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Au cours des dernières années, les organismes chargés de la gestion du droit d’auteur ont été confrontés à de nombreuses difficultés, à l’instar de la répartition du Droit d’auteur que les artistes n’ont eu de cesse de contester car, ils la jugent “ catastrophique”.

 

Dans leur grande majorité, ces ayants droits estiment “ ne pas jouir du fruit de leur labeur”. Une situation qui s’est davantage compliquée, avec l’ingérence des Pouvoirs Publics. L’on peut citer de nombreux exemples; Cependant, Eric Bertrand Omgbwa dans son ouvrage intitulé: “ Droit d’Auteur de l’Art Musical - Sacem, Socadra, Socinada, Cmc, Socam, Sonacam: Une symphonie jamais achevée” a évoqué le cas de la création, par le feu ministre de la Culture Ferdinand Léopold Oyono, de la “Commission Permanente de Médiation et de Contrôle du droit d’auteur”.

Un organisme qui, de son point de vue est une “ Illustration parfaite du désir de l’Etat d’avoir un droit de regard sur la gestion de cette société”. 

 

Il ajoute que “ Dans cette volonté de contrôler, naît aussi celle d’influencer ou de soutenir tel ou tel autre candidat…”. Ce qui pourrait certainement expliquer les tensions permanentes qui règnent au sein de cette corporation; 

 

Comment ne pas évoquer les accusations de détournements de fonds publics parfois à tort ou à raison, à l’endroit des membres chargés de gérer les multiples sociétés des Droits d’Auteur?        

 

Résumé de l’ouvrage 

 

Ce livre: “ Droit d’Auteur de l’Art Musical - Sacem, Socadra, Socinada, Cmc, Socam, Sonacam: Une symphonie jamais achevée” met en exergue, la vie miséreuse de l’artiste musicien, l’impact et l’influence des hommes politiques à l’instar de Ferdinand Leopold Oyono, ou encore Ama Tutu Muna, puis l’avènement d’une nouvelle ère sociétale avec la Socam et un soupçon de parfum de démocratie avec la venue d’Odile Ngaska qui, selon l’auteur “n’était malheureusement qu’une accalmie préparant une nouvelle crise sous l’ère Ndedi Eyango…”.

Dans son ouvrage, Eric Bertrand Omgbwa tente une “exploration des actions des différents acteurs et la gestion scabreuse du droit d’auteur de l’art musical au Cameroun... 

 

Les solutions apportées et leurs limites, la partition des pouvoirs publics pour mettre fin à l’interminable cacophonie dans le landerneau musical Camerounais, un milieu où la transparence n’est pas toujours respectée”.

Il s’appesantit en outre sur “les problèmes de la musique Camerounaise et propose des solutions qui vont permettre de retrouver le lustre perdu du Label musical Camerounais…”.

 

Présentation de l’auteur 

 

Eric Bertrand Omgbwa est né dans la Région du Centre. Après l’obtention de son Baccalauréat à King Standard Mémorial Institute, il frappe aux portes de l’Université de Yaoundé I, où il ressort trois ans après, nanti d’une Licence ès Lettres, option Bilingue ( Français et Anglais).

Peu après, il est reçu au concours d’entrée à l’Ecole supérieure des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication et sort détenteur d’un Diplôme des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication, option - édition. 

 

Communicateur, Enseignant, Interprète, Traducteur, Chercheur, Homme de Lettres pour ne citer que ces titres, l'auteur de “ Droit d’Auteur de l’Art Musical - Sacem, Socadra, Socinada, Cmc, Socam, Sonacam: Une symphonie jamais achevée” est par ailleurs un écrivain prolixe. Son nouveau bébé de 210 pages, que propose les Éditions de Midi, a comme points de vente “ La Librairie des Peuples Noirs ( Yaoundé) - La Librairie du Savoir ( Ngaoundéré) - Les Librairies Professionnelles ( Douala)...



Nicole Ricci Minyem  

Accumulant d’arriérés de salaire, le personnel du Matgénie sont passés à la caisse pour percevoir leur dû pour le compte des mois d’août et septembre. Profitant de l’occasion qui détend déjà le climat au sein de l’entreprise, le Directeur général (DG) et son adjoint, le Ministre des Travaux publics (Mintp) ont échangé avec les employés. Chacune des parties a saisi l’opportunité pour exprimer ses attentes pour une résolution progressive et définitive de la tension.

 

Le personnel de la société a salué le paiement la semaine dernière de deux mois de salaire à savoir celui du mois d’août et de septembre. Le Ministre des Travaux publics, Emmanuel Nganou Djoumessi a rassuré le personnel sur le paiement du solde du mois d’octobre en cours et le début de paiement d’un mois d’arriérés.

Le Mintp invite toutefois, le personnel à retourner travailler à l’effet de produire la ressource qui permettra d’éponger les mois impayés, objet de débrayage observé depuis quelque temps par les travailleurs de cette entreprise.

C’est ainsi que Emmanuel Nganou Djoumessi a insisté sur la maintenance des engins, principaux outils de travail, tout en invitant les employés à constituer un groupe de dix qui servira d’interface entre le personnel, la direction générale et la tutelle. Pour sa part, le personnel a souhaité que le procès-verbal de la « tripartite » soit signé par les différents participants.

Innocent D H

 

Selon une compilation des données publiées par l’Association bananière du Cameroun (Assobacam), le pays a exporté 140 731 tonnes de bananes vers le marché international pour la période entre janvier et septembre 2021. Ce qui correspond à un glissement annuel en hausse de 4 683, soit +3,4%, comparativement aux 136 048 tonnes exportées à fin septembre 2020.

 

Malgré cette embellie des exportations de la banane camerounaise avec le retour de la Cameroon Development Corporation (CDC), il est observé en revanche que ces opérations régressent de 14 704 tonnes par rapport aux 155 435 tonnes expédiées vers le marché international au cours des neuf premiers mois de l’année 2019. Ce qui fait apparaître ainsi, une chute importante de −9,4% sur une période de deux ans.

Le léger relèvement des exportations observé au 30 septembre 2021 s’explique selon les acteurs, par le retour sur le marché de l’agro-industriel camerounais. En effet, la CDC qui est retournée sur le marché en juin 2020 après une éclipse de 18 mois, n’avait exporté que 3 491tonnes à fin septembre 2020 période qui a connu l’aggravation de la chute des exportations du fait des perturbations créées par la Covid-19. De sources sûres, les expéditions de cet opérateur culminent au cours de la même période en 2021, en hausse de 9 283 tonnes sur un an.

Il faut noter que cette forte progression des performances de la CDC sont timides lorsqu’on se livre à une comparaison par rapport à la période d’avant septembre 2018 (date de sa disparition du fichier des exportateurs en raison de la crise anglophone). Une situation qui masque néanmoins le léger fléchissement observé au cours des neuf premiers mois de l’exercice 2021 chez la CDC.

Innocent D H

Il s’agit d’un prêt qui se situe dans le cadre de trois accords de crédit qui feront l’objet de signatures, ce mardi 12 octobre 2021. La partie camerounaise est représentée par le Ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minépat), le directeur des opérations de la Banque mondiale (BM) en ce qui concerne l’institution financière.

 

D’après les explications du Minépat, cette enveloppe est destinée au financement de trois projets à savoir : le projet d’aménagement et de valorisation des investissements dans la vallée de la Bénoué (VIVA Bénoué), le projet régional sur l’autonomisation de la femme et le dividende démographique, volet Cameroun (SWEDD2), et le projet d’appui au développement de l’enseignement secondaire et des compétences pour la croissance et l’emploi (PADESCE). 

Précisons qu’à l’origine, le Cameroun devait signer des conventions de financement pour quatre projets, dont le projet d’interconnexion des réseaux électriques du Cameroun et du Tchad (RISRIN), pour un montant global de l’ordre de 414 milliards de F CFA.

L’on apprend en outre que, la signature d’accords du prêt devait intervenir le 13 septembre dernier en marge de la récente visite de travail du vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique, Ousmane Diagana. Cette formalité n’avait pas eu lieu, alors que le dispositif de la cérémonie officielle avait été placée.

Innocent D H               

L’appel a retenti ce lundi, 11 octobre 2021 à l’occasion de la Journée internationale de la fille. C’était le fil rouge du message délivré par la Ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille (Minproff), Marie Thérèse Abena Ondoa en cette circonstance.

 

Sur les réseaux sociaux, la situation n’est guère reluisante concernant le respect de la dignité de la fille. En effet, ces derniers temps, de nombreuses vidéos à caractère sexuel mettent en scène des élèves, dont des jeunes filles pour la plupart mineurs. En cette édition de la Journée internationale de la fille, l’occasion est toute trouvée pour la Minproff d’inviter la communauté nationale à œuvrer pour le respect de la dignité de cette catégorie sociale sur internet.

Lors d’une conférence de presse ce lundi à Yaoundé, la capitale camerounaise, Marie Thérèse Abena Ondoa a déclaré : « L’image de la jeune fille camerounaise a été négativement associée ces derniers mois à des publications obscènes sur Internet, bafouant ainsi sa dignité et son intégrité morale. Par ailleurs, nombreuses sont les filles qui continuent à se servir du numérique de manière irresponsable ou à des fins de rencontres amoureuses qui les exposent à des cas d’atteinte à leur dignité ou à leurs droits fondamentaux (…). Œuvrons ensemble pour que cesse dans notre pays toute forme à l’atteinte de la dignité de la femme à travers internet ».

Cette rencontre avec la presse, était également l’occasion pour la Minproff, de rappeler à un usage responsable du numérique. Marie Thérèse Abena Ondoa invite notamment les parents notamment, « à contrôler et à limiter, le cas échéant, l’usage des smartphones et autres terminaux » numériques qu’ils offrent à leurs progénitures. La ministre écrit à juste titre, « Ces gadgets diffusent des contenus contraires à la morale, sans tenir compte de la vulnérabilité de nos enfants. Ils sont pourtant indispensables pour la formation de nos jeunes de tous les niveaux en cette période de crise sanitaire ». Les parents doivent continuer à jouer pleinement leur rôle d’encadrement et de protection, au moment où le pays se prépare à abriter la Coupe d’Afrique des Nations, indique-t-elle.

Innocent D H

C’est ce qui ressort de la déclaration du Premier ministre, à l’issue de sa visite de travail à Bamenda, le 8 octobre dernier. Joseph Dion Ngute a ainsi imploré les populations à coopérer avec les autorités administratives et les forces de défense et de sécurité pour un retour définitif de la paix dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest.

 

Au terme de sa visite de travail à Bamenda dans la région du Nord-Ouest en crise, le Premier ministre (PM) a relevé la place indispensable de la population pour un retour définitif de stabilité dans la zone anglophone du pays. Pour Joseph Dion Ngute, « l’armée ne peut pas tout ».  Les populations doivent coopérer avec les autorités administratives, les forces de défense et de sécurité pour atteindre l’objectif escompté.

Des bons points ont été enregistrés au cours de cette visite, 13 personnes présentées comme des ex-combattants séparatistes ont déposé leurs armes et rejoint le Centre de désarmement, de démobilisation et de réinsertion (CDDR) de Bamenda, apprend-on.

A l’observation, il est clair que l’on est encore loin de la paix souhaitée dans cette partie du pays. Pour preuve, le Premier ministre en a fait l’expérience lors de son arrivée dans la ville avec des tirs des séparatistes.

Rappelons que la visite du PM à Bamenda avait pour ambition de faire le point de la mise en œuvre des recommandations du Grand dialogue national tenu en fin septembre et début octobre 2019. Selon la déclaration du Chef du Gouvernement au micro de la Crtv, deux ans plus tard, le bilan est mitigé. « Il y a des zones qui ont retrouvé la paix, d’autres qui retrouvent progressivement la paix et deux ou trois départements où la situation est encore difficile ».

Innocent D H

C’est ce qui ressort d’un communiqué signé du Ministre d’Etat, Secrétaire général de la présidence de la République, le 8 octobre dernier. Ferdinand Ngoh Ngoh informe qu’une campagne de vaccination contre la Covid-19 est prévue « à compter » de ce lundi 11 octobre au Palais présidentiel sis au quartier Etoudi, à Yaoundé.

 

Selon les précisions du SGPR dans son communiqué, à l’issue de cette campagne de vaccination, « l’accès au Palais de l’Unité ne sera permis qu’aux personnels vaccinés ». Le durcissement du ton venant de la présidence de la République, n’est aucunement anodin. En août dernier, le Chef de l’Etat, Paul Biya a appelé ses pairs de la sous-région Afrique centrale, à œuvrer au renforcement de la mobilisation en faveur des campagnes de vaccination contre la Covid-19 dans leurs pays respectifs.

En effet, le Président de la République, à l’ouverture du sommet extraordinaire virtuel des Chefs d’Etat de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) avait déclaré, « Malgré les limites de nos systèmes de santé et de nos infrastructures en la matière, nous avons réussi globalement à endiguer une trop grande propagation du coronavirus. Nous avons ainsi pu préserver de nombreuses vies humaines. Nous devons cependant rester vigilants et mobilisés. Car, cette crise sanitaire perdure. Il nous faudra poursuivre ensemble et avec détermination, la phase cruciale du combat contre ce virus par la vaccination ».   

A l’observation des données officielles, seules 133 531 personnes ont été complètement vaccinées au Cameroun depuis le début de la vaccination le 12 avril dernier. Ce qui correspond à seulement 1% de la population cible, à en croire le Programme élargi de vaccination (Pev).

Innocent D H

Le Groupement des industries meunières du Cameroun viennent d’adresser leur demande au Ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangaga à Douala dans la région du Littoral. C’était le 1er octobre dernier lors d’une récente visite du Mincommerce au Groupement inter-patronal du Cameroun (Gicam).   

 

« Il y a de nouvelles charges portuaires auxquelles nous devons faire face. Donc le coût de revient de notre produit fini est devenu très élevé et c’est difficile, en tant qu’une société du secteur citoyen, de pouvoir répercuter tout cela sur le prix de vente. Donc nous cherchons les voies et moyens avec les pouvoirs publics pour que chacun supporte une partie : l’entreprise naturellement, les pouvoirs publics, mais aussi le consommateur », ainsi confiait le secrétaire général du Groupement des industries meunières du Cameroun à nos confrères du quotidien Le Jour.

Une situation difficile que les meuniers ont clairement fait savoir au patron du commerce, Magloire Mbarga Atangana. Pour trouver une solution consensuelle, les industries meunières sollicitent parmi les mesures d’accompagnement du gouvernement, une exonération de la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA), sur certains produits de grande consommation à l’instar des pâtes alimentaires, et de la semoule. Selon Alfred Momo Ebongo, il s’agit des produits dont la matière première qui est le blé, entrent au Cameroun en franchise de douane (sans imposition douanière), mais qui sont taxés après transformation sur place.

C’est ainsi que le porte-parole du Groupement des industries meunières du Cameroun plaide, « Il y a également des mesures qui peuvent être prises sur le plan fiscal, notamment certaines exonérations de taxes, notamment de la TVA sur les produits que nous mettons sur le marché. Par exemple sur les filières semoule et pâte alimentaires qui sont imposées à la TVA alors qu’elles utilisent un produit qui est le blé et qui lui-même est exonéré. Nous souhaitons que l’exonération de TVA sur ces deux produits finis issus du blé nous soient accordée », fait-il soumettre.    

Innocent D H

   

Agé de 28 ans, l’administrateur civil, diplômé de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (Enam), succède ainsi à son père dont le décès a été officiellement annoncé le 27 septembre dernier. De sources concordantes, le nouveau monarque a été « attrapé » par les notables de la cour pour sur le trône de sultan-roi des Bamoun.

 

Suspense est désormais levé ! Le successeur du feu sa majesté Ibrahim Mbombo Njoya est déjà connu. Et c’est le sultan Nfonrifoum Mbombo Mouhamed Nabil, l’un de ses fils, prince à la cour qui va présider aux destinées du royaume Bamoun dont le fondement remonte au 14ème siècle d’après plusieurs spécialistes d’histoire.   

En effet, le nouveau monarque a été choisi parmi une trentaine de princes, dont 25 « nés sous la peau de panthère », selon l’expression consacré dans le royaume. En d’autres termes, les enfants que le défunt souverain a eu après avoir été intronisé, apprend-on de sources proches de la chefferie qui confient également que le défunt roi avait une dizaine d’épouses.

Si l’on s’en tient aux précisions faites par le notable Njivah Moulioum, seul le feu sa magesté Ibrahim Mbombo Njoya pouvait désigner l’un de ses fils comme successeur. Cette source confie par ailleurs qu’il s’agit d’un choix contenu dans un testament connu seulement de huit autres personnes.

Précisons que le désormais roi des Bamoun était jusqu’ici, le chef de division des affaires administratives et juridiques des services du gouverneur de la région du Sud. Il a été intronisé avec une cohéritière, fille du défunt sultan.  

Innocent D H

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Sunday, 05 June 2022 11:01