Le ministre de la Santé précise que l’enquête instruite est d’établir les responsabilités dans l’affaire de soupçons de trafic d’organes humains, qui bat actuellement son plein à l’hôpital central de Yaoundé.
Il y a une enquête qui a été prescrite par le Dr Malachie Manaouda ministre de la Santé. Ladite enquête doit apporter des éclairages sur ce qui s’est réellement passé du 10 septembre au 24 septembre 2021 à l’hôpital central de Yaoundé. En attendant les résultats de cette investigation, il convient de rappeler qu’une famille a rendu public une affaire dans laquelle, elle accuse l’hôpital suscité d’avoir fait des prélèvements illégaux d’organes sur le corps de leur proche. Vendredi dernier, cette famille a manifesté en barrant le bureau du Directeur de la formation sanitaire publique avec la dépouille du proche en question, un jeune homme âgé de 22 ans.
Dans un communiqué rendu public et passant pour une mise au point, le Pr Pierre Joseph Fouda Directeur de l’hôpital central de Yaoundé a bel et bien reconnu que sa formation sanitaire a reçu le jeune homme décédé le 10 septembre dernier. Il souffrait d’une « plaie pénétrante au niveau de la fosse lombaire gauche », a indiqué le communiqué. Après les soins, « malheureusement, le malade sort contre avis médical malgré toutes les explications sur les risques encourus », précise le Pr Fouda qui indique que le patient est revenu des jours après. La situation s’étant aggravée, « le patient est décédé dans un tableau de sepsis généralisé », peut-on lire dans le document.
Le Pr Fouda réfute l’accusation de prélèvement d’organe sur ce défunt. Le Conseil de l’Ordre des médecins pour sa part a condamné les actes violents portés sur le Directeur de l’hôpital central de Yaoundé. Il demande au gouvernement de punir les responsables.
Liliane N.