Une séance de travail consacrée à l’examen des préalables techniques et opérationnels à la mise en service d’un 4ème scanner sur la plateforme portuaire de la capitale économique camerounaise a eu lieu le 9 septembre dernier. C'était sous la présidence du directeur général des douanes, Fongod Edwin Nuvaga.
Selon les explications de la direction générale des douanes dans sa dernière newsletter, ce nouvel équipement permettra de passer au peigne fin, " les marchandises destinées à l’exportation, suivant une procédure bien décrite et assimilée par les différents acteurs ". A travers l’appareil dont la mise en service se prépare, le gouvernement compte accélérer l’implémentation de sa politique de scanning systématique des conteneurs tant à l’importation qu’à l’exportation.
A titre rappel, le premier scanner a été installé au port de Douala en juin 2006, afin de réduire les délais de passage des marchandises conteneurisées. Face à l’accroissement des volumes de marchandises sur cette plateforme portuaire, qui continue d’être la principale porte d’entrée au Cameroun, trois nouveaux scanners ont été mis en service en septembre 2016.
De sources bien informées indiquent que les flux financiers, qualifiés d’« illicites » dans le secteur du commerce international, auraient couté au Cameroun la somme brute de 31,5 milliards $ sur la période 2008-2017. Il s'agit ici d'un chiffre contenu dans une étude sur les « flux financiers illicites (FFI) en matière de commerce international au Cameroun » publiée, le 30 septembre 2020, par une coalition d’organisations de la société civile locale, conduite par le Centre régional africain pour le développement endogène et communautaire (Cradec).
Innocent D H