Le ministre des Sports et de l’Education physique Narcisse Mouelle Kombi a adressé une correspondance à son homologue de la Communication, pour lui demander d’accréditer les journalistes étrangers.
Narcisse Mouelle Kombi le ministre des Sports et de l’Education physique (Minsep) permet à la presse étrangère d’être présente ce soir au stade Olembe, pour la couverture du match Cameroun-Malawi comptant pour les Eliminatoires du Mondial 2022. Il a de ce fait adressé une correspondance à René Emmanuel Sadi le ministre de la Communication. Le sens de cette correspondance est de faciliter l'accréditation de la presse étrangère pour cet événement tant attendu.
Cette correspondance du ministre des Sports Narcisse Mouelle Kombi ne va pas sûrement réjouir les journalistes sportifs locaux. Ils ont été écartés de la couverture du match Cameroun-Malawi qui va se jouer dès 20 heures de ce soir. En raison de cela, ils ont aussi décidé de boycotter la conférence d'avant-match. Certains de ces confrères ont pris la résolution de ne même pas traiter de ce sujet. C'est le cas du journaliste de Canal 2 international Marc Chouamo.
«Je ne traiterais pas de cette rencontre Cameroun–Malawi...On en a pris note, et on s’en souviendra le moment opportun. Personnellement, je ne traiterais pas de cette rencontre CAMEROUN – MALAWI. J’invite tous ceux qui ont été choqué comme moi à me suivre, même si chaque confrère est libre d’en faire autant ou pas. Sur ce, bonne chance aux lions indomptables face au Malawi », a poursuivi président régional de l’Association des journalistes sportifs (Ajsc) pour le littoral.
La rumeur part d’une publication attribuée à la chaîne de télévision publique béninoise.
Depuis l’après-midi de ce 03 septembre 2021, une certaine presse numérique relaie une publication attribuée à la chaîne de télévision publique béninoise et qui indique qu’au cours d’une interview, Samuel Eto’o Fils l’ancien capitaine des Lions indomptables a déclaré qu’il se présente à l’élection du nouveau président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot).
«Je serai candidat à la présidence de la Fédération Camerounaise de Football. Quand je m’engage dans quelque chose, c’est pour aller jusqu’au bout», ce sont là les mots attribués à Samuel Eto’o Fils et qu’il aurait prononcés sur les antennes de la chaîne de télévision publique béninoise.
Seulement, des heures après que la publication ait fait le tour de la toile et réjouit la plupart des internautes pour qui le suspense autour de la candidature de l’ancien capitaine des Lions indomptables paraissait déjà interminable, des démentis sur ce sujet font surface. Sur son compte Twitter, The Cameroonian citant comme source le journaliste Ernest Obama réputé être proche d’Eto’o Fils, indique que celui-ci «n'a pas accordé d'interview à une chaîne de télévision beninoise, encore moins annoncé sa candidature à la présidence de la Fecafoot».
En attendant que le principal concerné Samuel Eto’o confirme ou dément la rumeur, on se demande si on ne serait pas en face d’une stratégie visant à lui forcer la main. Il convient de rappeler que samedi dernier, face à la presse camerounaise couvrant un match de gala à Pouma, l’ancien capitaine des Lions indomptables avait affirmé qu’il donnera sa position en temps opportun. Deux jours après cette sortie assez relayée par la presse numérique, la Commission électorale de la Fecafoot est venue couper le souffle à tous ceux qui souhaitent voir Eto’o Fils à la tête de l’instance faîtière du football camerounais. Cette Commission a indiqué qu’aucune candidature de personne ayant une double nationalité ne sera pas admise pour ce processus électoral qui prendra fin le 11 décembre 2021.
Liliane N.
About 38 persons including a Pastor and a young woman have been arrested by the police in Kumba, Meme Division of the South West region of Cameroon for smoking illegal substances.
The story is still on lips of many in Kumba, Meme Division of the South West region of Cameroon. A “man of God” among about 38 suspected drug consumers nabbed by the security elements.
According to Douala-based private media Equinoxe Television, the suspects were surprised in their hideout in the Fiango neighbourhood in Kumba, smoking drugs of all types by security forces during a special operation to track down drug consumers in that part of the country.
The 38 were presented to the Senior Divisional Officer for Meme, Ntou Ndong Chamberlain Wednesday September 1. While cautioning the suspects, the Meme SDO used the opportunity to warn any other youths against indulging into drug trafficking and consumption.
He equally announced efforts by medical authorities in the area to fight against the social ill. Speaking at the presentation ceremony, the District medical officer for Kumba, Dr Emmanuel Leffanda said a free medical health and de-intoxication programme is opened for drug-affected youths at all major health units within the city of Kumba and the rest of the Meme Division.
Cameroonian authorities have been at war with drug consumption in the country over the past years. The former Minister of Communication, Issa Tchiroma Bakari once said that The Anglophone crisis that has caused untold sufferings to the population in the regions illustrates the unprecedented and negative effects of drugs used by young compatriots.
Meanwhile, statistics reveal that about 21 percent of the population in Cameroon have already experienced hard drugs, with over 10 percent as regular users. Among the regular drug users, 60 percent are between 20 and 25 years old, and more than 12,000 young people under 15 are involved in the use of narcotic drugs and psychotropic substances.
Medical authorities in Kumba through the free health and de-intoxication programme thus seek to get concerned youths to be properly reintegrated into the society.
Ariane Foguem
Révoltés contre la décision de la CAF de ne pas accréditer les médias pour la couverture du match Cameroun-Malawi, comptant pour la première journée des éliminatoires du mondial 2022 en raison de la pandémie du coronavirus, les journalistes de la presse privée hier jeudi ont boycotté la conférence de presse d’avant match avec le sélectionneur des lions, Antonio Conceicao. Le match est prévu pour ce vendredi au Stade Olembé.
Le Cameroun va affronter le Malawi ce vendredi 3 septembre 2021 au stade Olembé dans une rencontre comptant pour la première journée des éliminatoires du mondial 2022. « En application des protocoles COVID-19 des matchs de la CAF et de la FIFA en vigueur », la CAF a décidé que la rencontre se jouera à huis clos. Grande a été la surprise des journalistes camerounais quand ils ont appris qu’ils n’étaient pas autorisés à couvrir cet évènement de portée internationale pour la même raison.
Face au sélectionneur des lions indomptables, Antonio Conceicao ainsi que le capitaine, Vincent Aboubakar hier pour la conférence d’avant match, les journalistes de la presse privée ont déballé leurs frustrations par rapport à la décision de la CAF de ne point leur accréditer pour la couverture de ce match inaugural du Stade Olembé avant de claquer la porte.
« On ne comprend pas que la presse ne participe pas à l’organisation d’un match international, qui puis est pour l’inauguration du stade Olembé. Nous sommes visés en premier chef. Donc on s’est dit que ça ne sert donc à rien qu’on soit ici parce qu’on a des confrères qui sont partis de Bamenda, de Bafoussam, de loin pour venir couvrir ce match. On a aucun problème avec l’équipe nationale du Cameroun, on a un problème avec les organisateurs de ce match, on a un problème avec la CAF qui ne nous prend pas en considération… Je suis le président de l’association des journalistes sportifs du Littoral. Je parle au nom de certains membres qui sont là. On a décidé de se faire entendre. On ne va pas couvrir cette conférence de presse. Par contre on va couvrir vos entrainements comme on le fait d’habitude, on aura l’information mais on ne va pas faire de conférence de presse pour vous donc on va libérer la salle et vous pouvez continuer vos choses. Merci. »
Il faut noter qu’après cette première sortie, les poulains d’Antonio Conceicao vont affronter les éléphants de la Cote d’Ivoire le 6 septembre prochain à Abidjan devant 10.000 spectateurs.
Ariane Foguem
Ce jeudi, 02 septembre 2021 a vu la descente du Préfet du département de la Bénoué sur le terrain à Garoua. Oumarou Haman Wabi accompagné des sous-préfets et maires des communes de Garoua 1, 2 et 3, du Maire de la ville, le Dr Ousmaïla Mohamadou a sensibilisé commerçants et autres agents économiques à libérer les emprises de la voie publique pour une ville digne à accueillir la CAN 2021.
Le numéro 1 du département de la Bénoué a sensibilisé les populations contre l’occupation anarchique des voies publiques. Oumarou Haman Wabi a ainsi sillonné plusieurs artères de la cité capitale du Nord, et partout il est passé, il s’est entretenu avec les commerçants et autres agents économiques notamment les vendeurs du carburant frelaté, des fruits, des vêtements, des garagistes, menuisiers et restaurateurs.
A tous ces acteurs, l’autorité administrative prescrit de libérer les abords des routes le plus tôt avant l’entame de la phase répressive qui sera fatale. Aux habitants du quartier Roumdé-Adjia où se trouve le stade omnisport du quartier éponyme, Oumarou Haman Wabi demande de construire les clôtures et de les badigeonner en blanc, question d’harmoniser les couleurs dans la ville pour que Garoua présente un visage plus avenant aux visiteurs lors de la CAN Total Energie Cameroun 2021.
Cette descente du Préfet de la Bénoué sur le terrain, sonne dores et déjà les carillons pour une organisation réussie de la grand-messe du football africain qui démarre dans quelques mois seulement. Et n’est désormais un secret pour personne, Garoua va abriter la poule D de la compétition avec l’Egypte, le Nigéria, le Soudan et la Guinée-Bissau.
Innocent D H
L’annonce est contenue dans un communiqué que vient de publier le Ministre des Domaines, du Cadastre et des Affaires foncières (Mincaf). En effet, Henri Eyebe Ayissi informe qu’un guichet unique pour l’accomplissement des formalités de l’enregistrement et de publicité foncière au sein des conservations foncières est désormais fonctionnel dans les villes de Douala et Yaoundé.
Le nouveau dispositif vise à assurer, la simplification des procédures et la réduction des coûts et délais de formalités de l’enregistrement fiscal et de publicité foncière en les rassemblant en un même lieu. Selon les explications du Ministre Henri Eyebe Ayissi, le guichet unique désormais disponible dans les conservations foncières de Yaoundé et Douala est un indicateur d’innovations et présente de nombreux avantages.
Il s’agit entre autres : « de l’accomplissement des formalités d’enregistrement fiscal et foncier en même lieu et dans un délai de 72 heures pour chacun de ces deux volets ; la déclaration électronique et le paiement par virement ou par voie électronique des redevances domaniales, en même temps que les impôts d’enregistrement ; le dépôt des actes au guichet unique, accompagnés de l’attestation et du détail de virement pour limiter les transactions en numéraires et renforcer la sécurisation des deniers publics ; le relèvement substantiel de recettes domaniales, cadastrales et financières », évoque le Mincaf.
Grâce à ce guichet unique, les usagers ne seront plus obligés de se rendre d’abord aux services des impôts et ensuite à la conservation foncière pour accomplir les formalités sus-évoquées. Ils peuvent directement venir à la conservation foncière pour s’acquitter de l’ensemble des démarches, apprend-on. Henri Eyebe Ayissi promet que le service sera progressivement étendu aux autres conservations foncières dans l’optique d’améliorer le climat des affaires au Cameroun.
Innocent D H
Le ministre de l’Administration territoriale Paul Atanga Nji a précisé toutefois que le vaccin anti Covid-19 n’est pas obligatoire.
Le ministre de l’Administration territoriale (Minat) Paul Atanga Nji a invité le personnel de son département ministériel à suivre son exemple. Il convient de souligner qu’il fait partie des membres du gouvernement qui ont reçu au moins la première dose du vaccin contre le Coronavirus. En lançant donc la campagne de vaccination dans son département ministériel ce jeudi 2 septembre 2021, il a parlé des bienfaits de cet acte dans la lutte contre la pandémie.
«La voie pour combattre le Covid-19, c’est la vaccination (…) la vaccination n’est pas une histoire de sorcellerie. Je ne veux plus entendre ces histoires que quand on vous vaccine, il y a une puce sur vous, et que quand vous allez à gauche ou à droite, les caméras vont vous filmer. Ça c’est des bêtises», a déclaré le Minat.
Il faut préciser que cette campagne de vaccination durera deux jours. Et elle concerne les 350 collaborateurs du ministre Atangan Nji. Elle s’étend également aux conjoints de ceux qui sont mariés et aux partenaires de ceux qui sont en couple et aux enfants, pour ceux qui en ont.
«Les responsables qui sont mariés viennent avec les épouses et les enfants qui peuvent être vaccinés ; ceux qu’on appelle communément les célibataires, une femme qui n’est pas marié, vient avec son copain, un homme qui n’est pas marié vient avec sa copine» a-t-il déclaré.
Le membre du gouvernement a prescrit la vaccination en soulignant toutefois, qu’elle n’est pas obligatoire.
«Le vaccin n’est pas obligatoire, mais il est absolument nécessaire. Considérez comme une obligation personnelle de vous faire vacciner parce que vous vous protégez vous-même et l’environnement», a-t-il déclaré.
On apprend qu’après son département ministériel, le Minat pourrait bien élargir la campagne de vaccination aux gouverneurs des régions et à toute la chaine du commandement territorial.
Liliane N.
Ils vont être primés par le Réseau des journalistes culturels du Cameroun (RJ2C). Le comité d’organisation vient ainsi de dévoiler au cours d’une conférence de presse les journalistes nominés pour ce concours qui promeut le journalisme culturel au Cameroun.
Ce sont 4 nominés dans la catégorie presse écrite, 3 en presse digitale, 3 dans la catégorie radio et 2 journalistes pour le reportage TV. Parmi, les nominés de la catégorie presse écrite, figure Dewa Aboubakar, journaliste indépendant qui a remporté le 2ème prix du journalisme environnemental en Afrique il y a quelques jours. Il concourt avec un reportage à Amchidé dans la région de l’Extrême-Nord.
Dans la liste, il y a également, Irène Fernande Ekouta, écrivaine habituée des prix d’orthographe de l’Organisation internationale de la Francophonie en 2005, qui se présente à ce concours avec une chronique.
Indiquons que le Grand prix francophile vise à mettre en avant, les sujets culturels quelques peu négligés dans les rédactions. Selon les explications de la présidente du RJ2C, Laurentine Assiga, « Il est important de présenter aux patrons des organes de presse les beautés de cette spécialisation avec un évènement comme celui-ci qui n’a pas seulement pour portée le Cameroun, car la problématique est internationale ».
Innocent D H
C’est ce que l’on retient de la déclaration de Joseph Armathé Amougou, directeur général de l’Observatoire national sur les changements climatiques (Onacc) ce mercredi, lors de l’atelier de rencontre et de validation du 16ème bulletin saisonnier des prévisions des paramètres climatiques des trois prochains mois à Mbalmayo, dans le département du Nyong-et-So’o.
Les mois de septembre, octobre et novembre prochains pourraient être difficiles pour les agriculteurs. Dans ses prévisions saisonnières des 05 zones agro-écologiques pour ces mois, l’Onacc prévoit de fortes précipitations qui auront de conséquences sur les cultures comme le déclare Joseph Armathé Amougou. « Le fait qu’il y aura des arrêts des périodes de non pluie, ceci joue très négativement sur la santé végétale des cultures. Si à la période où on doit avoir de la floraison, des cherelles (petites cabosses, Ndlr) et autres, il y a des arrêts de précipitations, les rendements ne seront pas très bons », fait savoir le directeur général de l’Onacc à la Crtv.
Il ajoute en outre, « Nous avons en outre un risque important de déficit de production alimentaire qui peut s’annoncer dans la région de l’Est, du Nord et dans la région soudano-sahélienne. Pour la région du Centre, on va remarquer aussi certaines plantes pérennes, telles que le cacaoyer, auront des productions qui vont être très difficiles ».
Selon les experts, au Cameroun, les changements climatiques se manifestent notamment par la baisse des quantités de pluies, de mauvaises distributions du nombre de jours de pluies, la multiplication des situations météorologiques extrêmes, l’augmentation de la température, des inondations, des sécheresses de plus en plus récurrentes, des tempêtes de sable et la brume sèche. Conséquence directe de ces changements climatiques, la baisse de la production agricole et l’insécurité alimentaire.
Innocent D H
c’est par le biais d’une Lettre Circulaire signée ce 2 Septembre par le Dr Fuh Calistus Gentry, secrétaire d’Etat auprès du ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement Technologique.
La correspondance adressée aux Gouverneurs, Délégués Régionaux, Préfets, Délégués départementaux et Sous - Préfets stipule que:
“Suite au constat d'innombrables accidents enregistrés dans les sites miniers ayant causé de multiples pertes en vies humaines…
J’ai l’honneur de vous demander de veiller à l’observation des mesures de prévention ci - après:
Tenir régulièrement des concertations avec tous les exploitants miniers en vue de la sécurisation des sites d’exploitation;
Obliger les exploitants miniers à s’engager à refermer les sites creusés et abandonnés;
Interdire formellement le recrutement des enfants mineurs dans les sites d’exploitation, sous peine de poursuites judiciaires”.
Allant plus loin, le membre du Gouvernement ajoute:
“Au regard de cette situation d’extrême gravité et de violation flagrante des textes, j’invite les autorités administratives, les services déconcentrés des ministères sectoriels concernés par les présentes instructions présidentielles, notamment le Minmidt, le Mineped, le Minas et le Mintss ainsi que les Forces de Maintien de l’Ordre, à travailler en synergie en vue de l'éradication complète du travail des enfants mineurs dans les sites d’exploitation minière qui constitue la principale cause de la déperdition scolaire dans les zones d’exploitation, et la restauration systématique des sites miniers par les exploitants…”.
S’agit-il ici du “politiquement correct”?
Cette question et bien d’autres méritent d’être posées car, dans le document sus- mentionné, l’on ne précise pas à quel moment les décisions prises doivent entrer en application;
On ne fait nulle part mention des énormes fosses qui ont longtemps été creusées et abandonnées par les exploitants miniers qui ne respectent pratiquement jamais les clauses incluses dans les contrats d’exploitation ( lorsque ces derniers existent) et qui aujourd’hui constituent un véritable scandale environnemental.
S’il faut saluer la décision prise par le ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement Technologique d’interdire l’accès des sites aux enfants mineurs, il serait intéressant d’avoir la position de son collègue de l’Education de Base, lorsqu’on sait que les établissements scolaires sont quasi inexistants dans ces contrées, notamment à l’Est Cameroun (Kambele).
Quelles sont les dispositions qui sont prises afin d’inciter les enfants à reprendre le chemin de l’école, eux qui n’ont pratiquement connu que les mines;
Quels sont les mécanismes mis en place afin de faciliter l’intégration des enseignants affectés dans ces lointaines contrées, lorsqu’on sait que le paiement de leurs émoluments revient presque toujours aux parents…
Nicole Ricci Minyem
L’homme politique Shanda Tonme souhaite être informé sur les mesures spéciales prises pour faciliter l’insertion et la poursuite de la scolarisation des enfants déplacés du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
En cette veille de rentrée scolaire 2021-2022, le Pr Shanda Tonme se montre préoccupé par la situation des enfants des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest (NOSO), qui du fait de la crise anglophone, ont été contraints à se déplacer. L’homme politique veut connaître les dispositions prises permettant de faciliter l’insertion et la poursuite de la scolarisation de ceux-ci.
Retrouvez ci-dessous la correspondance du Pr Shanda Tonme
Madame le Ministre
Le MPDR, Mouvement populaire pour le dialogue et la réconciliation, vous présente ses compliments ainsi que ses encouragements.
Le MPDR, très attaché à l’équité dans l’éducation de notre jeunesse et consciente du lourd préjudice causé par la situation de crise dans les régions du Nord -Ouest et du Sud – Ouest, souhaite connaître quelles mesures spéciales ont été prises par votre diligente autorité, pour faciliter l’insertion et la poursuite de la scolarisation des enfants déplacés en provenance des dites régions.
Le MPDR appelle particulièrement votre attention, sur la surenchère, le chantage et le peu de rectitude déontologique, dont feraient preuve certains chefs d’établissement à l’endroit de ces enfants réfugiés dans leur propre pays, et vous recommande en conséquence, une véritable veille énergique, en signe de témoignage de l’expression de la solidarité et de la compassion de l’ensemble de la nation.
Le MPDR qui fait confiance au Gouvernement de la République, saisit cette occasion pour vous renouveler les assurances de sa haute considération./.
SHANDA TONME
La Délégation générale à la sûreté nationale invite les propriétaires des passeports biométriques en souffrance dans ses unités de production, à venir les récupérer.
L’information a été relayée dans l’édition du 2 septembre 2021 du confrère Le Jour. Actuellement, il y a 1300 passeports biométriques qui sont en souffrance au Centre National de production des passeports (CNPP) à Yaoundé, dans les commissariats à l’Emi-immigration, et les représentations diplomatiques et consulaires du Cameroun à l’étranger.
Alors que les populations ont l’habitude de décrier les lenteurs dans la production de leur Carte nationale d’identité, visiblement, elles doutent de la célérité avec laquelle les unités de la Délégation générale à la sûreté nationale (DGSN) traitent l’établissement des passeports biométriques. La DGSN invite les demandeurs de ces passeports à venir les récupérer. La récupération de ce document de voyage étant la dernière étape dans la procédure présentée aux populations.
Il convient de rappeler qu’il y a quatre étapes dans l’établissement des passeports biométriques. Elles vont du pré-enrôlement au rendez-vous à l’unité de production, sans oublier la production et enfin le retrait. Le coût de ce document de voyage est de 110 000 FCFA payé lors du pré-enrôlement.
La DGSN intensifie par ailleurs la communication autour du passeport biométrique et son processus d’obtention. A cet effet, elle a mis à contribution la presse, qui a effectué jeudi matin une visite au CNPP de Yaoundé, à l’effet de toucher du doigt la réalité de l’établissement du passeport biométrique.
Liliane N.
Dans un communiqué rendu public, le Dr Malachie Manaouda informe l’opinion sur le fait qu’il y a deux lots confirmés falsifiés du médicament Cytotec et un lot confirmé non conforme d’Imilux qui sont en vente au Cameroun.
En ce moment au Cameroun, il y a deux médicaments falsifiés qui circulent au Cameroun. Il s’agit du Cytotec indiqué entre autres dans le traitement des ulcères duodénaux et gastriques, le déclenchement artificiel d’un accouchement à terme. Il y a aussi l’Imilux un antibiotique utilisé pour le traitement de diverses infections. Dans son communiqué qui date du 25 août dernier, le ministre précise que deux lots du Cytotec et un lot d’Imilux ont été falsifiés.
Le ministre de la Santé indique aux camerounais que les lots falsifiés sus mentionnés sont faux. Pour ce qui et du Cytotec, ils présentent des données variables (numéro de lot et dates de péremption) falsifiées. Ils ont échoué aux analyses de laboratoire. Aussi, il affirme que les tests effectués sur ces produits, ont révélé l’absence de toute substance active pharmaceutique. Par ailleurs, le véritable fabricant (Pfizer) a confirmé qu’il s’agit d’une falsification. L’alerte du ministre Manaouda fait suite à un signal de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) émis le 10 août dernier, sur la circulation de deux lots falsifiés de Cytotec (misoprostol) en comprimés de 200 microgrammes en région africaine.
Pour ce qui est de l’Imilux, les analyses du « lot confirmé non conforme », effectuées par le Laboratoire national de contrôle de qualité des médicaments et d’expertise (Lanacome) « ont révélé que le produit qui se présente sous forme de poudre soluble ne se dissout pas dans l’eau pour préparation injectable et présente de ce fait un réel danger pour les patients », indique le patron de la santé au Cameroun. Le membre du gouvernement demande par ailleurs aux populations d’être plus vigilantes et le cas échéant, d’arrêter l’utilisation de ces faux médicaments.
Liliane N.
Le président d’Etoile filante de Garoua affirme avoir saisi les juridictions compétentes pour se prononcer sur le processus électoral qui se prépare actuellement à la Fédération camerounaise de football.
Avec la mise au point d’Abdouraman Hamadou Babba le président d’Etoile filante de Garoua, on se demande s’il n’y aura pas de couac avec l’élection du nouveau président de la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT) prévue le 11 décembre 2021. Car cet acteur connu du monde sportif camerounais conteste le processus électoral qui s’organise. Si les camerounais ne sont pas d’accord sur le fait que la Commission électorale de la FECAFOOT a décidé d’exclure les candidatures des personnes qui ont une double nationalité, en plus de cela le président d’Etoile filante de Garoua indique que les gens qui conduisent le processus électoral sus mentionné n’ont pas de mandat pour le faire.
Retrouvez ci-dessous la mise au point d’Abdouraman Hamadou Babba
Concernant la situation du football camerounais, afin d’éviter toute confusion, je tiens à apporter les clarifications suivantes :
1- Mon ami et frère Samuel Eto’o et moi sommes sur deux lignes différentes et totalement opposées :
Lui, il a choisi de prendre part à un processus électoral organisé par des personnes sans mandats, sur la base des statuts et d’un code électoral qui n’ont pas été adoptés par l’Assemblée générale légitime de la FECAFOOT.
Moi, j’ai choisi, en relation avec d’autres acteurs du football camerounais, de contester ce faux processus électoral en saisissant les juridictions compétentes qui vont statuer dans les prochaines semaines.
2- Sur le plan juridique, ce processus électoral ne saurait donc concerner la FECAFOOT dont le fonctionnement est régi par ses statuts en vigueur adoptés le 16 mai 2012.
3- S’agissant de la vraie FECAFOOT, aucune disposition de ses statuts et de son code électoral en vigueur ne fait allusion à la double nationalité.
4- L’Assemblée générale légitime de la FECAFOOT va se réunir la dernière semaine du mois de septembre 2021 pour prendre des décisions qui iront dans le sens des intérêts du football camerounais et qui mettront fin à cette mascarade à laquelle nous assistons.
Cordialement.
ABDOURAMAN Hamadou Babba
Président d’Etoile Filante de Garoua