La grande popularité de l'acteur, mort ce lundi à 88 ans, ne s'est jamais démentie auprès du public français : il incarnait le flegme, la malice, l'élégance...
Le Concorde volait en direction de New York quand deux moteurs ont lâché. A bord, Jean - Paul Belmondo n’en menait pas large. Les hôtesses de l’air se sont affairées sans attendre pour servir à boire aux passagers affolés.
Dans cette effervescence paniquée, un homme s’est levé et a supplié l’acteur : « Faites quelque chose, monsieur Belmondo ! » « Qu’est-ce que je pouvais y faire ? », s’est marré le comédien en racontant, en 2015 à nos confrères du Parisien,cette anecdote survenue au début des années 1980.
Si l’histoire ne précise pas dans quelles conditions l’avion a fini par atteindre sa destination sans encombre, elle en dit long sur l’aura de Bébel, aux yeux du public. Comme s’il était dans la vie de tous les jours aussi casse-cou et héroïque que dans ses films. Comme si l’homme à la ville et ses rôles de fiction ne faisaient qu’un.
« Ce qui a marqué les esprits dans le personnage qu’il a créé à l’écran, c’est une espèce de décontraction totale, permanente, très rare dans le cinéma français, avance à 20 Minutes Christophe Ernault, alias Alistair, rédacteur en chef de la revue Schnock. Il a tout de suite suscité la sympathie du public, contrairement à son "frère ennemi" Alain Delon. Il a une vraie cote populaire».
Le premier concerné était le premier surpris de cet engouement:
« Le regard des gens qui viennent me voir, ça m’étonne toujours. Parfois c’est ce moment où Guillaume Canet me dit que son fils Marcel regarde certains de mes films et les apprécie beaucoup.
Parfois ce sont des vieilles dames qui vont m’arrêter dans la rue et me parlent de certains de mes rôles au cinéma. D’autres, ce sont des jeunes de 20 ans qui vont me dire qu’ils aiment Peur sur la ville, Le Magnifique, ou des films que je n’aurais pas imaginé traverser les époques. A chaque fois, j’ai des échanges très gentils et respectueux”.
“Il était transgénérationnel et transartistique", souligne Christophe Ernault. Au début, il avait une certaine exigence, il tenait à faire des choix éclectiques. Quand on regarde sa filmographie, on a les yeux écarquillés par l’éventail esthétique, de Pierrot le fou au Guignolo… Il y a plein de points d’entrée, chacun peut trouver celle qui lui convient”.
Comment expliquer l’adoration quasi unanime éprouvée par le public pour l’acteur ? Peut-être par sa capacité à rester dans le consensus et donc à éviter les controverses.
Pour le rédacteur en chef de Schnock, il s’agit d’une des preuves de "la fine intelligence” avec laquelle il a mené sa carrière : « Il s’est très peu exprimé sur des sujets politiques ou autres.
Au tout début, il était le syndicaliste des comédiens. Il avait une conscience politique mais il n’en a jamais fait un commerce ni un prosélytisme, ça lui a permis de ne pas se griller pour des polémiques ridicules. »
Son aura tient aussi beaucoup au choix de ses rôles. « Quand je tournais des films, j’étais quand même, très conscient de mes personnages. (…) Il fallait que je puisse les aimer et qu’on puisse les aimer, affirmait-il.
Je ne pense pas que j’aurais pu jouer un traître ou un vrai salaud. Pas parce que ce genre de profil ne m’intéresse pas, mais il y a des acteurs plus doués que moi pour les incarner parfaitement”.
Fait notable, il a refusé le rôle qui a finalement échu à Marlon Brando dans Le dernier tango à Paris de Bernardo Bertollucci. En cause, la scène dite “ du beurre” montrant un viol par sodomie.
Jean-Paul Belmondo s’est cantonné aux rôles sympas et cela lui a réussi. Ironiquement, c’est quand il incarne Stavisky dans le film du même nom réalisé par Alain Resnais qu’il connaît l’un de ses plus gros échecs. A l’époque, en 1974, les critiques lui ont reproché de rendre l’escroc… aimable.
Qu’il soit devant la caméra de Godard, celle de De Broca ou celle de Verneuil, Jean-Paul Belmondo apporte sa patte : une dose de flegme, un autre d’intrépidité, un peu de malice et l’œil qui, souvent, frise.
“Il incarne une idée bien française de joie de vivre, il flotte, il plane “, décrivait justement le réalisateur Quentin Dupieux à So Film il y a trois ans. « Son arme fatale, c’était l’humour. Il ne se prenait pas au sérieux. Le Magnifique est un chef-d’œuvre d’autodérision », salue, de son côté Christophe Ernault.
Mais la meilleure définition a sans doute été donnée en 2013 par Quentin Tarantino, venu à Lyon lui décerner le Prix Lumière: “Belmondo, ce n’est pas seulement le nom d’une star de cinéma, ce n’est pas seulement le nom d’un homme”, a déclaré le cinéaste américain. C’est un verbe qui représente la vitalité, le charisme, une force de l’esprit. Cela représente la "super coolitude".
Voilà pour le Belmondo public, celui dont l’apparition du nom, en haut d’une affiche de cinéma, était pour le grand public une promesse de divertissement. Le Belmondo intime reste méconnu.
Comme le dit l’actrice Mylène Demongeot : « C’est une force de caractère peu commune, avec un côté direct, déconneur, joyeux mais très sérieux. Il est rempli de courage et d’une force phénoménale, mais qui est derrière cette magnifique façade ? (…) Jean-Paul a fait en sorte que ni son travail ni ses problèmes ne se voient»; L’élégance, toujours.
N.R.M
Dans le cadre de sa tribune hebdomadaire “honneur et fidélité” le chef de la division communication au ministère de la Défense croit savoir que “Seule notre volonté à tous de rester maîtres en nos terres est de nature à nous épargner les tourments de l’oppression…”
“ S’il est de nos jours, un mot qui puisse le mieux qualifier le contexte international que nous vivons, c’est bien le mot ambigüité. Nombre de certitudes parmi les plus affermies sont tant et si bien ébranlées, qu’il est aujourd’hui malaisé, sinon impossible de se faire une opinion ou de défendre une position, sans que l’une et l’autre ne soient submergées par un flot d’extrapolations plus inintelligibles, plus fantasques les unes que les autres.
La ductilité des interprétations est telle que même les repères que l’on pouvait jusqu’ici croire intangibles sont allègrement écartelés, édulcorés.
Les groupuscules terroristes peuvent ainsi se prendre pour des Etats, des Etats agir comme des groupes terroristes. Latitude est laissée aux sociétés militaires privées d’interférer dans les affaires internes d’autres Etats.
Devant le fait accompli, très souvent un casus belli, la loi et le droit ne font plus le poids. Pis encore, la variabilité numérique, géographique, idéologique et surtout économiquement orientée du vaisseau communauté internationale entretient ce clair - obscur de l’éthique et la morale internationales.
Ceux tirant un substantiel bénéfice de cette dilution consentie de la jurisprudence conventionnelle se targuent de faire de la realpolitik. Toutefois, il est permis de douter que ce point de vue permissif soit partagé par les nombreux peuples qui, à travers tous les continents, se débattent à la fois contre la résurgence de la loi du plus fort et la légitimation de l’hydre terroriste.
Du reste, la tentation est désormais grande au sein de l’extrémisme violent, d’user de tous les moyens disponibles pour contester la légitimité des Etats,dans le but de se substituer à ces derniers.
Il y aurait donc tout lieu de s’attendre à une recrudescence et un durcissement de l’action de l’action hostile. La récente reconfiguration de la carte des organisations terroristes, notamment dans le Sahel et le Bassin du Lac Tchad, la montée en gamme des matériels mis en œuvre par lesdites organisations, la sophistication sans cesse accrue de leurs méthodes de combat et la mutualisation de leurs moyens sont les signes avant - coureurs d’un probable et prochain regain d’offensive de leur part.
L’actuelle agitation notée dans les migrations internationales pourrait d’ailleurs leur bénéficier en termes de ressources humaines et de transfert de compétences.
Confrontés qu’ils sont d’une part, à la réalité du fléau terroriste, et d’autre part, à l’incertitude de l’aide extérieure, les Etats au contact de la calamité se doivent à leur tour, de consolider le front de lutte.
La permanence des échanges entre les responsables civils et militaires du niveau opérationnel à l’échelon politico - stratégique sera l’un des facteurs déterminants de la réussite commune contre la pandémie obscurantiste, l’autre facteur déterminant étant l’adhésion des populations.
Sans cette adhésion en effet, il serait de peu d’effet de détruire les places forces des terroristes, une tâche toujours recommencée qui finirait par entamer le potentiel capacitaire des Forces de maintien de l’ordre, sans parler des désastreuses répercussions sur ces mêmes populations dont les adeptes de la terreur font leur abri et leur principale cible aussi.
L’éventualité d’une intervention extérieure pour se défaire du carcan mortifère est par ailleurs à écarter, rien ne pouvant remplacer ni la légitimité par la nature d’appartenance aux territoires qui nous sont disputés, encore moins notre détermination d’en conserver l’entière possession.
En un mot, seule notre volonté à tous de rester maîtres en nos terres est de nature à nous épargner les tourments de l’oppression”.
N.R.M
Dans un post succinct ce lundi, 06 septembre 2021 sur son compte Facebook, le premier vice-président du Social democratic front (Sdf) salue le courage de tous les jeunes qui bravent toutes barrières dans la zone anglophone pour la quête du savoir.
Sur sa page Facebook, le premier vice-président du Sdf écrit : « En cette rentrée scolaire, accordons une attention spéciale à nos enfants dans les régions de l’Extrême-Nord, du Sud-Ouest et du Nord-Ouest qui ne pourront pas reprendre le chemin de l’école à cause du terrorisme. Priver des enfants d’éducation est sans doute le pire crime contre l’humanité imaginale. Je salue le courage de tous ceux qui bravent les obstacles afin d’assurer notre avenir ».
En effet, la crise socio-politique qui perdure dans les deux régions anglophones depuis plusieurs années rend difficile la mobilité des personnes dans cette partie du pays. Devient également pénible, le déplacement des enfants appelés à reprendre le chemin des classes. Un fait que condamne Joshua Osih dans sa publication.
Et en cette année scolaire comme en 2020, les élèves reprennent les classes dans un contexte de crise sanitaire du coronavirus. Dans les différents établissements scolaires du pays, les mesures barrières continuent d’être vulgarisées pour limiter la propagation de la maladie.
Innocent D H
L’annonce a été faite ce lundi, 06 septembre 2021 par le Ministre camerounais de la Défense. Joseph Beti Assomo indique qu’un exercice de simulation aura lieu le 28 septembre prochain au cours duquel, les forces de sécurité vont se déployer pour empêcher une attaque terroriste, suivi d’un mouvement de foule, d’un effondrement de tribune ou d’une prise d’otages.
L’exercice de simulation d’une attaque terroriste au cours d’une rencontre de football de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) prévu le 28 septembre aura lieu au stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé. Dénommée opération « Shield », elle sera déployée pour assurer la sécurité de la grand-messe du football africain que le Cameroun accueille dès janvier 2022.
Selon les explications du Ministère de la défense, cet exercice s’inscrit dans le but de, « s’instruire et de s’entraîner afin que les engagements opérationnels de demain ne soient qu’une répétition des exercices d’aujourd’hui ». Le Ministre Joseph Beti Assomo justifie que, « Le Cameroun organise le début de l’année prochaine, la CAN Total Energie 2021. Cette fête du football africain va se tenir dans un contexte marqué par un certain nombre de foyers de tension. En raison de cet environnement, le Cameroun se doit d’être capable d’assurer la sécurité de tous ».
On sait que le Cameroun fait face à des incursions terroristes de Boko Haram dans la partie septentrionale du pays, mais aussi les exactions des combattants séparatistes dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Pour palier toute éventualité, l’opération « Shield » va mobiliser le Ministère de la Défense (Mindef), la Délégation générale à la sûreté nationale et le Ministère de l’Administration territoriale. Au Mindef, des sources excipent qu’il est question de « réfléchir aux problématiques liées à la gestion d’une crise afin de fixer un cadre de travail pratique et cohérent qui s’inspire de la réglementation en vigueur au Cameroun ».
Innocent D H
L’agence sera aux commandes de 350 localités alimentées par des centrales solaires. Le transfert par le Ministère de l’Eau et de l’Energie de ces systèmes solaires photovoltaïques est envisagé par les acteurs pour le mois de septembre en cours, indiquent des sources dignes de foi.
Selon les informations publiées par notre confrère ecoMatin, grâce à sa campagne d’électrification rurale par le système solaire photovoltaïque, le Cameroun a réussi à électrifier 350 localités en quatre ans, entre 2016 et 2020. La troisième phase prévoit d’électrifier 150 nouvelles localités, pour un objectif de 500 localités d’ici à la fin de l’année 2021.
Le site Energies-media annonce que ces centrales encore gérées par le Gouvernement à travers le Ministère de l’Eau et de l’Energie, avec le concours de son partenaire technique chinois Huawei Technologies Co Ltd, devraient bientôt passer sous le contrôle de l’Agence d’Electrification rurale. A en croire cette source, le transfert du projet à cette entité est très imminent, et pourrait être effectif dès ce mois de septembre 2021, un peu plus d’un an après l’annonce faite par le Ministre de l’Eau et de l’Energie.
Le site rapporte que, « L’Agence d’électrification rurale du Cameroun (AER), qui s’impatiente de voir la fin du processus de transfert à ses services, du projet gouvernemental d’électrification de 350 localités par systèmes solaires photovoltaïques, pourrait voir ce processus bouclé avant la fin du troisième trimestre 2021 ». Energies-media vient d’apprendre en outre auprès des acteurs proches du projet au ministère de l’Eau et de l’Energie (Minee), que le système de télégestion des centrales solaires, qui inclut la gestion des paiements par les utilisateurs, sera transféré à l’AER au courant du mois de septembre 2021.
Le transfert devrait induire la gestion par l’AER de la production et de la distribution de l’énergie solaire aux consommateurs, et surtout la gestion des retombées financières générées par la consommation des habitants des 350 localités. La maintenance des installations qui est assurée par le chinois Huawei Technologies Co Ltd devrait également être dévolue à l’AER dans le cadre du transfert des technologies.
Innocent D H
Ils se sont réunis dans la cité capitale de la région de l’Ouest du 24 au 26 août dernier pour constituer les bases d’une plateforme fonctionnelle. Objectif, transformer le sous-secteur de la filière pommes de terre afin de le rendre plus compétitif.
Au cours des travaux de réflexion, les participants du Cameroun, Ministère de l’Agriculture et du Développement rural (Minader) et Projet Centres d’Innovations Vertes pour le Secteur Agroalimentaire (ProCISA) ont identifié la création d’une plateforme multi acteurs (PMA) comme l’une de ses priorités majeures. Le bureau régional de la GIZ au Cameroun note à juste titre, « Une initiative validée par les acteurs clés de la filière au Cameroun au cours d’un atelier en novembre 2019 et un taskforce a été créé, constituée des acteurs clés comme semenciers, autorités du Minader, GIZ, Centre de formation allemand (AHA) et les commerçants ».
La rencontre a permis aux acteurs de définir la vision, les objectifs et la structure de pilotage de la plateforme multi acteurs ; d’apprécier les différents stades d’évolution de la mise en place d’une PMA basée sur l’exemple du Kenya où il existe une plateforme active appelée « the national Potato Council of Kenya ».
L’on apprend que, la PMA pour la filière pomme de terre sera le forum pour l’engagement, Le plaidoyer, la recherche de solutions et la gestion de l’information dans le but de transformer la chaîne de valeur pomme de terre au Cameroun. Il s’agira ainsi d’une plateforme qui va assurer la défense des intérêts des membres, la mise à disposition des données statistiques fiables, la coordination et une bonne coopération entre les acteurs ainsi que l’organisation structurelle de cette filière. En l’état actuel des choses, le secteur fait face à nombre de difficultés parmi lesquelles, l’inexistence des données fiables qui cause ainsi beaucoup de préjudices au secteur.
Innocent D H
Les lions indomptables sont arrivés à Yaoundé vers 4h30 du matin après la défaite historique contre la Cote d’ivoire en match de qualification pour un mondial lundi soir, sur la pelouse très controversée du stade Olympic d’Ebimpé d’Abidjan.
Ce fut une grosse désillusion pour les fans du foot camerounais de voir les Lions indomptables qui ont pourtant bien commencé la compétition s’incliner face aux Eléphants de la Cote d’ivoire lundi soir, dans un match comptant pour la deuxième journée des éliminatoires du mondial Qatar 2022.
Les poulains d’Antonio Conceicao ont été battus 2 buts contre 1 grâce a un doublé de Sébastien Haller en moins de dix minutes (20e, 29e) face à 10.000 spectateurs majoritairement ivoiriens.
Ils restent à 3points mais cèdent leur place de premier du groupe D à la Cote d’ivoire qui a réussi l’exploit de battre le Cameroun lors d’une qualification à un mondial. Actuellement les lions occupent la deuxième place du groupe mais cette situation pourrait changer après le match Mozambique-Malawi qui se joue ce mardi. Si le Mozambique qui a 1point reporte cette confrontation, il passera à 4 points et deviendra par conséquent deuxième du groupe et le Cameroun troisième.
De retour à Yaoundé, ils se préparent à affronter le Mozambique lors de la troisième journée des éliminatoires.
La pelouse du stade Olympic d’Ebimpé d’Abidjan qui fait débat
Si certains restent persuadés que le Cameroun a perdu à cause de la pelouse du stade considérée inadaptée pour un match de portée internationale, l’opinion en Côte d’ivoire soutient qu’elle est de bonne qualité.
Selon le technicien recruté par la Fédération ivoirienne de football pour travailler dessus avant la rencontre d’hier, le seul défaut se trouvait au niveau de la hauteur. « Le principal défaut pour le match de lundi soir contre le Cameroun c’est la hauteur de la pelouse. Cette pelouse était entre 40 et 50 millimètres. Elle n’est pas dans les normes. » A indiqué ledit technicien dans une vidéo qui circule sur les réseaux sociaux.
Il poursuit que le problème a été résolu sauf que la couleur du gazon en a pris un coup lors des travaux effectués sur la pelouse. « L’objectif a été atteint. L’aire de jeu est praticable à un beau football. Le seul souci qu’on va dire si s’en est un c’est la couleur du gazon. C’est une intervention qui n’avait jamais eu lieu auparavant. Forcément le gazon a un peu mal réagi sur la couleur. Ce sera le défaut lundi soir. » A ajouté le technicien.
Une explication qui n’a certainement pas conquis les cœurs des camerounais qui maintiennent que cette pelouse ressemble à un champ de patate.
Dans les rangs des lions indomptables aucun commentaire n’a été fait pour le moment en dehors de celui du coach avant le match. Antonio Conceicao a indiqué qu’il a reçu des nouvelles selon lesquelles la pelouse du stade n’est pas bonne mais que c’était à ses joueurs de s’adapter.
Il convient de noter que ce stade construit à hauteur de près de 143 milliards de FCFA a moins d’un an.
Ariane Foguem
Les Lions indomptables ont perdu la rencontre d’hier 6 septembre 2021, sur un score de 2 buts contre 1.
Les Lions indomptables n’ont pas pu renouveler l’expérience du 3 septembre dernier face au Malawi, où ils ont remporté la partie en prenant la tête de leur groupe D. Hier 6 septembre 2021, ils se sont inclinés face aux éléphants de la Côte d’ivoire sur un score final de 2 buts contre 1.
En première mi-temps, les éléphants de la Côte d’ivoire qui se sont montrés combattifs ont inscrit 2 but et ont pris le dessus sur les Lions indomptables. Il aura fallu attendre la deuxième mi-temps, pour voir sur penalty, et précisément à la 61ème minute, les poulains du sélectionneur portugais Antonio Conceiçao marquer leur unique but de la partie qui se jouait en Côte d’ivoire. Le penalty concédé aux Lions est venu du fait que Carl Toko Ekambi, a été victime d’une charge avec le pied levé de Bailly. Le penalty a été tiré par Ngamaleu.
Pour les éléphants de la Côte d’ivoire, ce match a été salvateur dans ce sens où lors de leur première sortie face au Mozambique, ils ont fini avec un nul, obtenant ainsi 1 point. Après la rencontre d’hier, ils prennent la tête du groupe.
Le classement :
Côte d’Ivoire 4 pts,
Cameroun 3 pts,
Mozambique 1 pt (un match en moins),
Malawi 0 pt (un match en moins)
Les compos :
Côte d’Ivoire : Gbohouo – Aurier, Kossounou, Boly, Bailly, Cornet – Sangaré, Seri – Evrard, Haller, Boga.
Cameroun : Epassy – Dawa, Moukoudi, Ngadeu, Tchamba – Zambo Anguissa, Hongla, Kunde – Ngamaleu, Aboubakar, Bassogog.
Si certains ont critiqué la pelouse du stade, il reste que les Lions indomptables ont semblé subir le match surtout en première partie.
Liliane N.
L’écrivaine Calixthe Beyala affirme que si Samuel Eto’o Fils n’est plus camerounais, alors il faut bien que le Cameroun pense à lui rendre tous les titres et médailles qu’il a gagnés quand il jouait dans l’équipe nationale des Lions indomptables.
En décidant de ne pas admettre des candidatures de personne ayant une double nationalité pour l’élection du nouveau président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), la commission électorale de l’instance faîtière du foot camerounais a relancé dans les débats, le sujet de la double nationalité. Pour beaucoup, cette mesure vise à écarter la candidature tant attendue de Samuel Eto’o Fils. Très au parfum de l’actualité de son pays, l’écrivaine célèbre Caluxthe Beyala a commis une tribune, dans laquelle, elle indique que c’est tout simplement idiot de penser que l’ancien capitaine des Lions indomptables n’est pas camerounais.
Retrouvez ci-dessous la tribune de Calixthe Beyala
L'exquise bêtise fait dire à certains que Samuel ETO'OO n'est pas Camerounais, oui le voila espagnol !
L'exquise bêtise inlassablement répétée par des incompétents, oui l'exquise bêtise criaille que Eto'o Fils ne serait pas camerounais, et la bêtise tourne en boucle telle une toupille.
Le summum de l'idiotie proclame que le célèbre numéro 9 des Lions Indomptables ne peut pas postuler à un poste à la Fecafoot parce qu'il serait Espagnol !
Quelle honte ! Quelle misère que ce rejet systématique des enfants du pays par des incompétents qui ne réussissent que parce qu'ils glissent des peaux banane et de l'eau savonneuse entre les pieds des plus brillants éléments de notre société.
Et'oo ne serait plus camerounais ?
Si cela s'avérait, le Cameroun devra rendre tous ces titres et médailles gagnés alors que Samuel Eto'o jouait dans l'équipe nationale, eh oui, pensez y !
Si Eto'o fils n'était plus camerounais, alors notre pays devra rendre compte auprès des instances internationales du football de la présence absurde de cet étranger dans les matchs opposant le Cameroun à d'autres Nations.
Il serait temps que cesse ce chantage permanent à la double nationalité que l'on met en branle exclusivement lorsqu'un des nôtres à l'immense talent, prétend à un poste alors que sa camerounité est bien établie lorsqu'il fait la gloire de notre pays.
Cette attitude est honteuse et je me demande bien quand est-ce qu'ils vont s'arrêter ? Qui vous a donc donné le droit d'exclure de la communauté nationale, d'autres enfants du pays, parce qu'ils ont été obligés de s'épanouir hors de nos frontières ? Qu'est-ce qui vous donne le droit de vous sentir plus camerounais que Eto'o ? Votre médiocrité ? Allez vous donc changer son ADN ? Gommer ses ancêtres ? Déterrer son nombril de la terre qui l'a vu naître ? Êtes-vous si insensible à tout le travail, aux moult sacrifices consentis pour qu'il arrive à hisser haut notre étendard ?
Sachez-le, tous les camerounais sont des camerounais, qu'ils aient choisi pour des raisons économiques ou sociales d'avoir d'autres passeports.
Sachez-le, ceux qui sont partis contribuent énormément au développement du pays et votre attitude de rejet participe activement des relations tendues du Cameroun avec sa diaspora
Il faudrait que ce pays apprenne à conquérir sa diaspora, qu'il arrête de la blesser, de l'humilier, de lui arracher ses terres, de lui voler ses origines, oui ses origines, car ce n'est pas en criant que tel n'est pas camerounais qu'il cessera de l'être !
Si vous décidez de voter contre Eto'o, c'est votre droit ; mais vous n'avez pas le droit de lui interdire de se présenter comme président de la Fecafoot
Louis-Paul Motaze regrette l’usage que certains de ses collaborateurs font de la plateforme e-bulletin, qui a permis de dématérialiser le bulletin de solde des agents de l’État. Le Ministre camerounais des Finances (L'info) qui condamne les pratiques malsaines autour de cet important document invite les uns et les autres à plus de vigilance.
Dans un communiqué rendu public le 02 septembre dernier, le Ministre des Finances s'indigne de constater que, « Des personnes sans foi ni loi se servent de la plateforme du bulletin de solde en ligne (e-bulletin) pour commettre des actes de corruption et d’arnaque auprès des usagers ». Selon Louis-Paul Motaze, ces comportements contribuent à « plomber les réformes engagées pour faciliter le travail des usagers ».
Le patron des Finances relève ainsi plusieurs manquements de la part de certains de ses collaborateurs. « Plusieurs administrateurs désignés pour assister les utilisateurs de cette plateforme, mais qui s’en servent comme des guichets de commerce », déplore le Ministre. Face à cette situation, Louis-Paul Motaze souligne, « En invitant les uns et les autres à plus de vigilance, le ministre des Finances se réserve le droit d’appliquer les sanctions qui s’imposent à l’encontre des personnes qui se livrent à de telles pratiques, au mépris de la réglementation et des instructions subséquentes ».
A titre de rappel, la plateforme e-bulletin a été lancée en 2019 pour permettre aux agents de l’État d’obtenir leurs bulletins de solde en ligne, à partir d’un smartphone ou de tout autre terminal connecté à l’internet. Cette innovation qui participe de la dématérialisation des procédures administratives a permis de mettre un terme aux longues files d’attente des usagers désirant imprimer leurs bulletins de solde dans certains services du ministère des Finances, activité qui a jadis favorisé la création des réseaux de rançonnement des usagers.
Le monnayage des services autour de la plateforme, que dénonce le ministre des Finances dans son communiqué du 2 septembre 2021, réduit à néant les efforts déployés par cette administration, en vue de la mise en place de cet outil, notent des observateurs avertis.
Innocent D H
Son procès est actuellement en cours au tribunal de première instance de Douala -Bonanjo.
Des sources bien introduites révèlent que le rappeur camerounais Thierry Mengoumou Ayia alias Tenor devant les juges ce 06 septembre aurait plaidé coupable pour « homicide involontaire », dans le cadre de l’affaire Erica Mouliom, jeune étudiante décédée en juillet dernier dans un accident de circulation alors qu’elle se trouvait dans le véhicule de la star. L’audience est toujours en cours au tribunal de première instance de Douala-Bonanjo.
La famille de la jeune fille avait promis porter plainte contre l’artiste qu’elle a toujours considéré comme étant responsable du décès de cette dernière. Menaces qu’elle a vite fait de passer à exécution. C’est ainsi que le 30 juillet 2021, Tenor a été arrêté par les forces de l'ordre pour « homicide involontaire » alors qu’il se rétablissait à peine du choc de l’accident et déféré à Bonanjo.
On se souvient que le 12 août 2021, l’avocat de l’artiste avait plaidé pour sa mise en liberté provisoire pour des motifs de santé.
Une victoire des lions indomptables conforterait leur position à la tête du groupe D composé en outre du Mozambique et du Malawi.
Après avoir réussi leur entrée dans les éliminatoires de la Coupe du monde 2022 en battant le Malawi 2-0 vendredi dernier au stade d’Olembé au Cameroun, les lions indomptables descendent dans l’arène ce lundi 06 septembre dans une rencontre choc avec les Eléphants de la Cote d’Ivoire au stade Olympic d’Ebimpé d’Abidjan, à 19h de Yaoundé.
Pour pouvoir être au top pendant cette confrontation comptant pour la deuxième journée des éliminatoires, les poulains d’Antonio qui sont arrivés à Abidjan le weekend dernier se sont entrainés hier dimanche en soirée.
Une victoire sur les éléphants de la Cote d’Ivoire aujourd’hui conforterait leur place à la tête du groupe D, composé en outre du Mozambique et du Malawi.
Cette confrontation nous rappelle le duel de 2005 entre le Cameroun et la Cote d’Ivoire, en match de qualification pour le mondial 2006. Tel que rapporté par fifa.com, les Lions indomptables avaient gâché - avec la manière - la fête organisée à Abidjan pour célébrer la première participation des Eléphants à une Coupe du Monde de la FIFA, en battant le pays de Didier Drogba 3 buts à 2, grâce à un Hat trick de Pierre-Achille Webo.
Certains camerounais espèrent revivre un tel spectacle ce 06 septembre à Abidjan. De l’autre côté, les Eléphants de la Cote d’Ivoire qui ont été tenu en échec par le Mozambique (0-0) vendredi dernier lors de leur première sortie feront certainement tout pour remonter la pente.
Il convient de noter que 10.000 spectateurs sont attendus au stade Olympique d’Ebimpé pour assister à cette confrontation entre les Eléphants et les lions indomptables.
Ariane Foguem
Dans un communiqué de presse rendu public ce dimanche, le Mouvement populaire pour le dialogue et la réconciliation Jean - Claude Shanda Tonme - président de cette formation politique s’insurge contre ce coup de force et demande avec insistance le retour à un Etat de droit dans ce pays
Si pour de nombreux acteurs politiques Camerounais, notamment ceux qui se réclament de l’opposition, le président Alpha Condé, nouvellement réélu pour une troisième mandat, a personnellement creusé sa tombe, en changeant la constitution et, en nommant à la tête des éléments des forces spéciales un pur produit formé dans la légion étrangère de l’armée française, l’homme qui se présente comme un “médiateur universel” soutient le contraire.
Dans son argumentaire, Jean Claude Shanda Tonme souligne que seul le “Droit est apte à garantir une autorité politique et exécutive obéissant scrupuleusement à la Constitution”.
La quintessence de son communiqué
Le Mouvement populaire pour le dialogue et la réconciliation (MPDR), formation politique attachée au dialogue et à la réconciliation, estime que le cadre institutionnel et la démarche pacifique, demeurent les seules passerelles morales et éthiques acceptables pour envisager les transitions au sommet des Etats, de même que pour la réalisation des ambitions légitimes de tout citoyen libre et jouissant de tous ses droits civiques et politique, aspirant à la magistrature suprême.
Le Mouvement populaire pour le dialogue et la réconciliation, en exprimant toute sa réserve quant aux méthodes, aux moyens et aux voies, reconnaît que des citoyennes et des citoyens, organisés ou non dans des cadres et regroupements légaux de toutes natures, peuvent se faire entendre de façon pressante dès lors qu’ils estiment être porteurs des solutions à certaines préoccupations, demandes et revendications républicaines. Il faudrait encore s’en tenir strictement aux réalités de chaque pays.
Le Mouvement populaire pour le dialogue et la réconciliation réaffirme que la place des militaires se trouve dans les casernes, et par conséquent que leur irruption dans le champ politique en usant des armes à eux confiées pour protéger, défendre et préserver l’intégrité des institutions, des frontières et par conséquent de la souveraineté nationale, est inacceptable de tous les points de vue.
Le Mouvement populaire pour le dialogue et la réconciliation condamne en conséquence, et sans aucune faiblesse ni hésitation, le coup d’Etat militaire en République de Guinée Conakry, et demande avec force, insistance et empressement, le retour à un Etat de droit garanti par une autorité politique et exécutive entièrement civile obéissant scrupuleusement à la constitution./.
N.R.M
S’agit - il de l'inconséquence, de l’irresponsabilité des parents ou alors des simples coups que la vie impose à tous ceux qui n’auront pas les moyens d’envoyer leurs enfants à l’école?
Difficile de répondre avec certitude à ces questions et à toutes les autres qui taraudent l’esprit, lorsqu’on voit ces jeunes en âge scolaire vadrouiller dans les rues, errant comme de âmes en peine et jetant de temps à autre un coup d’oeil envieux à leurs congénères qui ont renoué avec le chemin de l’école.
Nonobstant les effets de la crise sanitaire du Covid 19 avec les lourdes conséquences connues de tous, il y’a par exemple des enfants qui ont perdu leurs parents et dont l’avenir est désormais hypothéqué; C’est notamment le cas de Ariel et Marion dont le papa est décédé il y’a à peine un mois. Il était le principal pourvoyeur de fonds dans la famille, car leur maman a toujours été femme au foyer, son mari refusant qu’elle exerce le moindre métier
Ariel - enfant “déscolarisé”: “ Notre papa est mort il y’a un mois maintenant, il était malade. Nous avons un autre petit frère et maman a notre bébé qui a huit mois. Nos oncles et tantes ont promis quand on enterrait papa d’aider maman à nous envoyer à l’école mais personne n’a encore rien fait, on attend seulement mais, on ne sait pas si on va repartir aussi à l’école…”.
Un témoignage poignant, qui fait couler des larmes de tristesse surtout lorsqu’on se rend compte qu’on n’a pas soi - même les moyens de venir en aide à ces petits enfants, dont l'avenir paraît compromis.
Comme Ariel et Marion, il y’a de nombreux autres orphelins qui vivent les mêmes réalités étant donné que la gratuité de l’école primaire, demeure une simple vue de l’esprit au Cameroun. D’aucuns diront que 7000 frs, ce n’est pas cher payé mais, tous ceux qui avancent cet argument feignent d’ignorer que cette somme, pour certains demeurent un véritable luxe.
Il existe cette autre catégorie d’enfants qui déambulent dans les rues, vivant de petits larcins et considérés comme des “ nanga boko”; Pourtant, certains ont simplement besoin qu’on leur tende la main.
C’est le cas de Mustapha Dioulé - adolescent de 16 ans qui a fui les exactions de boko haram, a perdu ses parents et dont les membres de la famille sont éparpillés: “ Je suis venu avec le train parce qu’il y’a un aladji qui accepté que je porte ses bagages; c’est comme ça que je me suis caché là où on garde les gros bagages. Je venais retrouver ma tante mais, je ne connais pas là où elle habite et je dors en route ou là où il ne pleut pas…
Elle s’appelle Mariama Dioulé et elle est venue ici à la capitale depuis. Si je la retrouve, peut-être que je vais repartir à l’école, si elle a de l’argent, sinon je vais faire un commerce. Mon père et ma mère ont été tués et mes frères sont allés dans le camp mais je ne voulais plus vivre là-bas…”.
Mustapha Dioulé nourrit de grandes ambitions
“ Si je repars à l’école un jour, je vais devenir un docteur pour soigner les personnes qui sont blessées et je ne vais pas leur demander de l’argent parce que ceux qui sont dans ce genre de situation ont parfois tout perdu et ne peuvent donc pas se payer des soins de santé. Je veux les aider aussi et empêcher que les autres enfants connaissent la même situation que moi aujourd’hui, parce qu’ils ont perdu leurs parents à cause de la guerre”.
Nombreux sont les parents qui ne peuvent pas envoyer leurs enfants à l’école à cause du paiement des frais d’Ape, exigés au moment où l’on inscrit les enfants; des frais qui varient selon les établissements scolaires et qui constituent une véritable entrave, un gros blocage à la scolarisation de jeunes Camerounais.
Les cris de détresse poussés par les parents n'émeuvent personne, surtout pas les chefs d'établissement qui renvoient les uns et les autres au ministère, affirmant que c’est là bas que les décisions se prennent et qu’à leur niveau, ils se contentent d’exécuter les ordres.
Nicole Ricci Minyem