S’ils sont reconnus coupables, Wilson Nuyila Tita, 45 ans, Eric Fru Nji, 40 ans, et Wilson Che Fonguh, 39 ans, pourraient passer 30 ans derrière les barreaux.
Le 27 août 2021, le département américain de la Justice, District du Maryland par la voix d’un grand jury fédéral a rendu un acte d'accusation contre trois individus d’origines camerounaise qui résident dans le Maryland, pour les charges fédérales de conspiration; violation de la loi sur le contrôle des exportations d'armes et la loi sur le contrôle de la réforme des exportations, liées à l'exportation d'armes à feu et de munitions, des États-Unis vers le Nigeria.
Selon l’acte d’accusation, de novembre 2017 au 19 juillet 2019, Wilson Nuyila Tita, 45 ans, Eric Fru Nji, 40 ans, et Wilson Che Fonguh, 39 ans ont conspiré avec d’autres suspects pour exporter des États-Unis vers le Nigéria, des armes de défense et ceux identifiés sur la liste des munitions des États-Unis (« USML ») et la liste de contrôle du commerce (« CCL ») sans avoir obtenu au préalable de licences d’exportation.
Ils sont accusés d’avoir conspiré pour dissimuler aux États-Unis que ces armes étaient expédiés du port de Baltimore dans le Maryland, vers le Nigeria et au moins un autre endroit en Afrique. Ils auraient également versé des fonds pour l'achat d'armes à feu, de munitions, de matériel de rechargement et d'autres équipements destinés à être expédiés à l'étranger. L'acte d'accusation indique par ailleurs que le trio et leurs co-conspirateurs ont communiqué sur leurs efforts et leurs projets d'expédition d'armes et de munitions en utilisant une application de messagerie cryptée en ligne et des mots de code afin de dissimuler leurs activités.
Bien que l’acte d’accusation ne l’indique pas clairement, beaucoup pensent que « l’autre endroit en Afrique » pourrait bien être le Cameroun et les armes auraient pu être destinées aux séparatistes dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest qui sont en 'guerre' avec l’armée camerounaise depuis plus de quatre ans.
Selon la justice américaine, pour les moment, Wilson Nuyila Tita, Eric Fru Nji et Wilson Che Fonguh jouissent de la présomption d’innocence. « Un acte d'accusation ne constitue pas une déclaration de culpabilité. Une personne accusée par un acte d'accusation est présumée innocente jusqu'à ce que sa culpabilité soit prouvée lors d'une procédure pénale ultérieure… » a déclaré le ministère de la Justice.
S’ils sont reconnus coupables et condamnés, ils devront purger une « peine obligatoire de cinq ans dans une prison fédérale pour complot ; un maximum de 20 ans de prison fédérale chacun pour violation de la loi sur le contrôle des exportations d’armes et pour violation de la loi sur la réforme du contrôle des exportations ; et un maximum de cinq ans de prison fédérale pour le transport d’une arme à feu avec un numéro de série effacé. »
Ariane Foguem
The reconstruction of the regions badly hit by crisis especially the North West and South West with the Anglophone crisis and the Far North with Boko Haram insurgencies will be given special attention during the preparation of the 2022 State Budget.
The information was disclosed by the President of the Republic, Paul Biya in a circular outlining the general budget policy guidelines as well as practical measures for preparing the State budget for the 2022 financial year, signed Monday August 30.
The reconstruction of the North West, South West and Far North regions of Cameroon are projects that feature in the country’s economic, social and cultural development policy, underpinned by the 2020-2030 National Development Strategy (NDS30) which operationalizes the second phase of Vision 2035.
As such, the preparation of the State budget for the 2022 financial year appears as a continuation of the implementation of the nation’s development policy.
Boko Haram insurgency and its consequences
As far as reconstructing the Far North – Cameroon’s poorest region is concerned, the biggest challenge remains the persistent and recurrent deadly attacks from the Boko Haram Islamic sect. Cameroon has been officially at war with Boko Haram since May 2014. The fight has exacerbated the already-delicate economic situation and placed under strain traditional socio-economic roles.
More than 3,000 civilians and soldiers have been killed, in addition to the more than 1,000 people kidnapped in the region and huge sums of money demanded as ransoms to secure their release. Houses, schools and other important infrastructures have equally been destroyed in the course of the crisis.
The Anglophone crisis
As for the North West and South West regions, the Anglophone crisis has wreaked havoc in these two regions for over four years. Starting as a low-scale insurgency, the conflict spread to most parts of the Anglophone regions within a year. By the summer of 2019, the government controlled the major cities and parts of the countryside, while the Ambazonian nationalists held parts of the countryside and regularly appeared in the major cities. A year later, clearly-defined frontlines had emerged, sometimes with a tacit mutual understanding between the belligerents on who controls which areas; while Cameroon would raid separatist-controlled towns and villages, it would not seek to outright recapture them, focusing instead on securing the major urban areas.
Over 4,000 people have been killed and 765,000 displaced, of whom 60,000 are refugees in Nigeria. According to the UN, three of the Anglophone regions’ four million people are affected by the humanitarian crisis while about 800,000 children are out of school as a good number of school infrastructures have been reduced to nothing.
The crisis has equally dealt with the country’s local economy. In June 2018, Cameroon Development Corporation, the State-owned company with 22,000 employees, declared the conflict could lead to the loss of 5,000 jobs on the short term. In July 2018, Cameroonian NGO Human Is Right reported that the war had caused a 70 percent increase in unemployment in the agricultural sector. The palm oil and cocoa sectors in South West region had taken a severe blow, with State-owned company Pamol abandoning plantations in some areas. The private company Telcar Cocoa reported that the cocoa production had fallen 80 percent. The NGO suggested that companies make deals with the separatists in order to safeguard their facilities. By 2019, annual tax revenues in the Anglophone regions had dropped from US$800,000 to US$1,000, and by 2020 almost all tax officials had fled their crossing posts on the Nigerian border.
Presidential Plan for the Reconstruction and Development of the North West and South West regions
In an attempt to appease the anger of some English-speaking Cameroonians, the Head of State put in place a plan to rebuild the two crisis-hit regions in what was coined as the Presidential Plan for the Reconstruction and Development of the North West and South regions.
The initiative that is spearheaded by Minister Paul Tasong seeks to rebuild houses, villages, infrastructures, bridges, farmlands amongst others destroyed in the course of the Anglophone crisis.
The plan was highly acclaimed but owing to the persistent climate of insecurity that reigns parts of both regions, its fruits are yet to be seen.
Ariane Foguem
L’honorable Cabral Libii répond par l’affirmative, après la circulaire signée ce lundi par le Président de la République et dans laquelle il instruit à certains membres du Gouvernement de “veiller à la présentation, pour toutes les dépenses inscrites dans le projet de Loi de Finances, d’un plan prévisionnel d’engagement sur lequel sera basée la confection du plan de trésorerie de l’Etat…
Telles sont les grandes orientations qui doivent guider l’élaboration du projet de Loi de Finances pour l’exercice 2022, en vue de permettre à notre pays d’atteindre ses objectifs de croissance et de développement inclusif et durable…
Le Premier Ministre, Chef du gouvernement, le ministre des Finances et le ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire doivent veiller, chacun en ce qui le concerne, à l’application rigoureuse de ces directives auxquelles j’attache le plus grand prix”.
Des dispositions qui n’ont pas été du goût du Député du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale car, de son point de vue,
“Paul Biya crée lui-même les conditions de la violation en 2022, de la Loi (article 25) portant code Général des Collectivités Territoriales Décentralisées (CTD). Pourtant c'est une des issues à la crise anglophone et un levier déterminant du développement par le bas...
Concernant la Dotation Générale de la Décentralisation (DGD), nous esperions que la violation des dispositions y relatives qui a eu lieu en 2021, allait prendre fin.
A titre de rappel, la loi (article 25) prévoit que chaque année la loi de finances fixe une fraction des recettes de l'Etat affectées à la DGD et surtout que cette fraction ne peut être inférieure à 15% desdites recettes.
En lisant la circulaire relative à la préparation du budget, notamment le point 61 relatif à la décentralisation qui figure sous le titre IV qui fixe les dispositions pratiques, on est stupéfait par le caractère vague et timoré de la disposition pratique: " un effort devra être fait pour accroître le niveau des ressources mobilisées au profit des CTD"... C'est comme si c'était une faveur.
Non, non et non !
Ou la loi est appliquée ou elle est révisée. Il ne s'agit plus de faire un effort. Il s'agit d'appliquer la loi. Les populations attendent. Les partenaires financiers du Cameroun attendent. Cet article 25 est une des portes de sortie de la crise anglophone…”.
“S’agissant de la décentralisation, un effort devra être fait pour accroître le niveau des ressources mobilisées au profit des CTD, conformément aux dispositions de la loi portant Code Général des Collectivités Territoriales Décentralisées et des textes d’application y afférents.
Aussi, les mesures d’accompagnement des CTD à l’exercice des nouvelles compétences à elles transférées, à la maîtrise du mode de budgétisation des ressources transférées, à l’arrimage de leur calendrier budgétaire à celui de l’Etat et au passage au budget programme, devront être poursuivies.
Les notifications des enveloppes aux administrations devront préciser la dotation globale relative aux ressources transférées. Le montant des ressources devra tenir compte du niveau des compétences à exercer par les Communes et les Régions.
Relativement aux projets d’investissement à financements conjoints, afin de garantir leur bonne exécution, les administrations concernées, en collaboration avec le Minepat et le Minfi, devront veiller à la prise en compte suffisante des fonds de contrepartie desdits projets...
Nicole Ricci Minyem
Toutes les personnes qui désirent être candidates à l’élection du nouveau président de la FECAFOOT, doivent avoir impérativement la nationalité camerounaise.
C’est l’une des informations qu’on retiendra sûrement du point de presse de ce lundi 30 août 2021 donné par la Commission électorale de la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT). Pour être candidat à l’élection du nouveau président de la FECAFOOT, il ne faut pas jouir d’une double nationalité. Il faut être de nationalité camerounaise. L’information qui se répand depuis ce soir sur la toile, fait déjà des fâchés. Parce qu’avec cette disposition, des candidatures qu’on espérait voir à ce processus électoral, sont d’office écartées.
Il y a comme celle de Samuel Eto’o, très demandée par les jeunes. D’ailleurs sur la toile, certains ne s’empêchent pas de parler d’un complot mené contre l’ancien capitaine des Lions indomptables.
«Quand Eto'o a aidé cette fédération il avait une seule nationalité. FecafootOfficie. Continuons dans cette lancée, vous aurez des résultats concrets comme chaque année», a écrit un follower du compte Twitter CFOOT Cameroun.
Un autre a laissé comme commentaire ce qui suit: «Donc c'est eto'o le Camerounais qui a participé au tirage au sort de la CAN 2022».
Des réactions comme celles sus rapportées sont nombreuses sur la toile. Cependant, il convient de souligner que Samuel Eto’o Fils jusqu’ici n’a pas déclaré qu’il se présentait à l’élection du président de la FECAFOOT. D’ailleurs samedi dernier, alors qu’il prenait part à un match de gala, questionné sur le sujet, il a déclaré «au sujet des élections à la FECAFOOT, chaque chose a son temps. Mais, le moment venu, je vous donnerai ma position de manière officielle».
L’ancien capitaine des Lions indomptables a indiqué toutefois qu’il y a nécessité de réorganiser le football du Cameroun.
« Le plus important aujourd’hui, c’est de se dire que, le football camerounais doit être bien dirigé et de manière transparente. Nous devons savoir que tout ce que le football camerounais produit, appartient à toutes ses grandes familles.Il est inadmissible de voir par exemple des joueurs qui ont des difficultés à prendre du plaisir dans ce qu’ils savent faire. Donc, il faut trouver le moyen de réorganiser tout ça. Je pense que les petites guéguerres des uns et des autres ne nous font pas avancer, ne font pas avancer le football camerounais. Il faut que les gens sachent que le football n’appartient pas à une ou deux personnes. Il faut vraiment que les gens soient mesurés, qu’ils reprennent leurs esprits et qu’ils ne se disent pas qu’ils ont un mandat pour rester là sans projet » a-t-il déclaré.
L’élection du nouveau président de la FECAFOOT aura lieu le 11 décembre 2021.
Liliane N.
Twenty-three internally displaced school-going children from the crisis-hit North West and South West regions have received didactic material donated to them by the Cameroon Association of English-speaking journalists, CAMASEJ Douala branch.
The handing over of the material including books, bags, pens and pencils took place Saturday August 28 at the Kuwait neighbourhood in Douala II subdivision, where the beneficiaries reside since their migration to the country's economic capital.
According to Maureen Ndi, current president of CAMASEJ Douala, the initiative falls within the association’s outreach programme dubbed CAMASEJ D education promotion drive- a humanitarian touch of the Douala-based English-speaking journalists to carter for the less privileged. The books and other school related material offered the children was partly provided by the CEO and founder of the United Action for the Underprivileged Foundation, former Member of Parliament Fritz Etoke.
After receiving the donation, the children thanked the Douala-based branch association for the material support. Some of them explained the extent to which it will be of help to them. "The money I was supposed to use in buying books, I will use it to purchase other school needs like sandals and more…” Nesla Ngong, one of the beneficiaries who recently passed the GCE ordinary level exams told CAMASEJ Douala members present.
The IDPs took the opportunity to voice some of the difficulties they face in their host city. Some mentioned constraints in affording school needs, high rents, lack of food items and shelter.
CAMASEJ Douala team on the ground through its president, Maureen Ndi used the occasion to school the female children on sex with focus on early pregnancies and the males on how to desist from becoming a delinquent or drug addict, societal ills that are very common with school-going children.
Maureen Ndi equally disclosed that the initiative will last. She and the members plan to extend similar help not only to distress internally displaced children in Douala but also to families who cannot meet up financially with the needs of their children and to orphans of a fallen former colleague, Jack Ekwe Kingue who died following an illness.
Many, especially colleagues have described the CAMASEJ Douala branch education promotion drive as one that is worthy of being applauded, given that it will in one way or the other reduce the burden of the parents and guardians of the first set of beneficiaries, few days to school reopening.
Ariane Foguem
17 présumés faussaires et fraudeurs spécialisés dans la contrefaçon de permis de conduire, cartes grises, plaques d’immatriculations, quittances et autres documents sont actuellement dans les locaux de la Brigade de gendarmerie de Nlongkak à Yaoundé.
Ils ont été interpellés les 20 et 24 août 2021, lors de deux opérations coup de poings menées par les éléments de la Brigade de gendarmerie de Nlongkak, devant la Délégation régionale du ministère des Transports pour le centre, au quartier Coron à Yaoundé.
D’après une communication de la Gendarmerie Nationale, ces interpellations ont fait suite à l’arrestation d’un chauffeur de taxi au Rond-point Nlongkak, en possession d’une carte grise et d’un dépôt de permis de conduire identifiés comme faux.
Après une enquête, les fins limiers de la gendarmerie de Nlongkak ont mené une première opération le 20 août 2021 aux environs de 15 heures qui a permis l’interpellation de sept individus et la saisie de plusieurs cartes grises et de dépôts de permis de conduire frauduleux.
Dans le cadre de cette enquête, une deuxième opération qui visait à démanteler le réseau de faussaires a eu lieu quatre jours après exploitation des sept premiers présumés fraudeurs arrêtés, aux environs de 15 heures toujours au quartier Coron. Cette opération a donné lieu à l’interpellation de dix autres présumés faussaires, ainsi qu’à la saisie de centaines de documents falsifiés- permis de conduire, cartes grises, plaques d’immatriculation et de quittances entre autres, et enfin de machines spécialisées dans la production de cartes grises et permis de conduire.
La police a révélé l’identité des faussaires, Il y’a des femmes parmi. Plusieurs complices sont encore recherchés par la gendarmerie de Nlongkak où l’enquête ouverte se poursuit.
La Gendarmerie Nationale invite les populations à dénoncer toute activité suspecte qui s'exerce autour d'elles.
Ariane Foguem
Le vol aurait été commis par sa dame de ménage aussi de nationalité camerounaise.
L’histoire défraie en ce moment la chronique au Gabon. Elle a été relayée depuis cet après-midi de 30 août 2021 par des confrères gabonais parmi lesquels gabonmediatime.com. S.E Ngaeto Zam Edith Félicie Noëlle épouse Ondoua Ambassadeur du Cameroun au pays d’Ali Bongo se serait fait voler plus de 600 millions de FCFA dans son domicile. Les soupçons dudit vol pèseraient sur sa femme de ménage, qui est aussi de nationalité camerounaise. Aucune information concernant l’identité de cette dernière n’a été donnée. Tout ce qu’on sait du confrère, c’est qu’elle est activement cherchée par les services diplomatiques camerounais.
«Il ressort que l’argent thésaurisé dans plusieurs sacs dans une chambre de la diplomate camerounaise aurait été dérobé par une femme de ménage. Seul bémol, l’identité de la mise en cause n’a aucunement été révélée. «Seules les sandales de la voleuse ont été retrouvées dans la cour», révèle une source proche du dossier». Mais que faisait cette importante somme d’argent chez un administratif ? », écrit gabonmediatime.Com.
Le confrère rapporte par ailleurs que s’étant rapproché des services diplomatiques pour avoir plus d’informations sur cette affaire, ceux-ci ont affirmé ne disposer d’aucun élément.
«Une manière subtile de poursuivre les recherches à l’abri des regards pointilleux de la presse ? C’est assurément la lecture qu’on pourrait faire de la situation. D’autant plus que la police et la gendarmerie ont été mises sur le coup pour faire toute la lumière», écrit gabonmediatime.com.
Liliane N.
Le 24 août dernier, le Ministre des Travaux publics (Mintp), Emmanuel Nganou Djoumessi a procédé à l’inauguration de ce tronçon routier. Les 39 kilomètres de bitume déjà disponibles ont coûté 26,49 milliards de francs CFA.
La section routière Maroua-Bogo déjà opérationnelle va permettre selon le Mintp, « de relier la ville de Maroua aux localités de Guirvidik, Maga et Pouss qui sont de grands bassins de production agricole et halieutiques. Elle va participer tout aussi à l’augmentation considérable de la connectivité entre les différentes localités environnantes ».
Relevons que, les travaux engagés sur cet axe routier avaient débuté en mars 2016, et devraient être livrés depuis 2019. Vu que cette échéance n’a pas été respectée, les responsables des travaux avaient annoncé une livraison complète du projet en fin d’année 2020, pour un taux de réalisation de plus de 80% au 30 juillet 2020. En effet, le chef de mission, Vincent Ombali avait confié dans les colonnes du quotidien Cameroon Tribune, « Le chantier sera livré en décembre 2020. Nous sommes à un taux d’exécution de 85% ». C’était à la suite de la descente du Gouverneur de la région de l’Extrême-Nord, Midjiyawa Bakari sur le terrain pour s’enquérir de la situation.
Le tronçon Maroua-Bogo désormais opérationnel, fait partie du volet routier du Plan d’urgence triennal pour l’accélération de la croissance économique au Cameroun. De sources officielles, les caractéristiques de cette infrastructure affichent : une vitesse de référence de 80 km/h en zones d’agglomération ; une largeur de chaussée de 7 mètres avec un accotement de 1,500 mètres de chaque côté, des caniveaux bétonnés de sections variables et des trottoirs en zone urbaine. Notons aussi qu’il est envisagé sur cette section routière, la poursuite de l’aménagement de 4 km de voiries dans la ville de Bogo. Il y a aussi dans les pipes, le prolongement de cette route jusqu’à Pouss, puis Yagoua, et la structuration de ce projet est presque achevée, apprend-on.
Innocent D H
Il s’agit du tout premier câble reliant directement l’Afrique et l’Amérique qui vient d’être présenté à l’ambassadeur de la République Fédérative du Brésil au Cameroun, Vivian Loss Sanmartin. L’infrastructure destinée au transport des données a été construite en un peu plus de trois mois par les équipes conjointes de Camtel, concessionnaire des infrastructures, et Huawei Marine, filiale du géant chinois des télécoms Huawei.
La Directrice générale de la Cameroon Telecommunications (Camtel), a présenté vendredi dernier 27 août à Kribi, le « Kribi Cable Landing Station », le tout premier câble reliant les continents africain et américain.
Le Câble est constitué de quatre paires de fibre avec un débit de 32Térabits par seconde et une latence de 56 millisecondes. Selon l’entreprise dirigée par Judith Ya Sunday, l’infrastructure qui permet d’éviter de passer par l’Europe a pour avantage de réduire le temps de latence pour les contenus numériques transitant entre l’Afrique et l’Amérique.
La conception et la planification de cette infrastructure, sont le fruit d’un prêt obtenu par l’Etat du Cameroun auprès du géant chinois de la finance Eximbank China. La maintenance des câbles sous-marins sera assurée par Huawei Marine Technologies, filiale du géant chinois des télécoms Huawei.
Ce nouveau câble est dont la bienvenue dans l’arsenal des points d’atterrissement déjà construits entre le Cameroun et divers autres pays dans le monde. C’est notamment le cas de la Nigeria to Cameroon Submarine Cable System (NCSS), et les points d’atterrissement de Douala et de Limbé.
Indiquons que la Camtel est engagée dans une dynamique visant à rapprocher davantage les clients de ses services. C’est à juste titre que l’opérateur historique des télécoms au Cameroun a récemment lancé officiellement sa nouvelle marque désignée « Bleue ». « Blue, c’est une marque qui va être digitale, parce qu’elle est relative à Internet, Smart, parce que le contenu va être multimédia et simple parce que c’est facile d’accès et facile à l’utilisation (…). Le nom Blue reflète les valeurs d’une entreprise camerounaise, fière de ses racines, de ses réalisations, de son histoire, qui est désormais plongée dans la compétition mondiale », a vanté la directrice générale de Camtel.
Innocent D H
Le nommé Georges Ebogo prenait un vilain plaisir à se faire passer pour plusieurs personnalités de la république pour escroquer de l’argent à ses victimes. Il a été présenté à la presse ce lundi 30 août, 2021 à l’immeuble siège de la Délégation générale à la sureté nationale à Yaoundé.
En trois mois, Georges Ebogo, âgé de 38 ans a réussi à escroquer plus de 4 million de FCFA à ses victimes. Selon des informations révélées par le Commissaire de police Vincent de Paul Meva, chargé de la cellule d’enquête au cabinet du Délégué général à la sureté nationale, le présumé hors la loi se faisait passer pour le Directeur du cabinet civil, l’ambassadeur du Cameroun en France ou encore le Contre-Amiral Joseph Fouda.
Arrêté par les forces de sécurité le 20 août dernier à Douala, il a été présenté à la presse à Yaoundé ce lundi matin.
La supercherie a d’abord été découverte par l’une des personnalités dont Georges Ebogo usurpait le titre- le vrai chef de la mission diplomatique du Cameroun en France, S.E. André-Magnus Ekoumou qui a vite fait de le dénoncer pour usurpation de titre et escroquerie.
« Le Délégué général à la sureté nationale a reçu une première dénonciation de M. Ekoumou qui est l’ambassadeur du Cameroun en France. Ce dernier dénonçait un numéro de téléphone, disant que l’utilisateur se présente comme étant l’ambassadeur du Cameroun en France. Il posait un certains nombres de problèmes, notamment que le chef de l’Etat a donné des rendez-vous avec des personnalités… » A révélé le Commissaire de police Vincent de Paul Meva.
Après une deuxième dénonciation d’un avocat basé en France, la police va intensifier les recherches qui vont conduire à l’interpellation de Georges Ebogo le 20 août dernier a Mboppi à Douala. L’exploitation de ses conversations sur Facebook va révéler qu’il crée de faux profils avec des photos de personnalités tel que mentionné plus haut.
Le présumé usurpateur de titres sera présenté au procureur de la république ce lundi avant d’être déféré au parquet de Ndokoti à Douala, ou il a été interpellé. Il va être jugé pour "usurpation d'identité et escroquerie ".
Ariane Foguem
Si plusieurs dirigeants talibans ont fait leur entrée publique dans Kaboul depuis qu’ils ont pris le pouvoir en Afghanistan le 15 août, leur chef suprême, Hibatullah Akhundzada, reste invisible.
Pourtant, il se trouverait dans la ville de Kandahar, ont affirmé des porte-paroles des talibans, ce dimanche. « Il vit là depuis le début », a déclaré le porte-parole des talibans, Zabihullah Mujahid, son adjoint affirmant de son côté que le dignitaire apparaîtrait « bientôt en public ».
Ce mollah spécialiste des questions judiciaires et religieuses est sorti de l’anonymat en mai 2016 pour prendre la tête du mouvement islamiste, qui était alors en proie à des luttes intestines. Il a été nommé quelques jours après la mort de son prédécesseur, Mansour, tué par une frappe de drone américain au Pakistan, avec pour principal objectif de réunifier les talibans.
Ceux-ci s’étaient fracturés dans une violente lutte pour le pouvoir après la mort de Mansour et la révélation du fait qu’ils avaient caché pendant des années celle de leur fondateur, le mollah Omar.
On connaît peu de choses sur le rôle au quotidien d’Haibatullah Akhundzada, dont la communication se limite à de rares messages annuels à l’occasion des fêtes islamiques. Pour plusieurs analystes, il est plus symbolique qu’opérationnel.
Les talibans n’ont diffusé qu’une seule et unique photo de lui. Il n’a jamais fait d’apparition publique. Fils d’un théologien, originaire de Kandahar, cœur du pays pachtoune dans le sud de l’Afghanistan et berceau des talibans, cet érudit jouissait déjà avant même sa nomination à leur tête d’une grande influence en leur sein. Il dirigeait leur système judiciaire.
Depuis qu’ils ont repris le pouvoir en Afghanistan il y a deux semaines, vingt ans après en avoir été chassés par une coalition menée par les États-Unis, les talibans ont gardé un silence total sur ses activités et ses déplacements récents.
Par contraste, les chefs de diverses factions talibanes sont apparus publiquement à Kaboul ces derniers jours, prêchant dans des mosquées, discutant avec des figures de l’opposition ou même rencontrant des représentants de la fédération de cricket. Les talibans ont depuis toujours l’habitude de laisser leur chef suprême dans l’ombre.
Le fondateur du groupe, le mollah Omar, menait une vie d’ermite et allait rarement dans la capitale afghane du temps où le mouvement était au pouvoir dans les années 1990. Il préférait rester caché à son domicile de Kandahar et ne rencontrait qu’avec réticence les dignitaires qui lui rendaient visite. Mais sa parole était sacrée et aucun de ses successeurs n’a inspiré le même respect au sein du mouvement.
Selon Laurel Miller, la cheffe du programme Asie de l’International Crisis Group, Hibatullah Akhundzada « semble avoir adopté un mode de vie similaire de reclus ». Mais cette discrétion pourrait aussi être dictée par des raisons de sécurité, pour éviter qu’il ne connaisse le sort de son prédécesseur Mansour, observe Laurel Miller. « Un porte-parole des talibans a indiqué que leur chef apparaîtrait bientôt et il pourrait avoir des raisons de le faire pour faire taire les rumeurs sur sa mort », ajoute-t-elle. « Mais il est aussi possible qu’après s’être montré, il se retire à nouveau et exerce son autorité de manière isolée, comme le faisait le mollah Omar », considère-t-elle.
Depuis des années, des bruits courent en Afghanistan et au Pakistan sur le sort d’Hibatullah Akhundzada qui, à les croire, pourrait avoir en fait contracté le Covid-19 ou encore avoir été tué dans un bombardement. Ces rumeurs n’ont jamais été étayées par aucun élément concret.
Mais le mutisme de leur chef ne peut qu’interpeller à un moment aussi crucial pour les talibans, qui vont maintenant devoir démontrer qu’ils sont capables de gouverner. Le mouvement taliban est composé d’une multitude de factions originaires de divers endroits en Afghanistan et représentant des gens aux aspirations différentes.
Quand la nouvelle de la mort du mollah Omar a été divulguée en 2015, elle a déclenché une brève lutte pour le pouvoir au sein du groupe et débouché sur la scission d’au moins une faction majeure. A l’heure d’exercer le pouvoir, après 20 années passées à guerroyer, les talibans devront veiller à préserver l’équilibre entre leurs différentes factions, aux intérêts variés.
Tout vide du pouvoir pourrait déstabiliser un mouvement qui, sous l’action d’Hibatullah Akhundzada, a réussi à garder sa cohésion, malgré la mort de milliers de ses combattants, et l’assassinat ou le transfert vers la prison américaine de Guantanamo de certains de ses plus hauts responsables.
Pour d’autres analystes toutefois, cet homme attend simplement pour se montrer que toutes les troupes américaines et étrangères aient quitté l’Afghanistan, ce qui sera effectif le 31 août.
N.R.M
Une victoire acquise de haute lutte après un match de final très enlevé ayant opposé l’équipe vainqueure à celle d’Edéa II. Il a fallu franchir le cap des tirs au but afin de départager les deux adversaires qui, à l’issue de la 90ème, se sont séparées sur un score vierge, zéro but marqué.
C’est depuis le 24 juillet dernier que le coup d’envoi de la compétition a été donné par l’honorable François Biba, député à l’Assemblée Nationale, sous les couleurs du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale, au stade municipal d'Edéa.
Les joueurs, venus des onze (11) Arrondissements de la Sanaga Maritime, ont rivalisé d’adresse, sous le regard admiratif de nombreux spectateurs qui, pendant un mois ont tenu à honorer de leur présence, chacune des rencontres programmées dans le cadre de cette compétition ;
D’où la satisfaction de l’honorable François Biba : “Ce 28 août, s'est déroulée une cérémonie de clôture qui mettait en avant les ères culturelles du Cameroun, les prouesses et l'agilité de nos enfants...
Ils ont pu faire étalage des talents footballistiques qui sommeillent en eux; Notamment lors de la finale qui a maintenu les spectateurs en haleine jusqu'à la dernière minute. Un match opposant Edéa 1 à Edéa 2 et qui a vu la victoire par tirs au but après un score vierge de la formation D'Edéa 1: 3 # 2…”.
Au delà de la libre expression de tous ces talents
Une place de choix a été donnée à la femme dans ce milieu masculin par excellence.
- Un arbitre de sexe féminin,
- Une joueuse de football (équipe de Pouma).
Du point de vue de l’élu du Peuple : “Autant d'étoiles qui brillent et ont trouvé un terrain propice à l'expression de leur savoir-faire et de leur professionnalisme. Nous avons démontré que la femme camerounaise a sa place dans toutes les sphères de la société, dans toutes les disciplines.
Le message au travers de cette action, est une interpellation pour la jeune fille de ne pas avoir peur de braver les barrières, de relever les défis et d'accéder aux filières dites réservées à la gente masculine.
Une interpellation également pour la jeune femme, de briser les interdits, les tabous qui l'empêchent d'accéder à des hautes fonctions. Il s'agit d'oser, de croire en soi, et des portes s'ouvriront”.
Se voulant plus précis, l’honorable François Biba en prononçant son discours ce 28 août a ajouté que : “Notre société a besoin de tout le monde, de tous les genres afin de sortir de la situation qui est la nôtre aujourd'hui”.
Cette dynamique sera bien plus mise en avant lors des prochaines éditions
“Pour les prochaines éditions, nous espérons compter plus de femmes, et pourquoi pas une ou plusieurs équipes féminines. Le tournoi est non seulement un culte à l'égalité des genres, mais également, au travers des valeurs que nous véhiculons, il est une interpellation à la culture de l'esprit d’équipe, à la culture de la combativité, de l'effort, la culture du respect, de la discipline, de la fraternité, de l'unité et de L'Amitié.
Ce n'est qu'en prenant appui sur ces valeurs que nous serons forts et pouvons nous réjouir de nos réussites”.
Ce samedi, les athlètes et leurs encadreurs ont reçu leurs médailles de même que des mains des élus (Députés et Maires) du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale, dont l’honorable Cabral Libii, président de cette formation politique qui a fait le déplacement de la ville d’Edéa et qui avait à ses côtés, la déléguée départementale des Sports dans la Sanaga Maritime.
Nicole Ricci Minyem
L’Abbé Cyprien Amougui, curé de la paroisse Saints Philippe et Jacques de Ndongko soupçonne le vieil homme de pratiques de sorcellerie, c’est la raison pour laquelle il a pris la décision de lui infliger cette flagellation.
Les images et commentaires publiés sur les réseaux sociaux sont parvenus à son supérieur qui a pris la résolution de le suspendre jusqu’à nouvel ordre
Dans une lettre de suspension, Joseph Marie Ndi Okalla, évêque du Diocèse de Mbalmayo écrit :
“Il est parvenu à ma connaissance la circulation dans les réseaux sociaux d’une vidéo vous mettant en scène de bastonnade publique, avec des tiges de Macabo, d’un citoyen originaire de votre paroisse.
Vous le traitez de sorcier et l’accusez de s’être introduit clandestinement dans votre presbytère et d’y avoir introduit des choses…”.
Pour l’Evêque du Diocèse de Mbalmayo, ce n’était pas la chose à faire.
“Quelle que soit la situation complexe autour de la victime et notamment les actes dits de sorcellerie imputées à la personne incriminée :
Vous devez garder comme chrétien et à fortiori comme prêtre un profond respect pour toute personne créée à l’image de Dieu. Cela exclut tout abus d’autorité, l’humiliation publique ou toute identification de la personne à son délit.
C’est vous qui devez mener un combat vrai et juste contre la tendance non pastorale qui consiste à considérer, sans preuve aucune, que toutes les personnes âgées sont de potentiels ou de vrais sorciers.
Vous n’avez pas le droit de vous rendre justice quelles que soient les circonstances et surtout de vous permettre de proférer des menaces de mort à l’endroit de quiconque.
Au nom de quoi pensez-vous être au-dessus du respect des droits fondamentaux des citoyens qui ont, chacun, droit à une justice équitable?
Cet incident est grave. L’acte a créé un scandale et de la confusion parmi les membres du Peuple de Dieu en général et divise particulièrement les brebis que Dieu vous a confiées par ma personne…”.
Par conséquent,
“Dans le but de rétablir la justice, d’en appeler à votre discernement et amendement et de réparer le scandale (C 1341),
Je vous demande :
De suspendre jusqu’à nouvel ordre, toutes fonctions d’enseignement, de sanctification et de gouvernement dans la Paroisse Saints Philippe et Jacques de Ndongko, dont je vous ai confié la charge.
Pour lieu de résidence, nous vous orientons vers un Centre spirituel Monastère pour un temps de discernement”.
Seulement, les dernières informations sur cette affaire font état de la colère des fidèles de cette paroisse qui revendiquent le retour de leur prélat.Ils ont bruyamment manifesté pendant le week-end, barrant la route avec des morceaux de bois et montrant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire : “Ramenez notre curé, Abbé Cyprien Amougui”.
Nicole Ricci Minyem
Les comptes des pays membres du Fonds monétaire international (FMI) notamment ceux de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (CEMAC) sont crédités depuis le lundi 23 août dernier, des droits de tirages spéciaux (DTS) nouvellement émis. Evaluée à 650 milliards de dollars, cette enveloppe est la plus élevée de l’histoire de l'institution de Bretton Woods.
Les pays membres de la CEMAC s’en sortent respectivement avec 393 millions de dollars (220 milliards de F) pour le Cameroun ; 293 millions de dollars pour le Gabon ; 214 millions de dollars pour la Guinée-Equatoriale ; 190 millions de dollars pour le Tchad et 151 millions de dollars pour la RCA. Toutefois, ces ressources pourraient être réévaluées avec le programme de réallocation des pays du G7, apprend-on.
Indiquons que les DTS sont alloués aux pays membres au prorata de leur quote part au FMI. Sur les 650 milliards de dollars, 118 milliards de dollars (83 milliards de DTS) reviennent aux Etats-Unis et 43 milliards à la Chine. Seuls 33 milliards de Dollars reviendront aux pays africains dont 4,3 mrds$ en Afrique du Sud et 3,5 mrds$ au Nigéria. L’Égypte et ses 2,9 mrds$ (45,6 milliards de livres égyptiennes) occupent la troisième position dans cette région.
De ces enveloppes, un constat se dégage, les pays de la CEMAC ne figurent pas parmi les plus gros bénéficiaires. Tout au moins, il faut reconnaître que cette nouvelle allocation de DTS permettrait d’augmenter les avoirs officiels de réserve des pays de la sous-région de 1,445 milliard de dollars.
Selon les chiffres les plus récents, le taux de croissance communautaire dans la zone CEMAC au cours de l’année 2020 s’est situé à -1,7% contre 2,5% en 2019. Une récession imputable à la crise sanitaire du coronavirus dont l’impact s’est fait ressentir sur les économies. Pour 2021, la CEMAC projette une croissance à 1,3% contre et 2,7% en 2022. Pour y parvenir, il faudra investir massivement pour enrayer la pauvreté causée par la crise. Les facilités octroyées par le FMI devraient donc permettre aux Etats de compléter leurs réserves de change des pays et réduisant leur dépendance à l’égard d’une dette intérieure ou extérieure plus chère. « Les pays peuvent utiliser l’espace offert par l’allocation des DTS pour soutenir leurs économies et intensifier leur lutte contre la crise » recommande Kristalina Georgieva, la directrice générale du FMI
Innocent D H