.
Pourtant, les énergies renouvelables disposent des avantages écologiques indéniables. La session de formation vise ainsi à outiller les formateurs issus de communes de Bibémi, Poli et Zina pour une meilleure appropriation de l’utilisation des énergies renouvelables.
« Nous voulons qu’après cette formation, que les conditions de vie de la population changent. Il y aura la lumière en permanence, ce qui va retenir la jeunesse qui pourra s’investir dans divers secteurs d’activités », se réjouit Elhadj Armand Yédi, point focal des communes bénéficiaires.
« Nous formons les communautés en leur expliquant le bienfondé de l’utilisation de l’énergie renouvelable qui est très peu pollueuse et protège l’environnement. On a l’énergie solaire, les briquettes écologiques, on va préparer des bouses de vaches et de biogaz », explique Dr Annie-Claude Nsom, project officer UNESCO.
Le séminaire rentre dans le cadre de la mise en œuvre du Projet de promotion de l'utilisation des énergies renouvelables et des technologies d'efficacité énergétique dans les ménages des zones rurales du Cameroun.
« Le Projet PUERTEM est mis en œuvre conjointement par le Ministère de l’Eau et de l’Energie et l’Unesco pour améliorer le taux d’accès à l’énergie des régions du Nord et de l’Extrême-Nord à travers l’introduction des énergies renouvelables. Nous attendons des apprenants, assiduité, engagement et responsabilité », martèle Pauline Carole Zoa Menguene, représentante du Ministre de l'Eau et de l'Energie (Minee).
L’atelier prend fin le 04 septembre prochain, les formateurs une fois de retour dans leurs localités vont se charger de capaciter les ménages bénéficiaires dans les communes de Poli et Zina (300) et Zina, 400 à Bibémi.
Innocent D H
Selon des sources crédibles, plusieurs variants du virus de la Covid-19 seraient en circulation actuellement au Cameroun. Une situation qui inquiète le Gouvernement surtout avec la présence, du variant Alpha, initialement identifié au Royaume-Uni.
Interrogé par nos confrères de SBBC, le Pr. Yap Boum II, épidémiologiste et représentant régional d’Epicentre, la branche de Médecins sans frontières (MSF) dédiée à l’épidémiologie et la recherche, explique : « Le premier variant préoccupant avait été détecté par le Cremer (Centre de recherche sur les maladies émergentes basé à Yaoundé, Ndlr) en janvier 2021. Il s’agissait du variant Alpha, initialement identifié au Royaume-Uni ».
Deux autres « variants préoccupants » (VOC) ont été signalés dans le pays : le variant Bêta, initialement identifié en Afrique du Sud et le variant Delta, détecté pour la première en Inde. Rappelons que l’Organisation mondiale de la Santé (Oms) déclarait en juillet dernier, que le variant Alpha a été principalement détecté dans les pays d’Afrique du Nord, en Afrique de l’Ouest et centrale. L’agence onusienne soulignait déjà que le variant Bêta est plus répandu en Afrique australe. « Le niveau de transmissibilité de ces deux variants est supérieur à celui présenté par le virus originel », indique l’Oms.
Il ne faut surtout pas oublier la présence au Cameroun, du variant Delta « très répandu » en Afrique du Sud qui comptait la moitié des cas détectés sur le continent au cours de la semaine se terminant au 27 juin, à en croire l’Organisation mondiale de la Santé.
Le variant indien a la caractéristique qu’il est plus transmissible que les autres (60%) et qu’il mène « de plus en plus de jeunes » à faire des formes sévères de la maladie, relève le Pr. Yap Boum II. L’épidémiologiste précise de même que, « l’efficacité des vaccins est moins importante » sur ce variant.
Innocent D H
Pour cette année scolaire, les classes ciblées sont les Cours élémentaires 1 et 2 pour le système éducatif francophone, ainsi que Class 3 et Class 4 pour le système éducatif anglophone..
Dans le cadre du programme d’appui à la réforme de l’éducation au Cameroun (Parec), l’Etat va distribuer dans 13000 écoles publiques, près de 2,5 millions de manuels scolaires. Et les classes retenues pour cette opération qui est financée par la Banque mondiale sont les Cours élémentaires 1 et 2 pour ce qui est du système francophone, et Class 3 et Class 4 pour le système anglophone.
« Cette distribution a une durée de six ans. Elle a débuté l’année dernière avec les classes de Section d’initiation à la lecture, de cours préparatoire, de Class 1 et Class 2. Elle se poursuivra l’année prochaine avec les Cours moyens 1 et 2, ainsi que Class 5 et Class 6… Ce n’est qu’à la fin de la procédure de recrutement du distributeur en cours et après le lancement de l’opération sur l’ensemble du territoire national par le ministre de l’Education de Base que la distribution se fera dans les écoles », a expliqué Ambroise Owotsogo le coordonnateur général.
Selon Ambroise Owotsogo, cette opération fait du bien aux parents. Les parents peuvent économiser près de 6 000 FCFA pour un manuel par élève. Toutefois, il faut noter que le montant de la facture de cette année n’est pas encore connu. Cependant l’année dernière, l’Etat, apprend-on, a distribué environ 3 millions de manuels pour un budget de 5 milliards de FCFA, grâce à l’appui financier de la Banque mondiale.
Liliane N.
Ces chefs traditionnels se sentent lésés dans l’opération de renouvellement des organes de base du Rassemblement démocratique du peuple camerounais.
L’opération de renouvellement des organes de base du parti au pouvoir le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) fait des frustrés au sein des militants. Ces militants qui sont en fait des chefs traditionnels nourrissent eux aussi des ambitions politiques. Malheureusement pour ceux-ci, il y a une circulaire notamment celle M°001/RDPG/ PN du 8 juillet 2021 relative au renouvellement des bureaux des organes de base du RDPC et de ses organes spécialisés, qui souligne qu’: «en tant que membres de droit des bureaux des organes de base, les militants du parti chefs traditionnels des 1er et 2ème degrés, ne peuvent être candidat à aucun poste».
En plus de cette circulaire du président national du RDPC, il y a également un document intitulé « Guide pratique en onze points » consacré à cette échéance, qui ne fait pas les affaires des chefs traditionnels pour ce qui est de l’opération de renouvellement des organes de base. Dans ce document l’interdiction s’étend jusqu’aux chefs traditionnels de 3ème degré: « conformément à l’article 12 des Statuts, les militants chefs traditionnels de 3ème degré sont membres de droit des Bureaux des Sous-sections RDPC. Ils ne peuvent donc briguer aucun poste», peut-on lire dans la note explicative.
Ce sont donc des dispositions qui ne réjouissent pas du tout les chefs traditionnels qui souhaitent bien se positionner au sein de leur parti.
«Lorsqu’on sait que le code électoral et le décret de 1977 sur les chefferies au Cameroun n’interdisent nullement aux chefs traditionnels de se porter candidat aux élections nationales ou de solliciter des mandats électifs. On est fondé de se poser la question de savoir sur quelle base le RDPC, qui se veut un parti démocratique, pourrait interdire en son sein, ce que la loi républicaine au Cameroun n’interdit pas », se demande Onana Mani chef de groupement dans les colonnes du confrère La Nouvelle Expression.
Pour ces chefs traditionnels, cette façon de faire confirme juste qu’ils sont relayés au rang de faire-valoir.
Liliane N.
Selon la directrice de l'entreprise publique, c’est une « marque ombrelle, sous laquelle nous allons désormais commercialiser tous les produits de Camtel, que ce soit dans le domaine du mobile, du fixe ou du transport ». Judith Yah Sunday explique que Camtel « restera le nom institutionnel » de l’entreprise.
La Cameroon Telecommunications (Camtel), opérateur historique des télécoms au Cameroun, vient de lancer sa nouvelle marque. Il y a encore quelques mois, certains messages de l’opérateur ont fait pourtant croire que « Blue » sera la désignation du réseau mobile de l'entreprise en gestation. Dans un message diffusé le 26 janvier 2021 par exemple, Camtel avait indiqué : « Blue est la marque du réseau mobile de Camtel et les puces destinées à son utilisation sont exclusivement réservées aux téléphones mobiles compatibles avec les technologies 3G/4G. Elles ne doivent en aucun cas être utilisées sur les modems et autres clés internet y compris ceux de Camtel ».
Après un premier échec en décembre 2020, le lancement de ce réseau reprogrammé pour le 13 janvier 2021 va se heurter à la réticence de la ministre des Postes et Télécoms, en raison des « insuffisances règlementaires notoires », précisera Minette Libom Li Likeng dans une correspondance officielle adressée à la DG de Camtel.
Selon un expert du marketing, le lancement de cette nouvelle marque « va un peu faire oublier la dénomination Camtel, qui rappelle quand même une qualité de service approximative ». Un point de vue qui est en phase avec celui de la DG de Camtel. Selon elle, cette marque va induire des mutations profondes, grâce notamment à l’adoption « de nouveaux standards » dans la qualité de service, très souvent décriée par la clientèle et les partenaires de l’entreprise. « Blue, c’est une révolution dans la manière dont Camtel veut être et veut servir ses clients. Blue, c’est remettre le client au centre de nos préoccupations, changer les attitudes, changer notre manière de servir le client », martèle Judith Yah Sunday.
Innocent D H