Si Denis Emilien Atangana a été débouté devant le Conseil constitutionnel pour défaut de qualité, le Sénateur Pierre Flambeau Ngayap de l’Union Nationale pour la Démocratie et le Progrès se dit prêt à continuer le combat qu’il a engagé pour obtenir le retrait de 18 Directeurs généraux en situation illégale des affaires publiques.
Alors qu’on pensait que l’affaire sera close après le verdict du Conseil constitutionnel, oh que non, elle va se poursuivre avec le Pierre Flambeau Ngayap de l’Union Nationale pour la Démocratie et le Progrès (UNDP). Il veut tout comme Denis Emilien Atangana le président du Front des démocrates camerounais (FDC) que 18 Directeurs généraux (DG) de société publique en situation illégale, soit retirés des affaires. Pour lui, ces hommes ont dépassé le temps réglementaire à leurs fonctions. Le Sénateur affirme être à mesure de rallier à sa cause 32 autres parlementaires.
«Je suis prêt à réunir 32 autres sénateurs pour qu’on soit 33 ou 34 pour constituer le tiers du sénat et saisir le conseil constitutionnel. C’est une question de volonté des parlementaires de constituer le quorum nécessaire pour saisir le Conseil », a-t-il déclaré.
Il faut préciser que l’article 47 en son alinéa 2 de la Constitution stipule que seuls le président de la République, le président du Sénat, de l’Assemblée nationale, un tiers des députés ou des sénateurs, les présidents des exécutifs régionaux dont les régions sont en cause, peuvent saisir le Conseil Constitutionnel. On comprend donc la raison pour laquelle, Denis Emilien Atangana qui a commencé ce combat, a été débouté devant le Conseil constitutionnel. Le Conseil a évoqué comme motif défaut de qualité. Et le 7 septembre 2021, il a rejeté la plainte introduite par le président du FDC. Denis Emilien Atangana demandait à ce que la loi 2017/011 du 12 juillet 2017 sur les établissements publics soit respectée. Cette loi dispose que le président de la République nomme les DG des sociétés publiques pour un mandat de trois ans renouvelable deux fois, soit maximum 9 ans.
Liliane N.