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Quatre personnes seraient décédés suites à des affrontements violents qui ont opposé populations Bamilékés et anglophones le mercredi 08 septembre à Tonga, un village situé dans le département du Ndé, région de l'ouest Cameroun. On apprend également que la brigade de gendarmerie de Tonga a été incendiée et le Commandant brutalisé.

Une affaire de vol serait à l’origine des affrontements violents entre les populations Bamilékés et les anglophones qui ont fui la crise dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest pour s’installer dans l’ouest du pays, selon le préfet du département du Ndé, Ewango Budu.

« Le conflit est parti du meurtre d’un jeune Bamiléké par des anglophones pour une affaire de vol. La tension est montée à Tonga lorsque les Bamilékés ont décidé de venger leur fils tué par des anglophones », a indiqué le préfet cité par des médias.

L’incident remonte à dimanche 05 septembre lorsqu’une dispute entre des anglophones et un indigène de Bitchoua, un village de la commune de Bangangté, dans le département du Ndé va virer au drame. Ce dernier va succomber à des blessures reçues pendant ladite dispute.

Informée de l'incident, la populations autochtone en colère va prendre d'assaut les locaux de la brigade de gendarmerie de Tonga, ou le présumé assassin était en garde à vue pour se faire justice. Elle va par ailleurs brutaliser le Commandant de cette unité de gendarmerie avant de mettre le feu partout.

D’après les confrères de Cameroon News Agency, plutôt dans la journée de mercredi, la population serait descendue dans les rues, forçant les commerçants à fermer leurs boutiques avant d'exprimer leur colère. La présence des autorités locales ainsi que celle des forces de maintien de l’ordre venus calmer les tensions n’a rien changée à la situation. Ces derniers ont également été brutalisés tel qu’indiqué par le préfet du département, lui aussi victime.

Bilan de ces violences, 04 morts et plusieurs blessés. Il a fallu du temps pour que les forces de l’ordre qui ont été rejoint par des renforts puisse rétablir complétement l’ordre.

Les violences intercommunautaires sont fréquentes au Cameroun, surtout dans la partie nord du pays. Ils opposent principalement éleveurs nomades arabes aux cultivateurs autochtones sédentaires qui accusent les premiers notamment de saccager leurs champs en faisant paître leurs animaux.

En août dernier, des affrontements entre éleveurs arabes Choa et pêcheurs Mousgoum avaient causé la mort d'au moins 32 personnes et 74 blessés dans le Logone Birni.

 

Ariane Foguem

Cette réunion de crise qui devra traiter des altercations entre policiers et civils devenues récurrentes, a été convoquée par Samuel Dieudonné Ivaha Diboua le gouverneur de la région du Littoral.  

Le 10 septembre 2021, c’est-à-dire demain, la ville de Douala va abriter une réunion de crise convoquée par le patron de la région du Littoral Samuel Dieudonné Ivaha Diboua. Au menu de ladite réunion, les bagarres observées ces derniers temps dans la ville économique entre les hommes en tenue en général et les civils. Pour l’autorité administrative, il faut examiner la récurrence de ces rixes et dégager des solutions pour juguler ce qui tend à devenir un phénomène.

Effectivement, les altercations entre hommes en tenue et civils tendent à devenir un phénomène. On observe que les civils ont perdu la peur de l’uniforme du policier, du gendarme. On se rappelle au lieudit Feu rouge Bessengue, un automobiliste qui est descendu de son véhicule pour se battre avec un policier en pleine régulation de la circulation routière. La triste scène filmée a fait le tour de la toile il y a deux semaines environ et est devenu un sujet de plaisanterie. On se souvient aussi de celle filmée cette semaine dans un bus de transport où un militaire a le visage recouvert de sang après avoir reçu des coups de poings d’un passager civil.

Des exemples comme ceux sus relevés sont légion. Ils se produisent pas seulement dans la ville de Douala, mais dans la quasi-totalité des régions du pays. Pour Samuel Dieudonné Ivaha Diboua, il s’agit là de comportements « déviants, infamants et ignominieux ». Pour lui, il est temps d’oeuvrer pour un réarmement moral et civique des populations.

Liliane N.

 

 

Une réplique assez caustique, le  président national du MPSC a invité le leader du Mrc a parlé de justice, de Loi lorsque ses proches et militants sont “ convoqués par la police” dans le cadre des affaires qui les interpellent, lorsqu’il s’agit notamment de la diffamation. Lisons 

 

“Monsieur le Président du Mrc,

J'ai lu avec intérêt votre compassion à l'endroit de notre fille notre jeune

compatriote Christelle Mirabelle Lingom. 

Dans vos oraisons

Vous avez cité “l'ambiance exécrable'', la ''haine qui pollue l'espace public'' et enfin la ''campagne haineuse''.

Je conviens avec vous que les mots ne sont pas assez durs pour qualifier ce qui est arrivé à cette jeune  innocente.

Vous avez conclu en disant je cite: “Que vous espérez que les services publics,compétents, notamment ceux de la police/gendarmerie et de la justice s'activeront, sans délai, pour identifier et poursuivre en justice tous ceux qui ont anéanti la dignité et la vie de Christelle Mirabelle Lingom”. Voilà qui est dit.

Monsieur Kamto,

Ça serait une lapalissade d'attirer votre attention sur la justice. Mais c'est un devoir, mon devoir,votre devoir de rendre public tout écart ou manquement constaté sur cette dernière.

J'ai toujours affirmé que sans justice je ne vois pas par quelle alchimie des peuples d'origines et  confessions diverses peuvent vivre en harmonie dans un territoire donné que nous appelons pays.Seul la justice nous unit.

Mais alors,Monsieur le Président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun, 

Y'a t'il deux justices dans notre pays ?  Faut -il attendre tout le temps la mort d'une victime pour réclamer justice?  Pourquoi chaque fois que dame justice est mise en mouvement, certains justiciables surtout de votre bord crient t'ils haro?  Y'a t'il diffamation et diffamation ? Mensonge et mensonge ? Calomnie et calomnie ? Dignité et dignité ?

Monsieur Kamto,

En date du 16 mai 2021, votre conseiller le plus proche, j'ai nommé Albert Dzongang, sur une télévision privée de la place  a proliféré des mensonges diffamatoires à mon encontre. 

S'en ait suivi une cabale orchestrée par une meute assoiffée de sang qui n'a lésiné sur aucuns moyens pour assouvir ses sales besognes. Jean bonheur résistant, de son vrai nom Tchouafa Nouka, Mathieu youbi, Darling nguevo, Kand Owalski, Boris bertolt tous très proches de vous pour certains cadres du directoire de votre parti le Mrc  ne  sont pas passés par le dos de la cuillère pour se défouler sur ma personne ainsi que celle de mon épouse que vous avez très bien connue.

Républicain et surtout épris de justice, j'ai esté en justice pour que les déclarations des uns et des autres soient confrontées.

Alors que je m'attendais à ce que force de la Loi me soit opposée, c'est plutôt la loi de la force que vos sbires ont tous opposé à l'huissier de justice qui n'était que dans l'exercice de ses fonctions. 

Tous à l'unanimité ont décidé de faire fi de la justice alors que vous savez mieux que moi que sauf elle libère et sauf elle délibère.

Monsieur le Président du Mrc,

Votre sortie sur l'affaire  Christelle Mirabelle Lingom est comme une porte ouverte  pour moi qui suis plus ou moins dans la même situation que cette pauvre défunte. S

uite à vos propos,j'espère désormais que vos membres, justiciables comme tout autre Camerounais obtempéreront aux convocations de la police pour une justice saine.

Monsieur le Président du Mrc,

Savez vous que la discrimination est mortelle pour un leader politique ?

Vous et moi aspirons à gouverner notre cher et mosaïque pays le Cameroun ; pour ce faire,on se doit d'être des exemples parfait. Démagogie mise à part, assumons et faisons assumer nos proches. C'est à partir de là que nos compatriotes nous jugeront.

Un dicton dit je cite: ''qu'une heure de justice vaut soixante-dix ans de prières''. J'ai besoin de la justice de mon vivant et non des poèmes sur mes funèbres.

 

N.R.M

C’est principalement sur cet aspect que se penche le Fonds Mondial dans son rapport publié ce 8 septembre; rapport dans lequel  Peter Sands - Directeur exécutif de cet organisme s’est appesanti sur les impacts ressentis au niveau de la lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme

 

A l’entame de son propos, il affirme que: “ En deux décennies, nous avons réalisé des progrès remarquables dans la lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme. Notre 20ème anniversaire est malheureusement terni par un constat alarmant : la pandémie de COVID-19 nous a fait perdre du terrain durement gagné contre ces maladies…”.

Tuberculose

Le document renseigne entre autres sur le fait que: “ Seulement 38 % des personnes atteintes de tuberculose pharmacorésistante accèdent à des soins. Et parmi les personnes traitées, seulement 57 % se rétablissent. Les autres ne terminent pas leur traitement, ou meurent parce que le traitement ne fonctionne pas pour elles…

À l’échelle mondiale, la pandémie de Covid -19 a eu un effet dévastateur sur la lutte contre la tuberculose. Entre 2019 et 2020, le nombre de personnes traitées pour la tuberculose pharmacorésistante dans les pays où le Fonds mondial investit a chuté de 19 %, le nombre de personnes sous traitement pour la tuberculose ultrarésistante de 37 %, et le nombre de patients tuberculeux séropositifs sous antirétroviraux pendant le traitement de la tuberculose de 16 %. Globalement, on a traité pour la tuberculose environ un million de personnes de moins en 2020 qu’en 2019.

VIH Sida

En ce qui concerne le VIH, les impacts de la pandémie de Covid -19 sont également très lourds. Bien que le nombre de personnes séropositives sous traitement antirétroviral ait continué de s’accroître, avec une augmentation de 9 %, cette statistique encourageante doit être tempérée par la réduction alarmante des services de prévention et de dépistage.

Comparativement à 2019, les programmes et les services de prévention du VIH ont atteint 11 % moins de personnes, et 12 % moins de jeunes. La circoncision médicale pour la prévention du VIH a chuté de 27 %. On a effectué 22 % moins de tests de dépistage du VIH.

Les perturbations occasionnées par le COVID-19 ont entravé l’accès à des informations et à des outils dont les personnes les plus vulnérables auraient eu besoin pour se prémunir de l’infection. Après tant d’années de gains si durement acquis, il serait tragique d’assister à une recrudescence des infections au VIH.

Le Paludisme

Dans la lutte contre les trois maladies, ce sont les interventions visant le paludisme qui semblent avoir le moins souffert du COVID-19 jusqu’à présent. Il semble que l’adaptation rapide des services de lutte contre le paludisme ait limité les dégâts, avec une baisse de 4,3 % du dépistage des cas suspects de paludisme par rapport à 2019.

Toutefois, les progrès dans la lutte contre la maladie se sont arrêtés. Les services de lutte contre le paludisme n’ont pas affiché la croissance annuelle indispensable pour vaincre la maladie.

Dans son rapport, le directeur exécutif du Fonds Mondial ajoute que: 

“Dans de nombreux pays, le COVID-19 a submergé les systèmes de santé, les confinements ont perturbé les services, et des ressources vitales de lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme ont été réaffectées à la lutte contre la nouvelle pandémie.

Celle-ci a touché de manière disproportionnée les personnes déjà vulnérables aux épidémies existantes : les personnes vivant dans la pauvreté, les groupes marginalisés, les personnes sans accès aux soins de santé…”.

Les moyens mis à disposition pour venir à bout de c es maladies

En mars 2020, le Fonds mondial a immédiatement mis à disposition, au moyen d’assouplissements de ses subventions, quelque 500 millions de dollars US pour aider les pays à sauvegarder les acquis contre le VIH, la tuberculose et le paludisme, et appuyer leur réponse au Covid -19.

“Le 9 avril 2020, nous avons lancé le dispositif de riposte au Covid -19 (C19RM), destiné à aider les pays à combattre la pandémie, à atténuer ses impacts sur leurs programmes de lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme et à renforcer d’urgence leurs systèmes de santé.

À la fin de 2020, les généreuses contributions de donateurs nous ont permis de décaisser 980 millions de dollars US pour 105 pays et 14 programmes multi pays par le biais de ces deux mécanismes de financement.

En date d’août 2021, nous avions augmenté ces mesures de soutien à 3,3 milliards de dollars US pour 107 pays et 16 programmes multi pays…”.

Au regard du lourd tribut payé par de nombreux pays depuis l'avènement du coronavirus, Peter Sands - Directeur exécutif a, à la fin de sa présentation, lancé cet appel:

“C’est en continuant d’innover et de collaborer – à l’échelle mondiale, nationale et locale – que nous mettrons fin au VIH, à la tuberculose et au paludisme, que nous vaincrons le COVID-19, et que nous renforcerons nos dispositifs de préparation et de riposte aux pandémies”.

 

Nicole Ricci Minyem

 

Si Denis Emilien Atangana a été débouté devant le Conseil constitutionnel pour défaut de qualité, le Sénateur Pierre Flambeau Ngayap de l’Union Nationale pour la Démocratie et le Progrès se dit prêt à continuer le combat qu’il a engagé pour obtenir le retrait de 18 Directeurs généraux en situation illégale des affaires publiques.

Alors qu’on pensait que l’affaire sera close après le verdict du Conseil constitutionnel, oh que non, elle va se poursuivre avec le Pierre Flambeau Ngayap de l’Union Nationale pour la Démocratie et le Progrès (UNDP). Il veut tout comme Denis Emilien Atangana le président du Front des démocrates camerounais (FDC) que 18 Directeurs généraux (DG) de société publique en situation illégale, soit retirés des affaires. Pour lui, ces hommes ont dépassé le temps réglementaire à leurs fonctions. Le Sénateur affirme être à mesure de rallier à sa cause 32 autres parlementaires.   

«Je suis prêt à réunir 32 autres sénateurs pour qu’on soit 33 ou 34 pour constituer le tiers du sénat et saisir le conseil  constitutionnel. C’est une question de volonté des parlementaires de constituer le quorum nécessaire pour saisir le Conseil », a-t-il déclaré.

Il faut préciser que l’article 47 en son alinéa 2 de la Constitution stipule que seuls le président de la République, le président du Sénat, de l’Assemblée nationale, un tiers des députés ou des sénateurs, les présidents des exécutifs régionaux dont les régions sont en cause,  peuvent saisir le Conseil Constitutionnel. On comprend donc la raison pour laquelle, Denis Emilien Atangana qui a commencé ce combat, a été débouté devant le Conseil constitutionnel. Le Conseil a évoqué comme motif défaut de qualité. Et le 7 septembre 2021, il a rejeté la plainte introduite par le président du FDC. Denis Emilien Atangana demandait à ce que la loi 2017/011 du 12 juillet 2017 sur les établissements publics soit respectée. Cette loi dispose que le président de la République nomme les DG des sociétés publiques pour un mandat de trois ans renouvelable deux fois, soit maximum 9 ans.

Liliane N.

 

The Moderator of the Presbyterian Church Cameroon, PCC, the Rt Rev. Samuel Fonki Forba has appealed to God to reward Ambazonia fighters in Bali accordingly to the "disgrace" brought to the Church by banning its activities in that part of the country.

“Enough is enough! We don’t have to pamper anybody at this time” That was the phrase used by the PCC Moderator while concluding his discourse Sunday September 05 in reaction to separatist fighters’ ban on activities of the Church in Bali Nyonga, Mezam Division of the North West region of Cameroon.

The PCC boss who appeared calm at the beginning of his declaration became fast adopted a serious tone while expressing discontentment with the order of things in the Anglophone regions and more precisely the current fate of the PCC in Bali.

“If the Gospel in the land of Bali cannot be preached by the PCC, we can move out of Bali quietly and let the other churches continue to grow the Church of God and to nurture the people of Bali. We should not be discouraged. Christianity has not been wiped out of Bali, just the PC that has been stooped…” Rev. Samuel Fonki Forba told his PC Christians.

If he is okay with moving out of Bali reported to have been the headquarters of the Basel Mission in Cameroon, whose departure led to the birth of the Presbyterian Church Cameroon, the Rt Rev. Samuel Fonki Forba is far from having swallowed the bitter pill of the disgrace brought about by the ban on the Church activities. The man of God has appealed to God to leave room for his wrath to befall the separatists behind the ban.

“The disgrace the Bali boys have brought to this Church; I leave them all to God because vengeance is the Lord’s…” He said with a stern tone and a loud voice that belied his usual caring appearance.

As to what could possibly lead to a way out of the Anglophone crisis that is at the origin of the problem, the Moderator of the PCC has for the umpteenth time appealed for a ceasefire.

“There should be a ceasefire in this country as far as this problem is concerned. The Government of Cameroon thought that in a few days they would crush Anglophone Cameroon and stop the crisis. We are getting to the fifth year. The barrel of a gun will not solve this problem until we sit down as a family and sort out our problem we will not solve this problem…”

The Anglophone crisis, which started as a street protest by teachers’ trade unions and lawyers associations, will enter the fifth year this November. Hostilities between Government forces and separatists have led to thousands of deaths and chased hundreds of thousands away from their comfort zone.

 

Ariane Foguem

Dans la version des faits qui est attribuée à l’artiste Tenor, il affirme qu’il était au volant le jour où l’accident de circulation qui a couté la vie à Erica Mouliom s’est produit.

Il s’agit d’une version des faits qui a été publiée par le blogueur Paul Chouta. Une version des faits attribuée au rappeur Tenor actuellement poursuivi, pour homicide involontaire dans l’affaire portée au Tribunal de première instance de Bonanjo, sur la plainte de George Mouliom le père d’Erica décédée, le jour de l’accident.

Contrairement à la première sortie de son manager, les propos qui seraient de l’artiste confirme que c’est lui qui était bel et bien au volant. Et il affirme qu’il était en compagnie de la jeune Erika Mouliom et qu’il a perdu le contrôle de la voiture avant de se réveiller à l’hôpital plus tard.

Retrouvez ci-dessous le récit attribué au rappeur Tenor

Cette nuit-là, j’avais concert à l’institut français du Cameroun (IFC). Les fans après le concert nous ont suivis. L’une d’elle a dit qu’elle avait des amis qui voulaient faire des photos avec moi et profiter pour organiser un anniversaire surprise à mon chauffeur. Nous étions dans le couloir de l’hôtel.

Après mes rendez-vous aux environs de 3 heures passées, j’allais déposer une des personnes que je suis allé voir à Bonamoussadi. Ceux qui étaient à la fête m’ont dit qu’ils se trouvaient au snack Bar le Mermoz. Je m’y suis rendu pour honorer l’anniversaire de mon chauffeur. Les boissons étaient offertes par le propriétaire.

Vu la fatigue, j’ai décidé de rentrer. On était dans la voiture avec mon ami et la jeune Erica. Sur cet axe, j’ai complètement perdu le contrôle du véhicule et c’est après que le drame est survenu. J’ai repris conscience à l’hôpital.

L’école vient à peine de commencer que déjà certains enseignants et autres marchands accrédités au sein des établissements scolaires se permettent d’exiger un argent supplémentaire pour des photocopies, des brochures etc. 

 

Va t-on s’en sortir ? C’est la question qui taraude les esprits de la quasi majorité des parents d’élèves, soucieux du devenir de leurs progénitures. Ils n’ont pas encore fini avec les frais d’inscription, le paiement de la première tranche, l’achat des tenues scolaires ( dont le marché est parfois confié à un proche de tel ou tel autre), des fournitures scolaires que d’aucuns leur imposent ces autres dépenses.

“Papa, l’enseignant a dit que tu envoies 475 pour les photocopies parce qu’il ne veut plus écrire au tableau…”.

“Maman, il y a un monsieur qui est venu dans notre classe pour nous vendre les fascicules et il a pris nos noms en disant que tu envoies 500 frs, le maître a même dit que c’est avec ça qu’il travaille parce que les livres là ne contiennent rien de bon…”.

“Maman, l’enseignant nous a donné les devoirs et on doit aller au cyber pour faire des recherches et cela va compter pour les notes. Je suis dans le même groupe que mes camarades et nous avons prévu d’aller travailler tel jour et il faut mille francs…”.

“Papa, maman, le directeur (la directrice) a dit qu’on va organiser les cours de répétition à l’école et il faut que tu donnes 5000 chaque mois parce qu’elle va faire les photocopies et nous donner les exercices…”.

“ Papa, maman, la maîtresse a dit que le goûter là n’est pas bon, il faut me faire les frites avec le poulet ou les œufs et vous mettez le jus, pas l’eau parce que le pain simplement chargé bloque ma croissance et ne me permet pas d’être intelligent, elle a pris le goûter de tel pour nous dire que c’est comme ça qu’il faut faire…”.  

 

Une liste qui est loin d’être exhaustive mais qui présente assez le calvaire auquel sont soumis les parents qui s’acquittent de leur devoir régalien, celui d’assurer l’instruction de leurs enfants afin de faire d’eux, des personnes responsables, aptes à participer à la construction de leur pays.

Ces parents, au-delà des frais d’inscription et de l’Apee qu’ils payent en fonction des taux fixés par les chefs d’établissements, au-delà des livres homologués qu’ils achètent, ajoutent l’argent pour les cours d’informatique (qui figurent sur la fiche de renseignement remise à l’école même si la salle d’informatiques dans certains cas reste un éternel projet),  les rames de papier …

Mais jusqu’à quand ?

Lorsque certains parents osent se plaindre à cause de ces dépenses supplémentaires qui leur sont imposées, on leur rétorque, après avoir pris soin de “ficher” négativement leurs enfants que l’instruction coûte chère, et que seule, la progéniture de ceux qui sont  nantis peuvent en bénéficier;

On vous fait des leçons de morale en vous rappelant que “ce n’est pas vous qui payez les enseignants, que cet argent participe à l’instruction des votre enfant et qu’en fait, on vous fait une faveur”.

Des conséquences insoupçonnables

Simplement parce que les enseignants vont se faire le devoir de présenter votre enfant à tous leurs collègues qui vont lui rappeler à l’occasion que “ses parents viennent marchander et se faire voir pour quelques miettes”;

Lorsqu’il lève le doigt en classe, c’est à peine si on lui donne la parole et malheur à lui si la réponse n’est pas juste. A la maison, son comportement change et lui qui était tout content de partir à l’école les premiers jours vous fait savoir qu’il ne veut plus y retourner…

Si pour certains, “l’arbre broute où il est attaché”, si d’aucuns estiment que c’est auprès des parents qu’ils peuvent “bénéficier des avantages liés à leur profession”, il est temps de changer la donne, il est temps de revoir ces façons de faire parce que justement, le parent n’a aucun arbre où il lui est possible de cueillir l’argent à volonté.

Lorsqu’on choisit d’exercer un métier, il faut s’assurer qu’on ne va pas devenir une “charge” pour les autres parce que les parents ne sont pas des vaches à lait qu’il faut traire au besoin.

En envoyant leurs enfants à l’école, en s’acquittant des frais de scolarité, en payant malgré eux les frais d’Apee, de même que la pension exigée, en achetant les livres inscrits sur les listes qui leurs sont remises à l’école, ils s’acquittent de leur devoir.  Le reste n’est qu’arnaque.



Nicole Ricci Minyem 

 

Les agricultrices d'Iseyin, qui n'ont pas reçu de plan de relance économique, comptent les pertes car le bétail, les ravageurs des cultures et le changement climatique affectent leurs rendements.



ISEYIN, OYO, NIGERIA — En réponse à la sécurité alimentaire d'urgence COVID-19 en 2020, le gouvernement de l'État d'Oyo a créé une base de données de 10 000 petits agriculteurs dans le cadre du programme de micro-entreprise agricole d'Oyo. Plus de 9 300 petits agriculteurs figurant dans la base de données ont reçu le soutien du gouvernement de l'État sous forme d'intrants.

Alice Omotosho, une petite agricultrice de gombo, de poivron et de légumes à feuilles, a entendu parler d'un programme de subventions en 2019, dans lequel elle a demandé à agrandir ses petites terres agricoles, bien qu'elle ait promis ₦10 000 (24,4 $) à tous les agriculteurs de la liste - elle ne se souvient pas le nom.

Alice Omotosho, Iseyin, Oyo, Nigéria, 2021. Crédit photo : Francis Annagu
Alice Omotosho, Iseyin, Oyo, Nigéria, 2021. Crédit photo : Francis Annagu

 

30 ont postulé, mais l'un d'eux a reçu l'argent; elle s'appelle Rebecca Araona. “C'est une vendeuse de maïs,” a déclaré Alice.

Bien qu'elle connaisse la section Iseyin de la All Farmers Association of Nigeria (AFAN), un organisme regroupant tous les agriculteurs, associations et coopératives agricoles, elle n'en est pas membre. Elle pense que c'est seulement pour les gros agriculteurs.

“Je n'ai jamais bénéficié d'aucune subvention du gouvernement ou des banques commerciales,” a déclaré Alice. Mais, Rebecca, qui n'était pas agricultrice, a reçu une subvention en juillet 2020. Elle ne se souvient pas qui était le donateur, cependant, l'argent qu'elle a obtenu a été investi dans son entreprise de vente de maïs.

20 000 petits agriculteurs ciblés de l'État d'Oyo qui ont été gravement touchés par le COVID-19 ont reçu des engrais, des herbicides et des semences résistantes au climat dans le cadre de l'Action de relance et de stimulation économique COVID-19 du Nigeria (N-CARES) 2020. Le gouverneur de l'État, Oluwaseyi Abiodun Makinde, a lancé le programme visant à fournir aux petits agriculteurs des options de location flexibles et rentables pour l'agriculture mécanisée afin d'améliorer leur productivité et leurs moyens de subsistance.

N-CARES, financé à hauteur de 750 millions de dollars par la Banque mondiale, a été coordonné par l'Agence de développement de l'agroalimentaire de l'État d'Oyo (OYSADA), une agence gouvernementale, pour évaluer les besoins prioritaires des petits agriculteurs, y compris les intrants agricoles et les actifs de production. Le Dr Debo Akande, directeur général de l'OYSADA, a déclaré que le programme était axé sur l'atténuation de l'impact du COVID-19, car de nombreux petits agriculteurs ont été touchés.

Sophia Abdulrazaq, 34 ans, dont la ferme se trouve à 7 kilomètres de chez elle, n'a reçu aucune subvention pour laquelle elle a demandé au cours du premier trimestre 2021. Les responsables de la subvention l'ont appelée il y a seulement quelques semaines pour confirmer le montant exact dont elle aurait besoin pour sa ferme.

Sophia Abdulrasaq, Iseyin, Oyo, Nigéria, 2021. Crédit photo : Francis Annagu
Sophia Abdulrasaq, Iseyin, Oyo, Nigéria, 2021. Crédit photo : Francis Annagu

 

“Je suis agriculteur depuis 11 ans, je cultive 20 acres de maïs. Je ne suis pas membre de l'AFAN car il n'y a pas d'avantages après les réunions,” a déclaré Sophia.

Le Dr Oyedele Adekunle, responsable du suivi et de l'évaluation à OYSADA, zone d'Ibadan, a déclaré “La plupart des agriculteurs ont bénéficié de divers programmes de relance économique, mais si vous leur demandez, ils nieront en faire partie.” Il a refusé de commenter le processus de sélection et de qualification pour les subventions.

Le seul soutien que Mausilat Ahmed, 60 ans, cultivateur de manioc et de maïs sur 4 hectares de terrain, ait jamais reçu était des tiges de manioc en 2020. Son nom n'a pas été présélectionné, mais en a profité. Elle a loué la terre agricole pour ₦10 000 (24,4 $) parce qu'elle appartient à un parent. Elle cultive du maïs deux fois par an. Il profite davantage de l'agriculture de saison sèche, car il n'y a pas beaucoup d'approvisionnement en maïs frais sur le marché.

4,43 pour cent du projet de loi de crédits de ₦208,8 milliards de yens ont été alloués au secteur agricole par le gouvernement de l'État d'Oyo. Cependant, la Small Scale Farmers Organization of Nigeria maintient que les provisions budgétaires pour l'agriculture sont trop faibles, ce qui nuit à la productivité et affecte les revenus des petits exploitants agricoles, en particulier les femmes.

Le financement est le défi majeur de Mausilat, bien qu'elle n'ait jamais sollicité de prêt auprès d'une banque de microfinance, en raison du taux d'intérêt élevé. Il y a plusieurs mois, un programme de subventions auquel elle a postulé en septembre 2020 envoyé des fonctionnaires pour inspecter les types de cultures qu'elle cultive. Depuis ce temps, elle n'a plus de nouvelles de personne.

Rasaq Ariran, le leader des agriculteurs d'Iseyin, a révélé que la plupart des agricultrices ne se souviennent pas des noms des programmes de subventions auxquels elles ont postulé parce qu'elles n'ont aucune éducation. Dans le passé, les agents de collecte de données sur les donateurs répertoriaient les noms et les informations bancaires des candidats.

Avant 2015, les banques commerciales imposaient des conditions strictes d'accès aux prêts pour les petits agriculteurs. Le Anchor Borrowers’ Program (ABP), créé en 2015 par la Banque centrale du Nigeria (CBN), visait à assurer un accès facile aux prêts, à soutenir les agro-industries et les chaînes de valeur. Sur la base d'un rapport CBN de 2021, depuis sa création, 3,8 millions d'agriculteurs ont bénéficié du programme et ₦554,61 milliards de yen ont été déboursés dans le cadre du programme.

Cependant, Musirat Adewumi Adediran, un producteur de maïs et de manioc sur 6 acres de terre, a déclaré que l'accès aux prêts des banques de microfinance était difficile. “Les banques ont des exigences strictes, elles exigent que nous amenions un fonctionnaire de niveau 16 à considérer pour le prêt. Je ne peux pas obtenir de tels prêts,” Musirat a dit. En 2017, elle avait postulé pour un OSEEA Agric. Subvention de ₦250 000 (609,61 $) – en vain. OSEEA : Odua Socio-Economic Empowerment Association, a été créée pour unir et autonomiser le peuple autochtone Yoruba.

“Depuis que nous avons demandé un financement à OSEEA et à la Theobarth Global Foundation il y a quelques années, nous n'avons reçu aucun document de leur part,” ajoute Rasaq.

Lorsqu'il a été contacté, Moses (deuxième nom refusé), l'assistant personnel du directeur d'OSEEA, a déclaré que les sponsors de la subvention, originaires d'Ukraine, sont limités par la pandémie de COVID-19. Il a poursuivi en disant que OSEEA est une association où chaque membre a payé ₦500 (12,20 $) pour l'inscription. Il a également refusé de parler des donateurs ukrainiens, mais tous les candidats devront attendre si la demande est approuvée ou non.

Les tentatives pour contacter la Theobarth Global Foundation et son coordinateur national, Philip Shamback, par téléphone et par courrier, ont échoué. Elle a été fondée en tant qu'organisation non gouvernementale qui réglemente tous les conglomérats commerciaux au Nigeria.

OSEEA & Theobarth Grant Forms, 2021. Crédit : Francis Annagu
OSEEA & Theobarth Grant Forms, 2021. Crédit : Francis Annagu

 

La dirigeante de l'AFAN, Alimotou Sulaiman, a révélé que la plupart des anciens bénéficiaires de subventions étaient des personnes instruites qui n'étaient pas des agriculteurs. Les agricultrices, sans éducation occidentale, ne bénéficient pas de subventions. Depuis son élection en 2020, les agricultrices d'Iseyin n'ont reçu aucun plan de relance économique. “Ma ferme a 10 acres de terrain appartenant à une autre association qui me l'a donné gratuitement. Alors que d'autres agricultrices louent un acre pour ₦5 000 (12,2 $) par an,” a déclaré Alimotou.

Musirat ajoute : “Chaque fois que j'investis ₦200 000 (488 $) dans ma ferme de manioc et gagne ₦300 000 (732 $), mon bénéfice est de ₦100 000 (244 $). Cette année, j'ai loué un tracteur à grands frais et acheté de l'engrais qui a épuisé mon capital. À la fin de cette saison, j'aurais dépensé beaucoup d'argent.”

“L'incapacité des agricultrices à accéder à ces subventions et prêts les rend incapables d'étendre leurs activités agricoles existantes. Elles ne sont même pas en mesure de maintenir leur ferme existante stable,” a déclaré Ngizan Chahul, présidente de l'Association nigériane des femmes dans l'agriculture (NAWIA).

Fasilat Adefabi, 49 ans, petite agricultrice et mère de 10 enfants, gagne ₦150 000 (366 $) par hectare—si elle s'autofinance ₦100 000 (244 $) en maïs et manioc. Pourtant, les 35 acres appartiennent à son mari de 60 ans.

Fasilat Adefabi, Iseyin, Oyo, Nigéria, 2021. Crédit photo : Francis Annagu
Fasilat Adefabi, Iseyin, Oyo, Nigéria, 2021. Crédit photo : Francis Annagu

 

“Les subventions devraient être acheminées par l'AFAN plutôt que par d'autres moyens, pour donner accès aux fonds aux plus de 160 agricultrices enregistrées à Iseyin. Les tracteurs devraient coûter moins cher à cultiver et vendre plus de récoltes,” a déclaré Alimotou.

De sa voix tempérée, le Dr Oyedele, a noté que l'État a des problèmes d'infrastructure qui limitent la production agricole par an. En tant que telle, la Banque centrale du Nigéria devrait être critique quant à la manière dont les banques commerciales soutiendraient les agriculteurs.

Un rapport des Nations Unies de 2020 a révélé que la pandémie a rendu les droits des femmes rurales à la terre et aux ressources plus vulnérables. L'agriculture paysanne génère près de 80 pour cent de la nourriture en Asie et en Afrique subsaharienne et soutient les moyens de subsistance de quelque 2,5 milliards de personnes. Les agricultrices peuvent être aussi productives que les hommes, mais elles sont moins en mesure d'accéder à la terre, au crédit et à d'autres intrants.

Données montrant le pourcentage de femmes dans l'agriculture au Nigeria (2000 à 2019). Source : Banque mondiale, 29 janvier 2021.
Données montrant le pourcentage de femmes dans l'agriculture au Nigeria (2000 à 2019). Source : Banque mondiale, 29 janvier 2021.

 

Musirat dépense de l'argent pour élever et subvenir aux besoins de ses enfants. L'accès à des engrais à bas prix est un défi pour elle, lorsqu'il est vendu ₦5 000 (12,2 $) au lieu de ₦8 000 (19,6 $), puisqu'elle les a achetés en plusieurs fois.

“Le manque d'accès aux subventions et aux prêts du gouvernement a rendu difficile pour ces femmes d'exploiter une ferme plus grande en réponse à la demande croissante d'augmenter les revenus et de nourrir les familles. Il y a des actes délibérés de détournement de ces fonds par des politiciens ou des fonctionnaires chargés de distribuer ces fonds aux agricultrices,” a déclaré Ngizan.

Pluie insuffisante

Une diminution notable de la quantité de pluie à Oyo en 2020 a été découverte alors que la température, qui variait généralement de 26 à 31 degrés centigrades, augmentait à 36 degrés centigrades. Avec la prévision de pluies persistantes l'année dernière par l'Agence météorologique du Nigeria (NiMET), les agriculteurs s'attendaient à de graves inondations. Au lieu de cela, il y a eu une sécheresse.

Une carte topographique d'Iseyin, 2021. Source : ArcGIS
Une carte topographique d'Iseyin, 2021. Source : ArcGIS

C'est pourquoi il n'y avait pas assez de pluie pour que les cultures de Sophia fleurissent. “J'ai essayé de faire pousser des tomates deux fois. La première fois, en raison des pluies rares, je l'ai vendue ₦1 000 (2,5 $) au lieu de ₦4 000 (9,76 $). La deuxième fois n'a pas été bonne. J'attends avec impatience une année 2021 abondante. saison,” a déclaré Sophia.

Malgré cela, en 2020, Mausilat ne pouvait pas récolter la moitié de ses 4 acres parce que la pluie était rare.

L'année dernière, la pluie n'a commencé qu'en juin. Les agriculteurs ont admis à quel point il est tombé entre juin et juillet et s'est terminé soudainement en septembre avant que leurs récoltes ne puissent mûrir.

“Les agricultrices devraient s'engager dans une agriculture intelligente face au climat et adhérer aux guides consultatifs du gouvernement. Ils devraient travailler dans le cadre des prévisions de précipitations de l'Agence météorologique nigériane (NiMET) pour réduire les pertes de rendements agricoles,” a déclaré le Dr Oyedele.

Invasion de ravageurs du bétail et des cultures

En août 2021, Musa Dale, 46 ans, Abubakar Musa, 40 ans, et Adamu Maza, 35 ans, ont été inculpés conformément aux articles 516 et 451 du Code pénal, Cap 38, Vol.11, Law of Oyo State, 2000, pour pâturage bétail sur les cultures agricoles du village d'Aje Oluwa. Un porte-parole du gouvernement, Wasiu Olatunbosun, dit que l'État avait déclaré du pâturage ouvert, mais qu'il était préoccupé par sa mise en œuvre.

La ferme de tomates de Musirat a été détruite en 2020. Lorsqu'elle l'a signalé au chef peul d'Iseyin, qui l'a convoquée à une réunion avec l'envahisseur, le différend a été résolu sans compensation.

Cependant, Alimotou a été indemnisée de ₦10 000 (24,4 $), une petite fraction de sa perte, lorsqu'elle a attrapé du bétail en train de ravager ses cultures.

“Actuellement, une loi de l'État prévoit une amende de ₦500 000 (1 220 $) ou la confiscation du bétail en cas de capture. Le problème, cependant, est l'application,” Le Dr Oyedele a révélé.

En mai 2020, Sophia a attrapé un troupeau de bovins se nourrissant de ses cultures. Elle avait l'intention d'appeler la police, sachant cela, le chef peul l'a suppliée de refuser et à la place de résoudre le problème en privé. Bien qu'elle ait été indemnisée avec un maigre argent.

Alice a investi ₦20 000 (48,90 $) en 2020, après la récolte - les gains n'ont pas été à la hauteur, car les parasites ont mangé ses récoltes.

Au cours de la saison 2020, des ravageurs des cultures ont envahi la ferme de Mausilat en raison de la faible pluviométrie. Elle n'a pas pu vendre sa récolte car elle était petite.

“Plus de 68 pour cent de toutes les activités agricoles qui ont souffert aux mains des bergers en maraude étaient de petites agricultrices. NAWIA s'engage à plusieurs reprises dans des visites de plaidoyer, des programmes radio, des campagnes et des rassemblements impliquant le président, les législateurs, l'armée et le ministre de la Défense pour mettre fin aux meurtres et à la destruction afin que nos femmes puissent retourner à la ferme pour se nourrir et joindre les deux bouts,” dit Ngizan.

 

Par Francis Annagu

Cette histoire a été produite en partenariat avec le Pulitzer Center.

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01