Bloqués en Guinée Conakry après le coup d’état, les quatre arbitres ont finalement pu sortir du pays suite à une doléance posée par la Fédération marocaine aux putschistes qui ont accepté de laisser la délégation venue pour le match Guinée-Maroc s’en aller. Les compatriotes se trouvent actuellement à Rabat au Maroc.
Plus de peur que de mal pour les arbitres camerounais Alioum Sidi, Noupoué Elvis, Carine Atezambong, et Effa Essouma présents dans la capitale guinéenne, Conakry qui a été le théâtre de tirs nourris hier dimanche, alors que les militaires s’emparaient du pouvoir.
Ils avaient été désignés par la CAF pour officier le match Guinée-Maroc initialement prévu ce lundi 06 septembre devant compter pour la deuxième journée des éliminatoires du mondial 2022 dans le groupe I. Vu les circonstances, le match a été annulé par la CAF.
L’hôtel ou logeaient les compatriotes (trois au moment des tirs) n’était pas très loin du palais présidentiel ou retentissaient les tirs des putschistes, impossible donc pour eux de sortir. Le quatrième quant à lui se trouvait un peu plus loin du palais présidentiel, il s’était rendu à la réunion technique d’avant match. Il était également bloqué de son côté.
Les frontières fermées après le coup d’Etat, il était impossible pour les arbitres camerounais de quitter la Guinée, une situation qui dérangeait plus d’un. On a finalement appris que suite à une doléance exprimée par la Fédération marocaine, sa délégation étant également bloquée en Guinée, les putschistes ont répondu favorablement et les arbitres camerounais ont profité pour embarquer dans l’avion qui ramenait les marocains à Rabat.
Ils se trouvent actuellement au Maroc. Entre temps, le CAF étudie les possibilités de reprogrammation du match allé. Le match retour quant à lui était prévu pour Rabat au Maroc.
Ariane Foguem
Ils ont été communiqués il y a quelques jours par les acteurs de l’Interprofession bovine: Viande de bœuf avec os 2300 et sans os, 2800 frs.
Une décision qui vient mettre un terme à la flambée vertigineuse des prix observée ces dernières semaines dans de nombreux marchés. Autour de la table de discussion, le ministre du Commerce, ses collègues de l'Elevage, des Pêches et des Industries Animales et de l’Administration Territoriale de même que les représentants des vendeurs de bétails, leurs collègues porte - parole des bouchers; Tous visaient le même objectif: Arrêter les “prix concertés” d’achat des bêtes sur pied.
Au-delà de l’engagement pris par sa majesté Saïbou Bouba - chef boucher de la ville aux sept collines, tous les acteurs de l’Interprofession de la filière bovine ont organisé une vaste campagne de sensibilisation et d’affichage de banderoles dans les marchés de la cité capitale.
Une occasion idoine pour mettre en garde “les petits malins” qui seraient tentés de passer outre cette décision et suivre la dynamique.
Le président du Conseil de l’interprofession bovine, Djawa Abega Mustapha, se réserve d’ailleurs le droit de les traiter comme des spéculateurs.
Il sera accompagné dans cette tâche par Alhadji Mey Ali, coordonnateur national du Conseil de l’interprofession; de Saïbou Bouba, chef boucher de Yaoundé et de André Kanmegne, président de l’Association douze millions de consommateurs (Admc).
En contrepartie, les membres de l’interprofession invitent le comité de gestion du marché à bétail, mis en place par le gouverneur du Centre et le ministre du Commerce, à mettre rapidement au travail afin d’éviter aux bouchers de payer des taxes indues, qui malheureusement, ont un impact sur le prix du bœuf.
Autre doléance, c’est la mise en place des mécanismes qui vont concourir à éviter et stopper des pénuries artificielles orchestrées par des agents véreux qui n’ont de cesse de rechercher leurs seuls profits.
Des consommateurs soulagés
Et qui saluent cette décision conjointement prise en haut lieu mais, ils espèrent que le Gouvernement va “pousser un peu plus la réflexion afin de revoir un peu plus ses prix et rendre la viande de bœuf disponible à toutes les bourses, comme c’est par exemple le cas dans les Régions septentrionales et à l’Est du Cameroun" ; car, arguent-ils “Même le demi kilogramme de viande reste un véritable luxe pour certaines familles qui ne peuvent en consommer que lors de grandes occasions”.
Nicole Ricci Minyem
Ce dimanche 05 septembre 2021, les médias nationaux et internationaux ont relayé en boucle le coup de force du colonel Mamady Doumbouya et ses hommes, qui a délogé du Palais présidentiel, le président Guinéen Alpha Condé. A la suite de cette tentative de prise de pouvoir par la force, la France et les États-Unis montent au créneau pour condamner la démarche des putschistes.
Après le coup d'état en Guinée, la réaction de la communauté internationale en guise de condamnation ne s'est pas faite attendre. Et en droite ligne de cette désapprobation, le ministère des Affaires étrangères française s'est prononcé par le biais d'un communiqué. En effet, le Quai d’Orsay appelle à la libération du président Alpha Condé. Quelques heures plus tard, le département d’État américain a fait de même. Selon ce communiqué, la France « condamne la tentative de prise de pouvoir par la force » en Guinée et appelle à « la libération immédiate et sans condition du président (Alpha) Condé ».
Les États-Unis
C'est ainsi que les États-Unis ont tenu le même discours et ont condamné, dimanche, la tentative de coup d’État menée en Guinée, où un groupe de soldats mutins a dit avoir évincé du pouvoir le président Alpha Condé, proclamé la dissolution de la Constitution et du gouvernement et instauré la fermeture des frontières. Le département d’État américain a déclaré dans un communiqué que la violence et les mesures extra-constitutionnelles ne feraient qu’éroder les perspectives de paix, de stabilité et de prospérité de la Guinée.
« Les États-Unis condamnent les événements qui se sont déroulés à Conakry », était-il indiqué dans le communiqué. « Ces actes pourraient limiter la capacité des États-Unis et des autres partenaires internationaux de la Guinée à soutenir le pays alors qu’il se trouve sur la voie de l’unité nationale et cherche à offrir un avenir meilleur au peuple guinéen », précise le pays de Joe Biden.
Innocent D H
C'est la décision prise par le directeur général du Port autonome de Douala (Pad) le 30 août 2021. Cyrus Ngo'o suspend temporairement le partenariat liant l'institution dont il a la charge, à l'établissement hospitalier privé.
La note de service signée par Cyrus Ngo'o mentionne : « Le Directeur général informe l’ensemble du personnel de la suspension temporaire de la convention de soins avec la Polyclinique Marie Ô (…) ». Une source autorisée au Port autonome de Douala confie que, l’Accord-cadre entre le Pad et la Polyclinique Marie Ô avait été signé sous Jean Stéphane Dayas Mounoume, directeur général du Port de 2008 à 2012. Du fait de nombreuses plaintes enregistrées par le personnel, l'actuel directeur général a décidé de mettre provisoirement un terme à cette collaboration de services sanitaires. La note de service précise les raisons de la décision : « (…) pour les motifs de mauvaise qualité de service, cas de fraudes et surfacturation ».
Il s'agit ainsi d'un autre coup dur pour la Polyclinique Marie Ô, après le scandale des prises en charge controversées des patients du Covid-19 ayant débouché sur sa fermeture le 13 mai 2020 sur instructions du Ministre de la santé, Manaouda Malachie. L'établissement hospitalier avait en effet été accusée de « surfacturation » sur les patients Covid-19. Le cas le plus saisissant était celui d’un patient atteint de cette maladie, dont la facture s’élevait à plus de 6 millions de FCFA.
L'on apprend dans la foulée que c’est désormais le Centre médico-social du Port autonome de Douala qui est temporairement habilité à coordonner les besoins sanitaires du personnel du Pad. « Tous les assurés du Port autonome de Douala sont ainsi priés de se rediriger vers d’autres formations sanitaires agréées, sous la coordination du Centre médico-social », indique Cyrus Ngo’o. À la polyclinique Marie Ô de Douala, on reste peu disert sur cette nouvelle controverse. D’après un responsable contacté sous anonymat, «la polyclinique prend acte de la décision des autorités du Port autonome de Douala. Nous allons tirer toutes les conséquences le moment venu », a confié notre source.
Innocent D H
De sources bien introduites, le Gouvernement camerounais a débloqué une importante enveloppe pour reconstituer la flotte insuffisante de la Cameroon airlines corporation (Camair co). Une initiative gouvernementale qui rentre dans le cadre du plan de redressement de la compagnie nationale de transport aérien.
Selon certaines indiscrétions, « Les derniers réglages sont en cours. Le branding prendra un certain temps. Mais la transaction a déjà été négociée ». Des indications qui confirment l’acquisition par la compagnie aérienne camerounaise de deux avions de type Q 400 Bombardier. La nouvelle n’a pas encore été officiellement annoncée par les responsables de la Camair co. Toutefois, des informations crédibles, confirment l’arrivée dans les prochaines semaines de ces aéronefs acquis par l’Etat du Cameroun.
Dans le plan de redressement de la Camair-co entrepris par le gouvernement, il est effectivement prévu parmi les principaux points, la stabilisation et la reconstitution de la flotte de la compagnie. Contrairement à celui négocié par leasing en mai 2018 par Ernest Dikoum, l’ancien Directeur général de la compagnie, les deux Q 400 attendus sont acquis en propriété au profit de la Camair-co, apprend-on.
Indiquons que le plan de redressement sus-évoqué comprend par ailleurs, la réduction des fréquences et des dessertes non rentables. Les deux Q 400 seront affectés à l’optimisation de la desserte domestique. Camair-co dessert sur le plan national, les villes de Douala, Yaoundé, Bafoussam, Garoua, Maroua, et Ngaoundéré.
Innocent D H
Il s’agit du quator Alioum Sidi arbitre central et des arbitre assistants Noupoué Elvis, Carine Atezambong, et Effa Essouma désignés pour officier la rencontre Guinée-Maroc qui devait se disputer le 5 septembre 2021.
Ca été un gros moment de frayeur et de stress pour nos compatriotes les arbitres Alioum Sidi et Elvis Noupoué, Carine Atezambong et Effa Essouma. Ils étaient présents dans la capitale guinéenne Conakry parce qu’ils devaient officier pour la deuxième rencontre des éliminatoires du mondial Qatar 2022.
Selon nos sources, l’arbitre central Alioum Sidi et les autres étaient logés dans un hôtel situé dans le quartier qui abrite la présidence de la République. Et c’est dans ce quartier que des coups de feu ont déclenché. Selon des confrères, nos compatriotes sont hors de danger dans leur hôtel.
Il convient de rappeler qu’hier dimanche, il y a eu un coup d’Etat en Guinée Conakry. Le président Alpha Condé âgé de 83 ans a été fait prisonnier par les putschistes du Groupe des forces spéciales (GPS). Ces derniers conduits par leur Commandant Mamady Doumbouya, ont annoncé la dissolution de la Constitution, des institutions comme le gouvernement, ainsi que la fermeture des frontières.
Déclaration du Colonel Mamady Doumbouya
La situation sociopolitique et économique du pays, le disfonctionnement, l’instrumentalisation des institutions républicaines, l’instrumentalisation de la justice, le piétinement des droits des citoyens, l’irrespect des principes démocratiques, la politisation à outrance de l’administration publique, la gabégie financière, la pauvreté et la corruption endémique ont amené l’armée républicaine de Guinée, à travers le Comité nationale du rassemblement et du développement (CNRD)à prendre ses responsabilités vis-à-vis du peuple souverain de Guinée et dans sa totalité. Nous avons décidé ainsi, après avoir pris le président de la République qui est actuellement avec nous, de dissoudre la Constitution en vigueur, de dissoudre les institutions, de dissoudre le gouvernement et ma fermeture des frontières terrestres et aériennes. Nous appelons nos frères d’armes l’unité afin de répondre aux aspirations légitimes du peuple de Guinée. Nous les invitons également de rester dans les casernes et de continuer leurs activités régaliennes. On ne va pas reprendre les erreurs du passé
Le coup d’Etat a été mené hier dimanche 5 septembre 2021 par des militaires du Groupement des forces spéciales.
Alpha Condé depuis hier n’est plus le président de la Guinée Conakry par la force d’un coup d’Etat conduit par Mamady Doumbouya, le Commandant du Groupe des forces spéciales (GPS). D’ailleurs celui-ci a déclaré qu’il retenait Alpha Condé comme prisonnier. Il a annoncé la dissolution de la Constitution, des institutions comme le gouvernement, ainsi que la fermeture des frontières.
Sur la toile, une vidéo du président Condé, prisonnier du GPS, circule. Il a été placé en résidence surveillée. Et dans ladite vidéo, les putschistes lui demandent s'il a été maltraité. Une question à laquelle l’homme de 83 ans, en jeans et chemise froissée dans un canapé, refuse de répondre. Dans la soirée, ils ont annoncé au journal télévisé un couvre-feu "à partir de 20H00 sur toute l'étendue du territoire national", le remplacement des membres du gouvernement par les secrétaires généraux de chaque ministère pour expédier les affaires courantes et celui des préfets, sous-préfets, et gouverneurs de région par des militaires. En outre, ils "appellent les fonctionnaires à reprendre le travail dès ce lundi" et convoquent les ministres sortants et les présidents des institutions à une réunion lundi à 11H00 (locales et GMT), sous peine d'être considérés comme en "rébellion contre le CNRD".
La Communauté internationale a condamné ce coup d’Etat. Antonio Guterres Secrétaire général de l'ONU, a «fermement» condamné «toute prise de pouvoir» en Guinée «par la force du fusil». Il a alors appelé «à la libération immédiate du président Alpha Condé».
Félix Tshisekedi le président en exercice de l'Union africaine (UA) et Moussa Faki Mahamat le président de la Commission de l'UA «condamnent toute prise de pouvoir par la force et demandent la libération immédiate du président Alpha Condé». Tous les deux ont aussi appelé à une réunion d'urgence de l'organisation.
Le Ghanéen Nana Akufo-Addo président en exercice de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao), de son côté, «exige le respect de l'intégrité physique» du Chef de l'Etat guinéen, sa libération immédiate et «le retour à l'ordre constitutionnel sous peine de sanctions».
La France rejoignant la Cédéao appelle à «la libération immédiate et sans condition du président Condé».
Liliane N.
Le président du parti politique Apar Célestin Djamen dénonce aussi le fait que pour un problème de nationalité, Samuel Eto’o Fils puisse ne pas prendre part au processus électoral en préparation à la Fédération camerounaise de football.
Visiblement, beaucoup de camerounais aimeraient bien voir Samuel Eto’o Fils l’ancien capitaine des Lions indomptables se présenter à l’élection du président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot). Même les camerounais comme le rappeur Valsero très critique du régime et de ses proches, lui reconnaissent les compétences et les capacités pour pouvoir diriger l’instance faîtière du football de notre pays. Cependant du fait d’une disposition avancée par la Commission électorale de la Fecafoot, il pourrait ne pas avoir la possibilité de ne pas déposer sa candidature dans le cas où il décide de briguer un mandat à la Fédération. Etant donné qu’ayant une double nationalité, ce type de candidature a précisé la Commission suscitée ne sera pas acceptée. Cela est une injustice pensent bon nombre de compatriotes parmi lesquels Célestin Djamen président du parti politique Apar.
«Famille oooh!! Eto'o était-il Camerounais ou Espagnol quand il remportait le trophée olympique en 2000 à Sydney face à l'Espagne justement ? C'est juste une question idiote mais qui recherche une réponse intelligente. Merci par avance...Un citoyen Espagnol qui joue contre d'autres citoyens Espagnols en match officiel...Vraiment j'ai hâte de m'instruire», a-t-il écrit sur sa page Facebook.
Il convient de préciser qu’au moment où la question de la double nationalité a refait surface dans les débats, Samuel Eto’o Fils n’a pas officiellement annoncé sa candidature à l’élection du nouveau président de la Fecafoot. Il y a de cela deux semaines où à ce sujet, il déclarait qu’il se prononcera au moment opportun. Jusqu’à ce jour, sa position n’est pas rendue officielle. Cependant la rumeur se basant sur une supposée interview accordée à la chaîne de télévision publique a fait de lui candidat à l’élection du président de la Fecafoot.
Liliane N.
Ce serait donc la raison pour laquelle la Confédération africaine de football a imposé le huis clos lors de la rencontre Cameroun-Malawi, qui s’est déroulé le vendredi 3 septembre 2021.
Par voie de correspondance, la Confédération africaine de football a saisi la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), pour parler du huis clos imposé pour la rencontre Cameroun-Malawi comptant pour la première journée des éliminatoires du mondial Qatar 2022 dans le groupe D. La correspondance en question qui a fuité sur les réseaux sociaux donne d’amples explications sur le choix de la Caf de faire jouer cette rencontre à huis clos. On retient que l’instance faîtière du football africain affirme avoir été flouée par les autorités camerounaises sur l’état réel du chantier du stade Olembe.
Avec cette correspondance sus rapportée de la Caf, on comprend mieux la raison pour laquelle l'accès du public au match Cameroun-Malawi a été limité. Il convient de rappeler qu'avec la survenue de la pandémie du Coronavirus, les protocoles des matchs de cette instance et de la FIFA Covid-19 stipulent clairement que tous les matchs soient joués à huis clos. Pour qu'il y ait une exception, les analyses et évaluations faites sur le plan médical, la conformité du stade, sa sécurité et la sûreté, doivent être favorables.
Liliane N.
Les Lions Indomptables sont facilement venus à bout des flammes du Malawi (2-0) ce vendredi 3 septembre, dans un match comptant pour la première journée des éliminatoires du mondial Qatar 2022 dans le groupe D.
Le Cameroun a réussi son entrée dans les éliminatoires de la Coupe du monde 2022 en battant le Malawi (2-0). Un premier but du capitaine Vincent Aboubakar à la 9éme minute et un deuxième de Michael Ngadeu-Ngadjui 11minutes après ont suffi pour que les lions s’affirment à domicile sur la pelouse du State Olembé, et loin des spectateurs qui étaient condamnés à regarder le match à la maison.
Pour la deuxième mi-temps, les poulains d’Antonio Conceicao se sont juste contenté de gérer leur avantage face à une équipe Malawite qui ne s'est jamais montrée dangereuse. Dominateurs, les Camerounais auraient pu corser l'addition encore, mais les Malawites n'ont plus cédé.
Avec ces trois points, le Cameroun prend la tête du groupe D devant la Côte d'Ivoire et le Mozambique qui ont fait match nul (0-0) plus tôt vendredi dans l’après-midi. Pour la deuxième journée des éliminatoires, les Lions Indomptables se rendront chez les Éléphants de la Cote d’Ivoire le 6 septembre pour un match un peu plus compliqué de cette poule.
Ariane Foguem
Telle est la substance d’un communiqué publié par le club néerlandais ce vendredi 03 septembre 2021. C’est la suite logique de la décision du tribunal arbitral du Sport qui vient d’autorisé le portier camerounais à reprendre l’entraînement avec l’Ajax, deux mois avant la fin de sa suspension pour dopage, qui court jusqu’au 4 novembre 2021.
Il faut préciser que, l’ancien pensionnaire de la Masia, le centre de formation du FC Barcelone, ne va pas directement rejoindre ses coéquipiers en équipe première. L’on apprend qu’il va d’abord se remettre en jambe au sein de l’équipe espoir. Et le périple vers la reconquête de sa légitimité débute dès le samedi, 04 septembre 2021.
Selon les indications faites par Marc Overmars, directeur sportif de l’Ajax d’Amsterdam : « Nous avons décidé qu’André reprendra l’entraînement des gardiens et les séances collectives avec l’équipe Espoirs. La question, pour l’instant, est de savoir s’il regagnera une place dans l’équipe première à plus long terme. Nous avons avancé sans lui et recruté deux gardiens pendant sa suspension et l’équipe a déjà commencé sa saison ».
Si l’on s’en tient à ces propos, il y a comme une incertitude qui plane sur l’avenir de l’international camerounais au sein du club. Rappelons qu’après avoir refusé de prolonger son bail qui s’achève en juin 2022, André Onana avait été un temps annoncé à l’Olympique Lyonnais. Il s’était finalement rétracté à la dernière minute pour pouvoir rejoindre librement le club de son choix en janvier 2022. Depuis quelques jours, certaines sources l’annonce du côté de l’Inter de Milan.
Innocent D H
Le Ministre camerounais du Commerce (Mincommerce), Luc Magloire Mbarga Atangana a adressé le 2 septembre dernier, une correspondance à la directrice générale de l’Organisation mondiale du Commerce (OMC), Ngozi Okonjo-Iweala. Cette lettre a pour objet, « Dérégulation sans précédent des échanges commerciaux internationaux ».
Dans la correspondance, le Ministre Luc Magloire Atangana écrit : « Depuis la survenance de la pandémie de la Covid-19 au premier trimestre de l’année 2020, les chaînes d’approvisionnement des marchés internationaux connaissent de graves perturbations et des dysfonctionnements qui semblent s’être accélérés depuis l’entame de l’année 2021, caractérisés notamment par le renchérissement des cours des matières premières, la hausse vertigineuse des prix des produits alimentaires et l’explosion du coût du fret maritime ».
Le patron du Commerce camerounais poursuit : « A titre d’exemple, entre janvier et juin 2021, les prix du clinker, du fer à béton et du gypse ont fait un bond respectif de 100%, 95,54% et 60% par rapport à la même période en 2020, tandis que ceux du blé, du soja et du maïs se sont accrus de 31,6%, 6%, 73% et 98,4% et que le coût du fret maritime a été multiplié par trois ».
Au regard des risques majeurs de déflagration sociale qui pourraient découler de cette situation, l’Organisation mondiale du commerce fort des objectifs contenus dans le préambule de l’accord de Marrakech ne saurait rester sans réagir, prévient Luc Magloire Mbarga Atangana.
« Je suggère à cet égard que des initiatives fortes soient rapidement prises par l’Organisation en direction d’un certain nombre d’institutions et d’instances en charge de l’économie mondiale, à l’instar du Fonds monétaire international, de la Banque mondiale ou du G20, en vue de rechercher les voies et moyens de nature à contrecarrer les effets dévastateurs de ce cataclysme qui se dessine », propose le Mincommerce.
Au niveau national, le gouvernement fait déjà par exemple face à une flambée des prix du ciment. De sources crédibles, les acteurs de la chaîne de distribution ont ouvertement été accusés d’être les instigateurs de la hausse des prix observée depuis des semaines sur le marché, laquelle augmentation a porté le sac de 50 kg de ciment ordinaire à 4900 voire 5000 Fcfa, contre 4300 Fcfa en temps ordinaire. Le Ministre Luc Magloire Atangana avait dans la foulée, menacé de fermer les usines si cette augmentation est effective sur le marché.
Innocent D H
C'est ce que révèle un article sur « l’évaluation des mesures adoptées par la Banque centrale en riposte à la pandémie de Covid-19 », paru dans la dernière édition de « La lettre de la recherche », une publication de la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac).
« Le programme de rachats des titres publics sur le marché secondaire arrive à son terme à fin août 2021 et ne sera pas reconduit », peut-on lire dans cet article. Il s'agit d'une révélation faite sous la plume d’Ivan Bacale Ebe Molina, le directeur général des études, finances et relations internationales de la Beac. La banque centrale semble ainsi reconnaître le caractère mitigé des résultats attendus de cette opération. Pourtant, l'opération visait à procurer jusqu’à 600 milliards de FCFA aux États de la sous-région Cemac (Cameroun, Congo, Gabon, Tchad, RCA et Guinée équatoriale), pour les aider à riposter contre la pandémie du coronavirus.
Au 31 mai 2021, les quatre pays ayant adhéré au programme de rachat des titres (Cameroun, Gabon, Congo et Tchad), dont les premières opérations ont eu lieu en novembre 2020, ont bénéficié des concours financiers d’un montant total de 215,6 milliards de FCFA, soit 5,7% de l’encours global des titres publics émis sur le marché de la Beac à fin mai 2021, à en croire les données rendues disponibles par la Beac.
A analyser de près, ce programme n'intéresse plus assez certains acteurs. Des informations puisées à bonnes sources, le mécanisme est jugé très complexe par ces derniers. Cela peut d'ailleurs se présumer entre septembre et octobre 2020, puis une prorogation de l’opération de six mois à compter du mois de mars 2021, les fonds levés par les pays de la Cemac à fin mai 2021, ne représentent qu’un peu plus du tiers de l’enveloppe mise à leur disposition.
Innocent D H
Les informations sont tirées de la publication, Feicom en chiffres produite par l'Observatoire du développement local (Odl). En effet, cette enveloppe correspond au financement de 64 concours financiers soumis par les Collectivités territoriales décentralisées à l’intention du Feicom. Soit 8,798 milliards pour le premier trimestre et 2,502 milliards pour le second, renseigne cette source.
Feicom considéré comme la banque des CTD au Cameroun poursuit avec sérénité et efficacité d'apporter son appui aux communes. L'on apprend que durant le premier semestre 2021, l'institution a répondu favorablement à la sollicitation financière de 54 communes, comme le veut l’une de ces missions. Au total, 64 concours financiers ont été accordés à ces impétrants à hauteur de 11,3 milliards de Fcfa, soit 8,798 milliards pour le premier trimestre et 2,502 milliards pour le second. Le Feicom que le financement a pour but, la réalisation des projets de développement aux rangs desquels, la construction de 7 hôtels de ville, 3 centres de santé, 74 latrines, 48 salles de classes, 126 boutiques, 15 forages, et l’acquisition de 15 pick-up.
La source sus-évoquée renseigne par secteur l’on a : l’éducation de base (1,036 milliard) ; appui fonctionnel (503,499 millions) ; fonds de contrepartie (8,388 millions) ; marchés (2,972 milliards) ; tourisme (134,139 millions) ; affaires foncières (299,016 millions) ; bâtiments abritant les services publics locaux (1,599 milliard) ; eau et assainissement (164,813 millions) ; électrification (659,226 millions) ; entretien routier et ouvrage d’art (197,428 millions) ; santé (234,950 millions) ; logements sociaux (1,490 milliard) et sports et loisirs (2 milliards).
S'agissant des financements pour le compte du second trimestre, le Feicom a octroyé 11 concours financiers en direction de 9 communes. Si l'on s'en tient à la répartition sectorielle pour cette période, il ressort entre autres que le secteur de l’éducation a bénéficié de 160,617 millions, la gouvernance 2 millions ; les bâtiments abritant les services publics locaux 354,385 millions ; l’électrification 494,226 millions.
Innocent D H